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Chapelle de Domange à Igé
2021-05-04T14:30:01Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''La chapelle de Domange''' est située à [[Igé]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Un premier édifice est mentionné à [[Igé]] dès le Xe siècle. De cette construction, il reste aujourd'hui la nef et la travée sous clocher. L'abside aurait été reconstruite au XIIe siècle, tout comme l'arc brisé qui la ferme à l'ouest et le clocher décoré d'arcatures lombardes. La chapelle au sud de la travée sous clocher daterait du début du XVe siècle. La belle charpente de l'édifice pourrait dater du XVIe ou du XVIIe siècle, comme le suggèrent les blasons retrouvés sur les poutres. Interdite au culte au moment de la Révolution française, elle accueille néanmoins les fidèles tout au long du XIXe siècle. La chapelle et classée Monument Historique en 1938. Elle est désacralisée en 1971. Une restauration globale a lieu en 2006, permettant de répondre à de nombreuses interrogations sur son histoire et son architecture, notamment grâce au diagnostic archéologique réalisé par Christian Sapin. La chapelle accueille aujourd'hui des événements culturels.<br />
[[Fichier: DomangeChapelleExt (54).jpg|thumb|450px|right| Chapelle de Domange (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite DE Domange définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite DE Domange définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite DE Domange définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite DE Domange définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite GB Domange définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite GB Domange définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite GB Domange définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite GB Domange définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Rue du Clos, 71960 Igé<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°24'10.7"N 4°44'34.6"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Vincent en Val Lamartinien<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée 1938<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
La commune d’[[Igé]] est une zone de peuplement très ancienne et étendue. On a notamment retrouvé des vestiges gallo-romains et des tombes datant du haut Moyen Age sur le territoire de la commune. Le village d’Igé est mentionné pour la première fois vers la fin du IXe siècle (887-926) dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon : ''In pago Matisconensi, in villa Ibiaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. On le trouve également vers 931 dans une charte de l’abbaye de Cluny, sous l’appellation ''In agro Ibgiacense, in eadem villa Ibgiaco''<ref>Ibidem</ref>. C’est à peu près à la même époque (927-942) qu’est cité le hameau de Domange, dans des chartes de Cluny : ''In villa Dominica, alias Domengo''.<br />
<br />
Le hameau de Domange est situé sur une petite éminence rocheuse. Une chapelle y est mentionnée dès le Xe siècle. Vers 953, un certain Hugues, qui détenait sans droit la moitié des églises d’Igé et de Domange, est chassé, lors d’un plaid comtal tenu à Mâcon en présence de l’évêque Maimbaud et du comte Létaud. Il est alors avéré que ces biens usurpés par Hugues avaient été donnés bien avant à l'abbaye par le comte Guillaume (possiblement vers 920)<ref>Guerreau, Alain. </ref>. Vers 962, on retrouve la chapelle dans une charte de Cluny, sous le vocable de Saint-Pierre : ''In pago Matisconensi, in agro Ipgiacensi… capellam… in villa Domanico… in honore Sancti-Petri''. Le texte rend compte de la donation de l’autre moitié des église d’Igé et de Domange à l’abbaye de Cluny par le comte Aubri. La grange dîmière attenante à la chapelle, dans laquelle les moines entreposaient les récoltes fournies par les habitants, est comprise dans l’acte de donation.<br />
<br />
A cette époque, l’église de Domange est donc à la collation de l’abbaye de Cluny. Elle est desservie par un curé-moine qui vit dans la maison en face de l’édifice. L’église de Domange n’est vraisemblablement jamais considérée comme paroissiale. Elle n’est mentionnée comme telle dans aucun document ou registre ecclésiastique. Dès le XIe siècle, une église paroissiale est construite à [[Igé]], non loin du hameau. Cela renforce l’idée du statut particulier de Domange : un édifice géré et utilisé par les moines, qui était entouré d’un cimetière. Selon Christian Sapin<ref>Voir bibliographie</ref>, plusieurs hypothèses sont plausibles. L’édifice aurait pu à l'origine être le centre d’une nécropole, ou bien encore la chapelle d’une villa, qui devint le centre d’un domaine plus important, géré par les moines. La configuration des lieux rappelle en tout cas les églises d’[[Uchizy]] et de Saint-Romain-des-Iles ([[Saint-Symphorien-d'Ancelles]]), toutes deux gérées par les moines et dépourvues de façade, puisque directement accolées à un bâtiment servant à loger les moines.<br />
<br />
Au XIVe siècle, la chapelle de Domange devient annexe de l'église d’Igé. Dans un pouillé de 1513, les deux édifices sont indiqués comme « ''unitae'' »<ref>Ibidem</ref>. A cette période, l’église Saint-Germain à Igé est fortement remaniée (elle est par la suite entièrement reconstruite au XIXe siècle) et restaurée. C’est également au XIVe siècle qu’est édifiée la Tour Mailly, centre du fief qui se développe alors à cet endroit, propriété de seigneurs puissants. Visiblement, la population tend alors à se grouper autour du château seigneurial. Un accord entre l’évêque de Mâcon, l’abbé de Cluny et le seigneur de la Tour-Mailly, protecteur de l’église d’Igé nouvellement rénovée, désigne Igé comme centre de la paroisse.<br />
<br />
De la construction du Xe siècle, l’édifice actuel conserve sa nef et sa travée sous clocher. Au XIIe siècle, l’église est visiblement partiellement reconstruite, puisqu’il y a une nette différence dans les techniques de construction. L’abside et le clocher pourrait ainsi dater du début du XIIe siècle, tandis que le grand arc oriental serait plutôt de la fin du siècle. Vers 1410, la chapelle gothique est ajoutée au sud de la travée sous clocher. Elle est financée par Antoine de Villecourt<ref>Document sur place.</ref>, seigneur de Chabotte, et son épouse Marguerite de Charost. Elle est dédiée à Notre-Dame de la Pitié. Le siècle suivant, la chapelle est visiblement remaniée par Claudine du Molard, dame de Chabotte, lorsqu’elle se remarie. Elle fait alors apparaître les blasons de sa famille et de ses amis sur les culots supportant les ogives. On reconnaît bien le blason de la famille bressane Du Molard : « D’or à la bande de sable, accompagnée de deux casques de même, un en chef, l’autre en pointe »<ref>Guerreau, Alain.</ref>.<br />
<br />
Aux XVIe et XVIIe siècles, la chapelle de Domange est visiblement rénovée en plusieurs occasions, notamment pour réparer les dommages causés par les Guerres de Religion. C’est peut-être à ce moment-là que la chapelle passe sous le patronage de sainte Bénédicte. Les restaurations touchent notamment le clocher, sur lequel on distingue de nettes marques. La couverture du clocher pourrait dater de cette époque, tout comme la charpente de l’édifice. Une autre restauration a lieu en 1753, à l’initiative des moines. Un badigeon bleu clair aurait été ajouté à cette occasion<ref>Documents internet.</ref>.<br />
<br />
Au moment de la Révolution, les moines sont chassés des lieux, et en 1790, les biens de Cluny à Domange sont vendus comme biens nationaux. Sont concernés : un bâtiment de maître, des pressoirs, des cuves, une cave, une écurie, la grange de la dîme et des parcelles de vignes<ref>Guerreau, Alain.</ref>. En 1795, la chapelle est interdite au culte. Néanmoins, les fidèles continuent d’y venir pour l’office, et la chapelle est finalement officiellement rouverte en 1797.<br />
<br />
Au XIXe siècle, une restauration globale de l’église est engagée. Elle a lieu en 1866 : le beffroi est repris, la toiture restaurée, les fenêtres entièrement remplacées et munies de vitraux en grisaille (sauf dans l’abside). Un devis de 500 francs est conservé aux archives, mais ne donne pas le détail des travaux effectués<ref>Oursel</ref>. En 1897, la cloche est refondue sur accord entre le maire Mr Grillet et le fondeur Farnier (jeune). Le but est moins de pouvoir sonner l’office que de pouvoir rassembler la population en cas de danger ou d’incendie.<br />
<br />
Le 14 Juillet 1927, une « bombe »<ref>Ibidem. La nature de cette « bombe » n’est pas renseignée, ni comment elle s’est retrouvée là.</ref> est laissée près du vitrail du transept. Son explosion cause de lourds dégâts à l’édifice, comme en témoigne la lettre que le curé de l’époque adresse alors au préfet. A la fin des années 1930, la chapelle se trouve dans un état plus que préoccupant. L’explosion n’y est sûrement pas pour rien. Lors de son inventaire, Jean Virey fait ainsi état d’un clocher fortement lézardé. On sait également que l’édifice est dépourvu de mobilier. Cet état plus que précaire conduit au classement de la chapelle comme Monument Historique en 1938, afin de la protéger. Grâce aux subventions accordées par l’état suite à ce classement, des travaux assez importants sont visiblement engagés.<br />
<br />
A partir des années 1960<ref>Guerreau</ref>, le culte est interrompu, et la chapelle désaffectée. Elle est officiellement désacralisée en 1966. De 1968 à 1971, des travaux sont menés sous la direction du ministère des Beaux-Arts, afin de reconvertir l’édifice. La chapelle devient dès lors le siège de la coopérative viticole d’Igé, et accueille un musée du vin et un centre de dégustation.<br />
<br />
En 2002, un rapport et diagnostic archéologique est demandé à l’architecte en chef des monuments historiques, Frédéric Didier, en vue de travaux. De 2006 à 2008, une restauration complète de l’édifice est engagée sous la direction de Frédéric Didier : restauration de la couverture en laves, drainage avec glacis, reprise des maçonneries (notamment au clocher), rénovation de la porte principale et des bancs intérieurs (contribution de l’association du patrimoine igéen) … A cette occasion, des sondages sont réalisés par Christian Sapin et Emmanuel Laborier, en partenariat avec l’INRAP. Leurs conclusions permettent d’éclairer l’histoire de l’édifice.<br />
<br />
En 2008, la chapelle obtient la mention spéciale du jury dans le cadre des rubans du patrimoine, pour la restauration tout juste terminée. En 2010, elle devient le 148ème site clunisien et appartient dès lors au Grand Itinéraire Culturel du Conseil de l'Europe. La chapelle fait aujourd’hui l’objet d’un soin constant. Elle sert désormais de salle d’exposition et accueille divers événements culturels. Le programme culturel est établi et organisé chaque année par l’association '''Au Chœur de Domange'''.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<br />
<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
<br />
Bien orientée à l’est, la chapelle Sainte-Bénédicte suit un plan typique des petits édifices romans de la région : une nef unique, suivie d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside. Seule addition à l’édifice d’origine : la chapelle gothique au sud de la travée sous clocher. La façade de la chapelle est encastrée dans le bâtiment attenant, comme c’est le cas à [[Uchizy]] et Saint-Romain-des-Iles ([[Saint-Symphorien-d'Ancelles]]). Il s’agit d’un édifice aux dimensions modestes, qui rappellent celles de la [[Chapelle Saint-Laurent à Tournus]]. Plusieurs ruptures sont discernables dans la maçonnerie de l’édifice : ''« Les deux murs gouttereaux et la partie sous clocher sont constitués de petits moellons mal dégrossis et très irréguliers. L’appareil de l’abside est bien mieux lité, même si les moellons restent d’un module très modeste. L’appareil du clocher se voit très bien à l’intérieur, l’appareil est d’une grande régularité ; au surplus, on remarque des chaînages d’angle, absents dans la partie inférieure.<ref>Guerreau, Alain.</ref>»'' <br />
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<div><br />
<center><br />
'''Plans ©CEP'''<br />
<br />
'''Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.'''<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
<br />
La nef de la chapelle, en forme de trapèze, est ouverte de deux larges baies plein cintre sur chaque mur gouttereau. A l’origine, l’édifice comportait simplement deux séries de trois fines meurtrières, dont une a été dégagée sur le mur sud. On y trouve également les vestiges d’une porte au sud-ouest, qui devait mener au cimetière. Les contours d’une porte médiane sont également en partie distinguables. Un contrefort massif épaule le gouttereau sud au niveau du pignon, encastré dans le bâtiment voisin. Sur le gouttereau nord, les traces de plusieurs portes anciennes sont encore visibles : une au nord-est (Xe siècle), et une au nord-ouest (XIIe siècle). Elles pourraient correspondre aux entrées dédiées à différents publics (fidèles, seigneurs, moines…). Au centre du gouttereau, un portail moderne en plein cintre s’ouvre entre les deux baies. L’arc retombe sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés, tandis que le tympan est sculpté des symboles du Christ (Chrisme, l’Alpha et l’Omega). <br />
<br />
La travée sous clocher est ouverte au nord d’une fenêtre moderne de même type que celles de la nef. Au sud, la travée est flanquée de la chapelle gothique. De plan carré, celle-ci est ouverte d’une baie axiale en cintre brisé, au-dessus d’une petite porte en anse de panier, servant d’accès secondaire. La clef du linteau est saillante et sculptée d’un blason non-identifié. Deux contreforts massifs encadrent la porte. L’abside complète l’édifice à l’est. Semi-circulaire, elle est flanquée de deux contreforts peu saillants qui encadrent trois baies plein cintre. Une corniche à modillons nus court le long de l’abside, de la chapelle et de la travée sous clocher.<br />
<br />
Le clocher carré s’élance au-dessus de cette dernière. Ses deux niveaux sont séparés par un cordon de pierre saillant, et son soubassement est renforcé par deux arcs de décharge au nord et au sud. Le premier étage est aveugle, simplement décoré de bandes lombardes dont les arcatures retombent sur des modillons nus. Le deuxième étage est ouvert d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur colonnette prismatique à chapiteau sculpté. Le clocher est coiffé en bâtière. Tout l’édifice est couvert de laves. A l’origine, et au moins jusqu'au XVIe siècle, il devait cependant être couvert de tuiles (''tegulae''), puisqu'une grande quantité en a été retrouvée autour des murs lors des sondages<ref>Guerreau, Alain.</ref>.<br />
<br />
A l’intérieur, la petite chapelle garde une atmosphère chaleureuse, malgré l’absence de mobilier. Entièrement dallée, le sol semble avoir été surélevé de 40 à 60cm à une époque inconnue. Cela est mis en lumière par le niveau des portes murées et des niches dans l’abside, très proches des dalles actuelles. La nef est charpentée (bien que pendant longtemps plafonnée), et on distingue quelques blasons peints sur le bois. La travée sous clocher est surélevée d’une marche et voûtée en berceau plein cintre. L’arc triomphal est en cintre surbaissé, et très épais (130cm). Sur les murs nord et sud de la travée, deux ars profonds de 75cm en plein cintre forment un faux transept. Au sud, une arcade en cintre brisé donne accès à la chapelle gothique. Celle-ci est voûtée d’une croisée d’ogives retombant aux angles sur des culots décorés de blasons. Ils ne sont pas tous identifiables, mais on reconnaît tout de même celui de la famille bressane Du Molard : « D’or à la bande de sable, accompagnée de deux casques de même, un en chef, l’autre en pointe ». L’abside vient compléter l’édifice à l’est et s’ouvre via un arc brisé reposant sur des impostes saillantes. Voûtée en cul-de-four, l’abside est également ornée d’un ensemble d’arcatures (sept) retombant sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés de feuilles d’eau. L’abside abrite en son centre une stèle surélevée.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Arcatures et chapiteaux sculptés de l’abside <br />
*Décor du clocher : chapiteaux sculptés et bandes lombardes.<br />
<br />
Au sud du niveau supérieur, un chapiteau est sculpté de quatre masques grimaçants.<br />
*Culots sculptés de blasons dans la chapelle gothique, dont celui de la famille du Molard.<br />
*Stèles funéraires :<br />
<br />
FRANÇOIS GANELON 1666 (surmontée d’un blason portant une serpe), mur ouest de la nef. <br />
<br />
GABRIEL GALON 1750, dans l’abside. <br />
*Blasons sur la charpente, description d’Alain Guerreau :<br />
<br />
''« Trois fermes décorées forment l’armature. Elles portent, à sept endroits au moins, un même blason qui se lit : « Mal gironné d’argent et de sable de six pièces » (aujourd’hui, on a du noir et du rouge, et huit pièces ; ce rouge peut avoir servi de support à une pellicule argentée disparue ; mais on peut aussi supposer une erreur des armoriaux, constitués après la disparition de la famille) ; c’était le blason des Maugiron, qui furent seigneurs d’Igé entre le milieu du 16e siècle et 1659. Il apparaît donc que l’on est en présence d’une charpente installée entre le milieu du 16e siècle et celui du 17e. »''<br />
*Portail latéral moderne<br />
*Cloche : faite de bronze, nommée Bénédicte, refondue en 1897.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1866 : restauration globale (fenêtres agrandies, beffroi, toiture…)<br />
<br />
1897 : cloche refondue <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
Fin des années 1930s : restauration suite au classement M.H. en 1938.<br />
<br />
1968-1971 : restauration au moment de la transformation en musée<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2006-2008 : rénovation complète réalisée sous la direction de Frédéric Didier (architecte en chef des monuments historiques) : restauration de la couverture en laves, drainage avec glacis, reprise des maçonneries (notamment au clocher), porte principale et bancs intérieurs rénovés.<br />
<br />
'''Etat :'''<br />
<br />
La chapelle a récemment été entièrement restaurée. Elle est en bon état général et fait l’objet d’un soin constant.<br />
Des problèmes récurrents d’humidité sont cependant à surveiller (infiltrations à plusieurs endroits).<br />
<br />
'''Classement :'''<br />
<br />
La chapelle de Domange est classée Monument Historique depuis 1938.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de la chapelle, consulter le site de la commune ou celui de l’association attachée :<br />
<br />
[https://www.mairie-ige.fr/ Commune d'Igé]<br />
<br />
[http://www.facebook.com/Au-Choeur-De-Domange Au chœur de Domange]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
La chapelle est ouverte tous les jours pendant la saison estivale, et donc libre de visite.<br />
<br />
Pour visiter l’édifice en dehors de cette période, contacter directement la mairie ou l’association de sauvegarde.<br />
<br />
La chapelle est accessible aux personnes à mobilité réduite.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''« Au chœur de Domange »'''<br />
<br />
L’association a pour but de développer l'animation culturelle et touristique autour de la chapelle de Domange, ainsi que de veiller à sa sauvegarde et sa mise en valeur.<br />
<br />
'''Contact :''' choeurdomange@orange.fr<br />
<br />
'''Responsable :''' Martine Rongier<br />
<br />
[http://www.facebook.com/Au-Choeur-De-Domange Facebook] <br />
<br />
[https://www.mairie-ige.fr/choeur-de-domange Page sur le site de la commune] <br />
<br />
*'''« Le patrimoine igéen »''' <br />
<br />
Association de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine local.<br />
<br />
'''Contact:''' jeanjacques.schneider@bbox.fr <br />
<br />
'''Responsable :''' M. Jean-Jacques Schneider<br />
<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="60%" |<br />
[[Fichier:IgéCartePostale.jpg |500px| thumb |center | Collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:IgéCartePostale2.jpg|300px| thumb |center | Collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
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</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:IgéCadastre 1810.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1810, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:IgéCadastre actuel.jpg |thumb|center|450px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*GUERREAU, Alain, « Notes d’observation sur la chapelle de Domange », 2017.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian, « Igé, chapelle de Domange (Saône-et-Loire) », ''Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA'' [En ligne], 11 | 2007, mis en ligne le 22 juin 2007, consulté le 06 mai 2019. URL : [http://journals.openedition.org/cem/1902] ; DOI : 10.4000/cem.1902<br />
<br />
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
*SAPIN, Christian et LABORIER, Emmanuel, ''Rapport de diagnostic sur la chapelle de Domange à Igé'', INRAP, 2006.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1976 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/article.php?larub=29 Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Plans dressés par les étudiants en architecture hongrois de l’université de Budapest, 2017.<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/domange.htm Domange]<br />
<br />
*Documents touristiques présents sur site<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune d’Igé<br />
<br />
03.85.33.31.30<br />
<br />
mairie-d-ige@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Carrières d’Igé<br />
*Châteaux sur la commune :<br />
-Tour Mailly ([https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Ig%C3%A9 château d’Igé])<br />
<br />
[http://193.52.240.114/gorria/QooQ4D/chateaux.html?tous Présentation du CeCaB (liste à dérouler)]<br />
<br />
-Château de La Bruyère<br />
<br />
[http://193.52.240.114/gorria/QooQ4D/chateaux.html?tous Présentation du CeCaB (liste à dérouler)]<br />
<br />
-Maison-forte de Chabotte <br />
<br />
[http://193.52.240.114/gorria/QooQ4D/chateaux.html?tous Présentation du CeCaB (liste à dérouler)]<br />
*Site mégalithique dit « de la pierre l'Écorcherie », consistant en une allée couverte n'ayant conservé que ses parois latérales formées de blocs et de murettes<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_DE_Domange_d%C3%A9finitif-page-001.jpg&diff=22821
Fichier:Document de visite DE Domange définitif-page-001.jpg
2021-05-04T14:18:31Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_DE_Domange_d%C3%A9finitif-page-003.jpg&diff=22820
Fichier:Document de visite DE Domange définitif-page-003.jpg
2021-05-04T14:16:59Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_DE_Domange_d%C3%A9finitif-page-002.jpg&diff=22819
Fichier:Document de visite DE Domange définitif-page-002.jpg
2021-05-04T14:15:41Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_DE_Domange_d%C3%A9finitif-page-004.jpg&diff=22818
Fichier:Document de visite DE Domange définitif-page-004.jpg
2021-05-04T14:10:52Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_GB_Domange_d%C3%A9finitif-page-001.jpg&diff=22817
Fichier:Document de visite GB Domange définitif-page-001.jpg
2021-05-04T14:09:51Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_GB_Domange_d%C3%A9finitif-page-003.jpg&diff=22816
Fichier:Document de visite GB Domange définitif-page-003.jpg
2021-05-04T14:09:23Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_GB_Domange_d%C3%A9finitif-page-002.jpg&diff=22815
Fichier:Document de visite GB Domange définitif-page-002.jpg
2021-05-04T14:08:57Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_GB_Domange_d%C3%A9finitif-page-004.jpg&diff=22814
Fichier:Document de visite GB Domange définitif-page-004.jpg
2021-05-04T14:08:22Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Pierre_%C3%A0_Uchizy&diff=22813
Eglise Saint-Pierre à Uchizy
2021-05-03T16:37:17Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Pierre''' est située à [[Uchizy]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve sur des terres données aux moines de [[Tournus]] à la fin du IXe siècle par le roi Louis le Bègue. Ils y établissent un prieuré et construisent, vraisemblablement au Xe siècle, une première église, dont subsistent peut-être encore les bases du clocher et la travée qui le supporte. Des tombes mérovingiennes ont cependant été découvertes sous les fondations de l’édifice, ce qui prouve l’existence d’un lieu de culte bien plus ancien. Le reste de l’édifice est reconstruit dans la seconde moitié du XIe siècle. Il se compose alors d’une nef à collatéraux, d’un transept, et d’un chœur avec une travée droite et une abside. La façade ouest de l’église est accolée à un bâtiment communal, qui était autrefois celui du prieuré. Au XVIe siècle, les troubles des guerres de Religion entraînent le rehaussement du clocher, transformé en tour de guet. Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois, sans pour autant subir d’importantes modifications, seule la tourelle d’escalier est ajoutée. Elle est ensuite classée Monument Historique en 1913. Elle fait depuis l’objet d’un soin particulier. En 2012, l’église a été entièrement rénovée, avec une volonté de conservation et de restauration des décors, fresques et apparences d’origine.<br />
[[Fichier:UchizyEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Uchizy DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Uchizy DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Uchizy DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Uchizy DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Uchizy GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Uchizy GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Uchizy GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Uchizy GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Place de l'Eglise, 71700 Uchizy<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°30'11.2"N 4°53'04.2"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1913<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village d’[[Uchizy]] est une zone de peuplement très ancienne. Des céramiques datant de l’Age du Bronze ont été découvertes sur le territoire de la commune, tout comme des lances à douilles et un hameçon<ref>André Jeannet, in Revue archéologique de l'est, 19, 1968, p. 76 – via Wikipays </ref>. Uchizy correspond à une ''villa'' gallo-romaine organisée autour d’un ruisseau. De nombreux vestiges de cette ''villa'' ont été retrouvés (mosaïques, restes de constructions etc.). Des sarcophages mérovingiens ont également été mis au jour sous les fondations de l’église, ce qui implique déjà à l’époque la présence d’un édifice cultuel au centre de la zone de peuplement. Le village est mentionné pour la première fois en 875, lorsque le roi Louis le Bègue donne ces terres et les biens qui leur sont attachés à l’abbaye de Tournus : ''In pago Matisconensi…Olcasiacum cum ecclesia''<ref>Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.</ref>. Il est ensuite cité de nombreuses fois dans différents documents et chartes : ''Ulcasiacus cum ecclesia in honore Sancti-Petri et Olchosiocus'' (878), ''In villa de Uchesio'' (XIIIe siècle), ''Curatus de Huchisiaco (alias Hutisiaco)'' (XIVe siècle), ''Apud Huchiacum'' (1410), ''Uchisy, alias Huchisy'' (1478). C’est au XVe siècle qu’est définitivement adopté le toponyme. Le village se développe à l’origine grâce au prieuré installé là par l’abbaye de [[Tournus]], qui y envoie des moines pour cultiver, gérer et contrôler les terres. Aujourd’hui, Uchizy fait partie du Tournugeois mais se trouve à la lisière du Haut-Mâconnais, avec lequel il a de nombreux liens. C’est un des villages les plus vastes et peuplés du canton de Tournus. Aujourd’hui, l’activité de la commune se concentre dans la production viticole et la polyculture, grâce à la variété de ses terres étendues. <br />
<br />
Une église dédiée à saint Pierre est citée à Uchizy dès la fin du IXe siècle : ''ecclesia in honore Sancti-Petri''<ref>Ibidem</ref>. Avec ses dépendances, elle fait alors partie des biens donnés à l’abbaye, en plus des terres. Cet édifice est déjà situé à l’emplacement de l’église actuelle, au centre du village, sur une terrasse dominant la Saône. Des moines tournusiens s’installent à Uchizy pour cultiver, gérer et contrôler les terres. Ils construisent, vraisemblablement au Xe siècle, une première église, dont subsistent peut-être encore les bases du clocher et la travée qui le supporte. Le reste de l’édifice est reconstruit à la fin du XIe siècle (nef et chœur). Les moines ont alors considérablement développé leur domaine, qui est encore visible dans l’organisation concentrique<ref>Sapin, Christian, Bourgogne Romane.</ref> du bourg actuel. Ce « château » des moines est par la suite fortifié, avec un double fossé<ref>Document de l’association </ref>. C’est un exemple de l’''inecclesiamento''<ref>Page de la Bourgogne Médiévale </ref> que l’on observe avec l’abbaye de Tournus : un prieuré comme un vaste domaine organisé autour d’un lieu de culte (le plus souvent une église paroissiale) et concentrant les habitants et les activités, et qui est fortifié afin de faire partie de l’organisation défensive de l’abbaye de Tournus. Le ''Priore Uchisiaci''<ref>Rigault</ref> est cité dans la seconde moitié du XIIe siècle dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon.<br />
[[Fichier:UchizyEgliseDessin.jpg |thulb|right|350px|Dessin de l'église d'Uchizy ©Michel Bouillot (via la Pastorale du Tourisme)]]<br />
<br />
L’église romane est donc constituée d’une nef avec collatéraux, suivie d’un transept sous un haut clocher, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est. A l’ouest, elle est dès l’origine accolée aux bâtiments du prieuré. Au XIVe siècle, ces dernier sont reconstruits. Les troubles de la Guerre de Cent Ans et de l’opposition entre Bourguignons et Armagnacs sont particulièrement virulents à Uchizy. Les bâtiments du prieuré<ref>Ancienne école, c’est aujourd’hui une propriété privée. </ref> sont visiblement endommagés et remaniés, comme le suggèrent les fresques et charpentes anciennes encore en place<ref>Page de la Bourgogne Romane. </ref>. En 1548, le château des moines est mentionné, avec murailles et fossés, ainsi que l’église et les maisons dépendantes<ref>Document de l’association </ref>. <br />
<br />
Peu après, c’est cette fois les guerres de Religion qui viennent troubler la vie du village. En 1562, Poncenat aurait incendié Uchizy, comme bien d’autres villages de la région. Les villageois auraient cependant organisé la défense de leurs terres et offert une résistance solide face aux soldats. L’église Saint-Pierre est probablement endommagée à cette période. Une restauration<ref>Les baies gothiques des bras du transept pourraient dater de cette période, ou du XVe siècle. </ref> est donc organisée peu après, qui comprend le rehaussement du clocher pour faire office de tour de guet et protéger les terres environnantes. Un chemin de ronde est aussi ajouté au-dessus du collatéral sud.<br />
<br />
Dans les siècles qui suivent, le calme semble revenir à Uchizy. Au XVIIe siècle, l’église est ornée d’un décor peint qui a récemment été restitué dans la nef. Dans le bras sud du transept, une fresque de cette époque a été dégagée. Au XVIIIe siècle, une nouvelle restauration a vraisemblablement lieu. Une sacristie est construite au sud de la travée de chœur. C’est peut-être également à cette époque que sont remaniées certaines baies. A la Révolution, le château du prieuré est incendié. Le bâtiment du prieuré est vendu comme bien national et transformé en école. <br />
<br />
Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois, sans pour autant subir d’importantes modifications. Entre 1833 et 1852, la tourelle d’escalier menant au clocher est ajoutée au sud. C’est la seule modification faite au plan de l’église au cours du siècle. En 1858, une grande campagne de travaux a lieu. Elle est menée à partir des plans et du projet de l’architecte Clerc, de Tournus, pour un devis de 1000 francs environ<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>. Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Saintiny, maitre-maçon de Tournus. Ils comprennent une reprise de la toiture et des maçonneries, ainsi que la restauration de l’intérieur de l’édifice. Un décor peint est alors ajouté par-dessus celui du XVIIe siècle. Il a été réhabilité dans le transept et le chœur. En 1861, quelques réparations sont de nouveaux votées afin de réparer des « malfaçons » suite aux travaux précédents. En 1876, c’est enfin la toiture qui est de nouveau reprise, pour un devis d’environ 185 francs.<br />
<br />
En 1913, l’église d’Uchizy est classée comme Monument Historique. Elle est dès lors protégée, mais peu entretenue. En 1978, la sacristie au sud de la travée de chœur est détruite. En 1984, l’association Saint-Pierre d’Uchizy est créée afin d’engager la restauration et la mise en valeur de l’église. Ce n’est qu’en 1992 que de véritables travaux sont engagés. Des années 1990 aux années 2000, les campagnes de travaux se succèdent lentement mais sûrement : drainage, fouilles, rénovation et consolidation extérieure de l’édifice… En 1997, les fouilles archéologiques menées sous la supervision de Gilles Roulier, archéologue nommé par la DRAC, mettent au jour les sarcophages mérovingiens mentionnés plus haut, sous les fondations de l’édifice. Ces fouilles permettent également d’attester des deux phases de construction romanes.<br />
<br />
En 2011 et 2012, une restauration intérieure générale est menée : reprise des murs et enduits, restauration des décors peints, remise en état des tableaux et des bancs, de l’éclairage de l’intérieur et des équipements de sécurité. Cette restauration, dont le montant s’élève à 250 000 euros, a été conduite et financée par la municipalité d'Uchizy, en partenariat avec les Bâtiments de France, la Paroisse et l'Association Saint Pierre d'Uchizy. Les travaux menés sous la direction de Frédéric Didier, architecte en chef des Monuments Historiques, visent alors à mettre en valeur les caractéristiques romanes de l’édifice, et à réhabiliter les décors anciens : décor du XVIIe siècle dans la nef et le transept sud, motifs du XIXe siècle dans le reste du transept et dans le chœur. Les tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles sont également restaurés par Joëlle Boutin et Dominique Juban. <br />
<br />
En 2013, son but premier étant atteint, l’association Saint-Pierre d’Uchizy cesse d’exister. L’association La Musardine prend sa suite. Elle s’occupe désormais de la sauvegarde, de la protection et de la mise en valeur de l’église Saint-Pierre. Elle y organise régulièrement des concerts. <br />
<br />
*'''Saint-Pierre , biographie rédigée par la Pastorale du tourisme 71 :'''<br />
<br />
''« Apôtre du Christ et premier pape (1er siècle). Fils de Yonas et frère d’André, il fut le témoin direct qui a partagé la vie du Christ. Galiléen, reconnu par son accent, il est pêcheur à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Il reçoit l’appel du Christ : « Suis-moi. Tu t’appelleras Pierre. » Simon laisse ses filets et reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du « mystère caché depuis la fondation du monde » : « Tu es Christ le Fils du Dieu vivant. » Il renie son maître quand celui-ci est arrêté mais il revient vers lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Pierre reçoit la charge de premier pape de l’Eglise. Il mourra crucifié la tête en bas sous l’Empereur Néron. Il est inhumé en 64 à Rome, près de la voie triomphale (Vatican). Il est souvent fêté avec Saint Paul, les deux « piliers » de l’Eglise. L’iconographie le représente souvent avec les deux clés du Royaume de Dieu. »''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Pierre est bâtie en pierres de petite taille, bien appareillées et très régulièrement disposées<ref>Sapin</ref>. Elle se compose d’une nef avec collatéraux, d’un transept sous un clocher élancé, d’une travée de chœur flanquée d’absidioles, et d’une abside à l’est. Elle est entièrement romane, à l’exception de la tourelle d’escalier, du comble sur le collatéral sud, et de l’étage supérieur du clocher. La façade ouest de l’église est accolée à un bâtiment communal, qui était autrefois celui du prieuré. Par sa configuration originale et son aspect extérieur, l’église Saint-Pierre rappelle l’église de Saint-Romain-des-Iles, ainsi celle de Chapaize, dont le clocher est similaire. <br />
[[Fichier:UchizyEglisePlan.jpg|thumb|left|450px|Plan de l'église d'Uchizy ©Jean Virey]]<br />
<br />
La façade ouest de l’édifice est masquée par le bâtiment attenant<ref>A l’origine prieuré, puis maison seigneuriale, mairie, école et maintenant bibliothèque et salle de réunion.</ref>. La nef est flanquée de collatéraux. Au nord, le bas-côté est percé de larges baies plein cintre, tandis que le haut du gouttereau est ouvert par de petites baies ébrasées de même profil, romanes. Ces baies sont encadrées par des contreforts plats. Le mur nord comporte un large portail inscrit dans un avant-corps à pilastres et à corbeaux. Le portail est décoré d’une archivolte à oves enrubannées. Au sud, un second portail s’ouvre sous un auvent. En plein cintre, il a visiblement été remanié et retombe sur des colonnettes latérales sans décor dont les bases sont d’origine. Son tympan en pierre est nu. Une tourelle d’escalier est accolée au portail à l’ouest. Elle permet d’accéder au clocher et au comble (ancien chemin de ronde) construit au XVIe siècle au-dessus du collatéral sud. Ce comble a masqué les baies d’origine ouvertes dans le gouttereau, et ne possède que trois petits jours en archère. Le collatéral est éclairé par trois larges baies modernes en plein cintre. <br />
<br />
La nef est suivie d’un transept saillant dont les bras sont formés par de larges chapelles fermées par des absidioles à l’est, éclairées par de petites baies ébrasées. Les chapelles, coiffées en bâtière, sont toutes deux ouvertes d’une large baie gothique en cintre brisé, sous une courte frise en dents de scie. Le clocher de l’édifice s’élance au-dessus de la croisée du transept, plus basse que la nef. Le clocher est de plan carré, haut et élancé. Il est composé de cinq étage séparés par des cordons de pierre (à l’exception du troisième et du quatrième, séparés par des frises en dents de scie). Le premier niveau comporte deux fentes d’éclairage par face, inscrites dans des bandes lombardes (deux à l’est et à l’ouest, quatre au nord et au sud). Le deuxième niveau est muni d’une simple baie plein cintre par face. Le troisième comporte deux baies géminées par face, de même forme, avec retombée médiane sur colonnettes en pierre blanche (certaines décorées) avec chapiteaux sculptés. Le quatrième niveau est ouvert par deux baies plein cintre par face, sans décor. Le cinquième et dernier étage, rajouté au XVIe siècle, est muni de deux ouvertures rectangulaires par face qui donnent au clocher son allure de tour de guet. La tour est coiffée d’une très courte pyramide à quatre pans. Le chœur complète l’édifice à l’est. Il se compose d’une travée droite et d’une abside. La travée est éclairée par une large baie plein cintre de chaque côté. L’abside, semi-circulaire, est percée de trois baies de même forme, entre des fins contreforts. La nef est couverte de tuiles, tandis que le reste de l’édifice est couvert de laves. <br />
<br />
A l’intérieur, l’église Saint-Pierre ne comporte pas de décor sculpté. Le contraste est fort entre la haute et sobre nef, et le chœur trapu et richement décoré. La nef de quatre travées est entièrement dallée. Le vaisseau central est voûté d’un berceau brisé rythmé par de larges arcs doubleaux de même profil, retombant sur de simples pilastres avec impostes. La nef communique avec les collatéraux via d’épaisses arcades brisées qui reposent sur des piliers cruciformes avec impostes. Les bas-côtés sont voûtés par des berceaux transversaux à pénétration au sud, et par des compartiments d’arêtes au nord. Des arcs doubleaux délimitent les travées. Le décor de la nef est conforme à l’apparence du XVIIe siècle : la voûte est laissée blanche, tandis que les arcs doubleaux sont de couleur ocre rouge. Une tribune en bois est plaquée contre le mur ouest. A l’est, la nef est séparée du transept par un haut mur percé d’arcades en plein cintre. <br />
<br />
La croisée du transept est beaucoup plus basse que la nef. Elle est voûtée d’un berceau longitudinal et encadrée par quatre épais arcs en plein cintre avec impostes, qui retombent sur de grosses piles permettant de supporter le poids du clocher. La croisée communique au nord et au sud avec de larges chapelles voûtées de berceaux transversaux. Ces chapelles se terminent à l’est par des absidioles voûtées en cul-de-four, qui accueillent les autels latéraux. Le transept mêle décor peint du XIXe siècle, et fresque du XVIIe au sud. La travée de chœur est quant à elle voûtée d’un berceau brisé. Ses murs sont couverts de stalles de bois. Elle accueille le maître-autel, tandis que le maître-autel se trouve dans l’abside. Celle-ci est plus étroite et s’ouvre via un arc brisé mouluré. Elle est également ceinte de stalles en bois. Tout le chœur est carrelé, ceint d’une corniche mouluré à la base des voûtes et orné d’un décor peint du XIXe siècle.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Colonnettes et chapiteaux sculptés du clocher, bandes lombardes du premier niveau.<br />
*Portails roman, dont celui au nord est orné d’oves enrubannées.<br />
*Frises en dent de scie sur le clocher et les croisillons du transept.<br />
*Décors peints :<br />
<br />
-Dans la nef et dans le transept sud, décor du XVIIe siècle<br />
<br />
Nef : voûte et murs blancs, arcatures en ocre rouge <br />
<br />
Transept sud : <br />
<br />
''« La peinture connue de 1,20m², classée à l’inventaire des monuments historiques [en 1932] (saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin), est apparue dans un vaste décor sur deux murs, avec voûte étoilée. Des colonnes et des sphères de marbre sont traitées en trompe-l’œil sur une vingtaine de m², le décor est entouré d’une riche frise à rinceaux. Il fait apparaître la date de 1631 et des armoiries à 3 têtes de maures sur fond jaune avec pal en gris clair. Ce pourrait être les armoiries de la famille Morel des Ecuyers »''<ref>Description par Jacques Tremeau, président de l’ancienne association Saint-Pierre d’Uchizy </ref><br />
<br />
Inscription au-dessus de la porte sud : « Que le Seigneur dirige votre entrée et votre sortie »<br />
<br />
-Dans le chœur et dans le transept, décor du XIXe siècle<br />
<br />
Transept : inscriptions latines sur les arcs, et motifs variés sur les voûtes ; dans la chapelle sud, tapisseries illustrant les litanies de la Vierge<ref>Fiche de la Pastorale du Tourisme </ref>.<br />
<br />
Chœur : motifs végétaux et géométriques, agneau crucifère dans l’abside, représentation du Tétramorphe dans des médaillons et de saint Roch et saint Sylvestre sur les côtés.<br />
<br />
*Maître-autel<br />
*Autel moderne en bois <br />
*Autels latéraux<br />
*Grille de communion en fer forgé <br />
*Statues :<br />
<br />
Saint Pierre, statue en pierre gothique, possiblement du XIVe siècle, classée au titre d’objet historique (croisillon nord). Saint Pierre est assis en Majesté et tient une grosse clef.<br />
<br />
Sainte Agathe, bois peint, XIXe siècle (chœur). La tenaille qu’elle tenait dans la main droite est manquante.<br />
<br />
Sainte Philomène, bois peint, XIXe siècle (chœur). L’ancre qu’elle tenait dans le main droite est manquante. <br />
<br />
Sainte Vierge (chapelle nord)<br />
<br />
Saint Pierre (chapelle sud)<br />
<br />
Saint Joseph (à côté de l’entrée sud)<br />
<br />
Saint Antoine de Padoue<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux<br />
<br />
Jeanne d’Arc<br />
<br />
Notre-Dame de Lourdes <br />
<br />
Christ en croix (mur de fond de la nef, au-dessus de la tribune)<br />
*Tableaux (huiles sur toile) :<br />
<br />
-Saint Blaise, daté de 1629, signé du monogramme « GP ».<br />
<br />
-Saint Pierre<br />
<br />
-Saint Claude<br />
<br />
-Adoration des mages <br />
<br />
*Boiseries sculptées du chœur (XVIIIe-XIXe siècle)<br />
*Confessionnal en bois <br />
*Colonnette avec chapiteau sculpté (chœur) <br />
*Vitrail du croisillon sud, par l’atelier Paul Duckert (1974)<ref>Ibidem</ref> :<br />
<br />
Représentation de saint Pierre pêcheur d’hommes.<br />
*Chemin de croix (1835)<br />
*Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)<br />
*Cuve baptismale octogonale en pierre grise, sur fin pied cylindrique (collatéral nord)<br />
*Bénitiers encastrés (à l’entrée nord)<br />
*Vasque de bénitier ovale, en pierre polie rose, sur un pied mouluré en pierre blanche gravé de la date 1828 (collatéral sud)<br />
*Cloches :<br />
<br />
-Une de 860kg, fondue en 1878 par Gulliet, à Lyon<br />
<br />
-Une de 57kg, fondue en 1979 par Bollée, à Orléans<br />
*Croix de cimetière<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
Entre 1833 et 1852 : construction de la sacristie <br />
<br />
1858 : reprise des toitures et restauration intérieure<br />
<br />
1861 : reprise de malfaçons<br />
<br />
1876 : réparations sur la toiture <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1913 : église classée Monument Historique <br />
<br />
1978 : destruction de la sacristie au sud<br />
<br />
1992 : début des travaux de restauration, drainage, consolidation et restauration extérieure <br />
<br />
1997 : fouilles archéologiques<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2011-2012 : restauration intérieure complète, reprise des décors peints des XVIIe et XIXe siècles, restauration des tableaux, mise en place de dispositifs de sécurité<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en très bon état général et a récemment fait l’objet d’une restauration appliquée.<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
L’église accueille régulièrement des concerts. <br />
<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine, ou consulter leurs sites internet :<br />
<br />
[https://uchizy.fr/fr/ Site de la commune]<br />
<br />
[https://www.facebook.com/lamusardine Site de l’association]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est ouverte tous les jours de 8h à 19h, pendant la saison estivale. Elle est libre de visite.<br />
<br />
Pour planifier une visite en dehors de cette période, contacter directement la mairie.<br />
<br />
Pour les groupes, des visites guidées sont possibles, sur demande auprès de l'Office de Tourisme.<br />
<br />
L’église est accessible aux personnes à mobilité réduite<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association Saint-Pierre d'Uchizy (1984-2013) :'''<br />
<br />
Association créée dans le but d’épauler la commune dans la restauration de l’église d’Uchizy.<br />
<br />
Elle participe pendant trente ans au financement et à l’organisation de la restauration de l’édifice, ainsi qu’à sa mise en valeur et à son animation.<br />
<br />
En 2013, après la restauration intérieure générale de l’édifice, l’association est dissolue. Elle remet un dernier chèque de 3 530 € à Paul Talmard, maire de la commune, pour la restauration de la Croix de la Montagne.<br />
<br />
''Ancien président :'' Mr Jacques Trémeau<br />
<br />
*'''La Musardine :'''<br />
<br />
Association créée en 2013, pour prendre la suite de l’Association Saint-Pierre d’Uchizy.<br />
<br />
Elle vise à sauvegarder et valoriser le patrimoine d’Uchizy et de ses alentours.<br />
<br />
Elle organise pour ce faire différentes animations artistiques et culturelles.<br />
<br />
''Présidente :'' Mme Janine Delahaye<br />
<br />
''Adresse :'' La Musardine, Rue du Bief, 71700 Uchizy<br />
<br />
''Contact :'' association.lamusardine71@orange.fr <br />
<br />
''Site officiel :'' [https://www.facebook.com/lamusardine Page Facebook]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:UchizyCartePostale (1).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:UchizyCartePostale (2).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:UchizyCartePostale (3).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
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Fichier:UchizyCartePostale (7).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:UchizyCartePostale (8).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:UchizyCartePostale (9).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:UchizyCartePostale (10).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:UchizyCartePostale (11).jpg | Carte postale ancienne, collection privée.<br />
</gallery><br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:UchizyCadastre1833.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1833, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:UchizyCadastreActuel.jpg|thumb|center||390px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:UchizyCadastre1833 (2).jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1833, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*DARD, Charles, ''Uchizy en Mâconnais''.<br />
<br />
*DEFONTAINE, Patrick, ''Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe - XIVe siècles)'', Tomes 1 et 2, thèse de doctorat, Dijon, 2013.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Roman''e, Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/uchizy.htm Uchizy]<br />
<br />
*Page de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-tournugeois/uchizy/ Uchizy]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Uchizy.pdf Eglise Saint-Pierre]<br />
<br />
*Page Fappah de l’association de sauvegarde et mise en valeur du patrimoine :<br />
<br />
[https://fappah.fr/la-musardine/ La Musardine]<br />
<br />
*Documents fournis par l’association : <br />
<br />
-Historique de Frédéric Didier (1995)<br />
<br />
-Présentation pour les rencontres de Tournus (2000)<br />
<br />
-Présentation générale<br />
<br />
*Documents fournis par la mairie :<br />
<br />
-Flyer du Pays d’Art et d’Histoire entre Cluny et Tournus<br />
<br />
-Histoire de la paroisse d’Uchizy par Paul Gourat (1905)<br />
<br />
-Notes sur la restauration des tableaux<br />
<br />
-Panneau sur la restauration de l’église<br />
<br />
-Notice sur le culte des saints à Uchizy<br />
<br />
*Présentation de l’Eté Bleu (catalogue<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune d’Uchizy<br />
<br />
03 85 40 50 20<br />
<br />
commune-uchizy@orange.fr<br />
<br />
[https://uchizy.fr/fr/ Site de la commune]<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Présentation-circuit du patrimoine d’Uchizy, flyer réalisé par l’association La Musardine :<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:UchizyPatrimoineAssociation.jpg|thumb|350px|Flyer de présentation du patrimoine du village d'Uchizy ©Association La Musardine]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:UchizyPatrimoineAssociation2.jpg|thumb|350px|Flyer de présentation du patrimoine du village d'Uchizy ©Association La Musardine]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
<br />
Pour une présentation plus poussée du patrimoine de la commune :<br />
<br />
[https://uchizy.fr/fr/rb/404692/patrimoine-bati-1 Site officiel de la commune] <br />
<br />
*Chapelle Saint-Humi (Saint-Hymethière) :<br />
<br />
Chapelle située à l’emplacement d’un ancien temple gaulois dédié à Sucellos, à environ 300 mètres du bourg, au milieu des champs.<br />
<br />
La chapelle était un lieu de pèlerinage pour quiconque souhaitait recouvrer l’ouïe.<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:UchizySaintHumi (1).JPG<br />
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Fichier:UchizySaintHumi (3).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (4).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (5).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (6).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (7).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (8).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (9).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (10).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (11).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (12).JPG<br />
Fichier:UchizySaintHumi (13).JPG<br />
</gallery><br />
<br />
*[[Eglise Saint-Barthélémy à Farges-les-Mâcon]]<br />
<br />
Eglise romane construite en deux phases : clocher, travée sous clocher et abside construits au plus tard au début du XIe siècle ; nef et bas-côtés construits à la fin du XIe siècle.<br />
<br />
La voûte de l’abside est recouverte de fresques qui dateraient du XVe ou du XVIe siècle.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
*[[Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Le Villars]] :<br />
<br />
Eglise romane bâtie aux XIe et XIIe siècles. Elle a la particularité de rassembler deux nefs sous une même toiture : une nef paroissiale dans la continuité du chevet, et une nef conventuelle accolée au sud de la première.<br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures murales du XIIe siècle figurant le Christ en Majesté.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1941.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay]] :<br />
<br />
Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases. <br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1931.<br />
<br />
Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Cl%C3%A9ment_%C3%A0_Saint-Cl%C3%A9ment-sur-Guye&diff=22812
Eglise Saint-Clément à Saint-Clément-sur-Guye
2021-05-03T16:35:30Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L'église Saint-Clément''' est située à [[Saint-Clément-sur-Guye]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle laisse entrevoir différentes phases de construction. Un premier édifice est ainsi visiblement bâti au Xe siècle, comme le suggère l'''opus spicatum'' présent dans les murs de la nef et de la façade. Le reste de l’édifice daterait lui d’une reconstruction de la seconde moitié du XIIe siècle. Il s’agit de la travée sous clocher, de l’abside et du clocher. Dans les siècles qui suivent l’église ne connait pas de modification majeure, mais simplement les restaurations d’usage, notamment au XIXe siècle et au début du XXe. De 1992 à 1995, après de longues démarches, l'église est entièrement restaurée grâce à l'intervention de l'Association de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye. Elle est classée Monument Historique depuis 1927. Des peintures anciennes rénovées sont visibles dans la nef et le chœur, dont notamment les restes d'une litre funéraire.<br />
[[Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (46).JPG|thumb|right| 450px|Eglise Saint-Clément (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au Bourg, 71460 Saint-Clément-sur-Guye<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°36'56.5"N 4°35'04.3"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Louis entre Grosne et Guye<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1927<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Saint-Clément-sur-Guye]] est une zone de peuplement très ancienne. Deux menhirs en gré remontant au néolithique (3500 av. J.C) se trouvent ainsi sur le territoire de la commune. Par ailleurs, une nécropole mérovingienne comprenant environ 70 sépultures a été mise au jour sur la colline de Saint-Clément, lors de différentes campagnes de fouilles (dont la plus récente dans les années 1970)<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>. Le toponyme de ''Saint-Clément-sur-Guye'' est mentionné pour la première fois en 1479<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Pendant la période révolutionnaire, le village est brièvement appelé ''Mont-sur-Guye''. Le petit village ne compte désormais qu’une centaine d’habitants environ. Il est néanmoins très dynamique, notamment grâce à son patrimoine naturel, culturel et architectural nombreux et varié. Ce patrimoine est à découvrir auprès de l’Association de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye<ref>[https://www.stclement-patrimoine.org/patrimoine_st-clement.htm Patrimoine de la ville]</ref>. <br />
<br />
Le village de Saint-Clément-sur-Guye est situé à 400 mètres d'altitude sur un promontoire calcaire dominant la vallée de la Guye. Il est constitué des hameaux et lieudits en Bourges, Corcelles, la Grenouille, la Plâtrière, l'Effondrée, le Plain et les Chaumes. Le village s’organise autour de l’église Saint-Clément. Cet édifice est mentionné pour la première fois vers 1030 dans la charte 465 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''Ecclesia de Sancto-Clemente''<ref>Rigault</ref>. Cependant, il semble que l’église Saint-Clément soit plus ancienne encore.<br />
<br />
L’église du village serait un des plus anciens édifices romans de la région. Elle aurait été construite en deux phases. Les parties les plus anciennes seraient la façade et les murs de la nef, qui remonteraient au début du Xe siècle. On distingue en effet l’omniprésence de l’''opus spicatum'' dans la maçonnerie et ce jusqu’en haut des murs, ce qui atteste de l’ancienneté de l’édifice. Cela est d’autant plus remarquable que ce type d’appareil n’est généralement observable qu’à la base des murs anciens. <br />
<br />
Le chevet de l’édifice et le haut des murs de la nef auraient été reconstruits dans la seconde moitié du XIIe siècle. L’hypothèse est celle d’un incendie<ref>Des pierres rougies et calcinées ont été retrouvées lors de travaux au début du XXe siècle.</ref> qui aurait en grande partie détruit l’église à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe, et qui aurait dont engendré cette reconstruction. L’église Saint-Clément est donc entièrement romane, mais permet d’observer à la fois l’art roman primitif et l’art roman tardif. L’édifice est dès cette époque le centre de la paroisse de Saint-Clément, et est à la collation de l’évêque de Mâcon. <br />
<br />
Dans les siècles qui suivent, l’église est peu remaniée mais est régulièrement entretenue et restaurée. Au XIIIe ou XIVe siècle, la toiture de la nef est reprise et sa charpente est remplacée<ref>Site de l’association de sauvegarde</ref>. Au XVe et XVIe siècle, l’édifice est vraisemblablement restauré assez largement. C’est à cette occasion qu’aurait été ajouté le court étage de beffroi du clocher, lui donnant l’allure de tour de guet qu’il a désormais. Il permet dès lors de surveiller les vallées environnantes de la Guye et de la Grosne et d’assurer la défense du village. A la même époque, la voûte du clocher semble avoir été consolidée<ref>Ibidem</ref>. La large fenêtre gothique percée au sud de la travée sous clocher semble dater de la même période, tout comme les peintures présentes à l’intérieur de l’édifice (litre seigneuriale, décor divers).<br />
<br />
Au début du XVIIIe siècle, une sacristie est accolée à l’abside romane, à l’est. Le petit porche qui protège l’entrée sud de l’église pourrait également dater de cette époque, bien qu’il soit difficile de lui attribuer une datation précise. Des baies modernes sont également percées à ce moment-là, mais ont depuis été rebouchées<ref>L’association cite l’étude préalable de l’architecte Frédéric Didier. </ref>. En 1746, une visite pastorale<ref>[https://www.stclement-patrimoine.org/St-Cl%C3%A9ment%201746%20-%20Visite%20%C3%A9piscopale%20(ed%201933)%20(pour%20Assoc).pdf Retranscription sur le site de l’association]</ref> de Monseigneur de Lort de Sérignan de Valras, évêque de Mâcon, nous renseigne sur l’état de l’édifice et de son mobilier et ses ornements. La visite a lieu en présence de nombreux habitants du village et du curé de la paroisse depuis 1731, François Martinet, 56 ans. Le rapport indique que l’église possède à l’époque un mobilier plus important qu’aujourd’hui (dont notamment des fonts baptismaux disparus), ainsi que deux cloches de 500kg. Au niveau architectural, l’édifice décrit est dans un bon état général, malgré des infiltrations d’eau au niveau du clocher : les enduits viennent d’être repris, la nef lambrissée et le clocher réparé.<br />
<br />
Au XIXe siècle, Vaux-en-Pré est réunie à la paroisse de Saint-Clément et doit participer à l’entretien de l’église. La commune a tout de même très peu de moyens. En 1817-1818, une cloche de 170 kilos est achetée auprès d’Alexis-Joseph Baudouin (fils), fondeur basé à Champignolles, pour 1090 francs<ref>Oursel</ref>. En 1833, le maire de Saint-Clément demande une aide de 150 francs au sous-préfet afin de mettre hors d’eau l’édifice, dans lequel il pleut de toute part. Cette aide lui est vraisemblablement accordée. En 1879, un budget de 1500 francs est voté pour la réparation de la clôture du cimetière et pour l’agrandissement de la sacristie, afin qu’elle puisse accueillir tous les enfants pour le catéchisme. Les travaux sur la sacristie n’auront pas lieu, juste les réparations à la clôture du cimetière, en 1881. Les travaux sont supervisés par l’architecte Martin, de Saint-Ythaire, et réalisés pour 885 francs.<br />
<br />
Entre 1923 et 1926, de grosses réparations sont engagées sur l’édifice sous la direction de l’architecte Edmond Malo, de Chalon-sur-Saône. Il s’agit alors de réhabiliter l’église afin de pouvoir y organiser le culte en toute sécurité. En 1922, l’architecte dresse les plans<ref>Ils sont conservés aux archives départementales de Saône-et-Loire et inclus dans la fiche Oursel. </ref> de l’édifice et rédige un rapport détaillé sur les travaux qu’il envisage de réaliser. Le rapport décrit une église complètement infiltrée d’eau, dont le plafond et les murs sont en partie pourris, et dont les enduits sont à refaire. Le devis et le projet de Mr Malo est accepté par Mr Lex, des Monuments Historiques, qui encourage à cette rénovation générale bien que l’édifice ne soit pas protégé à ce titre. Les travaux prévoient la réfection du plafond et de l’enduit de la nef à l’intérieur, et la réparation de la toiture en laves et la reprise des enduits à l’extérieur. Les travaux sont adjugés en 1923 à Mr Lyodenot, entrepreneur à Passy, pour un montant final de 7737 francs, financés grâce à une subvention de 5000 francs de l’Institut de France, un don de 1000 francs de Mr Sculfort, et une participation de la commune à hauteur de 4000 francs<ref>Oursel</ref>. <br />
<br />
Les travaux sont réceptionnés en mai 1927. En octobre de la même année, l’église est classée Monument Historique suite aux travaux de réhabilitation et aux observations faites pendant ces travaux (ancienneté et architecture de l’édifice). En 1946-1947, des travaux d’entretien sont de nouveau réalisés sur l’édifice. Entre 1992 et 1995, une restauration générale est organisée grâce au combat de l’association de sauvegarde et de la municipalité, sur plus de dix ans, et avec l’aide de l’Etat et du Département. En 1993, l’architecte Frédéric Didier rédige une étude préalable pour organiser ces travaux. Ils prévoient notamment le dégagement des ouvertures anciennes, et la condamnation des anciennes, le déplafonnement de la nef, la réfection des enduits et la mise en valeur des peintures murales.<br />
<br />
L’église est désormais régulièrement entretenue et fait l’objet d’une mise en valeur scrupuleuse. Elle a notamment été dessinée par [https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Bouillot Michel Bouillot]. Ces dessins sont conservés par l’Association de Sauvegarde. <br />
<br />
*'''Saint-Clément de Rome :'''<br />
<br />
''Clément de Rome est un des premiers successeurs de saint Pierre à Rome et le quatrième pape de l’Eglise catholique, de 92 à 99 (les dates de son pontificat varient selon les sources).''<br />
<br />
''Il est célèbre pour sa lettre écrite aux Corinthiens, parfois appelée Première épître de Clément. Cette lettre, écrite vers 95 ou 96, avait pour but de rétablir la paix au sein de la communauté chrétienne de Corinthe, en proie à des troubles internes.''<br />
<br />
''Il serait mort en martyr, déporté en Crimée sous Trajan, jeté dans la mer noire avec une ancre attachée au cou, pour avoir continué son apostolat auprès des prisonniers l’accompagnant.''<br />
<br />
''Il est célébré le 23 novembre.''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
Les plans ci-contre ont été réalisés au cours d’une campagne de relevés architecturaux des églises romanes en Bourgogne du Sud organisée en 1999 par le C.E.P (Centre International d’Etudes des Patrimoines en Charolais-Brionnais) de Saint-Christophe-en-Brionnais. Ils sont l’œuvre d’une équipe de futurs architectes de la Bauhaus-Universität de Weimar (Allemagne), dirigée par le Professeur Hermann Wirth. Ils mettent en lumière les différentes phases de construction de l’édifice. La nef semble ainsi être, avec la façade, la partie la plus ancienne, peut-être construite dès le Xe siècle, à en juger d’après la présence de l’''opus spicatum'' (appareil en épi). Le reste de l’édifice daterait lui d’une reconstruction de la seconde moitié du XIIe siècle. Il s’agit de la travée sous clocher, de l’abside et du clocher. Dans les siècles qui suivent l’église n’a pas connu d’importante modification, mais simplement les restaurations d’usage.<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails><br />
Fichier:PlanEgliseSaintClémentCEP.jpg<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeCoupe transversale.jpg <br />
Fichier:Elévation façade occidentale.jpg<br />
Fichier:Plan au sol.jpg<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
'''Plans dressés en 1999 par une équipe d'étudiants en architecture de la Bauhaus-Universität de Weimar, sous la direction du professeur Hermann Wirth'''<br />
<br />
'''Plans ©CEP'''<br />
<br />
'''Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.'''<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
L’église Saint-Clément est un petit édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région. Elle se compose d’une petite nef unique rectangulaire, d’une travée sous clocher, d’une abside et d’une sacristie à l’est. <br />
<br />
La façade ouest de l’édifice est ouverte en son centre d’un portail en plein cintre assez simple, en contrebas de la chaussée. Muni d’une double voussure, il daterait de la construction du Xe siècle. Ce portail est juste en-dessous d’un petit oculus moderne, lui-même surmonté d’une baie plein cintre légèrement allongée, en haut du pignon. Ce qui rend la façade remarquable est surtout l’omniprésence de l’opus spicatum dans la maçonnerie, que l’on observe sur tout le mur. Les gouttereaux de la nef sont également presque entièrement construits de cette manière. Ils sont percés d’une fenêtre rectangulaire sans style à l’est, et de deux petites ouvertures d’origine en hauteur. Le gouttereau sud est également percé d’une petite porte à linteau droit sur corbeaux. Elle est abritée par un porche avec toiture à deux pans dont la charpente repose sur de fines piles. La travée sous clocher est plus étroite que la nef. Elle comporte des mini-croisillons avec contreforts aux extrémités. La face sud est ouverte d’une large baie gothique . Au nord, la travée est comporte une petite baie plein cintre étroite, d’origine, et une porte avec linteau droit dont la clef comporte un blason. Cette porte est cependant condamnée et seulement visible à l’extérieur. <br />
<br />
Le clocher carré s’élance au-dessus de cette travée. On distingue des arcs de décharge au nord et au sud (avec l’ouverture qui permet d’accéder à la tour). Le clocher est nu sur toute la hauteur, seul l’étage de beffroi est percé de deux ouvertures rectangulaires par face. Cet étage est postérieur à la construction romane et a donné au clocher son allure de tour de guet. Il repose sur un cordon de pierre saillant qui pourrait correspondre à la corniche d’origine. Le clocher est coiffé d’une très courte pyramide à quatre pans sur corniche en pierres plates. L’abside complète l’édifice à l’est. Semi-circulaire, elle est éclairée par deux baies plein cintre ébrasées, dont celle au sud et plus large que celle au nord (la baie axiale a été comblée). L’abside est épaulée de deux fins contreforts peu saillants et directement accolée à l’est à la sacristie. Tout l’édifice est couvert de laves supportées par une corniche avec modillons (parfois sculptés).<br />
<br />
A l’intérieur, la petite église a conservé une atmosphère intime et chaleureuse. La nef est entièrement dallée, et on distingue encore quelques pierres tombales, bien que la plupart soient désormais illisibles. La belle charpente de la nef a été dégagée de son plafond de plâtre à la fin du siècle dernier. Les murs sont couverts de peintures médiévales. Au sud et à l’ouest, les deux entrées sont ménagées sous des arcs creusés dans le mur. La nef s’ouvre à l’est sur la travée sous clocher. Celle-ci est voûtée d’un berceau plein cintre. Elle communique avec la nef et avec l’abside via des arcs brisés. La travée est délimitée par une grille de communion et accueille l’autel moderne en bois. L’abside est, elle, voûtée en cul-de-four. La baie axiale invisible de l’extérieur est bien marquée à l’intérieure, mais comblée. Elle surmonte une petite porte menant vers la sacristie. Une banquette en maçonnerie fait le tour de l’abside. Cette-dernière abrite le maître-autel. Tout le chœur est couvert de peintures médiévales plus ou moins conservées.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Modillons sculptés supportant la corniche de l’édifice : on y distingue notamment des blasons, des figures géométriques et quelques masques humains.<br />
*Petite tête sculptée sur la façade ouest. <br />
*Pierres « sauvages » : pierres striées sur l’arête sud-ouest de la nef. Une coutume voulait que l’on gratte les pierres des églises pour se servir de la poussière comme remède. <br />
*Peintures murales : <br />
<br />
Litre seigneuriale avec blasons (une date est lisible et permet une datation partielle : 1619) ; différents blasons (famille de Rochebaron et d’Aumont, seigneurs de Joncy depuis 1450, « de gueule, à un chef échiqueté d’argent et d’azur ») ; croix de consécration : deux séries, la plus ancienne sur les piliers de l’arc de l’abside et sur le mur sud de la nef à droite de la petite porte ; restes d’une crucifixion au-dessus de l’intérieur de l’arc de l’abside : seul le bas de la peinture est conservé, on devine les pieds du Christ au centre, un pied et le bas de la robe de la Vierge ainsi que de saint Jean, et un autre personnage à droite ; faux appareils et entourages des baies reconstitués à partir des traces anciennes retrouvées.<br />
<br />
*Maître-autel avec tabernacle en marbre rose, du XVIIIe siècle, avec volutes latérales et tabernacle au-dessus d’une moulure arrondie (abside). La porte en bois du tabernacle est ornée d’une gerbe d’épis de blé posée dans une corbeille avec des grappes de raisin.<br />
*Autel moderne en bois (travée sous clocher)<br />
*Statues :<br />
<br />
Notre-Dame à l’Enfant (sur un pilier de bois, à droite de l’arc triomphal)<br />
<br />
Saint-Clément (sur un pilier de bois, à gauche de l’arc triomphal)<br />
<br />
Saint Joseph et l’Enfant Jésus (abside)<br />
<br />
Christ en croix en bois sculpté et peint, XVIIIe siècle (nef)<br />
*Statuette en bois représentant la sainte Vierge, saint Joseph et l’Enfant Jésus, XXe siècle<br />
*Statuette de Notre-Dame, XXe siècle <br />
*Bannière représentant saint Clément, patron de l’église (abside)<br />
*Tableau représentant Saint-Clément, signé de Pérignon (peintre du XIXe siècle)<br />
*Grille de communion <br />
*Dalles funéraires (nef), possiblement des XVIIe et XVIIIe siècles. On distingue notamment des dalles ornées d’une croix et d’un marteau.<br />
*Pierre tombale sous le porche, du XIXe siècle.<br />
*Bénitier sur pied rectangulaire (entrée ouest)<br />
*Bénitier encastré (entrée sud)<br />
*Fonts baptismaux (faits d’une petite cuve encastrée sur pied engagé surmontée d’un placard creusé dans le mur)<br />
*Vitraux modernes ornés de losanges <br />
*Cloches <ref>*Blog de l’Abbé Tof, article sur les cloches de l’église Saint-Clément :<br />
[http://www.cloches71.com/2018/08/saint-clement-sur-guye.html Saint-Clément-sur-Guye]<br />
</ref><br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1818 : achat d’une cloche<br />
<br />
1833 : mise hors d’eau de l’édifice<br />
<br />
1881 : réparation de la clôture du cimetière <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1923-1926 : travaux de réhabilitation de l’édifice<br />
<br />
1927 : église classée M.H<br />
<br />
1946-1947 : restauration générale de l’église<br />
<br />
1992-1995 : restauration générale <br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église Saint-Clément est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1927.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter le site internet de la mairie ou celui de l’Association de Sauvegarde du patrimoine :<br />
<br />
[http://www.st-clement.com/ Mairie] <br />
<br />
[https://www.stclement-patrimoine.org Association]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est généralement ouverte pendant la saison estivale. Pour programmer une visite, contacter directement la mairie.<br />
<br />
L’accès à l’édifice semble compliqué pour les personnes à mobilité réduite (légère marche à l’entrée principale, entrée latérale étroite).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*Association de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye : <br />
<br />
Association créée en 1976 qui organise de nombreux événements (expositions, conférences, visites…) pour animer et mettre en valeur le patrimoine du village, qu’il soit architectural, historique ou culturel.<br />
<br />
Elle s’attache également à restaurer et entretenir les différents monuments de caractère sur le territoire de la commune.<br />
<br />
''Président :'' Georges Fouchet<br />
<br />
''Contact :'' georges.fouchet@laposte.net / asso-sauvegarde-st-clement@laposte.net <br />
<br />
[https://www.stclement-patrimoine.org ''Site Internet'']<br />
<br />
[https://www.stclement-patrimoine.org/Bulletin%20d%20adhesion%20Association%20de%20sauvegarde%20et%20de%20mise%20en%20valeur%20de%20Saint%20Clement%20sur%20Guye.pdf ''Bulletin d’adhésion'']<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="60%" |<br />
[[Fichier:SaintClémentCartePostale (1).jpg |300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintClémentCartePostale (2).jpg |300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintClémentCartePostale (3).jpg |300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (1).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (2).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (3).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (4).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (5).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (6).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (7).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (8).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (9).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (10).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (11).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (12).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (13).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (14).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (15).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (16).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (18).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (19).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (20).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (21).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (23).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (24).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (25).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (27).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (29).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (30).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (31).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (32).JPG<br />
Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (33).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (36).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyeEgliseExt (38).JPG<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintClémentCadastre1819.jpg|thumb|center |Cadastre de 1819, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintClémentCadastreActuel.jpg|thumb|center|350px| Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian (dir.), ''Les prémices de l’art roman en Bourgogne'', Auxerre, 1999, p. 86.<br />
<br />
*VIREY, Jean, L''es églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*OURSEL, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1970 et 1980 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Saint-Clement-sur-Guye.pdf Saint-Clément-sur-Guye]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/stclement.htm Eglise Saint-Clément]<br />
<br />
*Fiche de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-chalonnais-entre-grosne-mont-saint-vincent/saint-clement-guye/ Saint-Clément-sur-Guye]<br />
<br />
*Fiche « CARE » :<br />
<br />
[https://care.huma-num.fr/care/index.php?title=SAINT-CL%C3%89MENT-SUR-GUYE,_%C3%A9glise_Saint-Cl%C3%A9ment Saint-Clément-sur-Guye]<br />
<br />
*Blog de l’Abbé Tof, article sur les cloches de l’église Saint-Clément :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/2018/08/saint-clement-sur-guye.html Saint-Clément-sur-Guye]<br />
<br />
*Panneau et travaux de l’Association de Sauvegarde<br />
<br />
*Plans dressés en 1999 par une équipe d’étudiants en architecture de la Bauhaus Universität de Weimar, sous la direction du professeur Hermann Wirth.<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Saint-Clément-sur-Guye<br />
<br />
03 85 96 27 62<br />
<br />
mairie.st-clement@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Patrimoine du village (menhirs, cadoles, moulin, lavoirs…) :<br />
<br />
Présentation détaillée sur le site de l’association de sauvegarde :<br />
<br />
[https://www.stclement-patrimoine.org/patrimoine_st-clement.htm Patrimoine de Saint-Clément]<br />
<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyePatrimoine (2).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyePatrimoine (9).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyePatrimoine (19).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyePatrimoine (24).JPG<br />
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Fichier:SaintClémentSurGuyePatrimoine (26).JPG<br />
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<br />
*[[Eglise Sainte-Foy à Burzy]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIe ou XIIe siècle et remaniée au XIXe siècle.<br />
<br />
Ses arcs-boutants romans sont une occurrence rare dans la région.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Barthélémy à Saint-Ythaire]] :<br />
<br />
Eglise en partie romane, dont l’origine remonte au XIIe siècle. De l’église actuelle, seuls le clocher et sa travée appartiennent à l’édifice roman.<br />
<br />
Le clocher roman est orné d’arcatures lombardes et de baies sur colonnettes à chapiteaux sculptés.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Eusèbe à Saint-Huruge]] :<br />
<br />
Eglise romane construite en deux phases, aux Xe et XIIIe siècles.<br />
<br />
L’''opus spicatum'' est omniprésent dans la maçonnerie de l’édifice (nef).<br />
<br />
Elle a été agrémentée de chapelles à l’époque gothique.<br />
<br />
L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1950.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Laurent_%C3%A0_Sailly&diff=22811
Eglise Saint-Laurent à Sailly
2021-05-03T16:32:39Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église paroissiale Saint-Laurent''', d’origine romane, est située à [[Sailly]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle a subi de nombreuses modifications au cours des siècles. Un premier édifice est vraisemblablement construit au XIe siècle et est à l’époque à la collation de l’évêque. Il est remanié dans les siècles suivants, avec l’ajout de chapelles gothiques formant transept et avec la reconstruction du clocher, de date inconnue. De cet édifice, il ne reste aujourd'hui que la travée sous clocher romane, voûtée en berceau légèrement brisée. Les chapelles qui la flanquent ont aussi été conservées, tout comme le clocher. En 1897, la nef d’origine menaçant de s’effondrer, l’église est en effet reconstruite dans un style néo-roman, et son orientation inversée. Les parties de l’ancienne église sont ainsi à l’entrée de la nouvelle, suivies d’une nef unique bien plus vaste, d’un transept et d’une abside. Les chapelles anciennes sont aujourd'hui utilisées comme sacristie et comme salle de catéchisme.<br />
[[Fichier:SaillyEgliseExt (3).JPG|thumb|right|400px| Eglise Saint-Laurent (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Sailly DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Sailly DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Sailly DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Sailly DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Sailly GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Sailly GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Sailly GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Sailly GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au Bourg, 71250 Sailly<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°32'08.7"N 4°34'00.2"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse de Cluny Saint Benoît<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Sailly]] comprend quatre hameaux différents. Il trouve son origine dans une ancienne ''villa'' romaine. Les lieux sont cités pour la première fois dans la charte 597 de l’abbaye de Cluny, avec la mention d’un certain ''Gaufredus de Saliaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>, au milieu du Xe siècle. Quelques années plus tard, une autre charte cite le village en lui-même : ''In pago Matisconense, in villa Saliaco''. Sailly était le siège d’une seigneurie importante, dont il reste le château, remanié au XIXe siècle.<br />
<br />
L’église du village, dédiée à Saint-Laurent, est vraisemblablement construite au XIe siècle. Elle est citée dès 1030 dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''Ecclesia de Sailiaco''<ref>Ibidem</ref>. Elle est dès sa construction le centre de la paroisse de Sailly et à la collation de l’évêque de Mâcon. Au XIe siècle, elle est tenue en précaire par Humbert et sa femme Umberge<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>. De l’édifice roman d’origine, il ne reste aujourd’hui que la travée sous clocher. <br />
<br />
On sait peu de chose sur l’histoire de l’église Saint-Laurent. En 1513, un pouillé (registre ecclésiastique) la dit unie à celle de Pressy-sous-Dondon. A l’époque, elle a une chapelle du Rosaire et une chapelle dédiée aux saints Abdon et Sennem<ref>Ibidem. Le couple Oursel cite le travail de Mgr Rameau</ref>. Il est probable qu’à cette époque le clocher roman ait déjà été reconstruit et que les chapelles gothiques aient déjà été ajoutées par la même occasion. Ces chapelles et le clocher sont toujours en place. <br />
<br />
En 1896, un rapport de l’architecte François Sire, de Saint-Gengoux-le-National, dit que la nef romane est prête à s’écrouler. Il précise que le clocher et ses chapelles latérales, postérieurs à la nef, sont en bon état et peuvent donc être conservés<ref>Document fourni par la mairie. </ref>. La nef romane aurait été endommagée par un incendie et était de toute façon devenue trop exiguë pour la population du village<ref>Document fourni par la mairie. </ref>. François Sire dresse donc les plans<ref>Ces plans sont conservés aux archives départementales et inclus dans l’inventaire Oursel.</ref> de la construction actuelle. L’église est reconstruite dans un style néo-roman, et l’ancienne nef est démolie. Une vaste nef est construite à l’est du clocher ancien, ainsi qu’un large transept, une travée droite et une abside. Les travaux sont menés par l’entrepreneur Bousquet-Raboeuf, et portés par le maire et le curé de l’époque, Messieurs Beaulieu et Danancher.<br />
<br />
En 1899, la flèche du clocher est à son tour reconstruite par Mr Bousquet-Raboeuf. En 1906, c’est au tour de la cloche datée de 1828 (endommagée en 1903) d’être réparée par M. Chambon, fondeur à Montargis. L’église est depuis régulièrement entretenue.<br />
<br />
*''Saint-Laurent<ref>[http://nominis.fr Biographie complète]</ref> :''<br />
<br />
Diacre du Pape Sixte II à Rome. Lorsque l’empereur Valérien interdit le culte chrétien et organise la persécution des fidèles, saint Laurent s’émeut du sort du pape, condamné à mort. Le pape le rassure en lui disant qu’il va le suivre dans la mort.<br />
Saint Laurent meurt en martyr vers 258, brûlé vif.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
[[Fichier:SaillyEglisePlan.jpg|thumb|right|300px|Plan de l'édifice faisant apparaître la construction d'origine et la reconstruction de 1897. Plan dressé par l’architecte F. Sire - Archives départementales de Saône-et-Loire, Inventaire Oursel]]<br />
L’église Saint-Laurent se compose de deux parties distinctes : un bloc oriental moderne, avec large nef unique rectangulaire, transept avec chapelles latérales, chœur composé d’une travée droite et d’une abside ; un bloc occidental ancien, avec petit porche, travée sous clocher romane, clocher et chapelles latérales anciennes.<br />
<br />
L’édifice s’ouvre par un petit porche. La façade de ce dernier est délimitée par des contreforts aux extrémités, et percée en son centre d’un portail en plein cintre en légère saillie. Le portail est simple, avec un tympan de pierre, et est ouvert sous un fronton décoratif qui réplique le pignon du porche. Une baie plein cintre éclaire le porche de chaque côté. Le clocher est composé d’une souche aveugle et d’un étage de baies. La souche est ornée d’un petit arc de pierre en saillie par face, et flanquée de mini-croisillons au nord et au sud. L’étage supérieur est muni d’une baie géminée par face, sans décor particulier mais avec abat-sons. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans en ardoise avec une croix à la pointe, supportée par une corniche de modillons nus. Le clocher est flanqué de deux constructions qui étaient à l’origine des chapelles. Il s’agit actuellement de la sacristie (qui abrite l’accès au clocher) et d’une salle de catéchisme. Les deux constructions sont éclairées d’une baie plein cintre assez large et couvertes d’une toiture à deux pans dont le pignon ressort. Au nord, la sacristie est épaulée par de petits contreforts diagonaux.<br />
<br />
Cette partie ancienne est directement suivie de la reconstruction du XIXe siècle. Celle-ci comprend une vaste nef dont les gouttereaux sont percés de larges baies plein cintre allongées, entre de larges contreforts. Au sud, une porte latérale est ménagée entre ces appuis. Le transept est formé d’une croisée haute épaulée par des contreforts à l’est et flanquée de deux bras plus bas. Ces croisillons sont couverts de toitures à deux pans et éclairés d’une large baie chacun. Le chœur complète l’édifice à l’est. Il se compose d’une courte travée droite percée de baies et terminée par un pignon haut, suivie d’une abside semi-circulaire peu profonde éclairée de deux baies. Tout l’édifice est couvert de tuiles, à l’exception des contreforts et des pignons, en laves. Une corniche en pierres plates court sur toute la partie orientale.<br />
<br />
On pénètre à l’intérieur de l’édifice par le petit porche, qui se matérialise par une travée voûtée en berceau brisé. Le haut du mur de façade a été laissé en pierre apparente alors que tout le reste de l’édifice est couvert d’enduit. La travée sous clocher romane est voûtée de la même manière, et est encadrée par quatre arcs brisés. Ceux à l’est et à l’ouest sont solides et munis de tailloirs, tandis que ceux au nord et au sud servent d’arc de décharge pour le poids du clocher. Sous ces arcs sont ménagées les portes d’accès aux constructions latérales (sacristie au nord, avec l’accès au clocher, et salle de catéchisme au sud). La nef s’ouvre à l’est de la travée. Elle n’est composée que d’un vaisseau mais est bien plus large que la travée romane. La nef est voûtée de compartiments d’arêtes séparés par des arcs doubleaux brisés retombant sur des culots moulurés. Le transept est voûté de même manière. Les chapelles latérales s’ouvrent via des arcs très aigus et abritent les autels secondaires. Le chœur est surélevé de deux marches et délimité par une grille de communion en fer forgé. Il est plus étroit que la nef. Il se compose d’une travée droite voûtée d’arêtes qui accueille le maître-autel, et d’une abside voûtée en cul-de-four.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Statues :<br />
<br />
Jeanne d’Arc, XIXe siècle (nef)<br />
<br />
Sainte Philomène, XIXe siècle (nef)<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (nef)<br />
<br />
Saint Joseph, 1881 (chapelle droite)<br />
<br />
Vierge à l’Enfant, XVIIIe siècle (chapelle droite)<br />
<br />
Christ en croix (chœur)<br />
<br />
Saint Laurent en tenue de diacre, tenant le Livre et la palme du martyre (entrée du chœur, statue manquante, il ne reste que la console moulurée)<br />
<br />
Sacré-Cœur, 1881 (chapelle gauche)<br />
*Maître-autel en pierre blanche<br />
*Autels latéraux avec retables<br />
*Grille de communion en fer forgé<br />
*Bénitier sur pied (travée sous clocher)<br />
*Crucifix argenté dont les branches sont ornées de fleurs (maître-autel)<br />
*Tableaux : <br />
<br />
Apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque (fond de la nef)<br />
<br />
Représentation de la Sainte Vierge<br />
*Tapis représentant la Cène (chœur)<br />
*Bancs curiaux (chœur)<br />
*Confessionnal en bois (fond de la nef)<br />
*Chemin de croix en relief<br />
*Vitraux modernes<br />
*Fonts baptismaux en pierre blanche, derrière une grille de fer forgé. Le couvercle de la cuve baptismale est surmonté d’une sculpture représentant le baptême du Christ. <br />
*Cloche de 1828<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1897 : reconstruction de l’église : nouvelle nef, transept, chœur.<br />
<br />
1899 : reconstruction de la flèche du clocher.<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1906 : réparation de la cloche<br />
<br />
Travaux d’entretien.<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire fermée. Pour la visiter, prendre rendez-vous auprès de la mairie.<br />
<br />
L’édifice ne semble pas accessible aux personnes à mobilité réduite (enceinte du cimetière accessible via des escaliers).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
/<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaillyCartePostale (1).jpg |320px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaillyCartePostale (2).jpg |320px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaillyCartePostale (3).jpg |300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée (ancienne église de Sailly, avant reconstruction)]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaillyCadastre1824.jpg|thumb|center |Cadastre de 1824, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaillyCadastre1824(2).jpg|thumb|center |Cadastre de 1824, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaillyCadastreActuel.jpg |thumb|center| 350px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la pastorale du tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/SAILLY.pdf Eglise de Sailly]<br />
<br />
*Document de présentation de l’église fourni par la mairie et affiché sur place<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Sailly<br />
<br />
03 85 59 48 70<br />
<br />
communedesailly@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Nombreuses croix de chemin, Château de Sailly (logis reconstruit au XIXe siècle, restes d'enceinte du XVe siècle remaniée), Château de la Tour de Drompvent, domaines ruraux de caractère…<br />
<br />
*Statue de la Louère, dite Notre-Dame Auxiliatrice. Statue érigée en 1881 par la famille Beaulieu, sur un terrain donné par la famille Talmeuf.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Roch à Passy]] :<br />
<br />
Eglise romane construite en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
En partie remaniée, elle abrite un mobilier assez important, dont un tabernacle du XVIIe siècle taillé dans un bloc de pierre noire.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Nicolas à Sigy-le-Châtel]] :<br />
<br />
Ancienne église du prieuré Saint-Nicolas installé au village au XIIe siècle.<br />
<br />
Si la nef romane a été conservée, le chevet est une reconstruction du XIXe siècle.<br />
<br />
Sur la commune se trouvent également les ruines d’un château fort du XIIe siècle, un des plus anciens du Mâconnais.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Martin à Chérizet]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIIe siècle.<br />
<br />
Peu remaniée au fil des siècles, elle abrite un beau bénitier roman du XIIe siècle dont la cuve est ornée de masques sculptés.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Barth%C3%A9l%C3%A9my_%C3%A0_Farges-les-M%C3%A2con&diff=22810
Eglise Saint-Barthélémy à Farges-les-Mâcon
2021-05-03T16:29:01Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église paroissiale Saint-Barthélemy''' est située à [[Farges-les-Mâcon]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Entièrement romane, elle est située à l’emplacement d’une chapelle déjà mentionnée en 930. L’architecture de l’édifice actuel laisse entrevoir deux phases de construction. Ses parties les plus anciennes, le clocher et sa travée, auraient été édifiés au plus tard au début du XIe siècle. L’abside pourrait également faire partie de cette première construction. Le reste de l’édifice, c’est-à-dire la nef et ses bas-côtés, daterait plutôt de la fin du XIe siècle. La nef est particulièrement intéressante en ce qu’elle rappelle la chapelle Saint-Michel, situé au-dessus de l’avant-nef de l’[[Abbaye Saint-Philibert à Tournus]] : elle est voûtée en berceau légèrement brisé supporté par de larges piles cylindriques. La voûte de l’abside est, quant à elle, recouverte de fresques qui dateraient du XVe ou du XVIe siècle. L’église abrite également un bénitier roman dont la cuve est ornée de masques originaux. A l’extérieur, le clocher est décoré de bandes lombardes et de frises à dents de scie. Le portail principal de l’édifice daterait du XIIe siècle. L’église a été restaurée plusieurs fois aux XIXe et XXe siècles. Classée Monument Historique depuis 1913, elle est aujourd’hui régulièrement entretenue.<br />
[[Fichier:FargesLesMâconEgliseExt (1).JPG|thumb|right| 450px|Eglise Saint-Barthélémy (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Farges les Mâcon GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Farges, 71700 Farges-lès-Mâcon<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°30'43.7"N 4°53'55.2"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1913<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Farges-les-Mâcon]] est une zone de peuplement qui remonte à l’époque gallo-romaine. Plusieurs vestiges de cette époque ont été retrouvés sur le territoire de la commune : nécropole gallo-romaine, traces d’une voie romaine, tuiles, monnaies, épée… Le village est mentionné pour la première fois vers 930 dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''in villa Fabricas''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Farges est une seigneurie des évêques de Mâcon jusqu’à la Révolution. En 1892, Farges-lès-Mâcon devient le toponyme d’usage. Il est adopté officiellement par décret en 1933. Si le village se serait à l’origine développé grâce à des forges, c’est par la suite l’exploitation de carrières locales qui a permis de faire vivre la population. Aujourd’hui, les principales activités des habitants de la commune sont l’élevage et l’exploitation de terres viticoles.<br />
<br />
Un premier édifice cultuel est mentionné à Farges-lès-Mâcon dès la charte de 930 : ''In pago Matisconensi capellam… in honore Sancti-Bartholomei apostoli… in villa Fabricas''<ref>Ibidem</ref>. Cette charte fait état d’un échange : Albéric 1er, comte de Mâcon, donne l’église de Farges et tous ses biens au village à l’évêque de Mâcon, en échange de l’église et du bourg de [[Saint-Amour-Bellevue]]<ref>Virey, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.</ref>. Il s’agit vraisemblablement à l’époque d’un édifice très modeste (''capella''). A la fin du Xe siècle ou au tout début du XIe, une nouvelle charte de Saint-Vincent de Mâcon évoque un édifice actuel à Farges, cette fois-ci comme ''Ecclesia in comitatu Matisconensi, in agro Cardoniaco, in villa… Fabricas… in honore Sancti-Bartholomei''<ref>Rigault</ref>. Il s’agit là d’une première construction romane, dont il resterait aujourd’hui le clocher et sa travée, voire peut-être l’abside.<br />
<br />
Le reste de l’édifice actuel daterait de la fin du XIe siècle. La nef est particulièrement intéressante en ce qu’elle rappelle la chapelle Saint-Michel, situé au-dessus de l’avant-nef de l’Abbaye Saint-Philibert à [[Tournus]] : elle est voûtée en berceau légèrement brisé supporté par de larges piles cylindriques. L’église de Farges-lès-Mâcon est ainsi un bel exemple de premier art roman. Au XIIe siècle, le portail roman est ajouté à l’édifice, en remployant des chapiteaux sculptés plus anciens, aux motifs inhabituels de damiers et rosaces. L’église abrite également un bénitier roman qui interpelle par les masques originaux qui ornent la cuve. L’église Saint-Barthélémy est dès sa fondation le centre de la paroisse de Farges, et à la collation de l’évêque de Mâcon. C’est un édifice de taille modeste, composé d’une nef à collatéraux, d’un transept avec haut clocher, et d’une travée de chœur suivie d’une abside. <br />
<br />
On sait peut de choses sur ce qu’il advient de l’édifice dans les siècles qui suivent. Il semble qu’à une date inconnue, elle passe brièvement sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine, avant de redevenir église Saint-Barthélémy. Au XVe ou au XVI siècle, une restauration de l’édifice a vraisemblablement lieu, comme le suggère les peintures murales de l’abside représentant le Christ en Majesté entouré du Tétramorphe. Au XVIIe siècle, plusieurs chantiers se succèdent. En 1666, deux accords sont passés avec des artisans locaux pour des réparations à effectuer sur une colonne de soutien du clocher et sur le clocher lui-même<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. En 1675 et 1692, deux visites pastorales font état d’un deuxième édifice -ou ensemble de constructions- à côté de l’église de Farges, au nord. Il pourrait s’agir d’une partie de la chapelle primitive, conservée jusqu’à la fin du XVIIe siècle<ref>Oursel cite Ch. Dard.</ref>. C’est peut-être au moment de sa démolition qu’est ajoutée la sacristie au sud de la travée de chœur. Elle est en tout cas mentionnée en 1705 dans un rapport de visite, où il est dit qu’elle a été construite aux frais du curé de l’époque, René Chuffin. En 1748, quelques réparations sont faites au clocher. L’évêque de Mâcon participe au financement de ces travaux à hauteur de 186 livres.<br />
<br />
Plusieurs restaurations se succèdent ensuite aux XIXe et XXe siècles. En 1810, les autorités prévoient de de faire de l’église de Farges une simple annexe de celle d’Uchizy, où doit dès lors être célébré le culte. Cette décision est très mal reçue par la population (il existe alors une opposition traditionnelle entre les deux paroisses et leurs populations), et donc suspendue. Cette décision avait notamment été motivée par l’état précaire dans lequel se trouvait alors l’église de Farges, qui nécessitait des réparations urgentes. En 1811, un rapport de la Fabrique mentionne ainsi que la toiture de l’église, déjà très affaiblie par le manque d’entretien, a été davantage endommagée par un ouragan. Elle risque alors de s’écrouler sur le reste de l’édifice. Les réparations sont effectuées en 1812-1813, en même temps que la construction du presbytère. En 1818, les travaux ayant bien été réalisés, le maire demande finalement à ce que la décision de réunir Farges à Uchizy pour le culte soit annulée. Il avance que leur église est vaste et pourvue de tout le mobilier nécessaire au culte, que les habitants ont les moyens et l’intention de financer un desservant, que l’église d’Uchizy est trop petite pour les accueillir, et que les habitants d’Uchizy sont de toute façon « d’une intolérance qui éloignent d’eux tous leurs voisins »<ref>Oursel</ref>.<br />
<br />
Au milieu du XIXe siècle, plusieurs devis sont demandés à l’architecte Vaillant, de Mâcon, en 1855, 1856 et 1857. Ils prévoient : la reconstruction de la flèche du clocher, qui doit être à quatre pans, charpentée et couverte de tuiles vernissées ; le soutènement du mur latéral de l’église ; quelques travaux aux croisillons du transept ; la réparation de la chaire à prêcher. Ces devis s’élèvent en tour à 4810 francs. Les travaux de la flèche sont adjugés à Messieurs Levron et Thuel<ref>Ibidem</ref>. En 1913, l’église est finalement classée Monument Historique. Entre 1935 et 1937, une nouvelle restauration de l’église est engagée, alors que les vestiges de l’ancienne chapelle sont démolis (au nord du chevet). Le clocher est jointoyé, le mur sud de la nef est consolidé, et l’intérieur de l’édifice est entièrement restauré. C’est à cette occasion que sont mises au jour les fresques qui ornent l’abside. Les travaux sont menés par l’entreprise Cartier sous la direction de l’architecte Fournier, de Chalon, en charge des Monuments Historiques de la région. L’église de Farges-lès-Mâcon est depuis régulièrement entretenue et a récemment été restaurée. Les abords de l’église ont également été aménagés. <br />
<br />
<br />
*'''Saint Barthélémy, biographie par la Pastorale du Tourisme 71 :'''<br />
<br />
''« Saint Barthélémy est un des 12 apôtres du Christ. Son nom signifie fils de Tolmaï (bar- Tolmaï, en araméen). Identifié, en général, avec Nathanaël, originaire de Cana, en Galilée, il fut conduit à Jésus par Philippe ; le Christ l’appela à le suivre. Des traditions assurent qu’après l’Ascension du Christ, il annonça l’Evangile en Inde et qu’il y fut couronné du martyre : il aurait été écorché vif, c’est pourquoi ses attributs sont un couteau ou la dépouille de sa propre peau, cf. la fresque du Jugement dernier de Michel-Ange, dans la Chapelle Sixtine à Rome. Il est ainsi le patron des bouchers, des relieurs et des tanneurs. »''<br />
<br />
*Présentation de l’église en allemand, par Jochen Jahnke, Wikipedia / Beschreibung der Kirche, auf Deutsch – Jochen Jahnke, Wikipedia: <br />
<br />
[https://de.wikipedia.org/wiki/St-Barth%C3%A9l%C3%A9my_(Farges-l%C3%A8s-M%C3%A2con) Dorfkirche Saint-Barthélémy]<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église de Farges-lès-Mâcon, de dimension modeste, est bâtie en pierres extraites des carrières locales. Elle se compose d’une nef avec collatéraux, d’un transept non-saillant au-dessus duquel s’élève un haut clocher, et d’un chœur fermé par une abside à l’est. Plusieurs caractéristiques architecturales de l’édifice rappellent la chapelle haute du narthex de l’abbaye Saint-Philibert, sous le vocable de Saint-Michel.<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails><br />
Fichier:FargesLesMâconEglisePlan.jpg | Plan de l'église de Farges-lès-Mâcon ©Jean Virey ; Au nord: constructions démolies vers 1935.<br />
Fichier:FargesLesMâconEglisePlan (1).jpg |Plan de l'église de Farges-lès-Mâcon dressé à l'occasion du classement comme Monument Historique en 1913 ©Document de présentation disponible sur place <br />
Fichier:FargesLesMâconEglisePlan (2).jpg |Plan de l'église de Farges-lès-Mâcon ©Jean Virey<br />
Fichier:FargesLesMâconEglisePlan (3).jpg |Plan de l'église de Farges-lès-Mâcon ©Jean Virey<br />
</gallery><br />
La façade de l’édifice est assez simple. Elle comporte de nombreux trous de boulin et un grand portail roman en son milieu, sous un fronton triangulaire. Le portail est composé de trois archivoltes en plein cintre qui retombent latéralement sur deux paires de pilastre et fine colonne aux chapiteaux sculptés. Le tympan du portail est nu et constitué de pierres de plusieurs couleurs qui proviennent des carrières locales. Un cordon de pierre surmonte l’ensemble, et paraît être le vestige d’un auvent. Il souligne un petit oculus. Une croix de pierre coiffe la pointe du pignon. Celui-ci est orné sur son arête sud d’un masque sculpté et de pierres gravées de rosaces. Les trois vaisseaux de la nef sont sous une même toiture. Les murs gouttereaux sont flanqués de contreforts peu-saillants qui encadrent les baies : cinq petites baies romanes<ref>Elles sont ébrasées à l’intérieur seulement. </ref> en plein cintre (deux au nord et trois au sud), et trois larges baies modernes de même profil. A l’est du gouttereau sud, on distingue le contour d’un petite porte murée surmontée d’un masque sculpté. Le transept suit la nef et s’en distingue grâce aux contreforts qui encadrent ses croisillons, légèrement plus bas que les collatéraux. Le croisillon sud est ouvert d’une large baie moderne en plein cintre, tandis que le croisillon nord a conservé sa petite baie romane ainsi que le contour d’une porte murée. Ce croisillon nord est également percé d’un oculus à l’est. <br />
<br />
Le clocher de l’église s’élance au-dessus de la croisée du transept. De plan carré, il est composé de trois niveaux séparés par des cordons de pierre. Ses faces sont couvertes de trous de boulin. Le premier étage est nu, il ne comporte que de très fines fentes d’éclairage désormais murées, et l’accès à la tour à l’ouest. Les deux autres niveaux sont ouverts d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur une colonne ou un pilastre<ref>Certains sont cannelés. </ref> au chapiteau sculpté. A l’étage médian, elles sont simplement surmontées d’une frise à dents de scie. Au beffroi, des baies sont encadrées par des bandes lombardes. Le clocher est coiffé par une haute flèche à quatre pans en tuiles vernissées, sur une corniche de couronnement en pierre de taille. L’abside complète l’édifice à l’est, après une courte travée droite flanquée de la sacristie au sud. Cette abside semi-circulaire est épaulée par quatre larges contreforts<ref>Dont celui au sud est inclus dans la sacristie</ref> et éclairée par trois baies plein cintre, dont les latérales sont allongées et la médiane légèrement décalée vers le sud. Une corniche à modillons nus court sur tout l’édifice et supporte la lourde toiture de laves (à l’exception du clocher). <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église est entièrement en pierre apparente. La nef de quatre travée est pavée, à l’exception de quelques dalles funéraires. Le vaisseau central de la nef est voûté d’un berceau légèrement brisé, sans arcs doubleaux. Il communique avec les collatéraux via des arcades en plein cintre soutenues, tout comme la voûte, par des piliers cylindriques massifs. A l’est et à l’ouest, les arcades retombent sur de larges impostes en encorbellement avec modillons nus. La présence de ces gros piliers comme soutien de la voûte rappelle l’architecture de la chapelle haute<ref>Chapelle Saint-Michel</ref> du narthex de l’abbatiale Saint-Philibert à [[Tournus]]. Les bas-côtés sont quant à eux voûtés de berceaux transversaux avec pénétration sur des arcs doubleaux brisés<ref>Christian Sapin</ref>. Ces arcs reposent sur de larges demi-piles circulaires plaquées contre les gouttereaux. La nef s’ouvre sur le transept par un arc triomphal en plein cintre, et par deux arcades latérales en cintre brisé, menant aux croisillons. On distingue au-dessus de l’arc triomphal l’ancien accès au clocher, bouché. <br />
<br />
La croisée du transept est encadrée par quatre arcs en plein cintre sur impostes moulurées et voûtée d’un berceau de même forme, souligné par un cordon de pierre au nord et au sud. Ces cordons surmontent l’entrée des croisillons, tous deux voûtés de berceaux transversaux en plein cintre. Au sud, le croisillon accueille un autel dédié à la Vierge derrière lequel on distingue un ancien oculus désormais bouché<ref>Il a été comblé par la construction de la sacristie. </ref>, à côté d’une petite niche moulurée avec statuette. Au nord, le croisillon accueille un autel dédié à sainte Thérèse, devant l’oculus. Le contour de l’ancienne ouverture est visible dans le mur nord. Le chœur qui complète l’église à l’est est surélevé de quelques marches, délimité par une grille de fer forgé et ouvert par une travée droite. Elle est voûtée par un berceau plein cintre légèrement déformé, et elle communique au sud avec la sacristie. L’abside est voûtée d’un cul-de-four orné de peintures murales du XVe ou XVIe siècle représentant le Christ en Majesté. Elle abrite le maître-autel et possède une crédence en accolade au sud et une niche moulurée au nord.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Décor du clocher : bandes lombardes et frises avec dents de scie ; colonnes et pilastre cannelés aux chapiteaux sculptés. <br />
*Chapiteaux sculptés du portail : le portail date visiblement du XIIe siècle, mais les chapiteaux sculptés sont vraisemblablement des remplois. Ils interpellent par leurs motifs, très inhabituels : décor géométrique (damiers) et végétal (rosaces, feuillages), dont la facture semble ancienne. <br />
*Plusieurs pierres sculptées ou gravées inclues dans la maçonnerie de l’édifice, avec masques, rosaces, initiales etc. (sud du pignon ouest, gouttereau sud, clocher)<br />
*Fresques de l’abside, des XVe et XVIe siècles :<br />
<br />
Christ en Majesté entouré des symboles des quatre Evangélistes (Tétramorphe). Seuls le lion de saint Marc et l’aigle de saint Jean sont encore visibles.<br />
<br />
*Maître-autel décoré de symboles représentant les trois vertus théologales : une croix pour la foi, une ancre pour l’espérance et un pélican pour la charité<ref>Fiche de l’Académie de Mâcon </ref><br />
*Tabernacle en pierre, offert par Anne-Marie Poulain <br />
*Autels latéraux, modernes<br />
*Statues :<br />
<br />
Christ en Croix, bois sculpté et peint, époque classique (au-dessus de l’arc triomphal)<br />
<br />
Sainte Vierge (au-dessus de l’arc triomphal), sur une console avec inscription : « à la mémoire de sa mère Elisabeth Pain femme Dard, 1867 »<br />
<br />
Saint Jean (au-dessus de l’arc triomphal), sur une console avec inscription : « don de Melle Hélène Dard, 1867 »<br />
<br />
Vierge à l’Enfant (chapelle sud)<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (chapelle nord)<br />
<br />
Statuettes de la chapelle sud (saint Antoine de Padoue, Notre-Dame de Lourdes, Marguerite-Marie Alacoque)<br />
*Tableaux :<br />
<br />
Vierge à l’Enfant, peinture sur toile (chapelle sud)<br />
<br />
Petites représentations encadrées : Vierge à l’Enfant et Ecce Homo (mur ouest de la nef)<br />
<br />
Petite représentation encadrée du Baptême du Christ (bas-côté nord, près des fonts baptismaux)<br />
<br />
La Cène, dessin encadré (au-dessus de l’ancienne ouverture du mur sud)<br />
<br />
« Saint Barthélémy à Farges » (intérieur de l’arc triomphal) <br />
*Dalles funéraires :<br />
<br />
A l’intérieur de l’église, tombe d’Anne-Marie Poulain (morte en 1711), bienfaitrice de l’église et femme de Jean Magnon<ref>JEANTON, Gabriel, ''Notes sur la vie et l'assassinat de Jean Magnon, de Tournus, poète et historiographe du roi: 1620-1662'', 1917.</ref>, poète, historien et ami proche de Louis XIV. <br />
<br />
Plusieurs dalles illisibles <br />
<br />
Dalle / pierre de seuil, ornée d’un calice. Il pourrait s’agir de la tombe de J. Michel Figeat, curé de Farges mort en 1806.<br />
*Bénitier roman dont la cuve est ornée de godrons aux larges masques originaux et aux motifs de feuillages (à gauche en entrant). Il est classé comme objet historique depuis 1914. Son pied a été repris à la fin du siècle dernier. <br />
*Bénitier : vasque côtelée de forme ovale, en pierre du XVIIIe siècle, sur pied (à droite en entrant) <br />
*Fonts baptismaux, derrière une grille de fer forgé : petite cuve circulaire sur pied (bas-côté gauche contre le mur de façade) <br />
*Armoire eucharistique, pierre sculpté du XVIe siècle, donnée en 1866 par Mme Veuve Pain<ref>Oursel</ref> (à côté des fonts baptismaux)<br />
*Crédence en accolade (abside)<br />
*Niches moulurées (chapelle sud et abside)<br />
*Chaire à prêcher en bois <br />
*Chemin de croix (gravures coloriées)<br />
*Grille de communion en fer forgé<br />
*Cloche de 140kg, qui daterait du XVIe siècle, classée objet historique en 1932.<br />
*Croix monumentale en fer forgé, derrière l’abside. Elle est dressée sur un socle de pierre trapézoïdal sur lequel on discerne la date de 1738.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1812-1813 : réparation de la toiture de l’édifice ; construction du presbytère<br />
<br />
1856 : reconstruction de la flèche du clocher ; soutènement du mur latéral de l’église ; travaux aux croisillons du transept ; réparation de la chaire à prêcher<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1913 : Eglise classée Monument Historique<br />
<br />
1935-1937 : restauration de l’église (clocher jointoyé, consolidation du mur sud, restauration intérieure) ; démolition de constructions au nord du chœur ; mise au jour des peintures de l’abside <br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien.<br />
<br />
Aménagement des abords de l’église.<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et a été restaurée avec soin.<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou l’association socio-culturelle de la commune.<br />
<br />
L’église accueille régulièrement des concerts.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire ouverte tous les jours pendant la saison estivale, de 8h à 18h. Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.<br />
<br />
L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marches à l’entrée).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Les Amis de Farges :'''<br />
<br />
Association créée en 1977 afin d’animer le village de Farges-lès-Mâcon. L’association s’attache également à la sauvegarde et à la mise en valeur des patrimoines culturels, archéologiques et naturels de la commune.<br />
<br />
''Président :'' Adeline Canard <br />
<br />
''Contact :'' [http://lesamisdefarges.e-monsite.com/contact/contact-mail-des-amis-de-farges.html Formulaire]<br />
<br />
[http://lesamisdefarges.e-monsite.com/ Site Internet]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (5).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (6).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (7).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:FargesLesMâconCartePostale (8).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
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<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:FargesLesMâconCadastre1833.jpg |thumb|center|450px|Cadastre de 1833, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:FargesLesMâconCadastreActuel.jpg|thumb|center|470px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*BACLET, Marie-Éléonore, ''Saint Barthélemy de Farges-lès-Mâcon, Église romane du XIème siècle'' (en vente à la mairie).<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1971 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Farges-les-Macon.pdf Farges-lès-Mâcon]<br />
<br />
*Fiche de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/farges.htm Eglise de Farges-lès-Mâcon]<br />
<br />
*Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :<br />
<br />
[http://www.academiedemacon.fr/wp-content/uploads/2018/07/71700_Farges.pdf Eglise Saint-Barthélémy]<br />
<br />
*Page de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-tournugeois/farges-les-macon/ Farges-lès-Mâcon]<br />
<br />
*Document de visite, et présentation affichée dans l’église.<br />
<br />
*Article du JSL :<br />
<br />
[https://www.lejsl.com/edition-de-macon/2013/03/03/les-mysteres-de-l-eglise Les mystères de l’église de Farges-lès-Mâcon]<br />
<br />
*Présentation de l’église en allemand, par Jochen Jahnke, Wikipedia / Vorstellung der Kirche, auf Deutsch – Jochen Jahnke, Wikipedia: <br />
<br />
[https://de.wikipedia.org/wiki/St-Barth%C3%A9l%C3%A9my_(Farges-l%C3%A8s-M%C3%A2con) Dorfkirche Saint-Barthélémy]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Farges-lès-Mâcon<br />
<br />
03 85 40 51 00<br />
<br />
fargeslesmacon@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Le Villars]] :<br />
<br />
Eglise romane bâtie aux XIe et XIIe siècles. Elle a la particularité de rassembler deux nefs sous une même toiture : une nef paroissiale dans la continuité du chevet, et une nef conventuelle accolée au sud de la première.<br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures murales du XIIe siècle figurant le Christ en Majesté.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1941.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Pierre à Uchizy]] :<br />
<br />
Ancienne église prieurale romane datant du XIe siècle. Elle est cependant située à l’emplacement d’un lieu de culte bien plus ancien.<br />
<br />
Elle est particulièrement remarquable pour son haut clocher fortifié et pour ses fresques.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay]] :<br />
<br />
Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases. <br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1931.<br />
<br />
Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Cyr_et_Sainte-Julitte_%C3%A0_Vir%C3%A9&diff=22809
Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Viré
2021-05-03T16:26:38Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L'église Saint-Cyr et Sainte-Julitte''' est située à [[Viré]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. La construction de cette église paroissiale romane semble remonter au XIIe siècle. De cette époque, il ne reste aujourd’hui que le clocher, la travée qui le soutient et les murs de la nef. Au XIXe siècle, l’église nécessite en effet une restauration générale, et le chœur empiétant sur la voie publique, il est décidé de le reconstruire à l’autre extrémité de l’édifice. L’orientation de l’église est donc inversée, le chœur et l’abside sont reconstruits, les baies de la nef et la façade actuelle reprises, et la flèche du clocher est remplacée. Si de prime abord l’identité romane de l’édifice n’est pas flagrante, elle est rappelée par de nombreux détails de l’architecture et de la décoration. Ainsi, plusieurs éléments romans ornent l’église : chapiteaux sculptés de la travée sous clocher, voûte en berceau de cette dernière, chapiteaux remployés à l’intérieur et à l’extérieur de l’abside, décoration du clocher...Le portail plaqué sur le mur sud de la nef, avec ses pilastres et chapiteaux sculptés, mérite également d’être mentionné. Des peintures modernes aux motifs bibliques ornent par ailleurs le chœur de l’église.<br />
[[Fichier:ViréEgliseExt (11).JPG|thumb|right| Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Viré DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Viré DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Viré DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Viré DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Viré GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Viré GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Viré GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Viré GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Rue du 11 Novembre 1918, 71260 Viré<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°26'54.5"N 4°50'29.7"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Viré]] est une zone de peuplement ancienne. Deux nécropoles mérovingiennes ont notamment été mises au jour sur le territoire de la commune : une en 1922 au bourg de Vérizet<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, pp.81</ref>, et une autre aux lieux-dits "La Croix-du-Viroly" et "Sous-le-Mont"<ref>M. Poirrier, Sépultures mérovingiennes en Mâconnais, in GAM info, n°3, 1974</ref> (site fouillé en 1969). Viré est mentionné pour la première fois au milieu du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, en tant que ''Viriaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Le village est cité plusieurs fois dans des actes officiels au cours des siècles suivants : ''In pago Matisconense, in agro Viriacense'' (IXe siècle, charte de Saint-Vincent), ''Matheus de Vireio, alias de Vereio'' (XIVe siècle, avis de décès), ''Virié'' puis ''Viré'' (XVe et XVIe siècles). En 1846, les hameaux de Boulaize et de Jean-Large sont réunis à Viré. En 1968, c’est au tour du hameau de Vérizet<ref>Le hameau a sa propre église romane: [[Eglise Saint-Symphorien à Vérizet (Viré)]]</ref> d’être rattaché au village<ref>[[Saint-Albain]] devait également rejoindre Viré, mais ses habitants ont refusé cette décision lors du référendum. </ref>. Viré concentre de nombreuses activités (cultures, tourisme, élevage…) et possède un riche patrimoine culturel et archéologique<ref>Pour plus d’informations à ce sujet, voir la page dédiée au patrimoine sur le site de la mairie de Viré : [https://www.vire-en-maconnais.fr/patrimoine Patrimoine de Viré] </ref> (églises, châteaux, lavoirs, habitat rural traditionnel…). Sa renommée est en partie due à son activité viticole, et au Viré-Clessé, vin blanc d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de [[Clessé]], [[Montbellet]] et [[Viré]]. L’appellation est créée en 1999, c’est la dernière-née des appellations communales du vignoble du Mâconnais. Viré est jumelé avec la Commune libre de Montmartre.<br />
<br />
[[Fichier:Église avant reconstuction (1848) - AD71.JPG|thumb|left|350px|Eglise de Viré avant reconstruction (1848). Source: Archives départementales de la Saône-et-Loire.]]<br />
L’église du village, sous le vocable de Saint-Cyr et Sainte-Julitte, est un édifice partiellement roman situé au centre du bourg de Viré. Elle est située à l’emplacement d’une chapelle primitive construite au Xe siècle, citée dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon : ''In pago Matisenci, capella Sancti-Cirici in Viriaco villa''<ref>Rigault</ref>. La construction de l’église actuelle date vraisemblablement du XIIe siècle. Elle est alors le centre de la paroisse de Viré, et à la collation du chapitre cathédral de Saint-Vincent de Mâcon, qui avait la seigneurie pour majeure partie. L’édifice se compose à l’époque d’une haute nef unique rectangulaire, suivie d’une travée sous un clocher carré trapu, puis d’une travée de chœur et d’une abside semi-circulaire à l’est. De cet construction romane, il ne reste aujourd’hui que les murs de la nef (bien que remaniés) ainsi que le clocher et sa travée. De nombreux éléments de décor roman sont également conservés et remployés : portail roman, colonnes et chapiteaux sculptés, modillons et baies. On sait peu de chose de ce qu’il advient de l’église après sa construction. Seule la cure est mentionnée dans un pouillé du XIVe siècle : ''Curatus Veriaci''<ref>Ibidem</ref>.<br />
<br />
On retrouve l’église de Viré au XIXe siècle. Si elle est vraisemblablement un minimum entretenue dans les siècles précédents, l’église est dite dans un état très précaire en 1869<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. Le temps et les intempéries ont causé de nombreux dommages. Un projet de restauration est établi par l’architecte départemental Berthier, de Mâcon. Il préconise la rénovation de l’église et le remplacement du chœur roman, puisqu’il empiète sur la chaussée de plus de trois mètres, et qu’il dessert apparemment l’allure générale de l’édifice<ref>Peut-être car trop dégradé. </ref>. En 1885, ce projet est finalement approuvé par le conseil de la Fabrique. En mai 1887, les travaux commencent. Le reconstruction du chœur et la restauration générale de l’édifice est lancée. Les travaux sont réalisés par Mr Chemeton, sur les plans et sous la direction de l’architecte Pinchard, de Mâcon. Le projet de Mr Pinchard prévoir : la reconstruction du chœur et de l’abside à l’autre extrémité de l’édifice (ouest) en réutilisant les modillons, les colonnes et les chapiteaux sculptés ; la reprise des fenêtres romanes pour les élargir, à l’exception de la baie de la travée sous clocher au nord ; la construction de la façade moderne à plaquer à l’emplacement de l’ancien chœur ; et la reconstruction de la flèche du clocher et de sa corniche. L’orientation de l’édifice est donc dès lors inversée. C’est également à cette époque que sont ajoutées la sacristie et deux chapelles sur les côtés de la dernière travée de la nef romane, formant un transept. Ces chapelles sont dédiées à la Vierge (au sud) et à saint Cyr et sainte Julitte, patrons de l’église (au nord).<br />
<br />
Si de prime abord l’identité romane de l’édifice n’est pas flagrante, elle est rappelée par de nombreux détails de l’architecture et de la décoration. Ainsi, plusieurs éléments romans ornent l’église : chapiteaux sculptés de la travée sous clocher, voûte en berceau de cette dernière, chapiteaux remployés à l’intérieur et à l’extérieur de l’abside, décoration du clocher...Le portail plaqué sur le mur sud de la nef, avec ses pilastres et chapiteaux sculptés, mérite également d’être mentionné. En 1901, le peintre mâconnais Victor Bussière réalise le décor peint qui orne la partie moderne de l’édifice. Ces peintures sont de simples motifs colorés, à l’exception de la voûte de l’abside, aux motifs bibliques. L’église est depuis régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Saint Cyr et Sainte Julitte :'''<br />
<br />
''« Selon la tradition des églises orientales, Julitte, noble chrétienne, fuyant les persécutions ordonnées par l’empereur Dioclétien (fin IIIe-début IVe siècle), quitta sa ville d’Iconium (actuelle Turquie) pour celle de Tarse où elle fut cependant arrêtée. Conduite devant le gouverneur du lieu, elle défendit sa foi, fut jetée à terre et battue à coups de nerfs de bœuf.'' <br />
''Son jeune fils, Cyr, proclamait sa fidélité au Christ et griffa le visage du gouverneur qui lui fracassa le crâne sur les marches de sa tribune. Refusant toujours de se soumettre, Julitte fut écorchée vive, ébouillantée, puis décapitée.<ref>[https://www.yonne.catholique.fr/saint-vincent/visite-de-nos-eglises/saint-cyr-les-colons/la-vie-de-saint-cyr-et-sainte-julitte Biographie rédigée par le site Yonne-Catholique] </ref>»''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
Le plan de l’église de Viré est singulier : clocher-porche, suivie d’une nef dont la dernière travée est flanquée de chapelles formant transept, puis d’une travée de chœur avec sacristie et d’une abside à l’ouest. L’édifice est donc mal-orienté, conséquence directe de sa reconstruction partielle au XIXe siècle : le chœur moderne se trouve à l’est, et l’entrée actuelle à l’est, à l’emplacement de l’ancienne abside romane. Bien que très remaniée, l’église reste un bel exemple d’architecture romane, notamment grâce à son clocher et au décor remployé.<br />
<br />
<br />
La façade moderne ouvre l’édifice à l’est. Il s’agit d’un avant-corps plaqué contre le mur du clocher roman, avec un fronton triangulaire souligné par des frises d’arcatures et une fausse baie murée à la pointe. Cette façade est épaulée de contreforts aux extrémités. Elle est percée d’un portail moderne qui imite celui de l’époque romane : petit fronton triangulaire qui repose sur des pilastres cannelés, portail en plein cintre décoré de lobes et retombant sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés, avec tympan en pierre nu. Cette façade est plaquée contre la souche du clocher-porche. Au nord, le soubassement du clocher est simplement muni d’une petite porte d’accès au clocher et d’une baie romane ébrasée. Au sud, il ne comporte qu’une double-porte en bois à la base, et une fente d’éclairage au sommet. Le clocher se compose quant à lui de deux niveaux séparés d’un cordon de pierre. Le premier niveau est orné de trois bandes lombardes par face avec arcatures, dont celle au centre entoure une ouverture en plein cintre. La face ouest est masquée par la nef. Le deuxième étage du clocher comporte une baie géminée par face, avec double arcs en plein cintre et retombée médiane et latérale sur colonnettes aux chapiteaux sculptés. Des pilastres cannelés sont plaqués aux angles. Le clocher est coiffé d’une haute flèche moderne.<br />
<br />
La nef romane comporte quatre travées dont les trois premières ont peu été remaniées, si ce n’est leurs trois baies en plein cintre, élargies à l’époque moderne. Ces travées sont épaulées de contreforts plats qui rejoignent la toiture. Au sud, l’ancien portail roman est plaqué contre le gouttereau, bien que muré. Il est inscrit dans un avant-corps. La dernière travée de la nef à quant à elle été largement remaniée. Elle est flanquée de chapelles formant transept. Celles-ci sont coiffées de toitures à deux pans et épaulées aux angles par des paires de contreforts. Leurs pignons sont surmontés de croix en pierre. Ces chapelles sont éclairées par de larges baies modernes, similaires à celles perçant la travée de chœur. Cette dernière communique au sud avec une petite sacristie. Au nord, un cordon de pierre surmonte une porte d’accès vers le chœur et souligne la baie. A l’ouest, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est éclairée par trois larges baies plein cintre encadrées par de fines colonnes romanes en remploi, avec chapiteaux sculptés. La toiture de l’abside est surmontée d’une baie moderne dans le mur de la travée de chœur. Une corniche à modillons court sur tout l’édifice. Elle est romane pour la nef et l’abside (modillons moulurée remployés), et moderne pour les constructions modernes et le clocher. La flèche de ce dernier est en tuiles vernissées formant décor, tandis que le reste de l’édifice est couvert de tuiles, à l’exception des mini-croisillons du clocher, en laves. <br />
<br />
<br />
On entre dans l’église par le clocher-porche, surélevé de quelques marches par rapport à la chaussée. La travée sous cloche romane est étroite, voûtée en berceau brisé. Elle est encadrée par deux larges arcs brisés, doubles et retombant sur des dosserets flanqués de demi-colonnes engagées aux chapiteaux sculptés<ref>Oursel</ref>. Au nord et au sud, les anciennes baies romanes sont toujours visibles, étroites et ébrasées. Elles sont cependant masquées par la souche du clocher et ne laissent pas passer le jour. La travée sous clocher donne directement sur la nef romane à l’ouest. Celle-ci est entièrement dallée, très sobre et épurée, simplement enduite. Elle comporte peu de mobilier. Elle est couverte d’une voûte en anse de panier, délimitée par une corniche moulurée. Une large arcade en plein cintre est creusée dans le gouttereau sud, à l’emplacement de l’ancien portail. Elle abrite aujourd'hui une statue. <br />
La dernière travée de la nef marque la rupture avec l’édifice roman, et le début de la reprise moderne. Cette travée est surélevée d’une marche, et considérablement différente des autres, bien que les murs ne semblent pas avoir été rebâtie. Le transept, tout comme le reste de la construction du XIXe siècle, est couvert d’un décor peint. Il s’ouvre par un arc allongé qui repose sur de simples consoles moulurées. La croisée et les chapelles latérales sont voûtées de croisées d’ogives retombant sur de simples culots. Ces dernières s’ouvrent par des arcades en plein cintre surmontées de niches avec statues qui pourraient correspondre à l’emplacement des anciennes baies. La croisée abrite l’autel moderne en bois, tandis que les chapelles accueillent les autels latéraux, l’un dédié à la Vierge (sud), l’autre aux patrons de l’édifice (nord). La travée de chœur s’ouvre à l’ouest par un arc légèrement brisé qui repose sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés. Elle est également voûtée d’une croisée d’ogives et communique au sud avec la sacristie. Au nord, une porte mène à l’extérieur, intégrée aux stalles de bois qui font tout le tour du chœur. Une corniche moulurée surmonte ces stalles et se poursuit tout autour de l’abside à l’ouest, à la base de son cul-de-four. L’abside est plus étroite que la travée qui la précède. Ses baies sont inscrites dans un décor composé de doubles voussures retombant sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés. Ces chapiteaux sont des remplois de l’église romane d’origine.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Remploi du portail roman de l’édifice d’origine, de style clunisien, inscrit dans un avant-corps : plaqué contre le mur sud de la nef, avec voussure en plein cintre ornée de lobes, pilastres cannelés et chapiteaux sculptés de motifs végétaux.<br />
*Décor du clocher : bandes et arcatures lombardes, colonnettes aux chapiteaux sculptés, pilastres cannelés aux angles.<br />
*Colonnes et chapiteaux romans sculptés réutilisés à l’intérieur et à l’extérieur de l’abside moderne (masques, feuillages, motifs divers) ; corniche aux modillons moulurés de l’abside. <br />
*Chapiteaux romans de la travée sous clocher (personnages, feuillages…)<br />
*Décor peint moderne (voûtes et murs)<br />
*Peintures modernes aux motifs bibliques (chœur) <br />
<br />
<br />
*Autel moderne en bois<br />
*Autels latéraux avec retables accueillant des statues <br />
*Statues :<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (nef)<br />
<br />
Saint Antoine de Padoue<br />
<br />
Sainte Barbe<br />
<br />
Pietà (chapelle de la Vierge, au sud,dans la niche au-dessus de l’arc qui ouvre la chapelle)<br />
<br />
Vierge à l’Enfant (chapelle de la Vierge, au sud, au-dessus de l’autel)<br />
<br />
Saint Cyr et sainte Julitte (chapelle des saints patrons, au nord, au-dessus de l’autel)<br />
<br />
Saint Cyr et sainte Julitte (chapelle des saint patrons, au nord, dans la niche au-dessus de l’arc qui ouvre la chapelle)<br />
<br />
Statuettes de Notre-Dame de Lourdes (chapelle de la Vierge) <br />
*Christ en croix (mur de façade, à l’intérieur)<br />
*Tableaux :<br />
<br />
Représentation du Christ aux liens<br />
<br />
Jésus bénissant un pain, symbole de l'Eucharistie<br />
<br />
Représentation d’une Pietà (chapelle de la Vierge)<br />
*Bénitier en pierre rose, avec une cuve ovale sur pied (à droite de la travée sous clocher)<br />
*Fonts baptismaux, derrière une grille en fer forgé (à gauche de l’entrée de la nef). La cuve est dominé par un groupe sculpté représente le Baptême du Christ par Jean-Baptiste (mutilé), une colombe sur la porte du petit tabernacle symbolise le Saint Esprit. <br />
*Dalle funéraire d'un ancien curé (avec ostensoir, calice et croix, symboles de son ministère)<br />
*Plaque commémorative des soldats morts au combat (à droite de la travée sous clocher)<br />
*Chemin de croix (bas-reliefs) <br />
*Confessionnal en bois (chapelle nord) <br />
*Vitraux modernes<ref>Fiche de la Pastorale du Tourisme 71 </ref> :<br />
<br />
''Dans la nef :''<br />
<br />
Curé d’Ars<br />
<br />
Sainte Germaine Cousin <br />
<br />
Saint Charles Borromée <br />
<br />
Sainte Marie-Madeleine<br />
<br />
Saint Louis (Louis IX)<br />
<br />
Sainte Jeanne d’Arc<br />
<br />
''Dans le transept :''<br />
<br />
Sainte Anne et la Vierge enfant <br />
<br />
L’Assomption de la Vierge<br />
<br />
''Dans la travée de chœur :''<br />
<br />
Moïse portant les Tables de la Loi<br />
<br />
Roi David chantant ses psaumes au son de sa lyre<br />
<br />
''Dans l’abside :''<br />
<br />
Saint Jean-Baptiste portant l'Agneau mystique au-dessus du Baptême du Christ<br />
<br />
Le Sacré-Coeur au-dessus de l'apparition à Sainte Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial<br />
<br />
Saint Joseph, père nourricier de Jésus, tenant la scie de charpentier au-dessus de la mort de Joseph en présence du Christ et de Marie<br />
*Cloche datée de 1860<ref>Voir la fiche de l’Abbe Tof : [http://www.cloches71.com/vire-en-maconnais.html Viré en Mâconnais]</ref><br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1869 : projet de restauration <br />
<br />
1887 : reconstruction du chœur à l’ouest, reconstruction de la flèche du clocher, construction des chapelles, de la sacristie et de la façade moderne, élargissement des baies romanes, restauration générale de l’édifice<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1901 : décor moderne réalisé par Victor Bussière <br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou consulter son site internet :<br />
<br />
[https://www.vire-en-maconnais.fr Viré en Mâconnais]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire ouverte au public, et donc libre de visite.<br />
<br />
L’édifice ne semble pas accessible aux personnes à mobilité réduite.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
Le village de Viré compte de nombreuses associations<ref>Voir : [https://www.vire-en-maconnais.fr/les-associations Liste des associations - site de la mairie]</ref> visant à améliorer et structurer la vie de ses habitants. Néanmoins, aucune n’est strictement dédiée à l’église ou au patrimoine.<br />
<br />
On peut tout de même citer :<br />
<br />
*'''Mieux vivre à Viré :'''<br />
<br />
Association visant à faire le lien entre les habitants et la municipalité.<br />
<br />
''Président :'' Jean Claude BILLON<br />
<br />
''Contact :'' mieux.vivre.a.vire71@free.fr<br />
<br />
*'''Comité d'animation Viréen :'''<br />
<br />
Association qui a pour but principal d'organiser le salon de gastronomie en novembre de chaque année.<br />
<br />
''Président :'' Evelyne BERGER<br />
<br />
''Tél :'' 03 85 33 11 28<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
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Fichier:ViréCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:ViréCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:ViréCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:ViréCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:ViréCartePostale (5).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
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<br />
<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ViréCadastre1839.jpg |thumb|center|450px|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ViréCadastreActuel.jpg|thumb|center|480px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Vire.pdf Eglise de Viré]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/vire.htm Viré]<br />
<br />
*Blog de l’abbé Tof, sur le clocher de Viré :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/vire-en-maconnais.html Cloches de Viré] <br />
<br />
*Documents fournis par la mairie, dont un Dossier de Presse datant de 2018 et portant sur la commune de Viré (réalisation : office de tourisme de Tournus)<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Viré<br />
<br />
03 85 27 95 05<br />
<br />
mairie@vire-en-maconnais.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Symphorien à Vérizet (Viré)]] :<br />
<br />
Eglise romane bâtie dans la première moitié du XIIIe siècle. Elle faisait partie d’un château fort appartenant aux évêques de Mâcon. Elle a été peu remaniée au fil des siècles.<br />
<br />
Seules deux chapelles et un porche ont été ajoutés à son plan d’origine (une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside).<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy]] :<br />
<br />
Eglise romane bâtie en deux phases, aux Xe (nef) et XIIe siècles (bloc oriental). Seul le mur sud de la nef a été reconstruit au XVe siècle, et une sacristie ajoutée au XIXe siècle.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
*[[Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Péronne]] :<br />
<br />
Eglise romane reconstruite au XIe ou XIIe siècle, en réutilisant la façade du Xe siècle. Elle faisait partie d’un doyenné clunisien installé au village. Elle suit un plan typiquement roman, composé d’une nef rectangulaire, d’une travée voûtée d’une coupole sur trompes et supportant un clocher carré, et d’une abside. Seuls son porche et l’étage supérieur du clocher sont des ajouts postérieurs à la construction romane. <br />
<br />
Le site de l’église avec ses abords est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1945, et l’abside depuis 1946.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Symphorien_%C3%A0_V%C3%A9rizet_(Vir%C3%A9)&diff=22808
Eglise Saint-Symphorien à Vérizet (Viré)
2021-05-03T16:24:38Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Symphorien''' est située au hameau de Vérizet, dans la commune de [[Viré]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une ancienne église paroissiale romane dont la construction semble remonter à la première moitié du XIIIe siècle, bien qu’elle soit située à l’emplacement d’un édifice plus ancien. Au moment de sa construction, l’église fait partie d’un château fort appartenant aux évêques de Mâcon, ce qui explique le profil singulier de son clocher, très massif. Il sert alors de tour de guet et est semblable à celui de [[Bissy-la-Mâconnaise]]. A l’exception de quelques additions et remaniements, l’église a gardé son plan d’origine : une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside. La dernière travée de la nef est flanquée de deux chapelles. Celle au nord est gothique, possiblement du XVe siècle, tandis que celle au sud, une réplique de la première, date du XIXe siècle. A cette époque, l’église est rénovée plusieurs fois et agrémentée d’un porche à l’entrée principale. L’édifice est aujourd’hui bien entretenu et sert de lieu de réunion et d’organisation de différents événements.<br />
[[Fichier:VérizetEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Symphorien (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Vérizet GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Place du Vieux Vérizet, 71260 Viré<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°26'40.5"N 4°51'19.8"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Viré]] est une zone de peuplement ancienne. Deux nécropoles mérovingiennes ont notamment été mises au jour sur le territoire de la commune : une en 1922 au bourg de Vérizet<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, pp.81</ref>, et une autre aux lieux-dits "La Croix-du-Viroly" et "Sous-le-Mont"<ref>M. Poirrier, Sépultures mérovingiennes en Mâconnais, in GAM info, n°3, 1974</ref> (site fouillé en 1969). Viré est mentionné pour la première fois au milieu du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, en tant que ''Viriaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Le village est cité plusieurs fois dans des actes officiels au cours des siècles suivants : ''In pago Matisconense, in agro Viriacense'' (IXe siècle, charte de Saint-Vincent), ''Matheus de Vireio, alias de Vereio'' (XIVe siècle, avis de décès), ''Virié'' puis ''Viré'' (XVe et XVIe siècles). En 1846, les hameaux de Boulaize et de Jean-Large sont réunis à Viré. En 1968, c’est au tour du hameau de Vérizet d’être rattaché au village<ref>Saint-Albain devait également rejoindre Viré, mais ses habitants ont refusé cette décision lors du référendum. </ref>. Vérizet est cité pour la première fois au XIe siècle dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In pago Matisconensi, in villa Besiriaco''<ref>Rigault</ref>. Le hameau est par la suite mentionné de nombreuses fois<ref>Ibidem</ref> : ''Ad locum Sancti-Simphoriani Viriacensis'' (XIe siècle, charte de Saint-Vincent de Mâcon), ''Apud Virisetum'' (XIIe), ''De redditibus Viriseti…'', ''in Virisiaco'' (XIe-XIIe siècle), ''In archipresbiteratu Viriseti'' (XIVe siècle), ''Verisset'' puis ''Verizet'' (XVIe siècle). A la Révolution, les possessions des évêques de Mâcon se trouvant au hameau sont vendues comme biens nationaux. Le hameau de Vérizet fait aujourd’hui pleinement partie de la commune de Viré. Cette dernière concentre de nombreuses activités (cultures, tourisme, élevage…) et possède un riche patrimoine culturel et archéologique<ref>Pour plus d’informations à ce sujet, voir la page dédiée au patrimoine sur le site de la mairie de Viré : [https://www.vire-en-maconnais.fr/patrimoine Patrimoine de Viré] </ref> (églises, châteaux, lavoirs, habitat rural traditionnel…). Sa renommée est en partie due à son activité viticole, et au Viré-Clessé, vin blanc d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de [[Clessé]], [[Montbellet]] et [[Viré]]. L’appellation est créée en 1999, c’est la dernière-née des appellations communales du vignoble du Mâconnais. Viré est jumelé avec la Commune libre de Montmartre.<br />
<br />
L’église de Vérizet, dédiée à saint Symphorien, est un édifice roman qui remonte vraisemblablement au début du XIIIe siècle. Elle est située à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne, déjà dédiée à saint Symphorien et mentionnée à Vérizet dès le XIe siècle, dans charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''Ad locum Sancti-Simphoriani Viriacensis''<ref>Rigault</ref>. Entre 1221 et 1241, Aymon<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d'inventaire départemental</ref>, évêque de Mâcon, fait construire un nouvel édifice à l’emplacement de cette chapelle. C’est cette nouvelle construction qui est encore visible aujourd’hui. Elle est dès lors le centre de la paroisse de Vérizet, et à la collation de l’évêque de Mâcon. Elle se compose à l’origine d’une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside. A sa construction, l’église Saint-Symphorien fait partie des dépendances d’un château installé à Vérizet par l’évêché de Mâcon. Elle est située sur un promontoire qui domine les coteaux Mâconnais environnants, ce qui en fait un élément clef de la défense des terres de l’évêché. Dès 1260, le clocher de l’église est ainsi fortifié, comme le reste du village<ref>Voir à ce sujet la notice d’inventaire de Raymond Oursel, sur la fortification du village et les vestiges architecturaux qui en sont encore visibles </ref>. Il prend son allure actuelle, celle d’une tour de guet massive, que l’on peut comparer au clocher de l’[[Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Bissy-la-Mâconnaise]]. <br />
<br />
Ce qu’il advient de l’église Saint-Symphorien dans les siècles qui suivent est peu documenté. Il semble en tout cas que l’édifice ait été peu remanié. En 1317, Guillaume de Campis, archiprêtre de Vérizet, est mentionné dans un pouillé : ''In archipresbiteratu Viriseti''<ref>Rigault</ref>. En tant qu’archiprêtré, Vérizet a donc des fonctions de contrôle (récolte des bénéfices ecclésiastiques, comportement des prêtres et des populations, état des édifices…) et de protection (des fidèles et des édifices) sur les paroisses environnantes, auprès desquelles l’archiprêtre représente l’évêque. C’est une position importante dans la hiérarchie du Clergé, qui permet un maillage du territoire efficace, et qui fait du village un lieu important de l’autorité épiscopale. Au début du XVe siècle<ref>Par ailleurs, dès le début du XVe siècle au moins, et ce jusqu’en 1715, l’église de Burgy est annexée à celle de Vérizet.</ref>, on sait également que Vérizet, ou ''Chastellenie de Viriset''<ref>Rigault</ref>, est une des premières châtellenies royales en Mâconnais<ref>Oursel</ref>. C’est de cette époque que date vraisemblablement l’élargissement des baies de la travée sous clocher, larges et en cintre brisé, ainsi que la chapelle gothique construite au nord de la dernière travée de la nef, avec sa baie à remplage flamboyant. Elle est dite de la Vierge, ou « des Galopin », du nom de la famille qui l’a faite construire<ref>Document de la mairie. </ref>. <br />
<br />
En 1615, un rapport de visite pastorale mentionne une autre chapelle, face à celle des Galopin, dite « d’Arpinoud »<ref>Oursel</ref>. Elle pourrait dater de la même période que la première. Ce rapport de visite fait état d’un chœur voûté et d’une nef non-lambrissée. L’édifice est alors visiblement en relativement bon état, peut-être grâce au travaux de restauration qui semblent avoir été menés au siècle précédent. Au XVIIIe siècle, une rénovation de l’édifice a vraisemblablement lieu, comme semble en témoigner les pièces de mobilier datant de cette époque. C’est peut-être également à cette occasion que sont élargies les baies de la nef et de l’abside. En 1789, le château des évêques de Mâcon est détruit lors des troubles révolutionnaires. Il n’en reste que des vestiges, et des dépendances aujourd’hui privées<ref>Document de la mairie. </ref>. <br />
<br />
Au XIXe siècle, l’église Saint-Symphorien est restaurée plusieurs fois. En 1838 et 1841, des devis et plans sont dressés par l’architecte Vaillant, afin d’organiser des travaux assez importants devant remettre l’édifice en état d’accueillir le culte. Ces réparations sont réalisées par l’entrepreneur Levron, et réceptionnés en 1842. Elles concernent notamment : la réfection du plafond de la nef, la reprise des enduits intérieurs, la réfection des toitures et de la porte nord, la rénovation du chœur et l’ajout de deux autels. En 1874, une sacristie est ajoutée ainsi qu’une chapelle au sud de la nef, probablement en remplacement de celle mentionnée au XVIIe siècle. La chapelle sud est une reproduction moderne de celle au nord. A l’origine, elle est dédiée à saint Symphorien, mais abrite aujourd’hui un autel dédié à saint Joseph. Les travaux de sa construction sont réceptionnés en 1875 et réalisés suivant les plans dressés par l’architecte Claude Gallier, de Tournus. Ces plans renseignent sur l’apparence de l’église à cette époque, semblable à celle d’aujourd’hui. A une date inconnue, le porche d’entrée est ajouté, tout comme une tourelle d’accès au clocher. L’édifice actuel est quasi entièrement roman, à l’exception des chapelles et de ce porche.<br />
<br />
Aux XXe et XXIe siècles, l’édifice est régulièrement entretenu. A la fin des années 1960, le presbytère est vendu par la commune au docteur Hutinel, chirurgien à Mâcon. Grâce à l’argent de la vente, la municipalité entreprend des travaux sur l’église Saint-Symphorien, peu avant que Vérizet ne soit rattaché à Viré. Ces réparations comprennent la démolition de la sacristie et de la tourelle d’accès extérieure au clocher, ainsi que la rénovation intérieure de l’édifice. En 1988, c’est au tour de la toiture en laves du clocher et de l’église d’être restaurée. La commune obtient pour ce faire une subvention de la Sauvegarde de l’Art Français<ref>Voir la fiche de la Sauvegarde de l’Art Français </ref> de 30 000 francs. L’édifice est par la suite bien entretenu. En 2010, les vitraux sont restaurés par Gérard Geiss, maître-verrier. L’église Saint-Symphorien sert aujourd’hui de salle de réunion et accueille également divers événements culturels, le centre du culte se trouvant à Viré.<br />
<br />
*'''Saint Symphorien :'''<br />
<br />
''Symphorien d’Autun est un martyr chrétien mort vers 178.''<br />
<br />
''Il est membre d’une des premières familles nobles d’Autun à adhérer à la foi chrétienne.'' <br />
<br />
''Alors que la majorité de la population de la ville est encore païenne, Symphorien refuse de prendre part à un cortège en l’honneur de Cybèle. Arrêté, il est ensuite torturé et on lui enjoint de renier sa foi et de sacrifier aux idoles. Symphorien refuse et est donc décapité en dehors des remparts de la ville, sous les yeux de sa mère.''<br />
<br />
''Il est fêté le 22 août par l’Eglise catholique.''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
[[Fichier:VérizetEglisePlan.jpg|thumb|right|350px|Plan de l'édifice ©Sauvegarde de l'Art Français]]<br />
La petite église de Vérizet, presque entièrement romane, a un profil singulier, marqué par son clocher fortifié semblable à une tour de guet, et comparable à celui de Bissy-la-Mâconnaise. L’église a néanmoins un plan relativement simple, typique des petits édifices romans de la région : porche ouvert, nef unique rectangulaire dont la dernière travée est flanquée de chapelles formant transept, travée sous clocher et abside à l’est. <br />
<br />
L’église de Vérizet s’ouvre par un petit porche ouvert, consistant en une toiture à trois pans sur une charpente solide. Ce porche repose sur des colonnes doriques en pierre blanche, elles-mêmes juchées sur de petits murets qui séparent l’édifice de la chaussée. La façade de l’édifice est simplement ouverte d’un portail simple, abrité par le porche, et dont l’arc en plein cintre est mouluré, tout comme sa clef. Une baie en plein cintre est percée au-dessus de la toiture du porche, ainsi qu’une fente d’éclairage à la pointe du pignon. Les gouttereaux de la nef sont chacun munis de deux larges baies plein cintre. Au nord, une porte latérale permet d’accéder à l’édifice. Son arc en plein cintre est orné d’une clef armoriée. Cette porte est semblable à celles que l’on trouve dans les bâtiments alentours ayant appartenu au château épiscopal. La dernière travée de la nef est flanquée de part et d’autre d’une chapelle coiffée en bâtière. Celle au nord est gothique, tandis que celle au sud est une réplique moderne. Ces chapelles sont éclairées par de larges baies à remplage. La travée sous clocher est elle-même éclairée par une large baie brisée par face. Elle supporte le clocher quadrangulaire massif, dont l’ouverture se trouve au nord. Cette tour de guet ne comporte qu’un étage de baies, en plein cintre : deux au nord et au sud, et quatre à l’est et à l’ouest. Elle est coiffée d’une très courte pyramide à quatre pans. A l’est, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est ouverte par deux larges baies latérales modernes. Au centre, on discerne le contour d’une baie romane murée, avec linteau en plein cintre creusé dans une dalle monolithe<ref>Oursel</ref>. Au-dessus de la toiture de l’abside, on distingue également un large arc de décharge en plein cintre, dans la maçonnerie du clocher. Il contribue à en supporter le poids. La toiture de l’édifice est soutenue par une corniche, en pierre plate pour la nef et le clocher, avec modillons nus pour le reste. Tout l’édifice est couvert de laves, à l’exception de la chapelle sud et du porche, en tuiles. <br />
<br />
On accède à l’église via le petit porche. Une pierre tombale fait office de pierre de seuil. La petite nef, entièrement dallée, est couverte d’un plafond en bois que délimite une corniche moulurée. Une corniche identique ceint les murs à la base, et court tout autour de l’édifice. Cette nef est très épurée et sobre. Dans sa dernière travée, elle communique avec des chapelles latérales ouvertes par de larges arcs brisés. Au sud, cet arc est surmonté d’un médaillon quadrilobé, qui était peut-être à l’origine un oculus. Ces chapelles sont voûtées de croisées d’ogives. Celle au sud retombent sur des culots sculptés de masques et de feuillages, tandis que celle au nord et munie d’une clef de voûte armoriée. Ces chapelles abritent des autels latéraux. Au nord, une pierre tombale rend hommage à la famille Galopin, fondatrice de la chapelle. A l’est de la nef, la travée sous clocher est surélevée d’une marche, pour marquer l’entrée dans le chœur. Ce dernier est carrelé en damier. La travée sous clocher est voûtée d’arêtes et encadrée par quatre larges arcs brisés, dont celui à l’ouest est muni de tailloirs, et dont ceux au nord et au sud forment des mini-croisillons. L’abside est quant à elle voûtée d’un cul-de-four brisé. Elle abrite le maître-autel. Au sud, une large porte mène à un simple placard. Il s’agit de l’ouverture vers l’ancienne sacristie, supprimée dans les années 1960.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Portail principal avec clef moulurée<br />
*Porte nord avec clef armoriée<br />
*Bais à remplage des chapelles <br />
*Cadran solaire, sur la face sud du clocher<br />
*Ancien oculus quadrilobé au-dessus de la chapelle sud, à l’intérieur. Muré, c’est aujourd’hui une sorte de médaillon décoratif. <br />
*Culots sculptés des ogives de la chapelle sud ; clef armoriée des ogives de la chapelle nord<br />
<br />
*Maître-autel sur socle, XVIIIe siècle (abside). Cet autel est fait de pierre rose de Préty et de marbre. Il est surmonté du tabernacle. <br />
*Autels latéraux :<br />
<br />
Au sud, autel en pierre blanche sculptée, figurant les initiales de saint Symphorien auquel il était à l’origine dédié. <br />
<br />
Au nord, autel en pierre blanche sculptée, figurant les initiales de la Vierge Marie, auquel il est dédié.<br />
*Statues :<br />
<br />
Deux anges porte-cierge, XIXe siècle (chœur) <br />
<br />
Saint Symphorien, en bois doré, fin XVIIIe siècle (dans le confessionnal)<br />
<br />
Curé d’Ars (dans le confessionnal)<br />
<br />
Vierge à l’Enfant, XIXe siècle (chapelle nord). On lit sur son socle : « Notre-Dame du Sacré-Cœur. Apportée par le Saint Père le 7 Septembre 1875 »<br />
<br />
Saint Joseph (chapelle sud)<br />
<br />
Sacré-Cœur (chapelle sud)<br />
<br />
Notre-Dame de Lourdes (statuette sur l’intrados de l’arc triomphal)<br />
<br />
Sainte Jeanne d’Arc (chœur) <br />
*Chemin de croix, en bois peint <br />
*Confessionnal en bois (chapelle nord)<br />
*Dalles funéraires :<br />
<br />
Dans la chapelle nord, pierre gravée du XVIIe siècle, difficilement lisible. Elle est ornée des armoiries de la famille Galopin, et de celles d’une autre famille alliée.<br />
<br />
Sous le porche, dalle du XIXe siècle, ornée d’une croix monumentale. Il s’agit de la pierre tombale de Jérôme Dupaqués Charmont, mort le 9 juin 1835 à l’âge de 44 ans. <br />
*Fonts baptismaux en bois, sur pied en pierre. <br />
*Bénitier en pierre, XVIIIe siècle. Sa vasque ovale et côtelée. <br />
*Bénitier encastré près de la petite porte nord <br />
*Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)<br />
*Crédence gothique à accolade (dans l’arc d’ouverture de la chapelle nord, en bas)<br />
*Vitraux :<br />
<br />
Vierge à l’Enfant (nef).<br />
<br />
Chapelle sud : baie à remplage avec vitrail signé par l’atelier Besnard, de Lyon, en 1874. Il représente saint Bénigne (à gauche) baptisant saint Symphorien (au centre) vers 170, en présence de saint Andoche, son parrain (à droite). Des anges surmontent la scène du baptême.<br />
<br />
Chapelle nord : baie à remplage avec vitrail représentant l’Assomption de la Sainte Vierge.<br />
<br />
Au nord de la travée sous clocher : vitrail signé par Joseph Bernard, représentant le martyr de saint Symphorien en 179. La scène est surmontée de l’inscription : « Saint Symphorien, martyr en 179, patron de Vérizet, protégez-nous toujours ».<br />
<br />
Au sud de la travée sous clocher : vitrail signé par Joseph Besnard, représentant les saint évêques de Mâcon bénissant l’église de Vérizet et une procession rassemblant curé et fidèles. Au-dessus de cette scène, on lit : « Saints évêques de Mâcon, curés de Vérizet, bénissez-nous encore ».<br />
<br />
Dans l’abside : vitrail représentant le Christ entouré d’enfants, avec l’inscription « Laissez venir à moi les petits enfants ». Il s’agit de l’illustration d’un passage de l’évangile de Marc 10,13-16 : « Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume des Cieux leur ressemble. ». C’est un don de Mme Berthe Pénillard. Il est signé Claude Bertrand, maître-verrier à Chalon-sur-Saône.<br />
<br />
Dans l’abside : vitrail illustrant l’évangile selon saint Luc 15, 21 : « mon Père j’ai pêché contre vous ». Il est signé Claude Bertrand, maître-verrier à Chalon-sur-Saône.<br />
*Cloches : deux cloches datant de 1863, fondues par Gédéon Morel, fondeur à Lyon. L’une d’elles est fêlée (celle de 850kg). L’autre, de 420kg, sonne toujours.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1842 : restauration générale de l’édifice<br />
<br />
1874 : ajout d’une sacristie et de la chapelle sud<br />
<br />
Date inconnue : ajout du porche d’entrée, agrandissement des baies de la nef et de l’abside<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
Fin des années 1960 : démolition de la sacristie et de la tourelle d’accès au clocher, rénovation intérieure <br />
<br />
1988 : travaux d’entretien, restauration de la toiture en laves de l’église et du clocher <br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien, rénovation intérieure <br />
<br />
2010 : restauration des vitraux par le maître-verrier Gérard Geiss<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou consulter son site internet :<br />
<br />
[https://www.vire-en-maconnais.fr Viré en Mâconnais] <br />
<br />
L’église accueille régulièrement des concerts et autres manifestations culturelles. <br />
<br />
Elle sert également de lieu de réunion pour la commune de Viré.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire fermée, les clefs sont gardées en mairie. Pour visiter l’édifice, il convient de contacter au préalable la mairie.<br />
<br />
L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marches aux deux entrées).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
Le village de Viré compte de nombreuses associations<ref>Voir : [https://www.vire-en-maconnais.fr/les-associations Liste des associations - site de la mairie]</ref> visant à améliorer et structurer la vie de ses habitants. Néanmoins, aucune n’est strictement dédiée à l’église ou au patrimoine.<br />
<br />
On peut tout de même citer :<br />
<br />
*'''Mieux vivre à Viré :'''<br />
<br />
Association visant à faire le lien entre les habitants et la municipalité.<br />
<br />
''Président :'' Jean Claude BILLON<br />
<br />
''Contact :'' mieux.vivre.a.vire71@free.fr<br />
*'''Comité d'animation Viréen :'''<br />
<br />
Association qui a pour but principal d'organiser le salon de gastronomie en novembre de chaque année.<br />
<br />
''Président :'' Evelyne BERGER<br />
<br />
''Tél :'' 03 85 33 11 28<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:VérizetCartePostale (1).jpg |400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
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| width="10%" |<br />
[[Fichier:VérizetCadastre1806 (1).jpg|thumb|center|370px|Cadastre de 1806, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:VérizetCadastre1806 (2).jpg|thumb|center|350px |Cadastre de 1806, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:VérizetCadastreActuel.jpg|thumb|center|450px| Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Vire.pdf Eglise de Viré (informations sur celle de Vérizet)]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/verizet.htm Vérizet] <br />
<br />
*Blog de l’abbé Tof, sur le clocher de Vérizet :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/vire-verizet.html Clocher de Viré-Vérizet]<br />
<br />
*Documents fournis par la mairie, dont un Dossier de Presse datant de 2018 et portant sur la commune de Viré (réalisation : office de tourisme de Tournus)<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Viré<br />
<br />
03 85 27 95 05<br />
<br />
mairie@vire-en-maconnais.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Viré]] :<br />
<br />
Eglise partiellement romane bâtie au XIIe siècle. Au XIXe siècle, le chœur a été reconstruit à l’extrémité ouest de l’édifice roman.<br />
<br />
L’église actuelle est donc inversée et s’ouvre par un clocher-porche massif.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy]] :<br />
<br />
Eglise romane bâtie en deux phases, aux Xe (nef) et XIIe siècles (bloc oriental). Seul le mur sud de la nef a été reconstruit au XVe siècle, et une sacristie ajoutée au XIXe siècle.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
*[[Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Péronne]] :<br />
<br />
Eglise romane reconstruite au XIe ou XIIe siècle, en réutilisant la façade du Xe siècle. Elle faisait partie d’un doyenné clunisien installé au village. Elle suit un plan typiquement roman, composé d’une nef rectangulaire, d’une travée voûtée d’une coupole sur trompes et supportant un clocher carré, et d’une abside. Seuls son porche et l’étage supérieur du clocher sont des ajouts postérieurs à la construction romane. <br />
<br />
Le site de l’église avec ses abords est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1945, et l’abside depuis 1946.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Sainte-Marie-Madeleine_%C3%A0_P%C3%A9ronne&diff=22807
Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Péronne
2021-05-03T16:20:48Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L'église Sainte-Marie-Madeleine''' est située à [[Péronne]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Cette église paroissiale romane est mentionnée pour la première fois au début du Xe siècle dans une charte de Cluny. Seule la façade ouest, sur laquelle on distingue de l’''opus spicatum'', pourrait appartenir à ce premier édifice. L’église est vraisemblablement reconstruite à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle. Elle dépend à cette époque d’un doyenné clunisien installé à [[Péronne]]. Elle suit un plan typiquement roman, composé d’une nef rectangulaire, d’une travée voûtée d’une coupole sur trompes et supportant un clocher carré, et d’une abside. Le porche pourrait ensuite avoir été construit au XVIe siècle, tandis que les baies de la nef et du chœur auraient été élargies au XVIIIe siècle, probablement au moment d’une restauration globale. Au lendemain de la Révolution française, l’église est vendue comme bien national et ne sera récupérée par la commune qu’en 1825. En 1847 et 1876, elle est l’objet de rénovations importantes, dont notamment l’édification de l’étage supérieur du clocher. L’église est désormais régulièrement entretenue. Le site de l’église avec ses abords est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1945, et l’abside depuis 1946. L’édifice abrite plusieurs chapiteaux sculptés romans. Un linteau roman en remploi est visible au-dessus du portail sud (muré) et figure deux lions autour d’un arbre sacré. Il pourrait dater du Xe siècle et est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1927.<br />
[[Fichier:PéronneEgliseExt (2).JPG|thumb|right|450px|Eglise Sainte-Marie-Madeleine (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Pérrone GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Rue de l'Eglise, 71260 Péronne<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°26'17.0"N 4°48'37.8"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Inscrite en 1946 (abside et site de l’église et ses abords), entièrement en 2018 ; Linteau roman inscrit en 1927<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Péronne]] a des origines très anciennes. De nombreux vestiges gallo-romains ont notamment été retrouvés sur le territoire de la commune : restes de constructions, tuiles et briques, monnaies… Plusieurs sépultures mérovingiennes ont également été mises au jour dans le bourg et dans différents hameaux du village. Le village est cité pour la première fois<ref>La mention de ''Perrunas'' en 585 dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon ferait en fait référence à Péronne, ville du diocèse d’Amiens de laquelle Gontran aurait publié un édit.</ref> dans la première moitié du Xe siècle, dans une charte de l’abbaye de Cluny, sous l’appellation ''Petronna villa''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Au Xe siècle, le village apparaît dans de nombreuses chartes : ''In fine Ciciacense, in villa Petrono'', ''In pago Matisconensi, in agro Margonico… in villa Petronna'', ''In villa Petronna, in vicaria Baxiacense'', ''In finibus Cardonensium, in villa Pedrotno, alias Pedronna'', ''Peronnam'', ''Petronniacum''… Le toponyme se fixe finalement sur Péronne vers le XIVe siècle. Il pourrait évoquer une place forte ancienne ou une zone marécageuse. Péronne est dès le XIIe siècle le siège d’un doyenné clunisien. A ce titre, des moines de l’abbaye y étaient installés afin de gérer les biens, les terres et les productions. L’influence clunisienne est d’ailleurs omniprésente au village, comme en témoigne la borne en pierre portant les armoiries de Cluny. Après la Révolution, Péronne devient une commune indépendante, et celle de Saint-Pierre-de-Lanques lui est réunie en 1792. Le village se développe grandement au XIXe siècle, majoritairement autour de l’activité agricole (surtout des vignes). Il s’agit aujourd’hui encore du secteur d’activité principal de la commune. Elle compte également de nombreux artisans et travailleurs du secteur tertiaire. Péronne concentre également bon nombre de services et commerces de proximité. Le village possède par ailleurs un patrimoine naturel, culturel et architectural riche, réparti entre le bourg et ses hameaux : lavoirs, maisons mâconnaises, châteaux et manoirs…<br />
<br />
L’église romane du village est un des éléments les plus remarquables de ce patrimoine. Elle est mentionnée pour la première fois en 938, dans une charte de Cluny évoquant un synode tenu à Chalon<ref>Virey, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', 1935.</ref>. Elle aurait alors été interdite, comme d’autres dans la région. Elle apparaît de nouveau en 980 dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''Ecclesia in pago Matisconensi… in villa Pedrono et in honore beata Dei Genitricis Marie consecrata''<ref>Rigault</ref>. L’église est alors dédiée à la sainte Vierge. De cet édifice du Xe siècle, il ne semble aujourd’hui rester que le mur de façade. On distingue en effet de l’''opus spicatum'' (appareil en épi de blé) dans la maçonnerie, dont l’usage est typique de l’art roman primitif.<br />
<br />
A la fin du XIe siècle ou au début du XIIe, l’église de Péronne est visiblement reconstruite par les moines de Cluny. En effet, Péronne est à l’époque une obédience clunisienne (ou doyenné), c’est-à-dire un centre d’exploitation de terres et de biens appartenant à l’abbaye. A ce titre, le doyenné de Péronne prend notamment part à l’approvisionnement de l’abbaye en denrées. L’église du village fait partie des possessions de l’abbaye et est gérée par les moines. Elle est également le centre de la paroisse de Péronne. On ne sait pas quand se fait le passage du vocable de Sainte-Marie à celui de Sainte-Marie-Madeleine. Outre quelques remaniements, l’édifice actuel correspond à la reconstruction romane du XIe ou XIIe siècle. Il s’agit d’un bel exemple de ce style architectural, notamment grâce au décor roman omniprésent (arcatures, chapiteaux, linteaux). <br />
<br />
On sait peu de choses de ce qu’il advient de l’édifice dans les siècles qui suivent sa reconstruction. L’église apparaît simplement dans des pouillés (registres ecclésiastiques) du XIVe et du XVe siècle. Au XVIe siècle, un premier porche est vraisemblablement construit contre la façade ouest de l’édifice<ref>Document de l’association </ref>. Le portail flamboyant de l’édifice daterait de la même époque. En 1692, une visite pastorale mentionne une chapelle seigneuriale, au nord, dans laquelle les seigneurs de Vaux-sous-Targe<ref>Le château de cette famille seigneuriale se trouve également sur le territoire de la commune. Il a été en partie reconstruit au XIXe siècle et est protégé au titre des Monuments Historiques. </ref> avaient leur tombeau. Une autre chapelle se trouvait au sud de l’édifice, fondée par Guillaume Foignon au XVIe siècle, peut-être en même temps que les travaux mentionnés précédemment. Ces chapelles étaient de simples autels intérieurs, et non pas des constructions ajoutées au plan d’origine. <br />
<br />
A partir de 1784, l’église n’est plus gérée par un moine-desservant de l’abbaye de Cluny. Elle dispose dès lors d’un curé propre nommé par l’évêque de Mâcon, en la personne d’Etienne Moiroux. Les bâtiments de l’ancien doyenné, au nord de l’église, deviennent en même temps le presbytère. En décembre 1785, le curé fraichement installé alerte sur l’absence de sacristie et fait une demande de travaux pour y remédier, ainsi que pour reprendre les lambris et poser des barreaux aux fenêtres<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. Sa demande est acceptée, et des plans sont dressés par l’architecte mâconnais Antoine Zolla l’aîné, puis acceptés par l’abbaye de Cluny. Le devis initial s’élève à 1285 livres, à répartir entre les habitants, plus 30 livres à la charge des décimateurs. Les travaux sont adjugés en 1786 à Claude Chanut, menuisier à Lugny. En 1787, les habitants essaient de s’opposer au projet qu’ils trouvent trop onéreux. Ils demandent une contre-visite, qui est effectuée par l’archiprêtre de Vérizet, envoyé par évêque de Mâcon. Celui-ci rend compte d’un édifice en bon état général, dont le chœur a été restauré récemment, mais qui ne possède effectivement pas de sacristie. En 1788, la facture de 1418 livres est finalement répartie entre les habitants, les travaux ont donc vraisemblablement bien été effectués. La sacristie est une petite construction carré couverte d’un appentis, aménagée à l’intérieur du portail primitif sud et ouverte sur l’église.<br />
<br />
Comme le suggère la contre-visite de l’archiprêtre, une restauration générale de l’édifice a vraisemblablement lieu au début du XVIIIe siècle, avant l’ajout de la sacristie. C’est à cette occasion que les baies de la nef et du chœur sont élargies, et que l’appentis au sud-ouest de la nef est ajouté (son usage varie au cours des siècles<ref>Document de l’association </ref>). Du mobilier est également ajouté, encore en place aujourd’hui. A la Révolution, le presbytère est détruit puis reconstruit. Le curé est assailli dans sa cour<ref>Site Belles Eglises </ref>, et doit dès 1791 prêter serment à la constitution civile du clergé. Il se retire finalement à Mâcon en 1794. En 1796, les biens de la cure et le presbytère sont vendus pour 6880 francs à Pierre Teste, habitant de Péronne<ref>Oursel</ref>. En 1799, c’est au tour de l’église d’être vendue comme bien national au sieur Emillan Teste, pour 900 francs. En 1802, l’église est rachetée par une « Société d’habitants de Péronne » composée de quarante-cinq familles du bourg. Cette société, dont Emillan Teste fait partie, a dans l’idée de mutualiser la propriété de l’édifice. 600 francs sont ainsi payés à Emillan en numéraire métallique pour racheter les parts des autres propriétaires<ref>Document de l’association </ref>. Dès 1804, la paroisse a de nouveau son propre desservant. En 1810, une cloche du nom de Marie-Suzanne est installée, avec pour parrain François-Louis de Lamartine, oncle du poète, et pour marraine la chanoinesse Marie-Suzanne de Lamartine. A cette même époque, une querelle éclate entre les habitants du bourgs de Péronne et ceux de Saint-Pierre-de-Lanques. L’église de ces derniers ayant été détruite à la Révolution, ils consentent à participer à l’entretien de celle du bourg, à condition qu’ils en aient l’usage. Les habitants du bourg s’y opposent. Finalement, l’église de Péronne est cédée à la mairie en 1825 par acte notarié, afin qu’elle devienne communale, contre certaines rétributions et quelques avantages pour les habitants qui l’avaient rachetée.<br />
<br />
A la suite de cette transaction, la commune engage à ses frais une restauration générale de l’édifice (maçonnerie et couverture de laves, charpente, menuiseries et ouvrages de plâtre, vitrerie et peinture, porche d’entrée) suivant le projet de l’architecte Roch fils, de Mâcon. Ce projet prévoit également la restauration du presbytère, dans une seconde phase. Les travaux sont adjugés en 1826 à Claude Poncet, entrepreneur à Mâcon, pour un devis de 5415.59 francs. Ils sont réceptionnés l’année suivante, avec une facture finale de 6845.72 francs, dont 3062.99 francs pour l’église seule<ref>Oursel</ref>. En 1847, la cloche est refondue par le fondeur mâconnais Baudoin, pour 2000 francs. Cette refonte est financée par un impôt exceptionnel appliqué auprès des trente-deux plus grands contribuables de la commune. Lors de l’installation de la nouvelle cloche, la solidité du beffroi pose question, et il est alors vraisemblablement consolidé. Assez vite, des plaintes sont formulées contre cette nouvelle cloche<ref>Ibidem</ref>, qui sonne mal. En 1872, elle est donc de nouveau refondue, cette fois-ci par Burdin Aîné, de Lyon. <br />
<br />
En 1876-1877, la restauration et le rehaussement du clocher sont organisés. En 1876, une horloge est installée à l’étage médian par le mécanicien horloger mâconnais Riverat aîné. L’année suivante, le beffroi est reconstruit. Cette construction moderne est l’œuvre d’Etienne Tête, entrepreneur à Sennecé-lès-Mâcon, sur les plans de l’architecte Adrien Pinchard. Le projet avait auparavant été approuvé par le Conseil des Bâtiments Civils. Les travaux sont réceptionnés en 1879, pour un coût total de 10 199.15 francs, en partie financé par une subvention de 2000 francs accordée sur décision ministérielle, et un emprunt de 5000 francs contracté par la commune auprès de deux particuliers (dont le remboursement devait être couvert par une coupe exceptionnelle). En 1880, la foudre tombe sur le clocher fraîchement restauré. Il est rapidement réparé par les entrepreneurs Tête et Barbé. Au cours du XIXe siècle, la sacristie qui se trouvait au sud de la nef est démolie et l’ancien portail roman sur lequel elle s’ouvrait est comblé. On ne connaît pas la date précise de ces travaux, mais ils ont lieu après 1839, puisque la sacristie apparaît encore sur le cadastre de cette année-là. De même, le cimetière qui entourait l’édifice est déplacé en dehors du bourg, et les abords de l’église sont assainis. Seule la croix de cimetière est conservée et placée contre le mur sud de la nef. <br />
<br />
Au XXe siècle, l’église est rénovée plusieurs fois. En 1922, le père Comte, dernier curé de la paroisse, décède. En 1927, le linteau du portail roman du gouttereau sud est protégé au titre des Monuments Historiques. Il représente deux lions face à face, séparés par un arbre de vie. En 1931, la toiture de la nef est restaurée. Les laves sont remplacées par des tuiles. Les travaux sont adjugés à Jean Bouchacourt, entrepreneur à Azé, et réalisés sur les plans de l’architecte Louis Authelain. Le coût des travaux s’élève à 10 486.14 francs. Ils sont réceptionnés en 1932. En 1945, le site de l’église est inscrit aux Monuments Historiques avec ses abords. En 1946, c’est au tour de l’abside. En 1989, des travaux sont de nouveaux effectués sur l’église afin d’en assainir les murs, en proie à de graves infiltrations d’eau. La commune obtient pour ces réparations une subvention de la Sauvegarde de l’Art Français, à hauteur de 50 000 francs. <br />
<br />
La dernière grande restauration de l’église de Péronne date de 2012-2013. En 2012, un diagnostic sanitaire complet de l’édifice est réalisé. Un projet<ref>Un descriptif détaillé des travaux est disponible sur le site Belles Eglises : [https://www.belleseglises.com/fr/eglises/eglise-sainte-marie-madeleine-de-peronne-71/ Eglise Sainte-Marie-Madeleine]</ref> de restauration ambitieux est alors avancé : maçonnerie, charpente et couverture du clocher, maçonnerie, charpente et couverture de la nef, rénovation du porche. Au final, les travaux durent près de six mois, pour un montant prévisionnel de 300 000 euros. Ils sont financés à 50% par des subventions diverses (Région, Département, Sauvegarde de l’Art Français (15 000 euros), Fondation du Patrimoine (11 000 euros), donations privées…, Ministère de l'Intérieur (fonds parlementaires de l'Assemblée Nationale), Association Péronne Patrimoine), et à 50% par la commune, grâce à un emprunt. Les travaux sont conduits par le cabinet d'architecte Fraisse et Palisse, et confiés à l'entreprise Dufraigne, spécialisée dans la rénovation patrimoniale. En 2015, le vitrail figurant sainte Elisabeth et sainte Madeleine est restauré grâce à l’association Péronne Patrimoine, qui veille attentivement à l’entretien et la mise en valeur de l’édifice. En 2016, les paliers de la cloche sont remplacés. Grâce à tous ces travaux, l’église est finalement entièrement inscrite au titre des Monuments Historiques en 2018.<br />
<br />
*'''Sainte Marie-Madeleine :'''<br />
<br />
''Marie-Madeleine était une des disciples de Jésus. Elle le suivit jusqu’à sa crucifixion.<br />
Elle fut la première personne à avoir vu le Christ après sa Résurrection et fut chargée d’avertir les apôtres de son retour.<br />
Elle est fêtée le 22 Juillet.''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Sainte-Marie-Madeleine est un édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région. Construite en pierre dorée, elle suit un plan simple, peu remanié au fil des siècles : une nef unique rectangulaire, suivie d’une travée sous un clocher carré, et d’une petite abside à l’est. Seuls le petit porche contre la façade ouest et un appentis contre le mur sud de la nef<ref>Dont l’accès au clocher</ref> ont été ajoutés après la construction romane. Les bâtiments de l’ancien presbytère se trouvent au nord du chœur. <br />
[[Fichier:PéronneEglisePlan.jpg |thumb|left|450px|Plan de l'église Sainte-Marie-Madeleine (plan de la construction romane, sans les ajouts modernes au sud de la nef) ©Jean Virey]]<br />
L’église s’ouvre par un petit porche ouvert, composé d’un auvent à trois pans reposant sur de fines piles carrées à bases et impostes moulurées. Ces piles sont reliées à la façade par de petits murets, formant ainsi un caquetoire. La façade ouest de l’église est assez simple, et également la partie la plus ancienne de l’édifice. Cette ancienneté est illustrée par la présence d’''opus spicatum'' dans la maçonnerie, fréquente dans l’art roman primitif. La façade, nue, n’est ouverte que par un portail en plein cintre du XVIe siècle, sans décor. Les murs gouttereaux de la nef sont chacun percés de deux larges baies en plein cintre, modernes, et épaulés par des contreforts très plats. Ceux-ci constituent plus un décor qu’un réel support, vu leur finesse et l’absence de voûte. Le contour d’anciennes baies romanes est visible dans les murs de la nef. Un appentis est accolé à l’extrémité ouest du gouttereau sud, à côté de l’accès au clocher. L’appentis comporte un linteau gravé. Le mur sud est muni de deux accès : une petite porte ouverte, dont le linteau est sculpté d’un coq, près de l’ancienne croix de cimetière ; un ancien portail en plein cintre, muré, dont la voussure reposait sur des colonnes latérales dont seuls les chapiteaux très abimés ont été conservés, et dont le tympan est formé par un linteau sculpté de lions séparés par un arbre de vie. Ce portail devait à l’origine être l’entrée principale de l’église romane. <br />
<br />
La travée sous clocher suit la nef à l’est. Elle est épaulée de chaque côté par deux solides contreforts. Au sud, on distingue dans la maçonnerie le contour de l’ancienne baie romane murée, juste à côté de la baie moderne en plein cintre, plus large. Au nord, une petite porte fait communiquer la travée avec l’extérieur. La travée supporte le haut clocher de plan carré. Celui-ci est composé d’une souche aveugle et de trois étages (deux romans et un moderne) délimités par des cordons de pierre. Le premier niveau comporte trois arcatures doublées par face, en plein cintre, creusées dans la maçonnerie. L’arcature centrale de la face ouest est une baie ouverte. Le deuxième niveau du clocher est nu, à l’exception d’un petit oculus à l’est et d’une ouverture circulaire à l’ouest, dans laquelle est inséré une horloge. Le beffroi, moderne, est muni de trois baies en plein cintre par face, avec retombées latérales sur de petites colonnettes aux chapiteaux sculptés. Le clocher est couvert d’une courte pyramide à quatre pans. <br />
<br />
L’abside semi-circulaire complète l’édifice à l’est. Elle surprend par ses petites dimensions, notamment vis-à-vis du clocher massif. L’abside est ouverte de trois baies en plein cintre très fines, séparées par des contreforts plats similaires à ceux de la nef. Une corniche à modillons nus fait le tour de l’abside, et se poursuit sur tout l’édifice. Elle supporte une toiture en laves pour l’abside (les contreforts et le pignon de façade sont couverts de même manière), et en tuiles pour la nef et le clocher (celles-ci sont vernissées).<br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église est assez sobre, malgré un mobilier assez présent pour un édifice de cette taille. Tout l’édifice est enduit et dallé. La nef est couverte d’un plafond dont la base est délimitée par une corniche moulurée. Elle accueille les bancs des fidèles, encadrés de chaque côté par des statues supportées par des consoles moulurées. La dernière travée de la nef accueille de chaque côté, face à face, les autels secondaire. <br />
<br />
La travée sous clocher s’ouvre par un arc triomphal brisé supporté par de fines colonnes engagées aux chapiteaux sculptés. Elle est surélevée de quelques marches et délimitée par une grille en fer forgé. La travée accueille l’autel moderne en bois ainsi que des stalles en bois et un siège curial plaqués contre les murs. La travée est carrée et voûtée d’une coupole sur trompes, déchargée au nord et au sud par des arcs brisés. Au nord, une petite porte communique avec l’extérieur. <br />
<br />
A l’est, l’abside s’ouvre par un arc en plein cintre qui repose sur de fines colonnes engagées aux chapiteaux sculptés. Elle est surélevée et accueille le maître-autel composé d’une dalle monolithique sur deux pieds en pierre modernes. L’abside est voûtée d’un cul-de-four dont la base est délimitée par une corniche en pierre. Les trois baies sont ébrasées et inscrites dans un décor d’arcatures sur colonnettes aux chapiteaux sculptés. Ce décor est également souligné par une corniche en pierre.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Linteaux :<br />
<br />
Linteau roman en remploi (gouttereau sud), d’inspiration orientale : il représente deux quadrupèdes (probablement des lions) face à face, séparés par un arbre (il s’agit probablement de l’arbre de vie). Ce linteau semble dater du XIe siècle. <br />
<br />
Linteau de la porte latérale sud, figurant un coq, remploi roman<br />
<br />
Linteau l’édicule accolé au mur sud de la nef : il est sculpté d’un ostensoir en faible relief et gravée de l’inscription : SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM (que soit béni le nom du Seigneur) LOE (loué) SOI (soit) LE TRES S.S. (le très Saint-Sacrement)<ref>Site Belles Eglises </ref><br />
*Décor du clocher<br />
*Décor de l’abside : arcatures sur colonnettes et pilastres cannelés aux chapiteaux sculptés <br />
*Chapiteaux sculptés de la travée sous clocher, au décor végétal ou animal <br />
<br />
*Maître-autel : dalle monolithique datant de l’époque gothique et reposant sur deux pieds modernes sculptés par le tailleur de pierre clunysois Pierre Griot<ref>Oursel</ref>.<br />
<br />
Croix en fer forgé, au-dessus de l’autel, œuvre du ferronnier Rastel.<br />
*Autel moderne en bois<br />
*Stalles en bois peint et chaise curiale <br />
*Autels latéraux en pierre blanche <br />
*Grille de communion en fer forgé, du XVIIIe siècle. Elle est décorée de volutes et de spires symétriques<br />
*Statues :<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux<br />
<br />
Notre-Dame de Lourdes<br />
<br />
Saint Antoine de Padoue<br />
<br />
Curé d’Ars<br />
<br />
Enfant Jésus de Prague, statue offerte en 1930 par la famille Delorme, de Péronne.<br />
<br />
Vierge miraculeuse, couronnée (autel latéral droit)<br />
<br />
Vierge Marie, en bois doré (autel latéral gauche)<br />
<br />
Statuette en bois (console d’angle)<br />
<br />
Statue en bois très abimée (sacristie), possiblement saint Joseph<br />
*Consoles moulurées<br />
*Piscine liturgique (abside)<br />
*Chaire à prêcher en bois peint, de la fin du XVIIIe siècle <br />
*Confessionnal en bois peint, de style Louis XV<br />
*Fonts baptismaux<br />
*Bénitier encastré, dont la cuve est en forme de coquillage <br />
*Chemin de croix, érigé en 1837<br />
*Plaque commémoratives des soldats morts au combat<br />
*Vitraux modernes :<br />
<br />
Motifs géométriques (abside)<br />
<br />
Sainte Marie-Madeleine et sainte Elisabeth de Hongrie (travée sous clocher)<br />
*Ancienne croix de cimetière, datée de 1768, contre le mur sud de la nef. <br />
*Cloche<ref>Site Belles Eglises </ref> de 1035kg, fondue en 1810. Elle se nomme Marie Suzanne et a alors pour parrain François Louis de Lamartine et pour marraine Marie Suzanne de Lamartine. Elle est refondue en 1847 par le fondeur Baudoin, de Mâcon, avec de nouveaux parrain et marraine, M. Loustaunau, maire de la commune et son épouse. La cloche est refondue une dernière fois en 1872 par Burdin Aîné, fondeur à Lyon. Elle est bénite par l'abbé Pelot, curé de Péronne, assisté de l'abbé Jacques Brun, curé-archiprêtre de Lugny. Son nouveau parrain est Mr Louis du Bessey de Contenson, ancien officier de marine, et sa marraine Mme Anne Alexandrine Neyrand.<br />
*Borne en pierre portant les armoiries de l’abbaye de Cluny<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1802 : église rachetée par 45 familles du bourg<br />
<br />
1810 : bénédiction d’une cloche du nom de Marie-Suzanne<br />
<br />
1825 : église cédée à la commune contre rétributions<br />
<br />
1826-1827 : restauration générale de l’édifice<br />
<br />
1846-1847 : première refonte de la cloche par le fondeur Baudoin, de Mâcon ; consolidation du beffroi du clocher<br />
<br />
1872-1873 : nouvelle refonte de la cloche par Burdin Aîné, de Lyon <br />
<br />
1876-1877 : restauration et rehaussement du clocher <br />
<br />
1876 : installation d’une horloge <br />
<br />
1880 : clocher endommagé par la foudre ; il est restauré rapidement<br />
<br />
Date inconnue au XIXe siècle : démolition de la sacristie (construite contre le portail sud, qui est comblé), et déplacement du cimetière communal en dehors du bourg<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1927 : inscription du linteau roman figurant deux lions au titre des Monuments Historiques<br />
<br />
1931 : réfection de la toiture en laves de la nef (nouvelle couverture faite de tuiles)<br />
<br />
1945 : le site de l’église avec ses abords est inscrit aux Monuments Historiques<br />
<br />
1946 : inscription de l’abside au titre des Monuments Historiques<br />
<br />
1989 : travaux de gros œuvre, pour l’assainissement des murs <br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2012-2013 : travaux sur la maçonnerie, la charpente et la couverture du clocher, ainsi que sur la maçonnerie, la charpente et la couverture de la nef ; rénovation du porche<br />
<br />
2015 : restauration du vitrail figurant sainte Elisabeth et sainte Madeleine <br />
<br />
2016 : remplacement des paliers de la cloche <br />
<br />
2018 : l’église est entièrement inscrite et protégée au titre des Monuments Historiques<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
Protégée partiellement plusieurs fois, l’église est finalement entièrement inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 2018.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
L’église accueille régulièrement diverses animations (concerts, expositions…).<br />
<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine.<br />
<br />
[http://www.peronne-bourgogne.com/actualites/ Site internet de la commune / Actualités]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire ouverte tous les jours (au moins pendant la saison estivale). Les horaires de visite sont variables, puisque l’ouverture est assurée par un voisin.<br />
<br />
Pour préparer une visite, contacter la mairie ou l’association locale de sauvegarde patrimoniale.<br />
<br />
L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite, via la porte latérale (elle n’accuse qu’une légère marche).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association « Péronne Patrimoine »''' :<br />
<br />
Association qui se charge de la sauvegarde, de l’inventaire et de la mise en valeur du patrimoine historique, culturel et naturel de Péronne.<br />
<br />
Elle organise à cette fin divers événements, en collaboration avec l’association « Péronne Animation » : concerts, pièces de théâtre, rédaction d’ouvrages, expositions, visites lors des journées du patrimoine…<br />
<br />
Elle s’occupe notamment de l’entretien de l’église romane de la commune.<br />
<br />
L’association compte une trentaine de membres.<br />
<br />
''Adresse :'' Association Péronne Patrimoine, à la Mairie de Péronne, 6 place de la Mairie, 71260 PERONNE<br />
<br />
''Présidente :'' Véronique Janny<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
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[[Fichier:PéronneCartePostale (1).jpg |400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:PéronneCartePostale (2).jpg |300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:PéronneCartePostale (3).jpg |400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
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<br />
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<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:PéronneCadastre1839.jpg|thumb|center|400px|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:PéronneCadastreActuel.jpg|thumb|center|420px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/peronne.htm Eglise de Péronne]<br />
<br />
*Documents de l’association<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-maconnais-val-de-saone/peronne/ Péronne]<br />
<br />
*Sauvegarde de l’art français :<br />
<br />
[https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/peronne-eglise-sainte-marie-madeleine/ Eglise Sainte-Marie-Madeleine]<br />
<br />
*Fiche de l’édifice sur le site Belles Eglises :<br />
<br />
[https://www.belleseglises.com/fr/eglises/eglise-sainte-marie-madeleine-de-peronne-71/ Eglise de Péronne]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Péronne<br />
<br />
03 85 36 93 91<br />
<br />
mairie-peronne@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Gengoux à Saint-Gengoux-de-Scissé]] :<br />
<br />
Eglise d’origine romane partiellement reconstruite au XIXe siècle. Une large nef romane a été accolée au chevet roman (Xe-XIIe siècles).<br />
<br />
Les parties romanes de l’église sont inscrites au titre de Monuments Historiques depuis 1932.<br />
<br />
*[[Chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Fissy (Lugny)]] :<br />
<br />
Edifice roman dont la date de construction est incertaine : un premier édifice est vraisemblablement bâti au Xe siècle, puis en partie reconstruit au XIIe siècle. <br />
<br />
Délaissée pendant plusieurs siècles, la petite chapelle a récemment été entièrement restaurée.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy]] :<br />
<br />
Eglise romane édifiée en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
Rénovée plusieurs fois au XIXe siècle, elle garde un profil roman typique, trapue et solide.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Pierre_%C3%A0_Martailly-les-Brancion&diff=22806
Eglise Saint-Pierre à Martailly-les-Brancion
2021-05-03T16:17:30Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Pierre''' est située à [[Martailly-les-Brancion]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un édifice roman construit par et pour les seigneurs de Brancion, et autrefois également centre de la paroisse. Sa construction s’est étalée au cours de la seconde moitié du XIIe siècle : la progression dans la construction est particulièrement visible dans la nef, d’est en ouest. C’est un édifice dont le profil massif est accentué par sa sobriété architecturale. Son plan se compose d’une nef à bas-côtés, suivie d’un transept dont les bras s’ouvrent sur deux absidioles. La croisée, voûtée d’une coupole sur trompes, est surmontée d’un clocher carré et suivie d’une travée de chœur et d’une abside. Au cours des siècles qui ont suivi sa construction, l’église change plusieurs fois de propriétaire et est finalement peu remaniée, mais également peu entretenue. L’édifice est en si piètre état qu’il nécessite plusieurs rénovations au XIXe siècle, et est protégé en tant que Monument Historique dès 1862. Ces rénovations se poursuivent tout au long du XXe siècle. L’église est désormais régulièrement entretenue, notamment afin de préserver et mettre en valeur les peintures découvertes dans le chœur, datées de la fin du XIIIe siècle. L’édifice abrite également le gisant de Jocerand III de Brancion, mort à la croisade en 1250.<br />
[[Fichier:BrancionEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Martailly les Brancion GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Brancion, 71700 Martailly-lès-Brancion<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°32'53.1"N 4°47'44.5"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Philibert en Tournugeois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Eglise classée en 1862<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
<br />
Le village de [[Martailly-les-Brancion]] est situé en Haut-Mâconnais, entre [[Cluny]] et [[Tournus]]. Il compte une centaine d’habitants et vit principalement de la production viticole et de l’activité touristique. La commune est d’ailleurs labélisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté. Le village est composé de deux bourgs historiques. Le premier centre d’habitat, Martailly, est le centre administratif actuel de la commune. Il est mentionné pour la première fois au XIIe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : ''Martiliacus'', ''Giselbertus de Martilei''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Il est par la suite cité de nombreuses fois au cours des siècles. Au XIXe siècle, alors que Martailly attire la majorité de la population locale, une église est construite dans un style néo-roman. En 1893, la commune de Brancion est réunie à Martailly par décret. Les deux localités voisines deviennent ensemble [[Martailly-les-Brancion]]. <br />
<br />
[[Fichier:BlasonMartaillyLesBrancion.jpeg|thumb|left|300px|Blason de Martailly-lès-Brancion ©Commune de Martailly-lès-Brancion]]<br />
<br />
Brancion est le noyau historique de la commune moderne et concentre la majorité de son riche patrimoine historique<ref>[http://martailly-les-brancion.blogspot.com/p/martailly-un-peu-dhistoire.html Patrimoine de Martailly-lès-Brancion] </ref>. C’est une zone de peuplement très ancienne. Ainsi, des tessons de poterie de la fin de l'âge du bronze (-1000 à -700) ou de l'âge du fer (-700 à -500) ont notamment été mis au jour au cours des fouilles archéologiques<ref>Voir le plan archéologique de Brancion : [https://www.chateau-de-brancion.fr/fr/explorer-brancion/chateau/ Château de Brancion site archéologique] </ref> menées par l'INRAP entre 2002 et 2007. De nombreux vestiges gallo-romains ont aussi été découverts sur le territoire de la commune : ''villae'', monnaies, restes de constructions diverses… Ils attestent de la présence probable d’un oppidum gallo-romain. Des sépultures anciennes ont également été repérées à l’entrée ouest du bourg, sur une pente vers l’est, et pourraient dater de l’époque mérovingienne. Brancion n’est cependant mentionné pour la première fois qu’en 926, dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In pago Cabilonense, in fine Brancedunense''<ref>Rigault</ref>. A cette époque, un bourg fortifié est construit autour d’un premier château, mentionné en 944 dans le cartulaire de Cluny. Cette place forte se développe peu à peu entre les Xe et XIIe siècles, à mesure que les seigneurs de Brancion étendent leur pouvoir sur les terres environnantes. Ces derniers apparaissent d’ailleurs dans de nombreux actes et documents officiels : ''Roclenus'' (XIe), ''Seguinus'' (XIIe), ''Humbertus'' (XIIe), ''Symon'' (XIIIe). Au XIVe siècle, ''Brancidunum seu Brancium'' est mentionné dans un pouillé. A cette époque, le château est assez largement remanié, avec notamment le creusement d’un grand fossé autour de son enceinte, qui le sépare du village qui s’étoffe<ref>Site de Brancion. </ref>. Le château devient ensuite une place-forte des ducs de Bourgogne, puis une châtellenie royale après 1477, qui compte 18 villages dans son périmètre. En 1790, Brancion est une commune du canton de Tournus. Le chef-lieu communal est ensuite transféré à Martailly-lès-Brancion en 1893. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Brancion abrite un important maquis de résistants. Un monument commémoratif a été installé en leur mémoire au col de Brancion. Aujourd’hui, le village fortifié de Brancion domine encore le Mâconnais, et impressionne par son château seigneurial remarquablement conservé ainsi que son vieux village (halles, maisons rurales typiques du Haut-Mâconnais…). <br />
<br />
L’église de Brancion, située près du château médiéval, est étroitement liée à son histoire. Sous le vocable de Saint-Pierre, elle est citée pour la première fois en 964, dans le cartulaire de Cluny : ''ecclesiam de Branciduno''<ref>Sapin, Christian, ''Bourgogne Romane.'' </ref>. Cet édifice primitif est situé à l’emplacement probable d’une nécropole mérovingienne, des tombes ayant été retrouvées lors de fouilles autour de la construction actuelle. Construit par les seigneurs de Brancion, l’édifice du Xe siècle sert à l’origine vraisemblablement de chapelle castrale, mais également à la population qui se regroupe autour du château. <br />
<br />
Au XIIe siècle, l’église de Brancion est reconstruite, telle qu’elle demeure aujourd’hui. Elle domine la vallée de la Grosne et fait face à un panorama remarquable. Sa construction s’est vraisemblablement étalée dans la seconde moitié du XIIe siècle. A cette époque, le bourg se développe considérablement, tout comme la seigneurie de Brancion, qui se trouve au milieu des sphères d’influence des abbayes de Cluny et de Tournus, contre lesquelles elle tente de faire valoir son autorité. La construction d’une nouvelle église, plus grande et solide, sert à la fois à réaffirmer la puissance des seigneurs locaux, mais aussi à accueillir la population grandissante de fidèles. L’église est alors le centre de la paroisse, et à la collation du chapitre cathédral de Chalon-sur-Saône. <br />
<br />
L’église Saint-Pierre, entièrement romane, est un bel exemple de l’art roman bourguignon, assez tardif. Elle est toute en sobriété et en solidité. Elle se compose d’une nef avec collatéraux, d’un transept légèrement saillant sous un clocher carré, d’une travée de chœur et d’une abside. La progression de la construction est bien visible dans la nef, d’est en ouest, avec des changements de voûtes notamment. Néanmoins, l’église démontre une belle homogénéité stylistique. L’édifice est bordé au sud-est par le cimetière historique du bourg. A l’ouest, elle s’ouvre sur un parvis dégagé face au panorama sur la vallée. A la fin du XIIIe siècle, des peintures viennent orner le chœur et le collatéral nord de l’église. <br />
<br />
Par la suite, l’édifice change plusieurs fois de propriétaire. Elle est peu remaniée et ne subit aucune altération importante de son plan, mais elle est également peu entretenue. Si bien qu’au début du XIXe siècle, l’édifice est en très mauvais état et nécessite des rénovations urgentes. Tout est dans un état précaire, de la toiture aux maçonneries, en passant par le décor. En 1834, un premier devis est émis pour la reprise d’un arc-doubleau de la nef, qui s’est effondré<ref>Sapin</ref>. Entre 1840 et 1850, Marcel Canat, de Chizy, réalise les plus anciennes reproductions des peintures médiévales. Ces reproductions sont déjà très lacunaires, ce qui témoignent de l’état de dégradation avancé dans lequel se trouve déjà le décor. En 1860, les peintures sont de plus en plus dégradées, et rien n’a été fait pour les protéger. C’est chose faite en 1862, lorsque l’église est classée Monument Historique, afin de garantir sa sauvegarde et de pouvoir planifier sa restauration. <br />
<br />
Malgré cela, les réparations tardent à arriver. En 1893, la commune de Brancion est unie à celle de Martailly, formant la nouvelle commune de Martailly-lès-Brancion. A cette époque, l’église se Brancion est déjà une simple annexe de celle située au bourg de Martailly, construite dans les années 1820 (probablement pour pallier l’absence d’édifice cultuel en état d’accueillir les fidèles). En 1898, une lettre du préfet nous apprend que l’église romane est totalement à l’abandon, et proposition est faite de la désaffecter complètement. Finalement, le XXe siècle voit les restaurations -certes, lacunaires- se succéder<ref>Sapin & documents sur place / documents de l’association. </ref>. <br />
<br />
En 1908, Jean Virey décrit l’église Saint-Pierre dans son livre sur les édifices romans de l’ancien diocèse de Mâcon. Il mentionne alors que les peintures sont menacées de disparition tant elles sont abîmées. En 1909, l’édifice est totalement à l’abandon. Une première rénovation est menée, notamment afin de protéger les peintures : réfection des toitures pour éviter les infiltrations d’eau, rétablissement des baies romanes de l’abside et rebouchage de la large baie ouverte au XIVe siècle pour les remplacer, ponçage des murs…En 1911, les murs sont rejointoyés. En 1928, la couverture de l’église est de nouveau reprise. A la fin des années 1930, les rénovations précédentes ayant permis de les protéger davantage, les peintures du chœur et du collatéral nord sont restaurées une première fois. Les parties les plus abîmées sont déposées et reproduites sur toiles. En 1942, 1943 et 1949, des photographies et des relevés à l’aquarelle des fresques permettent d’en faire l’inventaire. <br />
<br />
Dans les années 1960, les problèmes d’humidité de l’église persistent, puisque aucune rénovation complète n’a jusqu’alors été réalisée. En 1974 et 1976, des nouveaux travaux sont effectués sur les peintures : celles de l’absidiole sud sont notamment refixées, celles de l’absidiole et du collatéral nord sont nettoyées et consolidées, certaines peintures sont déposées et d’autres reposées. En 1974 également, les toits des bas-côtés et du clocher sont refaits en laves<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. En 1983, la couverture du collatéral nord est de nouveau reprise afin de protéger les peintures qu’il abrite. En 1999, les fresques du chœur et de l’abside sont provisoirement consolidées, leur état nécessitant une restauration globale urgente. Cette dernière est finalement lancée l’année suivante. Un programme complet de travaux d'assainissement et de restauration est alors mis au point par le service des Monuments Historiques. Un diagnostic sanitaire complet de l’édifice est réalisé, et met en lumière des infiltrations d’eau en plusieurs lieux (remontée capillaire, infiltrations via toiture et murs, condensation…). Suite à ce bilan sanitaire, des travaux d’assainissement, de sondage, de protection, de consolidation et de rénovation sont effectués. Le bilan des découvertes est affiché sur des panneaux à l’intérieur de l’édifice.<br />
<br />
En 2003 et 2006, des fouilles archéologiques sont effectuées autour de l’édifice. Elles mettent notamment au jour un cimetière et un réseau de murs de l'époque mérovingienne sous l'actuel parvis, attestant donc de l’utilisation cultuelle du lieu dès une époque reculée. De même, d’autres fouilles ont permis de mettre au jour des vestiges de l’édifice roman primitif, avec la présence d’''opus spicatum''. Des tuiles anciennes (''tegulae'') ont également été repérées autour de l’église actuelle, constituant vraisemblablement la couverture originelle. <br />
<br />
Malgré ces différentes phases de travaux, l’église Saint-Pierre est aujourd’hui encore dans un état précaire et nécessiterait de nouvelles restaurations, afin de protéger durablement à la fois l’édifice et son décor. La principale menace contre les peintures semble être les infiltrations d’eau, qui, malgré les mesures de consolidation passées, continuent de dégrader les peintures. La municipalité, les habitants de la commune et l’association locale de sauvegarde du patrimoine s’attachent néanmoins à protéger et mettre en valeur cet élément central du patrimoine local.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Pierre est située au cœur du bourg médiéval de Brancion, face à un panorama remarquable sur la vallée de la Grosne. L’église est entièrement romane et présente une homogénéité stylistique remarquable malgré sa construction étalée dans la seconde moitié du XIIe siècle. Elle constitue un modèle de l’art roman bourguignon et a un profil massif, très sobre et dépouillé, sans décor. Elle est construite en petits moellons de calcaire doré, assemblés en appareil soigné. L’église se compose d’une nef avec collatéraux, suivie d’un transept légèrement saillant supportant un clocher carré et dont les bras sont prolongés par des absidioles, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est. L’édifice est bordé au sud-est par l’ancien cimetière communal. <br />
[[Fichier:BrancionEglisePlanProfesseurNishida.jpg|thumb|right|550px|Plan de l'église Saint-Pierre, dressé en 2016 par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology ©CEP]]<br />
La façade de l’église est, comme le reste de la construction, toute en sobriété. Divisée en trois parties, elle se compose d’une haute partie centrale pour le vaisseau principal, et de deux parties latérales plus basses, pour les collatéraux, avec chacune une petite baie ébrasée en plein cintre et un contrefort à l’angle. La partie centrale est quant à elle percée d’un portail sans décoration, en cintre brisé, inscrit dans un avant-corps légèrement saillant avec un arc brisé en ressaut. Une troisième baie romane un peu plus large surmonte l’avant-corps. Une croix de pierre coiffe la pointe du pignon. Les collatéraux de la nef sont ouverts de petites baies similaires à celles de la façade, quatre au sud et trois au nord, entre des contreforts très plats. Le sommet d’autres contreforts est visible sur les gouttereaux de la nef, qui sont aveugles. Au sud, une large porte en cintre brisé est ouverte à l’extrémité est. Juste au-dessus, de petites marches sont ménagées dans la toiture du collatéral, afin d’accéder au clocher.<br />
<br />
Ce dernier, de plan carré, est composé d’un soubassement aveugle renforcé par des contreforts aux angles (avec l’accès au clocher au sud, consécutif aux marches dans la toiture), et d’un beffroi ouvert d’une simple baie plein cintre par face. Le clocher est coiffé d’une pyramide à quatre pans en pierre. Il est supporté par le transept, légèrement saillant par rapport aux collatéraux. La croisée sous clocher est un massif barlong encastré dans les différentes parties de l’église (on aperçoit à l’est une simple ouverture en partie masquée). Les bras du transept sont abrités sous des toitures à deux pans. Leurs pignons sont ornés de cordons de pierre sur modillons nus entre de larges contreforts aux angles. Ils sont percés de baies romanes ébrasées, et au nord, d’une étroite porte en plein cintre. Les bras du transept se terminent à l’est par des absidioles semi-circulaires, toutes deux éclairées par une fine baie ébrasée.<br />
<br />
Ces absidioles flanquent une étroite travée de chœur qui précède l’abside. Cette dernière, en hémicycle, est plus basse que la travée qui la précède. Elle est percée de trois fines baies en plein cintre, ébrasées. Celles-ci sont séparées par des contreforts plats. A l’exception du clocher, tout l’édifice est couvert de laves<ref>L’édifice était à l’origine couvert de tuiles épaisses, retrouvées autour de la construction lors de fouilles archéologiques. </ref>. Cette lourde couverture est supportée par des corniches qui mêlent simples cordons de pierre plate, corniches sur modillons nus, et même, pour l’abside, une tablette à triple ressaut sur modillons nus. <br />
<br />
A l’intérieur, l’église Saint-Pierre est extrêmement sombre, puisque la nef n’est éclairée que par les petites baies romanes des collatéraux. L’édifice est très sobre, épuré et dépouillé de tout décor sculpté, à l’exception de quelques pierres isolées. Les murs ne sont pas enduits, et la totalité de l’édifice est dallé, avec notamment plusieurs pierres tombales gravées. La nef de cinq travées permet de suivre l’évolution de la construction romane du XIIe siècle. Les bas-côtés sont ainsi voûtés de demi-berceaux dans les premières travées, avec de simples pilastres plaqués contre les murs. Dans les travées suivantes, ils sont voûtés au nord de berceaux légèrement brisés séparés par de petits arcs doubleaux de même forme, et au sud de berceaux brisés à pénétration sur doubleaux. Au sud, un banc de pierre court le long du collatéral. Les bas-côtés communiquent avec la nef grâce à de larges arcades brisées avec impostes. Le vaisseau central est voûté d’un berceau brisé rythmé par d’épais arcs doubleaux de même profil, retombant sur des dosserets avec impostes. <br />
<br />
La croisée du transept suit ce vaisseau à l’est. De plan barlong, elle est voûtée d’une coupole sur trompes et encadrée par quatre arcs brisés dont ceux à l’est et à l’ouest sont à double rouleau. Deux arcs de décharges de même forme soutiennent la coupole au nord et au sud. Les bras du transept sont quant à eux voûtés de berceaux transversaux qui s’ouvrent sur les bas-côtés et les absidioles par de petits arcs brisés. Ces absidioles sont voûtés en cul-de four brisé et abritent de petits autels latéraux en pierre. A l’est, la croisée du transept est suivie d’une étroite travée de chœur délimitée par une balustre. Voûtée en berceau brisé, quelques boiseries sont plaquées sur le bas de ses murs. L’abside complète l’édifice à l’est. Plus étroite que la travée qui la précède, elle est voûtée d’un cul-de-four brisé. Elle abrite le maître-autel. Des peintures médiévales ornent tout le chœur ainsi que la collatéral nord. Ces fresques aux motifs bibliques dateraient de la fin du XIIIe siècle et sont assez dégradées.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Corniche de l’abside : triple rainure de pierre sur modillons nus <br />
*Pierres sculptées de l’absidiole sud<br />
*Impostes sculptées de la nef : l’une est sculptée de deux bustes mutilés de personnages orants, l’autre de monstres aux queues de serpents<ref>Sapin</ref>.<br />
*Fresques : datées de la fin du XIIIe siècle, elles représentent notamment le Christ en Majesté dans une mandorle surmontant les apôtres (abside), et plus largement les thèmes de la Nativité, du Jugement Dernier et de la Résurrection des Corps. <br />
<br />
''Description des peintures par Christian Sapin :''<br />
<br />
''« Dans l’abside principale, le Christ en Majesté dans une mandorle quadrilobée et les symboles des Evangélistes décorent la voûte, au-dessus des douze apôtres dans des arcades. Des scènes du Jugement Dernier dans la travée de chœur représentent la Résurrection des morts ainsi que l’Enfer et le Paradis. Dans l’absidiole sud, à droite, l’arrivée de six pèlerins au St-Sépulcre de Jérusalem, et à gauche, une scène presque entièrement disparue de femmes et hommes écoutant un lecteur. Dans l’absidiole nord sont représentés la Couronnement de la Vierge par le Christ, l’Agneau dans un médaillon, la Crucifixion et la Nativité. Dans la dernière travée du bas-côté nord, on trouve Abraham assis tenant une nappe avec un groupe d’âmes, un ange et un défunt. Dans la troisième travée, la belle peinture d’une mise au tombeau d’une religieuse ou sainte, avec deux prêtres entre des hommes et des femmes. Plus haut, le Paradis du Jugement dernier est représenté encore une fois par Abraham et les élus et par un ange. »''<br />
<br />
Les peintures du collatéral sont des représentations de la famille seigneuriale de Brancion<br />
<br />
Ces peintures sont à rapprocher de celles présentes dans la chapelle de la Commanderie de [[Montbellet]]<ref>Voir la fiche Wikipays de la commune et des deux édifices romans qui s’y trouvent. </ref>. <br />
<br />
Certaines parties des peintures ont été déposées et transposées sur toile. Ces représentations sont visibles dans l’édifice.<br />
*Gisant de Josserand III de Brancion, mort en croisade en 1250 à la bataille de Mansourah (Egypte). Cette pierre sculptée du XIIIe siècle, tombeau du seigneur, est la propriété de l’Académie de Mâcon. Elle représente un chevalier couché en tenue d’armes, les mains jointes sur la poitrine et un chien ou un lionceau couché à ses pieds, et deux anges agenouillés près de sa tête. <br />
<br />
Le gisant provient de la chapelle du château d’Uxelles détruite vers 1805 et propriété des seigneurs de Brancion. Il est classé objet historique depuis 1959. <br />
<br />
*Maître-autel : bloc de pierre rectangulaire <br />
*Grille de communion <br />
*Autels latéraux en pierre (absidioles)<br />
*Statues :<br />
Saint Pierre, en bois polychrome<br />
Saint Paul, en bois polychrome<br />
Sainte Anne et la Vierge, en bois avec traces de dorure<br />
*Bénitier encastré<br />
*Ancienne cuve baptismale cylindrique en pierre, sans décor. <br />
*Pierres tombales gravées <br />
*Vitraux modernes (2003)<br />
*Cloche : elle pèse environ 265 kg et a été refondue en 1963 par les fils Paccard (Annecy). Elle se dénomme Marie, a pour parrain Alexis Rabut et pour marraines Louise de Murard et Bernadotte Morière. Elle a été bénie par Mgr Jean Hermile, en présence de l’abbé Bajard, curé de Martailly-lès-Brancion, et Mr Perroux, maire de la commune<ref>Inventaire campanaire des édifices romans en Bourgogne – Archives départementales de Saône-et-Loire</ref>.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1834 : reprise d’un arc-doubleau de la nef<br />
<br />
1840-1850 : plus anciennes reproductions des peintures, déjà très partielles<br />
<br />
1860 : peintures en très mauvais état, projet de restauration<br />
<br />
1862 : l’église est classée Monument Historique <br />
<br />
1898 : dans une lettre, le préfet fait état d’un édifice totalement à l’abandon, et proposition est faite de le désaffecter<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1908 : peintures en très mauvais état, menacées de disparition <br />
<br />
1909 : église à l’abandon ; première rénovation pour protéger les peintures (couvertures, baies…)<br />
<br />
1911 : reprise des joints des murs<br />
<br />
1928 : reprise des couvertures <br />
<br />
Fin des années 1930 : restauration des peintures murales <br />
<br />
1942, 1943 et 1949 : photographies et relevés à l'aquarelle des fresques<br />
<br />
Années 1960 : problème d’humidité persiste, projet de rénovation de l’édifice<br />
<br />
1974 et 1976 : réfection des toits des bas-côtés et du clocher, en laves ; restauration partielle des peintures<br />
<br />
1983 : réfection de la couverture du bas-côté nord afin de protéger les peintures qui s’y trouvent <br />
<br />
1999 : consolidation provisoire des peintures de l’abside et du chœur <br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Années 2000 : vaste programme d’assainissement, de sondage, de protection et de rénovation de l’édifice<br />
<br />
2003 : fouilles archéologiques menées près autour de l’église<br />
<br />
2006 : nouvelles fouilles archéologiques<br />
<br />
Nouveau projet de restauration de l’église, afin de mettre fin aux infiltrations d’eau et à leurs dommages. <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est menacée par d’importantes infiltrations d’eau et nécessite des travaux d’assainissement et de restauration.<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1862.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine, ou consulter leurs sites internet :<br />
<br />
[http://martailly-les-brancion.blogspot.com Site de la mairie]<br />
<br />
[http://brancion.fr/news.php Site de Brancion]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est ouverte aux mêmes horaires que le château, et donc libre de visite:<br />
<br />
-30 mai-30 septembre :<br />
<br />
Tous les jours : 10h - 12h30 & 13h15 - 18h30 (dernière entrée château à 17h45)<br />
<br />
-1er octobre-8 novembre :<br />
<br />
Tous les jours : 10h30 - 12h30 & 13h15 - 17h30 (dernière entrée château à 16h45)<br />
<br />
Pour la visiter en dehors de ces horaires, contacter directement la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine.<br />
<br />
L’édifice est accessible aux personnes à mobilité réduite, en passant par l’entrée principale (un petit chemin permet d’y accéder).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association « Pierres et Mémoire » :'''<br />
<br />
Association créée en 2002 dans le but de garantir la sauvegarde, l’entretien et la mise en valeur du patrimoine architectural, culturel et naturel de la commune.<br />
<br />
Afin de financer ses actions, l’association organise chaque année divers événements au cœur du village médiéval.<br />
<br />
''Adresse :'' En mairie - 71700 Martailly-lès-Brancion<br />
<br />
''Président :'' Mr Jean TOUZOT <br />
<br />
''Tel :'' 06 27 47 15 82 <br />
<br />
''Mail :'' martaillypierresetmemoire@gmail.com<br />
<br />
''Site :'' [http://pierres-et-m.blogspot.com/ Pierres et Mémoires] <br />
<br />
*'''Association « La Mémoire Médiévale »''' :<br />
<br />
Association créée en 1972 afin de préserver le site médiéval de Brancion. <br />
<br />
Pour ce faire, l’association se charge de la sauvegarde et de la mise en valeur du château seigneurial de Brancion et de l’église Saint-Pierre, en partenariat avec les acteurs publics de sauvegarde du patrimoine. <br />
<br />
Elle organise chaque année des animations culturelles autour de l’héritage médiévale de la cité.<br />
<br />
Depuis 2005, l’association est gestionnaire du château par bail emphytéotique et organise donc sa restauration (fouilles archéologiques, travaux..) et son animation (visites, signalétique, événements divers). <br />
<br />
''Adresse :'' Rue de Ruée - 71240 Laives<br />
<br />
''Président :'' Mr Frédéric FAUCHER <br />
<br />
''Tel :'' 03 85 32 19 70 <br />
<br />
''Mail :'' chateaudebrancion@wanadoo.fr<br />
<br />
''Site :'' [http://brancion.fr/ Site médiéval de Brancion]<br />
<br />
[https://www.chateau-de-brancion.fr/ Site du château seigneurial]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<gallery mode="packed-hover" showthumbnails><br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale.jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (5).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (6).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (7).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (8).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (9).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
Fichier:BrancionEgliseCartePostale (10).jpg|Carte postale ancienne, collection privée<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
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Fichier:BrancionEgliseExt (2).JPG<br />
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Fichier:BrancionEgliseExt (4).JPG<br />
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Fichier:BrancionPatrimoine (7).JPG<br />
Fichier:BrancionPatrimoine (8).JPG<br />
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</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BrancionCadastre1833.jpg|thumb|center|450px|Cadastre de 1833, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BrancionCadastreActuel.jpg|thumb|center|450px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*ANDERLINI, Tina, ''Brancion, crépuscule des seigneurs et Salut'', Revue Moyen-Age, n°96, février-mars-avril 2014.<br />
<br />
*BAZIN, Jean-Louis, ''Brancion, Les seigneurs, la paroisse, la ville'', Paris, 1908.<br />
<br />
*DICKSON, Marcel et Christiane, ''Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon'', Mâcon, Protat, 1935, 360p.<br />
<br />
*DIDIER, Frédéric, ''Eglise de Brancion, étude préalable d’assainissement et de sauvegarde des décors peints'', juillet 1998 (Architecte en chef des Monuments Historiques).<br />
<br />
*JACQUIER, Elizabeth, ''Brancion, bourg castral et rural en Bourgogne du Sud'', décembre 2003.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*ROLLIER-HANSELMANN, Juliette, ''Brancion église Saint-Pierre, les peintures murales'', Congrès Archéologique de France, SFA, 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
*''Le patrimoine architectural et bâti de Martailly-lès-Brancion'', article paru dans la revue Images de Saône-et-Loire n° 190 (juin 2017), pp. 2-3.<br />
<br />
*''Archéologie en Bourgogne n°14 - Brancion : archéologie d’un site perché'', E. Laborier, G. Rollier, B. Saint-Jean-Vitus - Plans et relevés : P. Noguès et P. Sarazin - INRAP - 2009<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1975 : <br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[https://f2.quomodo.com/28E11F57/uploads/1427/Brancion%20Eglise%20Saint-Pierre%20Fiche_PRTL_2013.pdf Eglise Saint-Pierre à Brancion]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/brancion.htm Brancion]<br />
<br />
*Documents de présentation laissés à disposition dans l’édifice<br />
<br />
*Site internet du Château :<br />
<br />
[https://www.chateau-de-brancion.fr/ Château de Brancion]<br />
<br />
*Site internet du bourg médiéval de Brancion : <br />
<br />
[https://www.brancion.fr/ Brancion]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Martailly-lès-Brancion<br />
<br />
03 85 51 12 56<br />
<br />
martailly-les-brancion@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à La Chapelle-sous-Brancion]] :<br />
<br />
Eglise romane construite dans la seconde moitié du XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, la nef est reprise et des chapelles latérales sont construites, donnant à l’édifice sa forme de croix latine.<br />
<br />
De belles peintures murales ornent l’abside, figurant notamment le Couronnement de la Vierge. Les différentes couches picturales dateraient des XIIIe et XVIIe siècles. <br />
<br />
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1948.<br />
<br />
*[[Château seigneurial de Brancion]] :<br />
<br />
Château seigneurial dont la construction marque l’évolution de l’architecture castrale au Moyen Age. Plusieurs fouilles archéologiques y ont été organisées. Elles ont mis au jour des vestiges de constructions allant du IXe au XVe siècle.<br />
<br />
Le château est classé Monument Historique depuis 1977 et est ouvert à la visite. <br />
<br />
[https://www.chateau-de-brancion.fr/ Site Internet du château]<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay]] :<br />
<br />
Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1931.<br />
<br />
Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Chapelle_Notre-Dame-de-Piti%C3%A9_%C3%A0_Fissy_(Lugny)&diff=22805
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Fissy (Lugny)
2021-05-03T16:13:49Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''La chapelle Notre-Dame-de-Pitié''' se trouve au hameau de Fissy à [[Lugny]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un édifice roman mentionné comme église dès 1119 dans une bulle du pape Calixte II. Elle appartient dès sa fondation à l’abbaye de Tournus, et ce jusqu’au XVIIe siècle, date à laquelle on la trouve simple chapelle rattachée à la paroisse de [[Lugny]]. La date de sa construction est incertaine. Son plan très simple aux dimensions modestes rappelle l’art roman primitif, tout en sobriété. Elle se compose d’une nef unique rectangulaire, accolée à un chœur à chevet plat sur lequel repose un court clocher de plan carré. La présence d’''opus spicatum'' dans la maçonnerie ainsi que le chevet plat de l’édifice pourraient indiquer une première construction au Xe siècle. Il est toutefois possible que la chapelle ait été reconstruite ou modifiée au XIIe siècle. Délaissé pendant plusieurs siècles par les moines de [[Tournus]], l’édifice est au début du XIXe siècle très délabré. Plusieurs restaurations sont alors lancées, notamment la construction d’un nouveau clocher et des remaniements de la nef. De 2009 à 2013, la chapelle est entièrement restaurée. Elle est désormais l’objet d’un soin tout particulier et d’une mise en valeur attentive par l’association « Lugny Patrimoine ».<br />
[[Fichier:LugnyChapelleFissy (3).JPG|thumb|right|450px|Chapelle Notre-Dame-de-Pitié (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de la chapelle de Fissy GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Hameau de Fissy, 71260 Lugny<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°29'36.3"N 4°49'24.0"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Lugny]] est une zone de peuplement très ancienne. Il est cité pour la première fois en 894 dans la cartulaire de Saint-Cyr de Nevers : ''In pago Matisconensi… in Luviniaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Au Moyen-Age, les terres de Lugny appartiennent à des seigneurs puissants. Aujourd’hui, l’activité principale du village s’organise autour de cave coopérative qui y est installée, et qui rassemble de nombreux vignerons des communes environnantes. Lugny<ref>Pour plus d’informations, voir : [https://fr.wikipedia.org/wiki/Lugny_(Sa%C3%B4ne-et-Loire) Lugny - Wikipédia] </ref> possède par ailleurs un patrimoine riche et varié, réparti dans les différents hameaux de la commune. C’est notamment le cas à Fissy. De nombreux vestiges gallo-romains y ont notamment été découverts (habitations, débris de marbres, monnaies), tout comme plusieurs sépultures mérovingiennes. Fissy est cité pour la première fois en 894, dans la charte mentionnée précédemment : ''In pago Matisconensi, in villa Fisciaco''<ref>Rigault</ref>. Au XIe siècle, Fissy est de nouveau cité dans une charte du chapitre Saint-Vincent de Mâcon : ''Mansus Bernardi de Fissiaco''. Le village apparaît par la suite dans de nombreux documents. Le toponyme semble se fixer sur Fissy au XVIIIe siècle. L’héritage historique du hameau est souligné par le patrimoine qui s’y trouve : lavoir, habitat rural de caractère, chapelle romane…<br />
<br />
Cette chapelle, dédiée à Notre-Dame-de-Pitié, était vraisemblablement à l’origine sous le vocable de Sainte-Marie. Elle est mentionnée pour la première fois en 1119, dans une bulle papale de Calixte II confirmant sa possession par les moines de l’abbaye de Tournus. La date de sa construction est néanmoins incertaine. Son plan très simple aux dimensions modestes rappelle l’art roman primitif, tout en sobriété. La chapelle se compose d’une nef unique rectangulaire, accolée à un chœur à chevet plat sur lequel repose un court clocher de plan carré. Bien qu’elle ait été remaniée plusieurs fois, elle semble entièrement romane, à l’exception du clocher<ref>Selon le père Christophe Lagrange, qui a effectué l’inventaire campanaire de l’édifice, il n’y avait à l’origine qu’un simple pignon à deux ouvertures abritant une cloche.</ref>. La présence d’''opus spicatum'' dans la maçonnerie ainsi que le chevet plat de l’édifice pourraient indiquer une première construction au Xe siècle. Il est toutefois possible que la chapelle ait été reconstruite ou modifiée au XIIe siècle. La fonction qu’avait alors la chapelle n’est pas claire. Il s’agissait peut-être d’une annexe de l’église de Lugny, d’un ermitage des moines, ou encore d’une petite église paroissiale.<br />
<br />
Il y a peu de documents permettant de retracer l’histoire de l’édifice. Au XIIIe siècle, la chapelle semble avoir été remaniée une première fois. C’est ce que suggère la baie rectangulaire creusée dans la face est du chœur, fortement ébrasée. Au XVe ou XVIe siècle, une autre reprise a visiblement lieu. C’est en tout cas à cette époque que semblent remonter le portail de la façade ouest, ainsi que la crédence gothique à accolade présente dans le mur sud du chœur. C’est peut-être également à cette occasion qu’est ouverte la porte latérale dans le mur sud de la nef, bien qu’elle semble avoir été remontée par la suite. <br />
<br />
En 1675, une visite pastorale a lieu dans la paroisse de Lugny. Elle est effectuée par l’archiprêtre de Vérizet. Il en profite pour visiter la chapelle de Fissy, qui est encore à cette époque une possession des moines de Tournus. Le rapport de cette visite décrit un édifice laissé à l’abandon par ses propriétaires, qui n’y font aucune réparation. La chapelle est dans un état de délabrement avancé, alors qu’elle fait bien l’objet d’une dîme revenant aux chanoines<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. En 1687, les moines cèdent finalement cette dîme au curé de Lugny. La chapelle est dès lors rattachée à la paroisse de Lugny. C’est peut-être à ce moment-là que s’opère le changement de vocable. Au siècle suivant, une restauration de l’édifice est visiblement entreprise. Les baies au sud du chœur et de la nef sont alors élargies. En 1789, la chapelle devient bien national et est désaffectée. Les objets du culte qu’elle abritait sont vendus, tout comme son mobilier.<br />
<br />
Au début du XIXe siècle, après des décennies sans être entretenue, la chapelle est finalement fermée au culte, puisque devenue dangereuse. En 1822, le conseil municipal se prononce en faveur d’une restauration de l’édifice, en réponse à la demande faite par les habitants de Fissy de voir leur lieu de culte rouvrir, avec le soutien de l’abbé Etienne Bouillard, à l’époque curé de Lugny. Des plans et devis sont donc commandés à l’architecte Roch fils, de Mâcon. A la même époque, l’église paroissiale de Lugny (au bourg) est reconstruite, à la place de l’édifice roman d’origine. En ce qui concerne la chapelle de Fissy, elle est alors entièrement restaurée, et le clocher actuel est construit. La nef est assez largement reprise<ref>Le détail des travaux n’est pas clair, mais il semble que la nef ait été en partie reconstruite (mur sud notamment) et que la porte latérale ait été remontée.</ref>, le chœur réaménagé (baie bouchée, intérieur repris…). En 1889, la toiture est restaurée par Joseph Lambret, couvreur à Lugny, sous la direction de Mr Blanc, architecte à Tournus. Ce dernier supervise à la même époque des travaux faits sur l’église paroissiale.<br />
<br />
Par la suite, la chapelle est entretenue régulièrement, selon les moyens de la commune. En 1969<ref>Oursel</ref>, elle est dire en état d’accueillir le culte et pourvue du mobilier nécessaire. Sur des photos de cette époque, elle est assez semblable à l’édifice actuel. Néanmoins, le terrain environnant est alors peu entretenu et majoritairement en friche. En Août 1974, la chapelle accueille une dernière cérémonie religieuse, des funérailles<ref>Lafarge, Frédéric, ''Une chapelle en Haut-Mâconnais : Notre-Dame-de-Pitié de Fissy'', revue « Images de Saône-et-Loire » n° 162 (juin 2010), pp. 7-9.</ref>. Elle est ensuite désaffectée. En 1975, la chapelle est vide de tout mobilier<ref>Oursel</ref>. En 1995, l’extérieur de l’édifice est en partie restauré. Les travaux portent majoritairement sur le clocher (réfection de la toiture, pose de joints, crépissage des murs…). Les travaux sont effectués par les entreprises Chambard, Penot et Virot.<br />
<br />
Entre 2009 et 2013, la chapelle de Fissy a finalement fait l’objet d’une réhabilitation complète, notamment grâce au dévouement de l’association locale de sauvegarde patrimoniale « Lugny Patrimoine ». Cette rénovation a alors pour but l’ouverture de l’édifice aux visites pendant les weekends. Les travaux sont réalisés en trois tranches principales et prévoient une vaste restauration de l’édifice : drainage et assainissement de l’église, restauration intérieure complète, remise en état de la grille fermant le chœur, réouverture de la baie est du chœur (au-dessus de l’autel), pose de vitraux, restauration partielle du mobilier, reprise de la charpente et de la couverture en tuiles de l’édifice, reprises de maçonnerie sur la façade occidentale<ref>Fiche de la Pastorale du Tourisme 71</ref>. Les abords de l’église sont également aménagés. Les réparations sont financées par la commune, par diverses subventions, par une récolte de fonds etc. Une « cuvée de la chapelle » est également commercialisée par la cave de la coopérative de Lugny afin de récolter des fonds. <br />
<br />
La chapelle fait depuis l’objet d’une soin attentif de la part de la municipalité et de l’association de sauvegarde du patrimoine. En 2017, un inventaire campanaire est effectué par le père Christophe Lagrange. En 2018, des travaux sont faits suite à un orage violent. En 2019, une signalétique touristique est installée dans l’édifice à destination des visiteurs.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié<ref>Des photos sont disponibles dans un article du JSL : [https://www.lejsl.com/edition-macon/2019/08/09/les-images-des-visites-des-deux-sites-tournusiens-de-grevilly-et-fissy Chapelle de Fissy]</ref> est un édifice modeste, assez typique des édifices romans de la région. Son plan et ses dimensions rappellent la chapelle Saint-Laurent à Tournus, un des édifices religieux les plus anciens de la région. La chapelle de Fissy est un édifice dont l’ancienneté est certaine, bien qu’il soit difficile de dater et d’identifier les différents remaniements. Elle se compose d’une petite nef rectangulaire suivie d’un chœur plus bas et étroit à l’est, supportant un court clocher moderne. Ce chevet à fond plat semble être la partie la plus ancienne de l’édifice. La chapelle se trouve sur une petite butte qui domine le hameau de Fissy, ses maisons et ses vignes. <br />
[[Fichier:LugnyChapellePlan1823(A.M via Pastorale du Tourisme).jpg|thumb|left|350px|Plan de la chapelle en 1823 (restauration) ©Archives municipales de Lugny (via la fiche de la Pastorale du Tourisme)]]<br />
A l’extérieur, la chapelle est non-enduite mais néanmoins en bon état. La façade de l’édifice est très simple. Elle est ouverte d’un portail en plein cintre gothique (fin XVe ou début du XVIe siècle), dont l’arc est mouluré. Un cordon de pierre surmonte ce portail et sépare le mur en deux, formant un fronton triangulaire. Ce cordon de pierre est en fait le prolongement de la corniche des gouttereaux. Ces derniers dont dissemblables. Au nord, le mur est nu. Au sud, il est percé d’une large baie en plein cintre moderne à l’ouest, et d’une porte rectangulaire sans style à l’est, surmontée d’un petit arc de décharge. <br />
<br />
Le clocher de l’édifice est une construction du XIXe siècle, venue remplacer un simple pignon à ouvertures muni d’une cloche. Il repose sur une étroite travée épaulée par des contreforts à l’est, qui correspond en fait à la partie ouest du chœur. De plan carré, le clocher ne comporte qu’un étage ouvert d’une large baie plein cintre par face. Celles-ci n’ont aucun décor particulier (outre des impostes vaguement moulurées) mais sont munies d’abat-sons. Le clocher est coiffé d’une pyramide à quatre pans. <br />
<br />
Le chœur à fond plat, plus étroit et bas que la nef, est également couvert d’une toiture à deux pans. De plan carré, il est éclairé par une large baie en plein cintre au sud (moderne) et par une baie rectangulaire ébrasée à l’est (gothique), munie d’un vitrail protégé d’une grille. Cette baie surmonte un rang d’''opus spicatum'' visible dans la maçonnerie, qui atteste de l’ancienneté de cette partie (Xe siècle au moins). La face nord du chœur est nue. On ne distingue que le contour d’une ancienne porte arquée, sous le clocher, à moitié masquée par le contrefort. <br />
<br />
Les contreforts (tout comme les pignons est de la nef et du chœur) sont couvert de laves. La nef et le chœur sont couverts de tuiles plates, tandis que la pyramide du clocher est en tuiles vernissées dont l’agencement forme un motif de croix. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, la chapelle de Fissy est aussi sobre qu’à l’extérieur et ne compte que peu de mobilier ou d’ornement. Elle est entièrement enduite d’un badigeon orangé, à l’exception de l’encadrement des ouvertures, de teinte beige. La petite nef est couverte d’un plafond formé de planches de bois peintes. Elle est entièrement dallée et n’abrite que quelques pièces de mobilier, ainsi qu’un panneau retraçant l’histoire de l’édifice. A l’est, la nef communique sur le chœur via une porte vitrifiée. Son arc en plein cintre est coiffé d’une clef de voûte formée par une pierre gravée d’une croix. L’arc est par ailleurs encadré par des pierres de taille inégales incrustées dans le mur, de part et d’autre (anciens socles de statues). <br />
<br />
Le chœur à fond plat est également entièrement dallé. Il est voûté d’un berceau en plein cintre et accueille le maître-autel en pierre. Il abrite également une statue de la Vierge, ainsi que deux tableaux face à face. Au nord, on distingue le contour de l’ancienne porte également visible de l’extérieur. Une petite ouverture rectangulaire est également présente à hauteur de baie. Le chœur est en tout cas bien clair, notamment grâce à la baie gothique munie d’un vitrail coloré représentant une Pietà, au-dessus de l’autel.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Maître-autel en pierre<br />
*Petit tabernacle en bois<br />
*Crédence gothique avec arc en accolade (mur sud du chœur), abritant une piscine liturgique, datant de la fin du XVe siècle<br />
*Clef de voûte de l’arc triomphal, gravée d’une croix et de la date 1823 (restauration de l’église)<br />
*Tableaux :<br />
<br />
Saint Etienne tenant la palme du martyr, XIXe siècle (chœur) <br />
<br />
Vierge à l’Enfant, XVIIIe siècle (chœur, en face du précédent) <br />
<br />
Christ en croix, XIXe siècle (au-dessus de l’entrée principale)<br />
*Statue de la Vierge à l’enfant en bois polychrome<br />
*Meubles en bois du XVIIe siècle<br />
*Croix d’autel<br />
*Bénitiers encastrés (entrée principale et latérale)<br />
*Chemin de croix (cadres)<br />
*Confessionnal en bois<br />
*Vitrail réalisé en 2011 par le maître verrier Paul Duckert (formé à Taizé), représentant une Pietà<br />
*Cloche :<br />
<br />
Datée de 1871, elle est l’œuvre de Burdin l’Aîné, fondeur à Lyon. Elle pèse environ 330 kg et est décorée de motifs géométriques et végétaux, ainsi que d’une croix et d’une représentation de la Vierge <br />
<br />
Inscription<ref>Inventaire campanaire – Abbé Tof / père Christophe Lagrange</ref> :<br />
<br />
« Ligne 1 : COMMUNE DE LUGNY. HAMEAU DE FISSY <br />
<br />
Ligne 2 : MR MEUNIER MAIRE, MR BRUN CURE <br />
<br />
Ligne 3 : PARRAIN : MR CLAUDE LEGRAND-RIVET <br />
<br />
Ligne 4 : MARRAINE : MME CLAUDINE JACOB, FEMME BOUILLOUD. »<br />
*Croix de cimetière (au sud de la chapelle)<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1823 : rénovation générale de l’édifice<br />
<br />
1889 : réfection de la toiture <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1995 : reprise du clocher (couverture, enduit..)<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2009-2013 : réhabilitation complète de la chapelle (rénovation de l’édifice, restauration de son mobilier), aménagement de ses abords <br />
<br />
2017 : inventaire campanaire <br />
<br />
2018 : travaux suite à un orage violent<br />
<br />
2019 : installation d’une signalétique touristique <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
La chapelle est en bon état général et a été restaurée récemment. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association de sauvegarde du patrimoine de Lugny :<br />
<br />
Site internet de la mairie : [http://www.lugny-en-maconnais.fr/ Lugny en Mâconnais]<br />
<br />
Contact de l’association : lugny-patrimoine@gmail.com / 03 85 20 15 93<br />
<br />
=== Visite ===<br />
La chapelle est ouverte aux visites tous les weekends de 10h à 18h, entre Pâques et la Toussaint. L’association de sauvegarde patrimoniale active sur la commune se charge d’ouvrir ses portes. Des visites commentées sont organisées chaque année lors des Journées du Patrimoine.<br />
<br />
L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite via la porte latérale, bien que l’ouverture soit étroite.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association « Lugny Patrimoine » :'''<br />
<br />
Association créée en 2009. Elle a pour buts la redécouverte, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine bâti, culturel et naturel de Lugny. L’association s’intéresse plus particulièrement à l’histoire de la commune, de ses hameaux et de ses habitants.<br />
<br />
Elle organise tout au long de l’année divers évènements (expositions, visites guidées, conférences, animations diverses…) pour mettre en valeur et animer ce patrimoine aux multiples visages. L’association participe aussi à des études et recherches portant sur le patrimoine de la commune, dans toutes ses formes.<br />
<br />
Grâce notamment à des levées de fonds, l’association participe également financièrement à l’entretien de ce patrimoine.<br />
<br />
''Adresse :'' Mairie – 7, place du Pâquier – 71260 LUGNY<br />
<br />
''Président :'' Frédéric Lafarge <br />
<br />
''Tel :'' 03 85 20 15 93<br />
<br />
''Mail :'' lugny-patrimoine@gmail.com <br />
<br />
''Pages infos :'' <br />
<br />
[https://fr.geneawiki.com/index.php/Lugny_Patrimoine Lugny Patrimoine - Geneawiki]<br />
<br />
[https://fappah.fr/lugny-patrimoine/ Lugny Patrimoine – FAPPAH]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="60%" |<br />
[[Fichier:LugnyFissyCartePostale (1).jpg|460px|thumb|center|Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LugnyFissyCartePostale (2).jpg|450px|thumb|center|Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (1).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (2).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (3).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (4).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (5).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (6).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (7).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (8).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (9).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (10).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (11).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (12).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (13).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (14).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (15).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (16).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (17).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (18).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (19).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (20).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (21).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (22).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (23).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (24).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (25).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (26).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (27).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (28).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (29).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (30).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (31).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (32).JPG|©CEP<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (33).JPG|©Christophe Lagrange<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (34).JPG|©Christophe Lagrange<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (35).JPG|©Christophe Lagrange<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (36).JPG|©Christophe Lagrange<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (37).JPG|©Christophe Lagrange<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (38).JPG|©Christophe Lagrange<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (39).JPG|©Christophe Lagrange<br />
Fichier:LugnyChapelleFissy (40).jpg|©Christophe Lagrange<br />
</gallery><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:FissyCadastre1839.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:FissyCadastreActuel.jpg|thumb|center|350px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
=== Bibliographie ===<br />
*LAFARGE Frédéric, BERTHAUD Paulette, ''Lugny, mémoire de pierres, mémoire d'hommes'', Bibliothèque municipale de Lugny, Lugny, 2006.<br />
<br />
*LAFARGE, Frédéric, ''Une chapelle en Haut-Mâconnais : Notre-Dame-de-Pitié de Fissy'', revue « Images de Saône-et-Loire » n° 162 (juin 2010), pp. 7-9.<br />
<br />
*LEX, Léonce, ''Notice historique sur Lugny et ses hameaux'', Belhomme Libraire Éditeur, Mâcon, 1892.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Jean, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/LUGNY%20Chapelle%20de%20Fissy.pdf Chapelle de Fissy] <br />
<br />
*Blog de l’abbé Tof / père Christophe Lagrange, inventaire campanaire :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/2017/07/lugny-chapelle-de-fissy.html Chapelle de Fissy] <br />
<br />
*Articles du JSL<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Lugny (hameau de Fissy)<br />
<br />
03 85 32 29 91<br />
<br />
mairie-lugny@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy]]:<br />
<br />
Eglise romane édifiée en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
Rénovée plusieurs fois au XIXe siècle, elle garde un profil roman typique, trapue et solide.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Didier à Montbellet]]:<br />
<br />
Eglise partiellement romane, édifiée en plusieurs phases : la nef et la travée sous clocher datent du XIIe siècle, le chœur et les croisillons du XIIIe ou XIVe siècle, le clocher de l’époque moderne, tout comme le porche.<br />
<br />
*[[Chapelle des Arts à Montbellet]]:<br />
<br />
Ancienne église prieurale romane bâtie au XIIe siècle, et reprise au XIIIe siècle.<br />
<br />
Elle dépendait du prieuré de Saint-Oyen installé au hameau éponyme par l’abbaye de Saint-Claude (Jura).<br />
<br />
La chapelle sert désormais de salle d’exposition.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Martin_%C3%A0_Grevilly&diff=22804
Eglise Saint-Martin à Grevilly
2021-05-03T16:11:54Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église romane Saint-Martin''' est située à [[Grevilly]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est dès sa fondation le centre de la paroisse de [[Grevilly]], mais est annexe de l’église de [[Cruzille]] depuis le début du XIXe siècle. Sa construction remonte vraisemblablement au XIIe siècle. Il s’agit d’un édifice modeste et trapu, qui suit un plan typique des petites églises romanes de la région : une nef rectangulaire unique, suivie d’une travée supportant un clocher carré ramassé, et d’une abside. L’église semble avoir peu été remaniée au fil des siècles. Cependant, le clocher semble avoir été construit – ou du moins repris – un peu après le reste de l’édifice, peut-être au XIIIe siècle. Au début du XIXe siècle, l’église est interdite au culte car jugée dangereuse du fait de son état avancé de délabrement. Grâce à l’engagement des habitants et au secours de divers mécènes, l’édifice est rénové plusieurs fois au cours du siècle, et la chapelle qui flanque la travée sous clocher au sud lui est ajoutée, afin de servir de sacristie. En 1942, l’église et le cimetière sont classés Monuments Historiques. L’église, entièrement restaurée à la fin du XXe siècle, est désormais régulièrement entretenue grâce au concours et à la motivation des habitants de la commune.<br />
[[Fichier:GrevillyEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Martin (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Grevilly GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| La Bausse, 71700 Grevilly<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°30'58.2"N 4°49'18.1"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1942 (cimetière compris)<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Grevilly]] est mentionné pour la première fois en 948 et 950 dans des chartes de l’abbaye de Cluny : ''In pago Matisconense, in fine Griviliacense'', ''In agro Griviliaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Il s’agit cependant d’une zone de peuplement plus anciennes, comme en attestent les vestiges archéologiques retrouvés sur le territoire de la commune. Le village est mentionné<ref>Ibidem</ref> plusieurs fois au fil des siècles : ''Grezvillié'' (XIVe siècle), ''In villa de Grivilliaco'' (1408), puis finalement ''Grevilly'' (1448). En 1581, Georges de Beauffremont, seigneur de Cruzille, obtient que sa seigneurie soit érigée en comté<ref>Fiche wikipédia de la commune </ref>. Ce comté est composé de Collonge, Sagy, Ouxy (hameaux actuels de Cruzille), Gratay, Cruzille, Grevilly et Ozenay. Au XVIIIe siècle, le village prend brièvement le nom de ''Saint Martin de Grevilly''<ref>Rigault</ref>, avant de reprendre son nom originel. Après la Révolution, le village dépend des bailliage et recette de [[Mâcon]]. De nos jours, Grevilly est une petite commune rurale d’une trentaine d’habitants. C’est un village viticole du Haut-Mâconnais, dont les vendanges sont presque entièrement vinifiées à la cave coopérative de [[Lugny]]. Grevilly appartenait jusqu’en 2015 au canton de Lugny. La commune fait aujourd’hui partie du canton de [[Tournus]].<br />
<br />
L’église du village, sous le vocable de Saint-Martin, est située à l’écart du bourg, plus en hauteur, ancrée dans le flanc de la colline. Elle fait face à un panorama remarquable mêlant vignes, monts et patrimoine (notamment le château seigneurial de Brancion). Construite au début du XIIe siècle, c’est un édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région, tout en sobriété. A l’origine, elle se compose d’une petite nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside. Elle est entourée du petit cimetière communal et adopte architecturalement la pente naturelle du terrain. Si l’édifice actuel date du XIIe siècle, des fouilles archéologiques menées par l’INRAP ont néanmoins mis au jour des vestiges et artefacts plus anciens, attestant d’une occupation très ancienne des lieux. Des sépultures et objets anciens (vitraux, poteries…) ont ainsi été découverts, tout comme des murs appartenant à une construction plus ancienne.<br />
<br />
En 1119, une bulle papale de Calixte II confirme les possessions de l’abbaye de Tournus à Grevilly : ''Ecclesiam Sancti Martini de Griviliaco''. L’édifice est vraisemblablement contemporain de cet acte. L’église est dès sa construction à la collation de l’abbaye de Tournus qui avait en partie la seigneurie des lieux, et le centre de la paroisse de Grevilly, au sein du diocèse de Chalon-sur-Saône. Bien que certaines sources suggèrent la présence d’un prieuré à Grevilly, il semble plutôt que la petite paroisse soit simplement une possession de l’abbaye, avec laquelle elle entretient une sorte de patronat. Au XIIIe siècle, l’édifice est vraisemblablement remanié. Le clocher, bien qu’également roman, semble avoir été reconstruit à cette époque. <br />
<br />
Ce qu’il advient ensuite de l’église est méconnu. En 1320, on retrouve l’ ''Ecclesia de Grevilleyo''<ref>Rigault</ref> dans un registre ecclésiastique, sans grand détail. Au XVIe ou XVIIe siècle, l’édifice est en partie remanié et restauré, probablement afin de réparer les dommages causés par les Guerres de Religion, particulièrement violentes dans la région. La façade semble notamment avoir été reprise à cette époque. Au XVIIe siècle, la paroisse est extrêmement pauvre, tant en moyens matériels qu’en habitants. C’est à cette époque que le village adopte son dicton encore usité aujourd’hui : « Pauvre comme le curé de Grevilly qui n’a qu’un calice en buis. »<ref>Diction qui fait écho à la situation actuelle de la commune. Une réplique du calice est exposée dans l’église.</ref>. Il semble par ailleurs que la paroisse soit à l’époque en conflit avec le chapitre de Tournus<ref>Gisèle Couturier.</ref>.<br />
<br />
A la Révolution, Grevilly cesse d’être paroisse. En 1795, le culte est rétabli, et les habitants demandent à ce que l’église soit desservie par Pierre Maréchal, curé de Lugny de 1767 à 1803. Au début du XIXe siècle, l’édifice est en très mauvais état. Dès 1802, Grevilly est donc rattaché à Cruzille pour le culte (par arrêté préfectoral passé en 1806). L’office se fait dès lors dans l’Eglise Saint-Pierre à Cruzille, où ont également lieu sacrements et inhumations. La cloche de Grevilly est installée dans celle de Cruzille. L’église Saint-Martin devient une simple annexe et ne peut donc plus prétendre à des subventions de l’Etat. Il devient impossible pour le village et ses habitants d’entretenir son église romane. Devenue dangereuse, elle finit par être fermée au public par Mgr d’Héricourt.<br />
<br />
Les habitants de Grevilly supportent cependant mal d’être privés de leur église, de devoir se déplacer à Cruzille pour le culte, et surtout de devoir y enterrer leurs morts. Vers 1851<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>, le maire envoie donc une lettre au préfet dans l’espoir de rétablir l’indépendance cultuelle de Grevilly. Plusieurs habitants de la commune signent cette lettre et expriment leur mécontentement. Ils s’engagent à restaurer l’église afin de pouvoir la rouvrir au culte. En 1856, une délibération municipale réitère le vœu de la population de récupérer son église et de la rénover à cette fin. Les habitants espèrent ainsi la voir érigée en chapelle vicariale, avec un desservant qui lui serait propre. La délibération s’accompagne d’un devis chiffré pour les travaux envisagés. Ces frais de restauration doivent être pris en charge par des donateurs privés, notamment Mr Leduc et sa tante Mme veuve Tropenat, qui s’engagent à fournir une souscription de 1000 francs. De leur côté, les villageois s’engagent à se charger du transport des matériaux. Il ne reste que 226.30 francs à la charge de la commune, qui prévoit également d’offrir une concession à vie pour Mr Tropenat et ses descendants, avec l’intention de rapatrier son corps enterré à Cruzille. L’église est donc consolidée et restaurée. Une chapelle faisant office de sacristie est également ajoutée au sud de la travée sous clocher. En 1858, un marché est passé avec Gédéon Morel, fondeur à Lyon, pour la refonte de la cloche. La municipalité commande une cloche d’environ 350 kg, avec sa monture, pour 2088.55 francs. La cloche est réceptionnée le 1er avril 1859 par le maire et par Mr Calignan, desservant de la chapelle<ref>Ibidem</ref>. <br />
<br />
Ces travaux sont cependant vraisemblablement lacunaires, et l’église nécessite dès les années 1880 de nouvelles réparations. En 1889, la commune fait une demande de secours auprès de l’Etat, d’un montant de 1500 francs. Cette demande est refusée, bien qu’appuyée par le maire Mr de Benoist et l’évêque d’Autun, au motif que l’église n’a aucun statut officiel et qu’il n’est donc pas de la responsabilité de l’Etat de l’entretenir. En 1934, quelques réparations sont finalement faites, notamment sur la façade, qui est remaniée. En 1941, la municipalité obtient l’inscription de son édifice roman au titre des Monuments Historiques, avec pour but de le protéger et de pouvoir obtenir des subventions pour sa restauration. L’année suivante, l’église et le cimetière sont finalement classés Monument Historique. <br />
<br />
De véritables travaux de restauration ne sont initiés que dans la seconde moitié du XXe siècle, sous l’impulsion de la municipalité, des habitants du village et de l’association de sauvegarde dédiée à l’église. En 1878, l’intérieur de l’édifice est entièrement restauré (plafond, enduits etc.), avec l’aide bénévole d’un groupe de scouts de Versailles. Cette rénovation est rendue possible grâce à Mr Hugonnier et à Mme de Benoist, qui lancent une souscription pour former un fonds de trésorerie permettant les travaux et l’achat des matériaux<ref>Ibidem</ref>. En 1994, c’est l’extérieur de l’église qui est restauré : nettoyage, rejointement et crépissage des murs ; reprise des murs du clocher et de sa charpente, des murs de soutènement de la toiture et de la couverture en laves (remplacée par des tuiles pour la nef et la sacristie). Ces travaux sont réalisés par des professionnels. <br />
<br />
En 2015, l’association « Saint-Martin de Grevilly » voit le jour. Elle entend organiser la restauration et la mise en valeur de l’église. Cette même année, quelques pièces de mobilier sont restaurées. C’est le cas des lithographies sur papier qui forment le chemin de croix (neuf stations restantes), restaurées par Mme Françoise Lajénie. Une statuette en pierre blanche de la Vierge à l’Enfant est également sculptée et installée dans l’oculus de la façade par Mr Frédéric Leroy. <br />
<br />
En Avril 2019, les archéologues de l’INRAP réalisent le diagnostic préventif de l’édifice, afin d’identifier et de résoudre les problèmes qui menacent sa structure. A cette occasion, ils mettent au jour les vestiges d’une construction antérieure sous les fondations de l’église actuelle, ainsi que des ossements et matériaux divers attestant d’une occupation des lieux très lointaine. Suite au rapport des archéologues, des travaux d’assainissement doivent avoir lieu en 2020 : assainissement de l’édifice (lutte contre les infiltrations d’eau notamment), pose d’un drain autour de l’église sous un caniveau de pierre, pose d’abat-sons aux baies ouest du clocher pour protéger la poutre qui supporte la cloche. Pour financer ces travaux, la municipalité a lancé une collecte de fonds en partenariat avec la Fondation du Patrimoine<ref>[https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-saint-martin-a-grevilly Eglise de Grevilly] </ref>. Elle a également obtenu une subvention de 6000 francs de la part de la Sauvegarde de l’Art Français. <br />
<br />
*'''Saint Martin :'''<br />
<br />
''Né en 316, il est soldat dans l’armée romaine. En 337, il partage son manteau avec un pauvre mendiant qui meurt de froid, et reçoit la Révélation. Il se convertit alors au christianisme et quitte l’armée. Il se forme ensuite auprès d’Hilaire, évêque de Poitiers, à partir de 356. Il vit ensuite en ermite, avant de fonder le premier monastère d’Occident à Poitiers après son retour d’exil. Il est par la suite enlevé par des tourangeaux, puis élu évêque de la ville en 371. Il fonde les premières églises rurales de Gaule, ainsi que le monastère de Marmoutier. Saint Martin meurt en 397 et est enterré à Tours. Il est le saint patron des hôteliers, des cavaliers et des tailleurs.<br />
''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
La petite église de Grevilly est située en hauteur par rapport au bourg, ancrée dans le flanc de la colline, au milieu des vignes. Elle fait face à un panorama remarquable constitué de vignobles, monts et villages voisins. Entourée de son cimetière, son caractère et sa position lui donnent un charme tout particulier. Bâtie en pierre dorée, elle est typique des petites églises romanes de la région, modeste et trapue. Elle suit un plan simple : petite nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée d’une sacristie au sud, abside à l’est. <br />
[[Fichier:PlanEgliseGrevillySauvegardeArtFrançais.jpg|thumb|left|450px|Plan de l'église de Grevilly ©Sauvegarde de l'Art Français]]<br />
De l’extérieur, la simplicité de l’édifice est manifeste. Perchée dans l’enclos de son cimetière, l’église semble ancrée dans la colline, la construction rattrapant la pente du terrain. A l’ouest, la façade est séparée en deux parties. La partie basse est composée d’une sorte d’avant-corps en légère saillie, formé par deux larges contreforts aux extrémités reliés par un larmier en appentis<ref>Sauvegarde de l’art français</ref> soutenu par des modillons nus. Un portail en plein cintre sans décor est inscrit dans cet avant-corps. Il est surmonté par un fronton à double ressaut. La partie haute de la façade ne comporte qu’un simple oculus ovale désormais muré, qui accueille une statuette de la Vierge. Les murs gouttereaux de la nef sont épaulés de deux contreforts chacun, le nord étant aveugle. Le mur sud est quant à lui ouvert d’une baie moderne en plein cintre. On y distingue également le contour d’une ancienne ouverture.<br />
<br />
La travée sous clocher est quant à elle épaulée de mini-croisillons encadrés de contreforts. Au nord, une toute petite baie ébrasée romane en plein cintre est ouverte. Au sud, la travée est flanquée d’une sacristie, ouverte au sud d’une large baie en plein cintre et à l’ouest d’une porte de même profil. La travée supporte un court clocher trapu de plan carré. Il est composé d’une souche aveugle simplement munie de l’accès au clocher au sud, et de deux étages de baies. Le premier niveau comporte une baie plein cintre au sud et à l’est (celle-ci étant murée). Le deuxième niveau, soutenu par un cordon de pierre, est ouvert d’une baie plein cintre au nord et à l’est, d’une baie géminée sur colonnettes au sud, et de deux baies à arc allongé à l’ouest. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans surmontée d’une croix de fer.<br />
<br />
A l’est, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est épaulée par deux contreforts plats. L’abside est percée de deux baies d’époques différentes : une petite baie romane ébrasée au nord, en plein cintre, et une baie moderne sans style au sud. L’abside et les mini-croisillons de la travée sous clocher sont couverts de laves. La nef et la sacristie sont couvertes de tuiles, et le clocher de tuiles plates. Une corniche à modillons nus court le long de l’abside, des mini-croisillons et du gouttereau sud de la nef. Une corniche similaire supporte la toiture du clocher.<br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église est tout aussi sobre qu’à l’extérieur. Très dépouillée, elle ne comporte que très peu de mobilier et de décor. La petite nef, dallée et plafonnée, est en pierre apparente. Les murs sont chacun munis de deux contreforts plats. Au sud, on distingue le contour d’une ouverture étroite en plein cintre, ainsi que d’une autre ouverture, plus basse, à linteau droit. Au nord, une niche accueille une statuette de saint Joseph. Il pourrait s’agir d’une ancienne baie romane désormais murée. La nef s’ouvre sur la travée sous clocher via un arc triomphal étroit en cintre brisé, avec impostes. Il est encadré par deux tablettes de pierre, dont celle à droite et un linteau en remploi. Elle est décorée d’animaux fabuleux encadrant un blason.<br />
<br />
La travée sous clocher, également dallée, est surélevée de deux marches pour rattraper la pente du terrain. Elle est fermée par une grille de fer forgé et est voûtée d’un berceau légèrement brisé, dans lequel est ménagée la trappe d’accès au clocher. Au sud, la travée s’ouvre sur une chapelle par un épais arc en plein cintre. Cette chapelle, longtemps utilisée comme sacristie, est désormais vide. Ajoutée au XIXe siècle, elle est plafonnée et comporte un accès direct vers l’extérieur. Seuls les murs ouest et sud sont enduits. <br />
<br />
L’abside complète l’édifice à l’est. Elle est également dallée et surélevée de deux marches. Plus étroite que la travée qui la précède, son arc d’ouverture n’est pas marqué. L’abside est voûtée en cul-de-four et accueille un beau maître-autel en bois sur socle, surmonté d’un tabernacle orné d’une croix. Un petit banc de bois ceint l’abside, et une piscine liturgique est percée dans le mur au sud.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Statuette de la Vierge à l’Enfant, exposée à l’extérieur dans l’oculus de la façade. Il s’agit d’une réalisation de Frédéric Leroy, installée en 2015.<br />
*Colonnettes des baies du clocher, à bases moulurées <br />
*Plaque commémorative des soldats morts au combat (façade)<br />
<br />
*Maître-autel en bois, surmonté d’un tabernacle orné d’une croix <br />
*Grille de communion en fer forgé <br />
*Tablette en pierre sculptée du XVIe siècle<ref>Selon Raymond Oursel, il pourrait s’agir d’une ancienne pierre de linteau </ref> :<br />
<br />
Deux dragons (ou animaux fabuleux) encadrent un blason orné d’un calice surmonté de l’hostie<br />
*Statue en bois polychrome de la Vierge à l’Enfant (nef). La Vierge est couronnée<ref>L’inventaire Oursel cite une autre statut de la Vierge, datant du XIXe siècle, bien différente de celle présente aujourd’hui.</ref>. <br />
*Statue de saint Joseph et de l’Enfant Jésus (nef)<br />
*Croix en pierre blanche (chapelle/sacristie)<br />
*Crucifix <br />
*Chemin de croix (lithographies sur papier), 9 stations. Il a été restauré récemment, grâce à l’intervention de l’association de sauvegarde du patrimoine<ref>[http://fappah.fr/wp-content/uploads/2017/07/les-lithographies-du-chemin-de-croix.pdf Présentation du chemin de croix et de sa restauratio]n</ref>.<br />
*Calice en buis : ciboire en orme installé dans la nef. Il s’agit d’une copie d’un ciboire du XVIIIe siècle, réalisée en 2018 par Mr Daniel Conry, à partir d’un morceau d’orme offert par Mr Louis Boyat. Il est installé sur une sellette conçue par Mr Serge Nuzillat.<br />
<br />
Le ciboire original a été déposé au musée de Tournus par le curé Ravenet, au début du XXe siècle. <br />
<br />
Ce calice représente le peu de moyens qu’avait la paroisse avant la Révolution, d’où la devise de la commune : « Pauvre comme le curé de Grevilly qui n’a qu’un calice en buis. »<br />
*Dalles funéraires gravées :<br />
<br />
Léonard Michalet, curé de Grevilly pendant 29 ans, décédé en 1773 ou 1775<br />
<br />
Dalle anonyme ornée d’une large croix fleuronnée encadrée par un pic et une hache (XVIIIe-XIXe siècle)<br />
<br />
Dalle de Louis Dahon, écuyer (1660-1740)<ref>Oursel</ref>. Cette dalle se trouve à l’extérieur devant le portail.<br />
*Bénitier encastré (porte principale)<br />
*Siège curial en bois (contre le mur de façade)<br />
*Croix en fer à la pointe du clocher (elle y a remplacé au XXe siècle une statue de la Vierge, endommagée lors de travaux sur la toiture)<br />
*Cloche : elle pèse près de 350 kg, se nomme Sophie-Aymée, date de 1858 et est l’œuvre de Gédéon Morel, fondeur de cloches à Lyon.<br />
<br />
Elle a pour inscription : <br />
<br />
« Magnificat anima mea dominum luceat. / Je m’appelle Sophie Aimée. / Parrain : Mr et Mme Bernard Aymé Le Duc, président du Tribunal de 1re instance de Trévoux. / Marraine : Mme Sophie Tropenat née Populus. / Maire de Grevilly : Joachim Gaudet. / Adjoint : Philibert Billebot. / MDCCCLVIII / Morel à Lyon. / Saint-Martin priez pour nous. »<br />
<br />
Cette cloche est notamment ornée d’une représentation de saint Martin, de la Vierge de l'Immaculée Conception, d’un Christ en Gloire, d’une Piéta sous laquelle est inscrit "MATER DOLOROSA" . Elle est également décorée de frises.<br />
<br />
*Croix de cimetière, au sud-ouest de l’église. Elle est gravée de l’inscription « Requiem aeternam dona eis domine 1872 »<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1856 : restauration générale, ajout de la sacristie au sud de la travée sous clocher<br />
<br />
1858 : refonte de la cloche par G. Morel<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1934 : reprise de la façade<br />
<br />
1978 : restauration intérieure <br />
<br />
1994 : restauration extérieure <br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2015 : travaux de restauration (notamment du mobilier)<br />
<br />
2019 : fouilles archéologiques autour de l’édifice <br />
<br />
2020 : travaux d’assainissement <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en assez bon état général. Depuis 2015, elle fait l’objet d’un soin constant et de mesures de réhabilitation de la part de l’association de sauvegarde qui lui est dédiée. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église et le cimetière qui l’entoure sont classés Monument Historique depuis 1942.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine. <br />
<br />
Cette association organise régulièrement des animations culturelles au sein de l’église afin de financer sa restauration : expositions, concerts…<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire fermée. Pour la visiter, contacter la mairie ou l’association qui lui est dédiée.<br />
<br />
L’édifice n’est à priori pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marche à l’entrée, terrain en pente non-aménagé).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association Saint-Martin de Grevilly :'''<br />
<br />
Association créée en 2015 et ayant pour but de sauvegarder, restaurer et mettre en valeur le petit patrimoine de Grevilly. L’association s’attache plus particulièrement à entretenir et protéger l’église romane du village et son mobilier. <br />
<br />
Elle a déjà permis de restaurer le chemin de croix de l’église et de faire installer une statuette de la Vierge dans l’oculus de la façade, à l’extérieur.<br />
<br />
''Adresse :'' Mairie - 71700 GREVILLY<br />
<br />
''Présidente :'' Gisèle COUTURIER<br />
<br />
''Tel :'' 06 84 15 07 66<br />
<br />
''Mail :'' giselecouturiergrevilly@gmail.com<br />
<br />
''Site internet :'' [https://fappah.fr/saint-martin-de-grevilly Page Fappah]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
[[Fichier:GrevillyCartePostale.jpg|thumb|center|550px|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis]]<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:GrevillyCadastre1839.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:GrevillyCadastreActuel.jpg|thumb|center|550px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*COUTURIER, Gisèle, ''Grevilly au fil du temps'', 1995, 312p.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Grevilly.pdf Eglise Saint-Martin]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/grevilly.htm Eglise de Grevilly]<br />
<br />
*Relevé campanaire de l’abbé Tof :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/grevilly.html Grevilly - Clocher]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Fondation du Patrimoine :<br />
<br />
[https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-saint-martin-a-grevilly Eglise Saint-Martin à Grevilly]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Sauvegarde de l’art français :<br />
<br />
[https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/grevilly/ Eglise Saint-Martin]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Grevilly<br />
<br />
03 85 33 03 20<br />
<br />
mairiegrevilly@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Germain à Chardonnay]] :<br />
<br />
Eglise romane construite en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
Au XVe siècle, une chapelle gothique est ajoutée, et l’édifice est rénové au XIXe siècle.<br />
<br />
L’étage inférieur du clocher est orné de bandes et arcatures lombardes.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Pierre à Cruzille]] :<br />
<br />
Eglise romane dont la construction semble remonter au début du XIIe siècle. Elle a cependant été fortement remaniée au fil des siècles. <br />
<br />
De la construction romane, il ne reste que le premier étage du clocher, la travée en berceau plein cintre qui le soutient et les dernières travées de la nef.<br />
<br />
*[[Eglise Notre-Dame à Lys (Chissey-les-Mâcon)]] :<br />
<br />
Eglise romane dont la construction semble remonter au milieu du XIIe siècle. <br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures anciennes représentant le Christ en Gloire. <br />
<br />
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1938.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Julien_%C3%A0_Donzy-le-Pertuis&diff=22803
Eglise Saint-Julien à Donzy-le-Pertuis
2021-05-03T16:07:21Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Julien''' est un édifice roman situé à [[Donzy-le-Pertuis]], dans le département de Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve sur un lieu de culte ancien, qui pourrait remonter à l’époque carolingienne. Ancienne annexe de [[Blanot]], l’église est dès sa fondation à la collation de l’abbé de Cluny. Sa construction pourrait remonter à la seconde moitié du Xe siècle. Elle suit un plan typiquement roman, composé d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré et d’une abside. L’édifice a cependant été remanié plusieurs fois au cours de son histoire. Il est notamment entièrement rénové au XIXe siècle, à plusieurs reprises. La nef semble par exemple avoir été allongée à l’ouest et élargie au sud. L’étage supérieur du clocher, bien que roman, paraît avoir été repris. L’escalier menant au clocher et les croisillons du transept sont également des additions effectuées lors de ces campagnes de rénovation. L’édifice est par la suite régulièrement restauré. Il est inscrit comme Monument Historique en 1928, puis classé en 1974 (clocher, abside et transept). Une niche aménagée à l’extérieur de l’abside abrite une statue en bois peint de saint Jean-Baptiste, datant du XVIe siècle. Le décor roman de l’abside et du clocher atteste par ailleurs l’ancienneté de l’édifice, avec des bandes et arcatures lombardes rudimentaires et irrégulières, ainsi que les vestiges d’une frise à dents de scie sous la corniche de l’abside.<br />
[[Fichier:DonzyLePertuisEgliseExt (50).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Julien (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Donzy-le-Pertuis GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au Bourg, 71250 Donzy-le-Pertuis<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°27'02.6"N 4°43'12.2"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Inscrite en 1928 ; Classée en 1974 (clocher, abside, transept)<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Donzy-le-Pertuis]] est une zone de peuplement très ancienne. Une nécropole protohistorique et un tumulus de l’Age du Bronze ont notamment été découverts sur le territoire de la commune. De nombreux vestiges gallo-romains ont également été mis au jour (tuiles, restes de construction…), tout comme plusieurs sépultures mérovingiennes, au bourg, près de l’église et au lieu-dit le Chateaugaillard. Peu de documents médiévaux font mention du village de Donzy-le-Pertuis, qui n’est cité pour la première fois qu’en 1095. On sait qu’en 910, le village et son église font partie de l’immense domaine donné à l’abbé Bernon pour y fonder l’abbaye de [[Cluny]]. Les terres ne pouvaient donc donner lieu à aucune transaction<ref>Guerreau, Alain, ''Notes d’observations'', 2014.</ref> : l’abbaye de Cluny avait la collation de l’église et tous les droits seigneuriaux. Le village réapparaît en 1478, en tant que ''Donzy le Pertuiz''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>, et est par la suite cité dans de nombreux actes. En 1789, Donzy ne formait qu’une communauté avec le village voisin de [[Blanot]] et dépendait des baillage et recette de Mâcon. En 1790, Donzy-le-Pertuis devient une commune indépendante. Le village possède un patrimoine architectural riche et bien entretenu : lavoirs, habitat rural, Tour de la Parole, ruines d’anciens moulins, cadole de la Joanès (lieu dédié aux manifestations culturelles, récemment restauré).<br />
<br />
Son église, sous le vocable de Saint-Julien, est un édifice roman plein de caractère. Elle est située à l’emplacement d’un lieu de culte plus ancien, qui pourrait remonter à l’époque carolingienne. En effet, le vocable de Saint-Julien, dont l’usage est très ancien, tend à soutenir la présence d’un édifice cultuel dès le VIe ou VIIe siècle. Par ailleurs, des tombes sous dalles découvertes dans les années 1960 le long du mur nord de l’église pourraient témoigner d'une présence à l'époque carolingienne<ref>Guerreau</ref>. L’église actuelle est donc une reconstruction.<br />
<br />
Les sources divergent quant à la datation de l’édifice. Néanmoins, selon Alain Guerreau : « l’appareil très rustique et peu évolué, des dimensions en plan modestes, des formes très simples, un décor de facture malhabile ; le clocher manifeste une particulière ressemblance avec celui de Saint-Vincent-des-Prés. Tout cela donne une fourchette précise et peu discutable, entre 960 et 980. »<ref>Guerreau, Alain, ''Notes d’observations'', 2014.</ref>. Par ailleurs, l’église est dès cette époque rattachée à la paroisse de Blanot, dont l’édifice date (en partie) du début du Xe siècle, lorsque l’abbaye de Cluny installe là-bas un important domaine agricole. Il serait ainsi raisonnable de penser que l’église de Donzy ait été construite peu après, à mesure de l’installation locale de l’abbaye de Cluny. L’église Saint-Julien est alors à la collation de l’abbaye, et suit un plan typiquement roman, composé d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré et d’une abside.<br />
<br />
En 1513, l’ ''Ecclesia Donziaci Foraminis''<ref>Rigault</ref> est encore dite unie à celle de Blanot. A cette époque, un premier remaniement de l’édifice a vraisemblablement lieu : reprise de la baie centrale de l’abside, possible obturation des baies latérales, ajout de peintures dans le chœur<ref>Des traces de ces peintures ont été mises au jour lors de restaurations </ref>…C’est peut-être à l’occasion de cette rénovation que la statue de saint Jean-Baptiste, toujours visible, est acquise. La statue est désormais installée dans une niche creusée à dans la paroi extérieure de l’abside. Vers 1680-1689, il est spécifié que le curé de Blanot a la responsabilité desservir l’église de Donzy-le-Pertuis<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>. En 1729, une visite pastorale est effectuée à Donzy par Louis Perrichon, curé de Chissey, sur la demande de l’évêque de Mâcon. Le rapport décrit un beffroi en mauvais état, dont le bois est pourri, un manque de mobilier, l’absence de vitre sur la grande porte, et l’absence d’espace pour abriter le desservant et son cheval<ref>Ibidem</ref>. Des travaux sont probablement réalisés dans la foulée, afin de remédier à ces constats. Après la Révolution, l’église est un temps desservie par le curé de Cortambert. <br />
<br />
Au XIXe siècle, l’édifice est restauré plusieurs fois. En septembre 1822, un projet de travaux est établi par l’architecte clunysois Jacquelot cadet. En 1826, l’église est érigée en chapelle vicariale sur ordonnance royale. Le promesse de travaux pour remettre en état l’édifice est peut-être alors une des conditions de ce changement de statut. En 1827, les réparations prévues sont réalisées par l’entrepreneur Chapuis. On ne connaît pas le détail des rénovations, simplement le montant de la facture finale : 3178.97 francs. Il semble néanmoins que de gros travaux de maçonnerie aient alors lieu : reconstruction du mur sud de la nef (un mètre plus au sud qu’à l’origine), allongement de la nef à l’ouest (reconstruction du mur de façade), reprise du beffroi du clocher<ref>Guerreau</ref> et de sa couverture, reprise de la sacristie<ref>Oursel</ref>. En mars 1828, une horloge est achetée par la commune à Jean Meurier, revendeur à Cluny, pour 220 francs. Un devis supplémentaire édité à la fin de l’année 1828 fait état travaux additionnels. Il pourrait s’agir de l’ajout de la chapelle nord, qui n’apparait pas sur le cadastre en 1809, mais qui est bien visible sur celui de 1841.<br />
<br />
En 1844, une indemnité de 250 francs est allouée annuellement au curé de Blanot venant régulièrement desservir l’église de Donzy. En 1854, un nouveau projet de travaux<ref>Ibidem</ref> est établi par l’architecte Jacquelot cadet, pour un montant de 2310 francs. Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Claude Guillemin, de Lournand. Ils prévoient à la fois une restauration de l’église, mais également la réfection du lavoir de la Mouge, ainsi que la construction d’un abreuvoir et d’un lavoir au hameau des Quatre-Vents. A l’église, sont prévus : la démolition de l’ancien escalier d’accès au clocher et la pose d’un nouveau contre l’abside, la réfection des toitures, le remplacement d’un vitrail dans le mur nord de l’église, la réfection de la voûte en plâtre, et des travaux de menuiserie et de serrurerie. Finalement, les travaux sur l’église sont plus importants que prévu, peut-être à cause de l’ajout de la chapelle sud de l’édifice, dont la date de construction précise est inconnue mais postérieure à 1841 (elle n’apparait pas sur le cadastre de cette année-là). Les travaux sur les autres bâtiments sont simplifiés. Au final, le montant des travaux s’élève à 3127.91 francs, bien plus que prévu.<br />
<br />
En 1855, la commune complète la restauration de l’église en achetant du mobilier nécessaire au culte : autels (principal et secondaires), fonts baptismaux, ornements… Ces achats sont faits auprès de l’Hospice de la Charité de Mâcon. Pour les autels, un marché est passé avec le marbrier et sculpteur Mr Barbaroux, de Mâcon. En tout, la commune paie 1115 francs : 380 francs pour le maître-autel, 600 pour les deux petits autels secondaires et les fonts baptismaux, 135 francs pour une grande lampe, six chandeliers et une croix en cuivre argenté, une niche à colonnes torses en bois doré<ref>Ibidem</ref>. En 1856, des bancs et des stalles de bois (pour le chœur) sont achetés pour 110 francs, en complément de la réparation d’un placard. La même année, la cloche est refondue par le fondeur lyonnais G. Morel, pour une dépense totale de 934.50 francs. A l’occasion du baptême de la cloche, le curé Samoël, de Lournand, et Martin Gailleton, négociant, offrent des ornements pour les autels latéraux (dont des statues pour les niches), dont les frais d’installation sont assumés par la municipalité.<br />
<br />
En 1860, la commune achète un bâtiment afin d’y installer le presbytère, dans l’espoir de voir l’église de Donzy érigée en succursale indépendante, accueillant son propre desservant. Cette démarche n’aboutit pas, et l’église Saint-Julien demeure une simple chapelle vicariale. En 1886, le cimetière qui entourait l’église est déplacé en dehors du bourg, comme dans la plupart des villages français. Les abords de l’église romane sont donc assainis et aménagés. A cette période, il y a déjà des problèmes avec les voûtes en plâtre de l’église, dont des parties se détachent, et qui menacent de s’effondrer<ref>Ibidem</ref>. La commune peine déjà à entretenir l’édifice, par manque de moyens. A partir de 1890, Jean Détang, curé de Cortambert, dessert officieusement l’église de Donzy, mais sans indemnité. En 1893, il fait une demande d’allocation, qui lui est refusée. A cette époque, il semble que la flèche du clocher ait par ailleurs été refaite<ref>Virey, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.</ref>.<br />
<br />
Au XXe siècle, l’église désormais paroissiale est régulièrement entretenue par la commune, dans la limite de ses moyens. En 1928, l’église est inscrite au titre des Monuments Historiques afin de la protéger et de pouvoir obtenir des subventions permettant sa restauration. En 1947, une niche est creusée dans le mur extérieur de l’abside, au nord, afin d’y installer la statue de saint Jean-Baptiste datant du XVIe siècle, qui s’y trouve encore aujourd’hui. En 1974, le chevet (clocher, abside, transept) est classé Monument Historique. A cette époque, une restauration générale de l’édifice est engagée<ref>Lors de la rédaction de la fiche d’inventaire Oursel, l’édifice est dit en très bon état puisque récemment restauré.</ref>.<br />
<br />
De nos jours, la commune et l’association des « Amis Donzirons » se chargent de l’entretien, de la restauration et de la mise en valeur de l’édifice. En 2014, les plans de l’église sont dressés par une équipe d’étudiants japonais du ''Kyoto Institute of Technology'', sous la direction du professeur Masatsugu Nishida. En 2019, une partie du plafond en plâtre de l’église s’effondre. L’édifice est donc fermé le temps des travaux de rénovation, jusqu’en décembre 2019. Les travaux<ref>Article sur la préparation des travaux : [https://www.lejsl.com/edition-macon/2019/06/13/visite-technique-de-l-eglise-saint-julien Article du JSL]</ref> sont réalisés par Martin Da Silva Pacheco, maçon spécialisé dans la rénovation du patrimoine bâti ancien. Ils sont en partie financés grâce à une souscription lancée auprès de la population.<br />
<br />
*'''Saint Julien :'''<br />
<br />
''Saint Julien de Brioude est un soldat romain vivant au IIIe siècle, originaire de Vienne (Isère).''<br />
<br />
''Chrétien, il fuit en Auvergne lors des persécutions de 304, mais il est rattrapé pas des gardes envoyés par le gouverneur de la Viennoise. Il est décapité sur le champ et sa tête est ramenée à Vienne. Il est fêté le 28 août.''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Julien est un édifice de taille modeste, au plan simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée de croisillons, courte abside à l’est. L’édifice est entièrement roman, à l’exception des croisillons du transept, du mur sud de la nef et de la façade. Le beffroi du clocher a également été repris. L’église est typique des petites églises rurales romanes de la région. Elle est ornée d’un beau décor roman rustique, avec des bandes et arcatures lombardes très irrégulières.<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails><br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (1).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (2).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (3).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (4).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (5).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (6).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (7).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (8).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:DonzyLePertuisEglisePlansNishidaCEP (9).jpg |Plan dressé en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
</gallery><br />
<div><br />
<center><br />
'''Plans ©CEP'''<br />
<br />
'''Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.'''<br />
</center><br />
</div><br />
L’église Saint-Julien est bâtie en petits moellons de calcaire grossièrement mis en forme. L’appareil est homogène dans tout l’édifice, à l’exception de la façade, du gouttereau sud, des croisillons et du haut du clocher<ref>Guerreau</ref>. La façade de l’édifice est percée d’une simple porte en plein cintre, sans décor, surmontée d’un large oculus moderne. Les gouttereaux de la nef sont dissemblables. Au nord, le mur est roman, pour toute la partie est. On y distingue le contour de baies anciennes en plein cintre, de petite taille, en hauteur du mur. On aperçoit également le contour d’une ancienne ouverture de même forme. Le gouttereau nord est également percé d’une large baie en plein cintre moderne, à l’extrémité ouest. Il est orné de trois bandes verticales. La partie ouest semble avoir été ajoutée postérieurement, probablement lors de la reconstruction du gouttereau sud : la nef est alors à la fois élargie vers le sud (le mur est reconstruit environ un mètre plus au sud), et allongée à l’ouest, en reconstruisant la façade. Le gouttereau sud est percé de deux larges baies en plein cintre modernes, ainsi que d’une petite porte de même forme.<br />
<br />
Le transept de l’église est composé d’une croisée romane, entièrement masquée à l’extérieur par les deux bras modernes. Les croisillons sont deux constructions rectangulaires sous des toitures à deux pans. Le croisillon sud est plus vaste que celui au nord, et est d’ailleurs postérieur. Il est éclairé par deux baies de taille inégale. Le croisillon nord ne comporte qu’une large baie en plein cintre. Le clocher de l’église s’élève au-dessus de la croisée. De plan carré, il est composé de trois niveaux inégaux et a un profil massif, qui interpelle par rapport aux dimensions modestes de l’église. Le premier étage est orné d’un décor de bandes et arcatures lombardes pour trois de ses faces (nord, est et ouest), avec au centre une baie en plein cintre obturée. Au sud, l’entrée du clocher est ménagée sous le décor. A l’est, trois arcatures en plein cintre sont creusées dans la maçonnerie. Le deuxième étage du clocher est aveugle, seules les arêtes des murs sont renforcées. Ce système se poursuit au troisième niveau, mais le renfort s’arrête un peu en deçà de la corniche. Cet étage est percé de deux baies en plein cintre par face, dont l’arcature est irrégulière. Le haut de ce beffroi semble donc avoir été repris au XIXe siècle. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans reposant sur une corniche à modillons nus.<br />
<br />
A l’est, l’abside vient compléter l’édifice. Elle est flanquée d’un escalier de pierre permettant de monter au clocher. L’abside est semi-circulaire, mais très peu profonde. Elle n’est percée que d’une baie axiale rectangulaire, remaniée au XVIe siècle. Au nord, une niche en plein cintre protégée par des barreaux accueille une statue de saint Jean-Baptiste, remontant au XVIe siècle également. L’abside est ornée d’un décor de bandes et arcatures lombardes, très irrégulières. Au nord, on aperçoit une frise en dents de scie partiellement conservée. L’abside, comme le clocher, comporte de nombreux trous de boulin. A l’exception de l’abside et du pignon de façade couverts de laves, tout le reste de l’édifice est couvert de tuiles : vernissées pour le clocher, plates pour la nef, simples pour les croisillons.<br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église Saint-Julien est très sobre. Elle a été restaurée récemment. La nef est entièrement dallée. Elle est couverte d’un berceau en plein cintre, dont la base est délimitée par une corniche moulurée. Au nord, un arc allongé est creusé dans la partie est du mur, à l’emplacement de l’ancienne ouverture murée dont on distingue le contour à l’extérieur. A l’est, la nef s’ouvre sur la croisée via un petit arc triomphal en plein cintre avec impostes. Il est encadré par les petits autels secondaires surmontés de niches stuquées accueillant des statues.<br />
La croisée du transept ne forme pas un carré précis, mais plutôt un losange : les angles s’écartent de quatre à six degrés de l’angle droit<ref>Ibidem</ref>. La croisée est voûtée d’une coupole sur trompes renforcée au nord et au sud par des arcades en plein cintre. Toute la voûte est couverte d’un badigeon bleu abîmé. La croisée s’ouvre sur les croisillons par de larges arcs en plein cintre. ces derniers sont voûtés de berceaux transversaux en plein cintre. Le bras nord du transept est équipé de larges placards en bois, tandis que le bras sud sert de sacristie et abrite le matériel liturgique. Des bancs de bois font le tour des croisillons et de l’abside. Cette dernière s’ouvre par un arc en plein cintre assez bas. Elle est voûtée d’un cul-de-four et simplement éclairée par une baie rectangulaire fortement ébrasée à l’intérieur. La faible hauteur de la baie par rapport au plancher laisse penser que le sol a été très rehaussé à une date inconnue.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Bandes et arcatures lombardes du clocher, très irrégulières <br />
*Bandes et arcatures lombardes de l’abside, de facture rudimentaire : les arcatures sont très irrégulières et retombent sur des modillons vaguement sculptés<br />
<br />
Frise en dents de scie, au nord (partielle) <br />
*Traces de peintures anciennes à l’intérieur, peut-être gothiques (chœur) <br />
<br />
*Maître-autel, surmonté du tabernacle (XVIIIe-XIXe siècle)<br />
*Autels latéraux (XVIIIe-XIXe siècle)<br />
*Table d’autel moderne <br />
*Grille de communion en fer forgé<br />
*Statues : <br />
<br />
Vierge à l’Enfant (autel droit)<br />
<br />
Saint Julien (autel gauche)<br />
<br />
L’Enfant Jésus de Prague (maître-autel)<br />
<br />
Saint Jean-Baptiste, statue du XVIe siècle, installée à l’extérieur dans une niche creusée dans l’abside en 1947. La statue est protégée des vols mais pas à l’abri des intempéries, elle est donc assez endommagée.<br />
*Bénitier encastré (près de la porte latérale)<br />
*Fonts baptismaux, dont la cuve est en forme de coquillage (XVIIIe-XIXe siècle)<br />
*Crucifix<br />
*Confessionnal en bois<br />
*Chemin de croix (cadres)<br />
*Dalle funéraire (portail ouest) : pierre calcaire grise, XVIIIe-XIXe siècle, gravée d’une grande croix<br />
*Cloche de 390 kg. Voir à son sujet la fiche d’inventaire du Père Tof :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/donzy-le-pertuis.html Eglise de Donzy-le-Pertuis]<br />
<br />
*Croix processionnelle, datant du XIIIe siècle, déposée au musée de Tournus<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1826 : l’église devient chapelle vicariale sur ordonnance royale <br />
<br />
Vers 1828 : travaux de maçonnerie, réfection de la couverture du clocher et reprise de la sacristie <br />
<br />
Mars 1828 : acquisition d’une horloge par la commune <br />
<br />
Entre 1806 et 1840 : ajout de la chapelle nord<br />
<br />
Après 1840 : ajout de la chapelle sud <br />
<br />
1854 : démolition de l’ancien escalier d’accès au clocher et pose d’un nouveau contre l’abside, réfection des toitures, remplacement d’un vitrail dans le mur nord de l’église, réfection de la voûte en plâtre, travaux de menuiserie et de serrurerie <br />
<br />
1855 : achat de mobilier <br />
<br />
1856 : achats de bancs et de stalles en bois (chœur) et réparation d’un placard <br />
<br />
1856 : refonte de la cloche <br />
<br />
1860 : achat d’un bâtiment pour abriter le presbytère<br />
<br />
1886 : déplacement du cimetière en dehors du bourg<br />
<br />
Après 1890 / Fin 19e : possible réfection de la flèche du clocher <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien, malgré le peu de moyens de la commune<br />
<br />
1928 : église inscrite au titre des Monuments Historiques<br />
<br />
1947 : niche creusée dans la partie nord de l’abside, à l’extérieur, pour abriter une statue de saint Jean-Baptiste<br />
<br />
1974 : chevet classé Monument Historique<br />
<br />
Vers 1974 : restauration générale de l’édifice<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
2014 : plans et mesures réalisés par une équipe d’étudiants japonais du ''Kyoto Institute of Technology'', sous la direction du professeur Masatsugu Nishida. <br />
<br />
2019 : restauration de l’édifice suite à l’effondrement d’une partie des plafonds en plâtre <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’extérieur de l’édifice est en bon état. L’intérieur vient d’être restauré après que le plafond s’est effondré à cause d’infiltrations d’eau. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1928. Le chevet (clocher, abside et transept) est classé en 1974.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association se chargeant de l’entretien de l’église.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire ouverte, au moins pendant la saison estivale. Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.<br />
<br />
L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marches aux deux entrées).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Les Amis Donzirons :'''<br />
<br />
Association créée en 2004 et qui s’occupe de l’animation du village, de sa vie culturelle, et de la sauvegarde et de l’entretien de son patrimoine. <br />
<br />
Elle est issue de la fusion de deux associations, « les amis du clocher » et « l’amicale laïque ».<br />
<br />
''Présidente :'' Christelle GALLAND<br />
<br />
''Siège social :'' Mairie de Donzy-le-Pertuis <br />
<br />
''Mail :'' lesamisdonzyrons@gmail.com <br />
<br />
''Site internet :'' [http://lesamisdonzyrons.fr/ Amis Donzirons]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
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[[Fichier:DonzyLePertuisCartePostale (2).jpg|400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
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[[Fichier:DonzyLePertuisCartePostale (1).jpg|300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
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[[Fichier:DonzyLePertuisCartePostale (3).jpg|400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
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Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (46).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (47).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (48).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (49).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (50).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (51).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (52).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (53).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
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Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (55).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (56).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
Fichier:DonzyLePertuisEgliseInt2020 (57).JPG|Eglise de Donzy en 2020, après restauration<br />
</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:DonzyLePertuisCadastre1809.jpg|thumb|350px|center |Cadastre de 1809, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:DonzyLePertuisCadastre1841.jpg|thumb|center |Cadastre de 1841, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:DonzyLePertuisCadastreActuel.jpg|thumb|350px|center| Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*GUERREAU, Alain, ''Notes d’observation'', 2014.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1976 et 1990 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/donzylepertuis.htm Eglise de Donzy-le-Pertuis]<br />
<br />
*Fiche de la commune sur la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-clunisois/donzy-le-pertuis/ Donzy-le-Pertuis] <br />
<br />
*Plans et relevés effectués en 2014 par une équipe d’étudiants japonais du ''Kyoto Institute of Technology'', sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.<br />
<br />
*Blog de l’abbé Tof, inventaire des cloches :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/donzy-le-pertuis.html Eglise de Donzy-le-Pertuis]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Donzy-le-Pertuis<br />
<br />
09 61 62 60 46<br />
<br />
mairie.donzy-le-pertuis71@orange.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Martin à Blanot]] :<br />
<br />
Eglise romane construite en plusieurs phases, aux Xe et XIe siècles. Elle est ornée d’un beau décor roman : bandes et arcatures lombardes, frises en dents de scie…<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1929.<br />
<br />
*[[Château de Lourdon à Lournand]] :<br />
<br />
Vestiges d’un ancien doyenné de l’abbaye de Cluny, datant du XIe au XVIe siècle, situés au milieu des bois de Lourdon.<br />
<br />
Le site est confié à l’association ''Castrum Lordo'' depuis 2013. Elle se charge de sa réhabilitation, de sa restauration et de sa mise en valeur.<br />
<br />
[http://chateaudelourdon.fr/ Château de Lourdon]<br />
<br />
*[[Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Lournand]] :<br />
<br />
Eglise construite en 1846 qui a conservé une travée sous clocher romane voûtée d’une coupole sur trompes, sur laquelle on distingue des restes de peintures anciennes.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Notre-Dame-de-l%27Assomption_%C3%A0_La_Chapelle-sous-Brancion&diff=22802
Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à La Chapelle-sous-Brancion
2021-05-03T16:03:53Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption''' est située à [[La Chapelle-sous-Brancion]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un édifice roman dont la construction remonte vraisemblablement à la fin du XIIe siècle. Elle suit un plan simple typiquement roman : une nef unique rectangulaire, une travée surmontée par un clocher carré et une abside. Les deux chapelles qui flanquent la dernière travée de la nef dateraient quant à elle du XVIIIe siècle. Il s’agit là d’une deuxième phase de construction de laquelle semble également dater la sacristie, de même que le décor de ces deux chapelles et la grille en fer forgé qui délimite le chœur. Au tournant du XIXe siècle, l’église est vraisemblablement en bien mauvais état puisque plusieurs restaurations se succèdent. Entre 1891 et 1894, le haut des murs des trois premières travées de la nef et de la façade est ainsi reconstruit, et une voûte est installée. Les toitures et la flèche du clocher sont également reprises. L’église est désormais bien entretenue. Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1948. Plusieurs éléments de l’architecture et de la décoration sont particulièrement remarquables. Dans le chœur, des peintures ont été découvertes : le ''Couronnement de la Vierge'', dans la voûte, qui pourrait dater du XVIIe siècle, recouvrant probablement une version plus ancienne abimée ; autour des fenêtres de l’abside, un rang de saints qui pourrait dater du XIIIe siècle. L’église abrite également une statue en pierre de la Vierge qui pourrait dater du XVe ou du XVIe siècle, figurant le thème de l’Assomption, peu abordé par la statuaire de cette époque.<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite DE de la chapelle sous Brancion définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite DE de la chapelle sous Brancion définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite DE de la chapelle sous Brancion définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite DE de la chapelle sous Brancion définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite GB de la chapelle sous Brancion définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite GB de la chapelle sous Brancion définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite GB de la chapelle sous Brancion définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite GB de la chapelle sous Brancion définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au bourg, 71700 La Chapelle-sous-Brancion<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°33'04.3"N 4°47'32.5"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Philibert en Tournugeois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Inscrite en 1948 (parties entièrement romanes - clocher et sa travée, abside, portail)<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
<br />
Le village de [[La Chapelle-sous-Brancion]] est situé sur une bande de terrains s’étendant de Laives aux Granges-d'Ouxy et à Fragnes. Cette bande es exploitée dès le Néolithique grâce à sa terre propice aux cultures à faibles moyens techniques<ref>Guerreau, Alain, Notes d'observations.</ref>. Un menhir d’origine néolithique est d’ailleurs visible au hameau de Nobles. Il s’agit d’une pierre christianisée classée Monument Historique en 1911. Par ailleurs, de nombreuses traces d’un peuplement ancien des lieux ont été retrouvées sur le territoire de la commune : trois sites gallo-romains<ref>A Gaudillière, l'habitat rural gallo-romain en Tournugeois, in Découvertes archéologiques en Tournugeois, n°2, 1973, pp 15-16</ref>, une cache monétaire du IIIe siècle découverte sous une pierre à la grotte de la Baume de la Garaupe, plusieurs nécropoles mérovingiennes mises au jour dans différents hameaux de la commune. La Chapelle-sous-Brancion est vraisemblablement déjà mentionnée dans des sources du haut Moyen-Age, dans le cartulaire de Saint-Marcel de Chalon, sous le toponyme d’''Aquis''<ref>Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.</ref>. Un document de l’abbaye de Cluny vient ensuite confirmer la présence d’un bien de Chalon à La Chapelle : ''In pago Cabilonnense, in fine Brancedunense, in villa Aquarias''<ref>Ibidem</ref>. A cette époque, Warulfus et sa femme Bertasia font un échange de terres avec Girard, archidiacre de Chalon-sur-Saône. Warulfus est alors le premier seigneur de Brancion, le constructeur de la première forteresse et l'ancêtre de la lignée. ''Aquarias'' semble donc bien désigner La Chapelle-sous-Brancion, et devient ensuite ''Aidières'', ''Eiguières'', ''Naiguerre''<ref>Guerreau</ref>. On retrouve ensuite la ''Capella subtus Brancedunum''<ref>Rigault</ref> en 1320, dans un pouillé. A la fin de ce siècle, le village est cité sous son nom actuel : ''La Chappelle soubs Brancion''. La localité est ensuite mentionnée de nombreuses fois au fil des siècles. En 1789, elle dépend des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône. La Chapelle-sous-Brancion est aujourd’hui un petit village qui compte un peu plus d’une centaine d’habitants. Il est composé de trois hameaux (La Chapelle, Collonge et Nogent) et de deux lieux-dits (les Nobles et l'Echelette). Il est dominé par le domaine des seigneurs de Brancion, leur [https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Ch%C3%A2teau_seigneurial_de_Brancion château] et [https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Pierre_%C3%A0_Martailly-les-Brancion l’église] qu’ils firent construire tout près. Le village compte de nombreuses maisons de caractère dont la construction s’étale du XVIe au XIXe siècle. La Chapelle a en effet un patrimoine riche : château de Nobles, lavoirs, fours à pain… Une ancienne chapelle est également mentionnée plusieurs fois dans des documents historiques, près de l’église actuelle. Elle a disparu au XIXe siècle, et son emplacement exact reste incertain, même s’il est probable qu’elle se soit trouvée près du presbytère.<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseDessinPastorale.jpg|thumb|left|350px|Dessin de l'église de La Chapelle-sous-Brancion ©Pastorale du Tourisme 71]]<br />
L’église du village est un édifice roman vraisemblablement construit à la fin du XIIe siècle. Elle est à l’époque sous le vocable de Sainte-Marie. Elle est alors le centre de la paroisse de la Chapelle-sous-Brancion, dépend de l’ancien diocèse de Chalon et est à la collation du chapitre cathédral de Chalon-sur-Saône. L’édifice est situé sur un ressaut bordé par une forte pente au nord. Il est entouré du cimetière communal et domine le bourg environnant. Au sud-est de l’édifice, un toponyme du nom de Paradis suggère la présence d’un lieu d’inhumation datant du haut Moyen-Age. Cela pourrait attester de la présence d’un édifice cultuel antique à La Chapelle, substitué par un édifice chrétien peut-être dès le Ve siècle<ref>Guerreau</ref>.<br />
<br />
En 1180, une bulle papale d’Alexandre III vient en tout cas confirmer la liste des biens du chapitre de Chalon à La Chapelle-sous-Brancion, et cite entre autres l’église : ''ecclesiam de Branceduno cum capella quae est inferius et aliis pertinentiis suis''<ref>Ibidem</ref>. L’édifice actuel date vraisemblablement de cette époque. Il est à l’origine constitué d’une simple nef rectangulaire, suivie d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside. Cette petite église romane est alors typique des petites églises rurales que l’on trouve dans la région. De cette construction, il reste aujourd’hui la partie inférieure de la façade et des murs des trois premières travées de la nef, la quatrième travée, la travée sous clocher, l’abside et le clocher. C’est un bel exemple de l’art roman à cette époque, avec quelques éléments de décor sculpté, notamment au clocher et avec le portail ouest. Ce décor n’est pas sans rappeler celui présent dans l’[[Eglise Saint-Pierre à Martailly-les-Brancion]], édifiée par les seigneurs du lieu ayant leur château tout près. A la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle, un décor peint est ajouté sur la voûte de l’abside. <br />
<br />
L’édifice est ensuite remanié plusieurs fois au fil des siècles, et entretenu plus ou moins régulièrement. Au XVIe siècle, une première restauration d’urgence a lieu, pour réparer les dommages causés par les Guerres de Religion. C’est probablement lors de ces travaux que la couverture en laves est appliquée à l’édifice. L’église passe à cette époque sous le vocable de Notre-Dame-de-l’Assomption, encore sien aujourd’hui. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, des travaux importants ont lieu, peut-être à la suite d’un incendie. Des chapelles sont ajoutées de chaque côté de la quatrième travée de la nef, et une sacristie vient flanquer la travée sous clocher au nord. Une bonne partie du mobilier et du décor moderne semble dater de cette rénovation (décor stuqué des autels latéraux, grille de communion en fer forgé…) et du remodelage de l’espace liturgique (double emmarchement dans la nef…). L’église a dès lors une forme de croix latine. A la Révolution, l’église est saccagée et pillée (la statue de la Vierge de l’Assomption semble avoir été martelée à cette époque). Elle est fermée au culte chrétien et devient un Temple de la Raison<ref>Brochure de l’association</ref>. Elle ne retrouve sa fonction d’origine et un curé propre qu’au Concordat.<br />
<br />
Au début du XIXe siècle, l’église est dans un état précaire à cause des troubles révolutionnaires. En 1828, des travaux importants ont lieu afin de pouvoir accueillir de nouveau le culte. Le détail est inconnu, mais il semble que d’importantes réparations aient eu lieu puisque le devis s’élève à presque 6000 francs<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental </ref>, et puisque ces réparations sont réalisées sur les plans<ref>Dressés en 1827</ref> de l’architecte Roch, réputé dans la région. Les travaux sont effectués par François Chemeton, entrepreneur à [[Tournus]]. Il s’agit vraisemblablement d’une restauration générale de l’édifice. En 1861, et malgré les récentes réparations, une délibération municipale décrit une église très endommagée, dont la toiture de la nef et les voûtes des chapelles menacent de s’effondrer. L’église étant jugée trop petite et en trop mauvais état pour accueillir la population de fidèles, un projet d’agrandissement est avancé. Des plans et un devis sont établis par l’architecte Berthier, de [[Mâcon]]. Ils prévoient notamment la démolition totale de la nef et des chapelles pour les reconstruire en ajoutant des collatéraux fermés par des absidioles. Le coût de ce projet s’élevant à plus de 16 000 francs, il est jugé trop onéreux et est abandonné. En 1874, seul le clocher est finalement rénové, sur les plans de l’architecte Giroud. Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur Blanchard-Huet, pour 1280.89 francs<ref>Oursel</ref>. <br />
<br />
Entre 1891 et 1894<ref>Ibidem</ref>, une vaste campagne de restauration est finalement engagée. Le projet initial prévoit cinq grands chantiers : réparations à la flèche du clocher (à l’époque en ardoise au lieu de la pierre primitive), rétablissement de la voûte intérieure de la nef (à l’époque dite plafonnée, sûrement pour parer à l’écartement progressif des murs), réfection de la toiture et de la charpente avec utilisation de tuiles au lieu de laves, reprise des murs latéraux de la nef, réfection du pignon ouest et suppression du porche pour dégager le portail roman. Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur Jean-Marie Petit, de [[Lugny]], sur les plans et d’après le projet de l’architecte C. Blanc, de Tournus. Le montant des travaux s’élève à près de 12 000 francs. La facture est réglée grâce à une subvention de 3800 francs accordée à la municipalité et grâce à une souscription lancée auprès de la population, dont une participation conséquente du comte de Murard de Saint-Romain, propriétaire du château des Nobles. Les travaux sont entièrement réceptionnés en 1894<ref>Une cérémonie de bénédiction de l’église après restauration a néanmoins lieu le 12 novembre 1893, par le chanoine Narjollet, curé-archiprêtre de Saint-Philibert de Tournus - « Bénédiction de l'église de La Chapelle-sous-Brancion », article paru dans la revue La Semaine religieuse d'Autun, Chalon et Mâcon, datée du 16 novembre 1893.</ref>. Si le haut des murs des trois premières travées de la nef et de la façade est reconstruit, il semble que les travaux aient été réalisés avec les matériaux d’origine en remploi, ce qui explique l’apparente homogénéité de l’édifice<ref>Guerreau</ref>, qui conserve ses murs romans sur près de 3 mètres. Le plan de l’édifice ne subit aucune modification, les nouveaux murs perdent simplement un peu plus de 20 cm en épaisseur. <br />
<br />
Par la suite, l’église est assez régulièrement entretenue. En 1948, les parties entièrement romanes (clocher et sa travée, abside et portail) sont inscrites au titre des Monuments Historiques, ce qui permet de protéger l’édifice. En 2002, des sondages sont effectués par l’Association Rempart sur l’abside de l’église. Des peintures y sont découvertes, recouvrant environ 70m2. Ces peintures laissent paraître des couches d’époques différentes : une couche du XIIIe ou XIVe siècle, représentant un rang de saints, entre les fenêtres ; une couche du XVIe ou du XVIIe siècle, figurant le Couronnement de la Vierge<ref>Petrini-Poli, Martine, « Iconographie du couronnement de la Vierge », Images de Saône-et-Loire, n° 187 de septembre 2016, pages 18 à 22</ref>, sur le cul-de-four. Un décor de draperies couvrait la partie basse et est caché par des boiseries. A partir de la découverte de ces peintures, un lent processus de stabilisation et de restauration est engagée, en plusieurs phases, notamment grâce à cinq stages de l’Association Rempart. En 2007-2008, la toiture en laves de l’abside est restaurée afin de protéger les peintures, menacées par des infiltrations d’eau. La Sauvegarde de l’Art Français attribue pour ce faire une subvention de 5000 euros à la municipalité. A partir de 2012, la dernière phase de restauration des peintures est enclenchée et financée par une collecte de fonds. Elle est réalisée par Laurence Blondaux, restauratrice professionnelle, et Adam Zielinski. La fresque est inaugurée en 2014, et un panneau explicatif présentant le travail réalisé est installé dans l’église par l’Association Rempart. <br />
<br />
Entre 2015 et 2017, des travaux d’entretien sont de nouveaux menés sur l’église et son mobilier : la statue en pierre de la Vierge de l’Assomption est restaurée par Mr Cren, artisan à Chenôves, et installée à l’intérieur de l’église<ref>Association de sauvegarde patrimoniale. </ref> : l’horloge est remise en fonction et un battant de la cloche est changé par Patrick Gelet, campaniste ; les vitraux sont restaurés par Mr Mendez ; le paratonnerre et le parafoudre sont remis en état. Les travaux sont financés par le conseil municipal et l’association de sauvegarde du patrimoine. Cette dernière prévoit par ailleurs la restauration prochaine d’un tableau de Jussieu datant du XVIe siècle.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église de La Chapelle-sous-Brancion est un petit édifice presque entièrement roman. Encore entourée de son cimetière, elle est située sur un ressaut qui domine le bourg, bordé par une forte pente au nord. L’église est dominée par le site de Brancion, comprenant le château seigneurial et une autre église romane, dédiée à saint Pierre. L’église Notre-Dame-de-l’Assomption suit un plan en forme de croix latine : nef unique rectangulaire dont la dernière travée est flanquée de chapelles formant transept, travée sous un clocher carré avec sacristie au nord, et abside à l’est. Seules les chapelles, la sacristie et les parties hautes des murs de la nef ont été reconstruites, le reste est roman. Les parties anciennes sont en moellons de calcaire, le grès étant utilisé pour les chaînages d'angle de la nef et du clocher, les contreforts de la nef et de l'abside, une grande partie du portail et les arcs intérieurs (moyen ou grand appareil)<ref>Guerreau</ref>. Les murs anciens ont une épaisseur d’au moins 110cm.<br />
<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionEglisePlan.jpg|thumb|right|450px|Plan de l'église de La Chapelle-sous-Brancion ©Archives départementales de Saône-et-Loire]]<br />
La façade de l’édifice est munie d’un portail inscrit dans un avant-corps rectangulaire saillant, avec une corniche protégée d'un glacis et étayée par sept modillons nus, qui retombe aux extrémités sur des pilastres cannelés encadrant le tout. Le portail est composé d’une large archivolte en plein cintre reposant sur des colonnes couplées aux pilastres. Ces colonnes reposent sur des bases simplement sculptées, tout comme leurs chapiteaux, sur lesquels apparaissent des motifs de feuillages et volutes. Le tympan du portail est nu, simplement supporté par un linteau droit décoré d’un liseré de feuillages, sur deux corbeaux de pierre. Le portail est surmonté d’une baie géminée en plein cintre murée, avec retombée médiane sur colonnette avec chapiteau sculpté. Une autre baie de même profil éclaire les combles en haut du pignon. Les murs gouttereaux de la nef sont épaulés de contreforts peu saillants, qui supportent les arcs doubleaux de la voûte et s’arrêtent à mi-hauteur des murs. Au nord, un contrefort en talus rattrape la forte pente qui borde l’édifice. Les gouttereaux sont percés de trois longues baies en plein cintre chacun. La nef est flanquée dans sa quatrième travée de deux constructions carrées formant un faux transept. Ces chapelles sont renforcées de contreforts aux angles, et chacune munies d’une porte à l’ouest<ref>Celle de la chapelle nord est surmontée d’une niche qui accueillait la statue de la Vierge de l’Assomption.</ref>. Elles sont éclairées par de très larges fenêtres modernes, en plein cintre, elles-mêmes surmontées d’un oculus percé en haut du pignon. <br />
<br />
La travée sous clocher suit ces chapelles à l’est. Elle est flanquée de mini-croisillons, très hauts, qui couvrent les arcs de décharge supportant le clocher. Ces constructions sont épaulées par des contreforts encadrant une large baie moderne au sud, et qui sont perdus dans la petite sacristie rectangulaire au nord. On accède au clocher via une très haute échelle collée au mini-croisillon sud. De plan carré, le clocher se compose d’une souche aveugle et d’un étage ouvert. Celui-ci comporte une baie géminée par face, en plein cintre, avec retombée médiane sur paire de colonnettes aux chapiteaux sculptés (motifs de feuillages rustiques recourbés en crochets). Le clocher est coiffé d’une haute flèche en pierre. L’abside complète l’édifice à l’est. Semi-circulaire, elle est percée de trois petites baies romanes doublement ébrasées. L’abside est épaulée par de fine colonnes-contreforts engagées, dont une est en partie arrachée. Une frise d’arcatures sur modillons nus fait office de corniche. La nef et le clocher sont également munis d’une corniche à modillons nus. Elles supportent la lourde toiture de laves de l’édifice<ref>Des fragments de tuiles épaisses ont été retrouvées autour de l’édifice : il s’agit probablement de la couverture originelle de l’église romane.</ref>. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église est sobre et épurée, fidèle à la modestie de l’art roman. Entièrement dallée, elle s’ouvre par une petite nef unique qui accuse un dénivelé d’environ un mètre<ref>Guerreau</ref> entre l’entrée ouest et le chœur. La nef est voûtée de compartiments d’arêtes séparés par d’épais arcs doubleaux en plein cintre qui retombent sur des pilastres à impostes. Un double emmarchement marque la dernière travée de la nef, voûtée d’un berceau brisé. Elle communique latéralement avec des chapelles voûtées d’arêtes, ouvertes par de larges arcades en plein cintre. Ces chapelles accueillent des autels latéraux et possèdent leurs propres accès vers l’extérieur. <br />
<br />
La travée sous clocher marque l’entrée dans le chœur, délimité par une grille en fer forgé et entièrement ceint d’une double rangée de boiseries de chêne jusqu’à mi-hauteur des murs. Légèrement plus étroite que la nef, la travée sous clocher est ouverte par un arc triomphal brisé, avec impostes. Cette travée est voûtée d’une coupole sur trompes de plan carré, épaulée au nord et au sud par de larges arcs transversaux brisés qui contribuent à supporter le poids du clocher. Elle communique au nord avec la petite sacristie, dont la porte est cachée dans les stalles de bois. L’abside, plus étroite que la travée qui la précède, s’ouvre via un arc brisé simple, devant lequel a été installée la statue en pierre de la Vierge de l’Assomption. L’abside est voûtée d’un cul-de-four brisé et accueille le maître-autel. Sa voûte est ornée de peintures murales anciennes figurant le Couronnement de la Vierge et un rang de saints.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Chapiteaux romans du portail ouest, sculptés de feuillages, dans un style corinthien très simplifié<ref>Guerreau</ref> <br />
*Baies et chapiteaux du clocher, sculptés de motifs végétaux et d’une petite tête au sud<br />
*Frise d’arcatures sur modillons nus, et fines colonnes-contreforts (abside)<br />
*Fresques de l’abside : représentation du Couronnement de la Vierge et de quatre personnages non-identifiés. On distingue deux couches différentes<ref>Guerreau</ref> : une couche<ref>Elle est à rapprocher du décor présent dans l’église voisine de [[Martailly-lès-Brancion]].</ref> de la fin du XIIIe ou du XIVe siècle, au niveau des fenêtres, figurant un rang de saints, parmi lesquels saint Paul et son épée ; une seconde couche, du XVIe ou XVIIe siècle<ref>Il est probable que cette couche soit venue recouvrir une couche plus ancienne au même motif.</ref>, recouvrant le cul-de-four de l’abside et figurant le Couronnement de la Vierge. <br />
*Fresque moderne représentant David dansant (chapelle nord). Elle a été réalisée en 2008 par des stagiaires de l’association Rempart<ref>Pastorale du Tourisme</ref>. <br />
<br />
*Maitre-autel en bois peint, de forme trapézoïdale, galbé, surmonté d’un tabernacle (possiblement du XVIIIe siècle)<br />
*Grille de communion en fer forgé et bois tourné (balustres), XVIIIe siècle (classée comme objet historique en 1997)<br />
*Autels latéraux en bois peints, surmontés de décors en stuc formant des frontons triangulaires reposant sur des pilastres cannelés.<br />
*Autel moderne en bois<br />
*Statues :<br />
<br />
Vierge de l’Assomption en pierre (à l’origine polychrome), du XVIe ou XVIe siècle. La Vierge est représentée avec deux anges à ses pieds<ref>Il y en avait à l’origine un troisième, à la gauche de la Vierge, duquel on ne voit plus qu’en bras et un arrachement. </ref> : un tenant le croissant de lune sur lequel se tient la Vierge, l’autre tenant les plis de sa robe, à sa droite. Cette statue est particulièrement remarquable par son thème, très rare en Bourgogne, et par la qualité et la finesse de ses traits. Longtemps conservée à l’extérieur et très endommagée (notamment lors de la Révolution), elle a été récemment restaurée et a retrouvé sa place à l’intérieur de l’édifice. <br />
<br />
Saint Antoine de Padoue (nef)<br />
<br />
Curé d’Ars (nef)<br />
<br />
Notre-Dame de Lourdes (chapelle droite)<br />
<br />
Sainte Bernadette (chapelle droite, aux pieds de Notre-Dame de Lourdes)<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (nef)<br />
<br />
Jeanne d’Arc (nef)<br />
*Tableaux :<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (arc triomphal)<br />
<br />
Tableau signé de Jussieu, datant XVIe siècle et représentant l’Assomption de la Sainte Vierge <br />
<br />
Représentation du denier de César, tableau circulaire, XIXe siècle<br />
<br />
Vierge à l’Enfant, représentation récente offerte à l’occasion de l’année jubilaire<ref>Pastorale du Tourisme </ref><br />
*Bénitier encastré (près de l’entrée)<br />
*Fonts baptismaux en pierre, vasque octogonale sur pied sculpté en forme de balustre (à gauche de l’entrée, derrière une grille en fer forgé)<br />
*Chaire à prêcher, en bois menuisé (possiblement du XVIIIe siècle)<br />
*Confessionnal en bois<br />
*Pierres tombales gravées (XVIIe-XVIIIe siècles), parmi le dallage de l’église<br />
*Cloche fondue en 1855 par Gédéon Morel, de Lyon. Elle pèse 491 kg, et est gravée de l’inscription suivante<ref>Blog de l'abbé Tof</ref> :<br />
<br />
''1ère ligne :'' LAUDATE EUM IN CYMBALIS BENE SONANTIBUS PS CL <br />
<br />
''2ème ligne :'' JE M’APPELLE MARIE * BENITE PAR MR LEVEILLE CURE DE MACON PROVICAIRE <br />
<br />
''3ème ligne :'' MARRAINE MELLE MARIE DUMONT * PARRAIN MR C FURGEOT MAIRE DE LA CHAPELLE S BRANCION <br />
<br />
''4ème ligne :'' FONDUE AU FRAIS DE LA FABRIQUE PAR LES SOINS DE MR F BONNARDEL CURE ET DE MMC BORGNE * G LABORIER <br />
<br />
''5ème ligne :'' G BOYAUD F GOUJON FABRICIENS * MDCCCLV<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1828 : gros travaux de rénovation (détail inconnu)<br />
<br />
1861 : église dans un état très précaire : toiture de la nef et voûtes des chapelles menacent de s’effondrer ; projet d’agrandissement non-réalisé<br />
<br />
1874 : réfection du clocher<br />
<br />
1891-1894 : restauration générale <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1948 : église inscrite au titre des Monuments Historiques<br />
<br />
Travaux d’entretien et d’assainissement <br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2002: découverte des fresques sur le cul-de-four de l’abside<br />
<br />
Début des travaux de dégagement et de restauration des peintures<br />
<br />
2007-2008 : restauration de la toiture en laves de l’abside<br />
<br />
2012-2014 : dernière phase de restauration des peintures <br />
<br />
2015-2017 : rénovation et travaux d’entretien<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1948 (parties entièrement romanes : clocher, travée de chœur, abside et portail)<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour connaître l’actualité de l’édifice, contacter la mairie ou consulter son site internet :<br />
<br />
[https://lachapellesousbranci.forumactif.org/ Site internet de la commune]<br />
<br />
L’église accueille régulièrement des concerts et des expositions.<br />
<br />
Pour suivre les animations, contacter l’association locale de sauvegarde du patrimoine.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est ouverte pendant la saison estivale, et donc libre de visite. Pour la visiter en dehors de cette période, contacter au préalable la mairie.<br />
<br />
Des visites guidées sont possibles pour les groupes, sur demande à l’[http://www.tournus-tourisme.com/ office de tourisme] de [[Tournus]]. <br />
<br />
L’église n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
* '''« Culture et patrimoine : La Chapelle-sous-Brancion » :'''<br />
<br />
Association créée en 2001 afin de sauvegarder, réhabiliter et mettre en valeur le patrimoine architectural, culturel et naturel de la commune de La Chapelle-sous-Brancion. <br />
<br />
Elle organise pour ce faire divers évènements et animations : concerts, expositions, conférences, fêtes de village…<br />
<br />
L’association s’occupe tout particulièrement de l’entretien et de la mise en valeur de l’église. <br />
<br />
<br />
''Adresse :'' Mairie – 71700 LA CHAPELLE-SOUS-BRANCION<br />
<br />
''Tel :'' 06 82 48 13 90<br />
<br />
''Présidente :'' Danielle Gilardon <br />
<br />
''Mail présidente :'' gilardon.architecture@gmail.com<br />
<br />
''Mail association :'' cplachapellesousbrancion@gmail.com / culture.patrimoine.csb@gmail.com <br />
<br />
''Sites :'' <br />
<br />
[https://lachapellesousbranci.forumactif.org/f21-la-chapelle-sous-brancion-culture-et-patrimoine Page de l’association sur le site de la commune]<br />
<br />
[https://fappah.fr/culture-et-patrimoine-la-chapelle-s-brancion/ Page de l’association sur le site de la FAPPAH]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionCartePostale (1).jpg |400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionCartePostale (3).jpg |400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionCartePostale (2).jpg |400px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (1).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (2).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (3).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (4).JPG<br />
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Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (6).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (7).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (8).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (9).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (10).JPG<br />
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Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (13).JPG<br />
Fichier:LaChapelleSousBrancionEgliseExt (14).JPG<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionCadastre1833.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1833, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LaChapelleSousBrancionCadastreActuel.jpg |thumb|center|450px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*DICKSON, Marcel et Christiane, ''Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon'', Mâcon, Protat, 1935, 360p.<br />
<br />
*GUERREAU, Alain, ''Notes d’observation'', 2016.<br />
<br />
*PETRINI-POLI, Martine, « Iconographie du couronnement de la Vierge », ''Images de Saône-et-Loire'', n° 187 de septembre 2016, pages 18 à 22.<br />
<br />
[http://www.groupepatrimoines71.fr/index_htm_files/iconographie.pdf Accès en ligne] <br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
*Coll., ''La Chapelle-sous-Brancion – Histoire et Patrimoine'', 2009 (3ème édition), brochure éditée par l’association « Culture et Patrimoine : La Chapelle-sous-Brancion » (en vente à la mairie, à l’office de tourisme de Tournus, au château de Brancion, à l’académie de Mâcon).<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1975 : <br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/La%20Chapelle%20sous%20Brancion.pdf La Chapelle-sous-Brancion]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/chapellessbr.htm La Chapelle-sous-Brancion]<br />
<br />
*Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :<br />
<br />
[https://academiedemacon.fr/wp-content/uploads/2017/10/71700_Chapelle-sous-Brancion.pdf Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption]<br />
<br />
*Page de l’église sur le blog de l’Abbé Tof (cloches) :<br />
<br />
[http://www.cloches71.com/la-chapelle-sous-brancion.html La Chapelles-sous-Brancion]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français, rédigée par Françoise Bercé :<br />
<br />
[https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/chapelle-sous-brancion-la-eglise-de-lassomption/ Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption]<br />
<br />
*Documents de présentation laissés à disposition dans l’édifice<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de La Chapelle-sous-Brancion<br />
<br />
03 85 51 01 59<br />
<br />
mairie.la-chapelle-s-brancion@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Château seigneurial de Brancion]] :<br />
<br />
Château seigneurial dont la construction marque l’évolution de l’architecture castrale au Moyen Age. Plusieurs fouilles archéologiques y ont été organisées. Elles ont mis au jour des vestiges de constructions allant du IXe au XVe siècle.<br />
<br />
Le château est classé Monument Historique depuis 1977.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Pierre à Martailly-les-Brancion]] :<br />
<br />
Eglise romane construite par et pour les seigneurs de Brancion, et dont la construction s’est étalée au cours de la seconde moitié du XIIe siècle. <br />
<br />
Son plan se compose d’une nef à bas-côtés, suivie d’un transept dont les bras s’ouvrent sur deux absidioles. La croisée, voûtée d’une coupole sur trompes, est surmontée d’un clocher carré et suivie d’une travée de chœur et d’une abside. <br />
<br />
Elle est classé Monument Historique depuis 1862.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay]] :<br />
<br />
Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1931.<br />
<br />
Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Pierre_%C3%A0_Cruzille&diff=22801
Eglise Saint-Pierre à Cruzille
2021-05-03T15:55:35Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Pierre''' est située à [[Cruzille]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une église paroissiale romane dont la construction semble remonter au début du XIIe siècle. Il est difficile de distinguer les éléments architecturaux d’origine, tant l’édifice a été remanié au fil des siècles. De la construction romane, seul le premier étage du clocher, la travée en berceau plein cintre qui le soutient et les dernières travées de la nef semblent subsister. Au XVIIe siècle, plusieurs visites pastorales font état d’une église pauvre et vétuste, dont la chapelle gothique, au nord, menace de s’effondrer. L’église est donc vraisemblablement rénovée en conséquence, notamment la chapelle. La reconstruction de l’abside pourrait également dater de cette période. A l’époque de la Révolution, l’église est dévastée. Au XIXe siècle, plusieurs restaurations tentent de réparer les dommages. L’abside est de nouveau remaniée, la nef réparée et allongée d’une travée à l’ouest. Le clocher est réhaussé d’un étage et coiffé d’une flèche moderne. Au XXe siècle, l’église est de nouveau entièrement rénovée et ses abords sont aménagés. Elle est depuis régulièrement entretenue.<br />
[[Fichier:CruzilleEgliseExt (51).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Cruzille GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Vignes Moux, 71260 Cruzille<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°30'19.2"N 4°47'49.0"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de Cruzille est une zone de peuplement très ancienne<ref>Pour un panorama global et détaillé de l’histoire de Cruzille, voir :[https://cruzille.fr/category/sur-les-traces-du-passe-cruzillois/ Site de la mairie, histoire du village] </ref>. Ainsi, deux stations paléolithiques ont notamment été découvertes en 1954 sur le territoire de la commune. De même, des vestiges gallo-romains (voie romaine, constructions) et mérovingiens (sépultures) ont été mis au jour dans les différents hameaux du village. A l’origine, le hameau de Collonges est d’ailleurs le chef-lieu de la paroisse. Il est mentionné pour la première fois au Xe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : ''In agro Griviliaco, in villa Colonicas, Villa Colonias''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Cruzille n’est mentionné pour la première fois qu’en 1277 : ''Crusilles''. C’est alors le siège d’une importante seigneurie qui dépend du comté de Chalon, alors que la paroisse de Collonges dépend du diocèse de Mâcon. Au XVIe siècle, le château seigneurial de Cruzille<ref>Ce château, toujours debout, accueille depuis 1970 un établissement éducatif spécialisé ; Voir : [https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Cruzille Château de Cruzille]</ref> se retrouve au cœur des Guerres de Religion, pris et repris plusieurs fois, tantôt par la Ligue, tantôt par les troupes royales. En 1581, Georges de Beauffremont, seigneur de Cruzille, obtient que sa seigneurie soit érigée en comté. Ce comté est alors composé de Collonges, Sagy, Ouxy (hameaux actuels de Cruzille), Gratay, Cruzille, Grevilly et Ozenay. Au XVIIIe siècle, le village prend brièvement le nom de ''Crusille La Maconnoise''<ref>Rigault</ref>, puis redevient simplement Cruzille (sans le -s) dès 1790. Jusqu’alors, la commune de Cruzille était composée de deux communautés distinctes : Cruzille avec Collonges et Sagy, et Fragnes et Ouxy. Les communautés sont dès 1790 rassemblées en une seule commune, Cruzille. Dès le milieu du XVIIIe siècle, le chef-lieu de la paroisse avait été transféré de Collonges à Cruzille. Le village et ses hameaux ont toujours été des terres agricoles : vigne, culture des terres seigneuriales…Aujourd’hui encore, Cruzille est un village viticole dont la vendange est majoritairement vinifiée à la cave coopérative de Lugny et par quelques vignerons indépendants. Le village a également conservé ses activités de production céréalière et d’élevage. Cruzille<ref>Pour plus d’informations sur le patrimoine bâti et la patrimoine naturel du village, voir :<br />
-[https://cruzille.fr/wp-content/uploads/sites/846/2019/04/Bulletin-26-d%C3%A9cembre-2011-compress%C3%A9.pdf « Si Cruzille m’était conté »], bulletin municipal nr 26, décembre 2011<br />
-Bulletins municipaux et dossiers historiques sur le site internet de la commune</ref>, par la diversité de ses hameaux et sa riche histoire, possède un patrimoine bâti et naturel remarquable. <br />
<br />
Parmi ce patrimoine, l’église Saint-Pierre est un édifice roman dont la construction semble remonter au début du XIIe siècle. Une chapelle est mentionnée au hameau de Collonges dès le Xe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''Capellam Sancti-Petri de Colonicas''<ref>Rigault</ref>. L’église est cependant visiblement reconstruite au début du XIIe siècle. Elle est alors le centre de la paroisse, et à la collation du chapitre cathédral de Mâcon. Son plan est simple : petite nef unique rectangulaire, travée sous un court clocher carré, abside.<br />
<br />
L’église est ensuite mentionnée plusieurs fois dans divers documents : ''Ecclesia de Colonicis'' (XIIIe siècle), ''Ecclesia Colongiarum Matisconensium'' (avant 1412), ''Ecclesia de Colongiis'' (XVe et début du XVIe siècle). L’édifice est vraisemblablement remanié plusieurs fois après sa construction, mais la datation de ses différentes parties est incertaine. La chapelle gothique au nord de la travée sous clocher remonte vraisemblablement au XVe siècle. Elle est alors sous la patronage de saint Georges et est fondée par la famille Montrevel, seigneurs de Cruzille.<br />
<br />
Au XVIIe siècle, plusieurs visites pastorales ont lieu à Cruzille<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. Les rapports de ces visites décrivent une église dans un état précaire, pauvre et dépouillée, sans chaire à prêcher ni confessionnal. En 1673, un marché est passé avec Benoît André, entrepreneur à Mâcon, pour des réparations dans la maçonnerie. Deux ans plus tard, alors que la paroisse compte plus de 250 communiants, l’église est toujours très pauvre et délabrée. La chapelle gothique ajoutée deux siècles auparavant menace ruine, et son accès a été condamnée puisqu’elle est jugée dangereuse. En 1691, la dîme revient pour partie au curé, pour partie au chapitre de Mâcon. L’année suivante, une nouvelle visite pastorale précise que la voûte de cette chapelle est prête à s’effondrer, alors qu’une messe y est dite une fois par mois. A la toute fin du siècle, il semble donc que la chapelle ait été rénovée, et plus globalement l’église restaurée. C’est peut-être de cette époque que date la reconstruction partielle de l’abside. Du mobilier est également ajouté. <br />
<br />
Au XVIIIe siècle, le chef-lieu de la paroisse est déplacé de Collonges à Cruzille. A la Révolution, l’église est saccagée et pillée. Les armoiries et les sculptures qui ornaient la chapelle seigneuriale sont martelées<ref>Site de la mairie</ref>. En 1806, la paroisse de Grevilly est rattachée à celle de Cruzille. Au cours du XIXe siècle, plusieurs restaurations sont menées sur l’église Saint-Pierre. En 1840, dans une lettre au préfet<ref>Oursel</ref>, le maire de Cruzille maire alerte sur l’état de dégradation avancé dans lequel se trouve l’église, et notamment du risque de voir le plafond s’effondrer. Selon lui, des travaux doivent être réalisés en urgence. Des plans et devis sont préparés par l’architecte Vaillant. Les réparations n’ont cependant pas lieu. En 1847, les plans de Vaillant sont révisés par l’agent voyer Cadot, de Tournus, et simplifiés : seule la reprise du plafond est alors envisagée. Les travaux n’ont toujours pas lieu. Néanmoins, le cimetière communal est déplacé en dehors du bourg. Les abords de l’église sont donc assainis et aménagés<ref>Site de la mairie</ref>. <br />
<br />
C’est en 1850 que sont menées les principales rénovations de l’édifice. Les plans originaux de l’architecte Vaillant sont finalement approuvés par le préfet. Ils prévoient notamment une réfection générale de la nef, qui n’avait pas été reprise depuis les dommages causés par la Révolution. Une travée est ajoutée à la courte nef romane, la façade est remaniée en remployant le portail roman, et le plafond est refait. Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Chaumard, installé à Ozenay. La majorité du mobilier actuel semble remonter à cette époque (autels, confessionnal, chaire à prêcher)… En 1852, un devis supplémentaire est émis pour l’exhaussement du clocher (beffroi) et l’ajout d’une flèche neuve. En 1893, l’étage ajouté quarante ans plus tôt doit être réparé. Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur François Chambard, charpentier à Cruzille, suivant les plans de l’architecte Blanc, de Tournus. A partir de 1908, Cruzille ne dispose plus d’un curé propre. Pendant le Première Guerre Mondiale, la paroisse de Cruzille est finalement rattachée à celle de Lugny. En 1922, le Monument aux Morts est inauguré en face de l’église. En 1925, la cloche est refondue. <br />
<br />
Depuis, l’église a été entretenue régulièrement et rénovée plusieurs fois. Une restauration intérieure est menée dans la seconde moitié du XXe siècle, est vient masquer dans le chœur les vestiges d’une litre seigneuriale, probablement aux armes de la famille Montrevel<ref>Oursel</ref>. De 1990 à 1993, la restauration extérieure de l’édifice est organisée et réalisée par les entreprises Leduc, Lamargue, Virot et Chambard. Elle comprend le démontage et la reconstruction de la sacristie, la reprise des murs et des toitures de l’édifice, la restauration du clocher et de son escalier d’accès, la reprise des menuiseries des portes, fenêtres et du portail, des travaux de zinguerie<ref>Page fappah de l’association de sauvegarde. </ref>. L’espace dit « des Tilleuls », interposé entre l’église, la mairie, l’école et la bibliothèque est également réaménagé. Des tilleuls malades sont arrachés et remplacés par sept jeunes arbres, les câbles EDF sont enterrés, un nouvel éclairage public est installé, la chaussée et nivelée et reprise. L’ancienne maison presbytérale est également remise en état, et les bâtiments adjacents ruinés sont démolis. En 2005, le chemin de croix est restauré. De 2015 à 2016, les abords de l’édifice sont entièrement aménagés et embellis. <br />
<br />
*'''Saint Pierre, biographie rédigée par la Pastorale du tourisme 71 :'''<br />
<br />
''« Apôtre du Christ et premier pape (1er siècle). Fils de Yonas et frère d’André, il fut le témoin direct qui a partagé la vie du Christ. Galiléen, reconnu par son accent, il est pêcheur à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Il reçoit l’appel du Christ : « Suis-moi. Tu t’appelleras Pierre. » Simon laisse ses filets et reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du « mystère caché depuis la fondation du monde » : « Tu es Christ le Fils du Dieu vivant. » Il renie son maître quand celui-ci est arrêté mais il revient vers lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Pierre reçoit la charge de premier pape de l’Eglise. Il mourra crucifié la tête en bas sous l’Empereur Néron. Il est inhumé en 64 à Rome, près de la voie triomphale (Vatican). Il est souvent fêté avec Saint Paul, les deux « piliers » de l’Eglise. L’iconographie le représente souvent avec les deux clés du Royaume de Dieu. »''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Pierre suit un plan simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée au nord par une large chapelle et au sud par une petite sacristie, abside à l’est. L’édifice est entouré d’une belle place aménagée. A l’est, le chevet est relié à l’ancien mur d’enceinte du presbytère, dont il ne reste que quelques bâtiments. Il n’en reste que le portail classique et son arcade datant de 1701, ouvert sur l’ancienne cour du presbytère, et une petite porte piétonnière. <br />
<br />
La façade de l’édifice est très simple. Elle n’est ouverte que du portail roman en remploi. Il est muni d’une voussure en plein cintre retombant sur de fines colonnes latérales aux chapiteaux sculptés de palmes au nord, et de masques grossiers au sud. La nef est composée d’une première travée moderne, et de deux autres romanes. Ses murs gouttereaux sont percés de trois larges baies en plein cintre chacun, encadrées par des contreforts plats, dont le premier qui fait la jointure avec la travée moderne est renforcé. Au sud, une porte en plein cintre est ouverte à l’extrémité est, à côté d’une petite baie de même profil. Au nord, l’escalier d’accès au clocher est accolé au mur. La dernière travée est en partie masquée par une large chapelle de plan carré. Elle est ouverte au nord par une petite porte dont le linteau est en anse de panier, et à l’est par une large baie gothique à remplage. Sa face ouest ne comporte que l’accès au clocher. <br />
<br />
La travée sous clocher est masquée au nord par cette chapelle. Au sud, elle est flanquée d’une petite sacristie carré, ouverte d’une petite baie à l’est. La travée supporte le court clocher carré. Il est composé de deux étages de baies : le premier, de l’époque romane, est ouvert de deux petites baies plein cintre par face, inscrites dans des bandes creusées dans la maçonnerie (seule la face ouest est masquée) ; le second niveau, moderne, comporte une large baie plein cintre par face, sans décor. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans soutenue par une corniche de pierre. A l’est, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est éclairée par deux larges baies latérales en plein cintre, et est accolée au mur d’enceinte de l’ancien presbytère. L’abside et la sacristie sont couvertes de laves. Le clocher est quant à lui couvert en ardoises vernissées, tandis que la toiture de la nef et de la chapelle est en tuiles plates. Une corniche à modillons nus court le long des travées anciennes de la nef.<br />
<br />
A l’intérieur, l’église est assez sobre et comporte peu de mobilier. Ses murs sont enduits, à l’exception des arcs faisant communiquer les différentes parties de l’édifice. La nef, entièrement dallée, est couverte d’un plafond délimité par une corniche moulurée. Dans le mur sud, une porte étroite en plein cintre communique avec l’extérieur. Au nord, la chapelle gothique s’ouvre dans la dernière travée par un arc brisé aux arêtes amorties. Cette chapelle, plafonnée, est dépourvue de décor et a son propre accès vers l’extérieur. Un arc triomphal en cintre brisé avec impostes fait communiquer la nef et la travée sous clocher. Il est encadré par deux autels latéraux surmontés par des décor stuqués en cintre brisé qui abritent des niches à statues. La travée sous clocher est quant à elle voûtée d’un berceau en plein cintre en pierre apparente. La travée est épaulée par des arcs de décharge de même forme, au nord et au sud. Dans le mur nord, un jour oblique en cintre surbaissé communique avec la chapelle gothique et permettaient aux seigneurs d’avoir vue sur le chœur. Au sud, la travée sous clocher s’ouvre sur la sacristie par une petite porte masquée dans les stalles de bois qui couvrent tout le chœur. L’abside, ouverte par un arc en plein cintre, est voûtée en cul-de-four. Elle est ornée de peintures modernes figurant un ciel étoilé et des draperies en trompe-l’œil. Elle abrite le maître-autel.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Chapiteaux sculptés du portail : palmes au nord, masques grossiers au sud<br />
*Peintures murales : <br />
<br />
Abside : ciel étoilé dans la voûte, décor de draperies en trompe-l’œil <br />
<br />
Décor de l’arc triomphal et de l’arc d’entrée de l’abside (motifs végétaux et géométriques) <br />
<br />
*Maître-autel en bois, de forme trapézoïdale, surmonté d’un tabernacle à deux pilastres cannelés<br />
*Stalles de bois<br />
*Grille de communion en fer forgé<br />
*Autels latéraux en bois, surmontés par des niches à statues inscrites dans des décors stuqués (arcs brisés sur colonnettes aux chapiteaux sculptés)<br />
*Statues :<br />
<br />
Christ en croix (nef, au-dessus de la porte latérale)<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (nef)<br />
<br />
Vierge à l’Enfant, bois doré (autel latéral droit)<br />
<br />
Saint Pierre, bois doré (autel latéral gauche)<br />
*Tableau <br />
*Bénitiers encastrés (nef et chapelle)<br />
*Crucifix<br />
*Croix de procession<br />
*Fonts baptismaux (chapelle)<br />
*Chemin de croix, restauré en 2005 (toiles peintes)<br />
*Confessionnal en bois<br />
*Chaire à prêcher en bois<br />
*Dalles funéraires :<br />
<br />
Jacques-Philippe-Eugène de la Baume-Montrevel, seigneur de Mercé, comte de Cruzille, mort en 1731<br />
<br />
Tombe de Jean-François Begon, curé de la paroisse pendant 37 ans, mort en 1717 (près du maître-autel)<br />
<br />
Tombe de Joseph Begon, curé de la paroisse et neveu du précédent, mort en 1759<br />
*Cloche, fondue en 1925.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1840 : plafond menace de s’effondrer ; 1er projet de restauration (non-réalisé)<br />
<br />
1847 : nouveau projet de restauration (non-réalisé) ; déplacement du cimetière en dehors du bourg<br />
<br />
1850 : réfection générale de la nef, ajout de mobilier<br />
<br />
1852 : exhaussement du clocher et ajout de la flèche <br />
<br />
1893 : réparation du beffroi du clocher <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
Pendant la Première Guerre Mondiale : Cruzille est rattaché à la paroisse de Lugny<br />
<br />
1922 : construction du Monuments aux Morts près de l’église<br />
<br />
1925 : refonte de la cloche<br />
<br />
Années 70/80 : restauration intérieure de l’église<br />
<br />
1990-1993 : restauration extérieure de l’église ; démontage et reconstruction de la sacristie ; aménagement et assainissement des abords de l’édifice.<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2005 : restauration du chemin de croix<br />
<br />
2015-2016 : aménagement des abords de l’église<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’église, contacter directement la mairie ou l’association locale de sauvegarde du patrimoine.<br />
<br />
L’édifice accueille régulièrement des concerts et autres événements culturels.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est généralement fermée. Pour la visiter, contacter au préalable la mairie, où sont gardées les clefs.<br />
<br />
L’église semble accessible aux personnes à mobilité réduite, un chemin goudronnée menant à l’entrée principale. Toutefois, cette entrée comporte une légère marche.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association « Cruzille Patrimoine » :'''<br />
<br />
Association créée en 2003. Elle a pour but la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine historique bâti, paysager et populaire de la commune.<br />
<br />
L’association s’attache notamment à entretenir, restaurer et promouvoir l’église communale romane. Elle organise régulièrement diverses animations culturelles (conférences, expositions, vide-greniers, concerts…). <br />
<br />
''Adresse :'' Mairie – 71260 CRUZILLE<br />
<br />
''Président :'' Cédric CREMONA<br />
<br />
''Tel :'' 06 16 86 08 34<br />
<br />
''Mail :'' cremona@netcourrier.com<br />
<br />
''Site :'' [https://cruzille.fr/cruzille-patrimoine/ Page sur le site de la commune]<br />
<br />
[https://fappah.fr/cruzille-patrimoine/ Page FAPPAH]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:CruzilleCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:CruzilleCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:CruzilleCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:CruzilleCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:CruzilleCartePostale (5).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:CruzilleEgliseExt (1).JPG<br />
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Fichier:CruzilleEgliseInt (69).JPG<br />
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</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:CruzilleCadastre1839 (2).jpg|thumb|center|450px|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:CruzilleCadastre1839.jpg|thumb|center|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:CruzilleCadastreActuel.jpg |thumb|center|470px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*DUBOIS, Alexandre, ''Monographie de la seigneurie de Cruzille-en-Mâconnais'', Émile Bertrand imprimeur-éditeur, Chalon-sur-Saône, 1904.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1973 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/cruzille.htm Eglise de Cruzille]<br />
<br />
*Site de la mairie, présentation de la commune et du patrimoine :<br />
<br />
[https://cruzille.fr/ Commune de Cruzille]<br />
<br />
*Bulletins municipaux et dossiers historiques<br />
<br />
*Documents sur place<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Cruzille<br />
<br />
03 85 33 25 92<br />
<br />
mairie.cruzille@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Patrimoine de la commune : château de Cruzille, fontaine, croix, maisons de caractère…<br />
<br />
Pour en savoir plus sur le patrimoine communal :<br />
<br />
[https://cruzille.fr/category/tourisme/ Site de la mairie] <br />
<br />
[https://fr.wikipedia.org/wiki/Cruzille#Lieux_et_monuments Fiche Wikipédia de Cruzille]<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Martin à Grevilly]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIIe siècle. C’est un petit édifice trapu, tout en sobriété, bâti en hauteur du bourg face à un panorama remarquable sur les vignes et les villages voisins. <br />
<br />
Peu remaniée, seule une chapelle a été ajoutée au XIXe siècle au sud de la travée sous clocher.<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1942, tout comme son cimetière.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Germain à Chardonnay]] :<br />
<br />
Eglise romane construite en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
Au XVe siècle, une chapelle gothique est ajoutée, et l’édifice est rénové au XIXe siècle.<br />
<br />
L’étage inférieur du clocher est orné de bandes et arcatures lombardes.<br />
<br />
*[[Eglise Notre-Dame à Lys (Chissey-les-Mâcon)]] :<br />
<br />
Eglise romane dont la construction semble remonter au milieu du XIIe siècle.<br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures anciennes représentant le Christ en Gloire.<br />
<br />
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1938.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Notre-Dame_%C3%A0_Lys_(Chissey-les-M%C3%A2con)&diff=22800
Eglise Notre-Dame à Lys (Chissey-les-Mâcon)
2021-05-03T15:50:53Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Notre-Dame''' est située au hameau de Lys, à [[Chissey-les-Mâcon]], dans le département de la Saône-et-Loire en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une ancienne église paroissiale romane dont la construction semble remonter au milieu du XIIe siècle. Il s’agit d’un édifice modeste, tout en sobriété. Il se compose d’une nef unique, d’une travée sous un clocher carré et d’une abside. Peu de documents nous sont parvenus pouvant aider à retracer son histoire. L’église a vraisemblablement été quelque peu remaniée en différentes occasions, mais elle n’a pas subi d’altération majeure de son plan d’origine. Seule la sacristie, au sud de la travée sous clocher, est moderne. En 1803, l’église devient une annexe de l’église de Chissey. Elle est visiblement entretenue au fil des siècles, puisqu’en 1853, dans une lettre adressée au préfet lors du projet de reconstruction de l’église principale, les habitants de Chissey la décrivent comme étant en bon état et munie de tout le mobilier nécessaire au culte. Différentes couches de peinture ont également été découvertes, ce qui soutient l’idée d’un lieu de culte fréquenté et entretenu. Un Christ en Gloire est ainsi encore visible sur la voûte de l’abside. Ces peintures sont, avec les modillons sculptés de la corniche de l’abside, les seuls éléments architecturaux décoratifs. L’église de Lys est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1938.<br />
[[Fichier:LysEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Notre-Dame (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey Lys GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Lys, 71460 Chissey-lès-Mâcon<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°31'45.0"N 4°43'57.0"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Inscrite en 1938<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de Chissey-lès-Mâcon se trouve à l’emplacement d’un site fortifié très ancien. Un grand quadrilatère de la protohistoire, formé par des fossés, a notamment été repéré lors de prospections aériennes<ref>François Cognot, in "GAM Infos", Groupement archéologique du Mâconnais, 1991 - n° 3-4, p. 19</ref>. De nombreux vestiges gallo-romains ont également été découverts sur le territoire de la commune : ''villa'' romaine, au bourg près de l’église, comportant un important pavage ; vestiges de constructions munies d’un système de chauffage de type hypocauste ; tombeaux ; aqueducs… Le village est cité pour la première fois au Xe siècle, dans plusieurs chartes successives de l’abbaye de Cluny<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref> : ''Chissiaco villa'' (926), ''In pago Matisconensi, in agro Chisiaco'' (950), ''In agro Chesiacensi'' (973)…Il est ensuite mentionné de nombreuses fois au fil des siècles, son toponyme évoluant peu à peu vers « Chissey », pour finalement adopter la version actuelle de Chissey-lès-Mâcon à la fin du XIXe siècle<ref>Ibidem</ref>. Le hameau de Lys est quant à lui cité pour la première fois au XIe siècle : ''Li''<ref>Rigault</ref>. Un pouillé du XIVe siècle mentionne ensuite la paroisse de ''Ly'', qui devient brièvement ''Lays en Bourgogne'' au XVIIIe siècle. En 1826, les communes de Lys et de Prayes sont réunies à celle de Chissey. Ces trois territoires devenu un rassemblent un patrimoine naturel, culturel et architectural important. Au bourg de Chissey, [https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Pierre_%C3%A0_Chissey-les-M%C3%A2con l’église Saint-Pierre] est un bel exemple d’architecture romane. Le village compte également de nombreuses maisons rurales de caractère, des maisons seigneuriales, des lavoirs, des moulins… [[Chissey-les-Mâcon]] mêle bocage et forêt domaniale (à cheval sur deux communes), la forêt des Grisons, composée de feuillus et de conifères. Le village vit majoritairement de l’élevage. Le village vit majoritairement de l’élevage. Au hameau de Lys, les artisans organisent chaque été les « Jeudi de Lys » lors desquels ils exposent leur production et permettent aux visiteurs de découvrir leur savoir-faire.<br />
[[Fichier:LysEgliseRomanePlanGuerreau.jpg|thumb|right|200px|Eglise de Lys, plan de la construction romane ©Alain Guerreau]]<br />
<br />
Au centre du hameau, la petite église Notre-Dame est une construction romane qui remonte visiblement au XIIe siècle. Mentionnée dès 1120, l’''Ecclesia de Li'' est cependant vraisemblablement reconstruite au milieu du siècle. Elle est à l’époque construite selon la volonté et grâce au financement des moines de l’abbaye de [[Tournus]]. Sous le vocable de Sainte-Marie, elle est dès lors le centre de la paroisse de Lys et à la collation de l’abbaye de Cluny, qui a pour partie la seigneurie (l’autre partie étant à l’abbaye de Lancharre). <br />
<br />
C’est un petit édifice tout en sobriété, assez typique des églises romanes rurales de la région. A l’origine, elle se compose simplement d’une nef unique rectangulaire, d’une travée droite sous un clocher carré, et d’une abside. Le beffroi pourrait cependant avoir été ajouté dans une seconde phase de construction. A la fin du XIIIe siècle, des peintures gothiques viennent orner le chœur. Ce qu’il advient par la suite de l’église est méconnu. Seuls deux pouillés mentionnent l’édifice, aux XVe et XVIe siècles : ''Ecclesia de Liz'' puis ''Ecclesia de Lys''<ref>Rigault</ref>. L’église semble en tout cas avoir accueilli et avoir été entretenue par les nobles familles locales, comme en témoignent les différentes dalles funéraires encore visibles, ainsi que les vestiges de litre seigneuriale. A l’époque moderne, une sacristie est ajoutée au sud de la travée sous clocher, seule modification du plan d’origine. C’est peut-être à ce moment-là que l’église passe sous le vocable de Notre-Dame.<br />
<br />
En 1803, l’église Notre-Dame devient une simple annexe de celle de Chissey, paroisse qui accueille désormais tous les fidèles. En 1853, alors que la municipalité de Chissey a avancé le projet de reconstruire l’église du bourg, les habitants de Lys adressent une lettre au maire en proposant de se servir de l’église Notre-Dame pour le culte. A cette date, elle est décrite comme étant en bon état et ayant tout le mobilier nécessaire au culte. Finalement, l’église de Chissey est rénovée et agrandie, et l’église de Lys reste une simple annexe. Par la suite, elle est peu entretenue et se dégrade peu à peu. <br />
<br />
En 1912, l’Archiviste Conservateur des Antiquités et Objets d’art écrit une lettre au préfet dans laquelle il dresses la liste des objets mobiliers présents dans l’édifice que la municipalité souhaiterait vendre<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. La liste du mobilier vendu est intégrée à l’inventaire. </ref>. Le préfet accepte la vente, à l’exception d’une statue de saint André et d’un bénitier. L’ensemble est donc vendu pour 400 francs à Mr Romann Nhème, antiquaire à Mâcon. En 1938, l’église est très délabrée. Cette même année, elle est inscrite au titre des Monuments Historiques, avec l’espoir de pouvoir la protéger et la restaurer grâce aux subventions. Quelques réparations sont effectuées par la suite, mais l’édifice continue tout de même de se détériorer, notamment la toiture. <br />
<br />
En 1983, le conseil municipal vote la réparation des toitures en laves du clocher et du chœur, ainsi que la reprise de la maçonnerie de l’édifice<ref>Oursel</ref>. L’année suivante, les travaux sont effectués. La municipalité obtient pour aider à leur financement une subvention de la Sauvegarde de l’Art Français de 38 500 francs, en plus de la subvention des Monuments Historiques. A partir de 1991, des sondages dont réalisés sur l’édifice. Ils révèlent onze couches successives de peinture, et notamment le décor gothique de l’abside, qui représente le Christ en Majesté entouré du tétramorphe (vraisemblablement de la fin du XIIIe siècle), et les peintures de la nef (postérieures, du XVIIe siècle). En 1993, une restauration assez générale de l’édifice est menée. De nouveau, la Sauvegarde de l’Art Français fait un don à la municipalité pour l’aider à financer les travaux. <br />
<br />
L’église Notre-Dame de Lys est aujourd’hui désaffectée. Les habitants du hameau de Lys s’emploient activement à sa restauration et à sa mise en valeur, malgré le peu de moyens de la commune.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
[[Fichier:LysEglisePlanSauvegardeArtFrançais.jpg |thumb|left|350px|Eglise de Lys, plan de l'édifice actuel ©Sauvegarde de l'Art Français]]<br />
La petite église de Lys est un édifice entièrement roman, sobre et modeste. Elle se compose d’une petite nef unique rectangulaire, suivie d’une travée droite sous un clocher carré et d’une abside à l’est. Une sacristie a été ajoutée à l’époque moderne au sud de la travée sous clocher. L’église Notre-Dame est encore entourée de l’ancien cimetière communal.<br />
<br />
La façade de l’édifice est très simple. Elle est ouverte d’un portail en plein cintre sans décor, dont le contour est mouluré. Ce portail est surmonté d’une baie en plein cintre, elle-même en-dessous d’une fenêtre rectangulaire comblée, qui devait à l’origine éclairer les combles. Le pignon, plus hait que la toiture de la nef, est coiffé de ce qui devait être la base d’une croix en pierre. La façade est coupée en son milieu par le contour d’une ancienne litre seigneuriale. Celle-ci se poursuit sur le gouttereau nord, désormais aveugle<ref>Selon Jean Virey et l’inventaire Oursel le mur nord était à l’origine percé de deux baies en plein cintre. </ref>. Au sud, le gouttereau est muni de deux baies plein cintre doublement ébrasées, ainsi que d’une toute petite baie de même profil à l’extrémité est du mur.<br />
<br />
La travée sous clocher est elle-même percée de baies similaires, entre de larges contreforts formant des mini-croisillons. Au sud, elle est flanquée d’une petite sacristie carrée sous une toiture à deux pans. La travée supporte un clocher carré coiffé en bâtière, qui semble inhabituellement haut vu les dimensions modestes de l’église<ref>Le beffroi pourrait avoir été ajouté lors d’une deuxième phase de construction romane</ref>. Il est composé d’une souche nue (à l’exception de l’entrée du clocher percée au nord), et de deux étages de baies séparés par un cordon de pierre. Le premier étage est percé d’une large baie plein cintre par face. Le second étage est muni d’une baie de même forme à l’est et à l’ouest, sensiblement plus petite, ainsi que d’une ouverture rectangulaire au nord et au sud. <br />
<br />
L’abside complète l’édifice à l’est. Semi-circulaire, elle est éclairée par trois petites baies en plein cintre, doublement ébrasées, entre deux contreforts. Au-dessus de la toiture de l’abside, une baie similaire éclaire la travée sous clocher. Une corniche à modillons court le long de l’abside et de la travée sous clocher. Elle supporte la toiture de laves qui couvre l’abside, les mini-croisillons, ainsi que les contreforts et le pignon de façade. La nef et la sacristie sont couvertes de tuiles. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’édifice est aussi sobre qu’à l’extérieur. La petite nef auparavant plafonnée est désormais simplement charpentée. Entièrement dallée, elle comporte peu de mobilier, à l’exception de quelques bancs. Ses murs sont enduits et des peintures anciennes sont visibles dans le mur sud, tout comme le tracé moderne des anciennes baies au nord. La travée sous clocher suit la nef à l’est. Surélevée, elle marque l’entrée dans le chœur et est encadrée par deux arcs brisés à l’ouest et à l’est. cette travée est voûtée d’une coupole sur trompes renforcée au nord et au sud par deux berceaux transversaux formant des mini-croisillons. La travée communique au sud avec la sacristie. A l’est, l’abside complète l’édifice. Elle accueille le maître-autel. Elle est voûtée d’un cul-de-four brisé orné de peintures gothiques représentant le Christ en Majesté.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Peintures gothiques dans le chœur, fin XIIIe siècle : Christ en Majesté tenant le globe, inscrit dans une mandorle et entouré du tétramorphe <br />
*Peintures anciennes dans la nef (possiblement du XVIIe siècle), dont les vestiges d’une litre funéraire qui porte deux blasons d'un ancien seigneur de Lys, le duc d'Aumont Rochebaron<ref>Sauvegarde de l’Art Français </ref>.<br />
*Modillons vaguement sculptés de l’abside <br />
*Traces de litre funéraire (à l’extérieur, notamment sur la façade et le gouttereau nord) <br />
<br />
*Maître-autel en pierre blanche, sur socle.<br />
<br />
On distingue sur l’antependium deux écussons, qui furent sculptés pendant la dernière guerre par des membres du groupement nr 4 « Vauban » des Chantiers de la jeunesse française. L'un représente l'insigne national des CJF, l'autre celui du groupement nr 4 « Vauban »<ref>Page Wikipedia de l’église </ref>.<br />
*Petits autels latéraux <br />
*Statues de la Vierge à l’Enfant<br />
*Représentations de la Vierge et de la naissance du Christ <br />
*Plusieurs crucifix <br />
*Dalles funéraires<ref>Oursel</ref>, dont certaines, armoriées et appartenant aux familles nobles du hameau, sont encore partiellement lisibles et datent des XVIIe et XVIIIe siècles : <br />
<br />
Dame Anne-Claudine Droin, épouse de Sieur Nicolas Gioian, décédée le 13 Avril 1773<br />
<br />
Dalle du noble Claude Décret, décédé le 10 Janvier 1617 (la dalle date de 1642)<br />
<br />
Dalle gravée de la date 1666<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1803 : l’église de Lys devient une simple annexe de celle de Chissey <br />
<br />
1853 : l’église est décrite comme étant en bon état et ayant tout le mobilier nécessaire au culte<br />
<br />
Quelques travaux d’entretien<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1912 : une partie du mobilier de l’église est vendue par la municipalité à un antiquaire<br />
<br />
1938 : l’église est en mauvais état ; elle est inscrite au titre des Monuments Historiques <br />
<br />
Travaux d’entretien ponctuels<br />
<br />
1984 : réparation des toits en laves du clocher et du chœur, avec reprise de la maçonnerie<br />
<br />
A partir de 1991 : sondages réalisés sur l’édifice ; mise au jour de 11 couches successives de peinture<br />
<br />
1993 : travaux de gros œuvre, restauration globale de l’édifice<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est dans un état convenable. Des travaux de restauration semblent néanmoins nécessaires (restauration et protection des peintures, reprise des badigeons et maçonneries…).<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1938.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.<br />
<br />
L’église accueille ponctuellement divers événements, notamment des concerts.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est généralement ouverte, en tout cas pendant la saison estivale.<br />
<br />
Pour préparer une visite, contacter directement la mairie.<br />
<br />
L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite (l’entrée principale accuse cependant une légère marche).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association Chissey Animation :'''<br />
<br />
''Adresse :'' Le Bourg - 71460 CHISSEY-lès-MACON<br />
<br />
''Tel :'' 03 85 50 12 77<br />
<br />
''Mail :'' anne.leguet@orange.fr<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LysEgliseCartePostale (1).jpg|300px|thumb|center| Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LysEgliseCartePostale (3).jpg|470px|thumb|center| Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LysEgliseCartePostale (2).jpg|350px|thumb|center| Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:LysEgliseExt (1).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (2).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (3).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (4).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (5).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (6).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (7).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (8).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (9).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (10).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (11).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (12).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (13).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (14).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (15).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (16).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (17).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (18).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (19).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (20).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (21).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (22).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (23).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (24).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (25).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (26).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (27).JPG<br />
Fichier:LysEgliseExt (28).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (1).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (2).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (3).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (4).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (5).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (6).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (7).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (8).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (9).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (10).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (11).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (12).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (13).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (14).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (15).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (16).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (17).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (18).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (19).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (20).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (21).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (22).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (23).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (24).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (25).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (26).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (27).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (28).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (29).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (30).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (31).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (32).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (33).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (34).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (35).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (36).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (37).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (38).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (39).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (40).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (41).JPG<br />
Fichier:LysEgliseInt (42).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (1).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (2).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (3).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (4).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (5).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (6).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (7).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (8).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (9).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (10).JPG<br />
Fichier:LysPatrimoine (11).JPG<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LysCadastre1825.jpg|thumb|center|400px|Cadastre de 1825, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:LysCadastreActuel.jpg|thumb|center|420px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*ALIX, Richard, ''Lys – Une ancienne commune du Mâconnais'', Éd. Musée de la natation, 2014, 569p. (ouvrage en vente auprès de l’auteur – 03 85 50 78 06)<br />
<br />
*GUERREAU, Alain, « Vingt et une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie », In ''L'innovation technique au Moyen Âge''. Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon - Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot - Montbard) Caen : Société d'Archéologie Médiévale, 1998. pp. 186-210.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 : <br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de la Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/lys.htm Eglise Notre-Dame de Lys]<br />
<br />
*Article de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-clunisois/chissey-les-macon/ Chissey-lès-Mâcon]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français :<br />
<br />
[https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/chissey-les-macon-eglise-notre-dame-de-lys/ Eglise Notre-Dame de Lys]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Chissey-lès-Mâcon<br />
<br />
03 85 50 13 65<br />
<br />
mairie.chissey.l.m@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Pierre à Chissey-les-Mâcon]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIIe siècle, en deux phases. Au XIXe siècle, un large chœur néo-roman est ajouté à l’édifice contre la façade d’origine. L’abside romane est détruite.<br />
<br />
L’église présente un décor roman riche : chapiteaux sculptés de la nef et du portail, modillons sculptés, décor du clocher…<br />
<br />
La partir orientale romane est classée Monument Historique depuis 1935.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Martin à Grevilly]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIIe siècle. C’est un petit édifice trapu, tout en sobriété, bâti en hauteur du bourg face à un panorama remarquable sur les vignes et les villages voisins. <br />
<br />
Peu remaniée, seule une chapelle a été ajoutée au XIXe siècle au sud de la travée sous clocher.<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1942, tout comme son cimetière.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Quentin à Bray]] :<br />
<br />
Edifice partiellement roman (Xe et XIIe siècle) constitué de styles architecturaux hétéroclites. L’église a été remaniée de nombreuses fois, ce qui rend sa datation difficile. <br />
<br />
Il s’agit vraisemblablement d’un des édifices les plus anciens de la région.<br />
<br />
Les colonnes de la travée sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Pierre_%C3%A0_Chissey-les-M%C3%A2con&diff=22799
Eglise Saint-Pierre à Chissey-les-Mâcon
2021-05-03T15:48:15Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Pierre''' est située à [[Chissey-les-Mâcon]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve à l’emplacement d’un premier édifice attesté dès le début du Xe siècle. L’église actuelle est cependant une reconstruction romane du XIIe siècle, probablement réalisée en phases successives. De cet édifice, il ne reste aujourd’hui que la nef voûtée en berceau brisé, le clocher et sa travée, désormais à l’entrée de l’édifice. L’église, en mauvais état depuis bien longtemps, est en effet fortement remaniée au XIXe siècle. Son orientation est dès lors inversée : l’abside romane est détruite ; un transept, une travée de chœur et une abside modernes sont ajoutés contre ce qui était la façade de l’édifice roman, à l’ouest. Malgré les restaurations appliquées aux parties romanes entre les XVIIIe et XXe siècles, l’église de Chissey n’en demeure pas moins un bel exemple de ce style architectural. Le clocher avec ses trois étages, dont le supérieur est orné d’arcatures lombardes et de baies géminées sur colonnettes, est particulièrement remarquable et à rapprocher de celui de Chazelle. L’église est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1927, et le clocher et la nef ont été classés en 1935. L’édifice abrite également deux cuves baptismales du Xe siècle, provenant de l’église romane de Prayes, aujourd’hui disparue.<br />
[[Fichier:ChisseyEgliseExt (13).JPG|thumb|right|350px|Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Chissey les Mâcon GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au Bourg, 71460 Chissey-lès-Mâcon<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°31'29.9"N 4°44'32.6"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Inscrite en totalité en 1927 ; Classée en 1935 (nef et clocher)<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de Chissey-lès-Mâcon se trouve à l’emplacement d’un site fortifié très ancien. Un grand quadrilatère de la protohistoire, formé par des fossés, a notamment été repéré lors de prospections aériennes<ref>François Cognot, in "GAM Infos", Groupement archéologique du Mâconnais, 1991 - n° 3-4, p. 19</ref>. De nombreux vestiges gallo-romains ont également été découverts sur le territoire de la commune : ''villa'' romaine, au bourg près de l’église, comportant un important pavage ; vestiges de constructions munies d’un système de chauffage de type hypocauste ; tombeaux ; aqueducs… Le village est cité pour la première fois au Xe siècle, dans plusieurs chartes successives de l’abbaye de Cluny<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref> : ''Chissiaco villa'' (926), ''In pago Matisconensi, in agro Chisiaco'' (950), ''In agro Chesiacensi'' (973)…Il est ensuite mentionné de nombreuses fois au fil des siècles, son toponyme évoluant peu à peu vers « Chissey », pour finalement adopter la version actuelle de Chissey-lès-Mâcon à la fin du XIXe siècle<ref>Ibidem</ref>. En 1826, les communes de Lys et de Prayes sont réunies à celle de Chissey. Ces trois territoires devenu un rassemblent un patrimoine naturel, culturel et architectural important. Au hameau de Lys, l’église Notre-Dame est un bel exemple d’architecture romane. Le village compte également de nombreuses maisons rurales de caractère, des maisons seigneuriales, des lavoirs, des moulins… Chissey-lès-Mâcon mêle bocage et forêt domaniale (à cheval sur deux communes), la forêt des Grisons, composée de feuillus et de conifères. Le village vit majoritairement de l’élevage.<br />
<br />
Un édifice cultuel primitif dédié à saint Pierre est cité à Chissey dès 926 : ''Chissiaco villa…, atria Sancti-Petri''<ref>Ibidem</ref>. Il est de nouveau mentionné au milieu du XIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''Ecclesiam de Chisciaco in honore beati Petri dicatam''. Toutefois, l’église actuelle est vraisemblablement plutôt une reconstruction romane postérieure. L’édifice semble ainsi avoir été construit au XIIe siècle, en plusieurs phases. Elle est alors le centre de la paroisse de Chissey et à la collation du chapitre cathédral de Mâcon, qui partageait la seigneurie avec l’abbaye de Cluny. L’église construite au XIIe siècle suit alors un plan simple, assez typique des édifices romans de la région : une nef unique rectangulaire, une travée sous un clocher carré<ref>Le clocher est d’ailleurs semblable à celui de l’église de Chazelle. </ref>, et une abside. Elle présente un bel exemple de décor roman : chapiteaux sculptés dans la nef et sur le portail latéral, arcades murales, bandes et arcatures lombardes du clocher…<br />
<br />
Ce qu’il advient de l’édifice dans les siècles qui suivent sa construction est méconnu. En 1675, une visite pastorale est effectué à Chissey par l’archiprêtre de Vérizet. Claude Ducher est alors le curé de la paroisse. Le rapport de la visite fait notamment état d’un édifice dont le chœur est ouvert aux vents et qui doit donc être rénové<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. En 1692, lors d’une nouvelle visite, les travaux nécessaires ont été effectués. En 1705, une autre visite mentionne deux autels, un dédié à saint Blaise, l’autre à sainte Anne. Vers 1760, des travaux de rénovations sont réalisés sur l’église sur l’initiative du curé Louis Perrichon<ref>Etude préalable de Frédéric Didier. </ref>. Ils consistent majoritairement en une amélioration et une restauration du mobilier, ainsi que d’une rénovation intérieure de l’édifice.<br />
<br />
A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, l’église Saint-Pierre est vraisemblablement peu entretenue. En 1843, une délibération municipale avance l’idée de reconstruire entièrement l’église, tant elle est délabrée et jugée trop petite pour accueillir les fidèles de la paroisse. Heureusement, les habitants du hameau de Lys s’y opposent et proposent que l’office soit organisé à l’église Notre-Dame, qui est en bon état et possède tout le mobilier nécessaire au culte. En 1848, L’église Saint-Pierre est dessinée par Rousselot, inspecteur des Forêts<ref>Volume conservé à l'Académie de Mâcon.</ref>. Sur le dessin, on y voit quatre larges arcs-boutants aux quatre coins de la nef romane.<br />
[[Fichier:ChisseyEgliseDessin1848.jpg |thumb|left|350px|Dessin de l'église en 1848, par Rousselot ©Document de la mairie]]<br />
<br />
En 1853, des plans et devis sont dressés par l’architecte Berthier pour la restauration et l’agrandissement de l’église Saint-Pierre. Le devis initial s’élève alors à 15 235.23 francs<ref>Etude préalable de Frédéric Didier </ref> et est accepté par la municipalité en décembre. En 1854, les travaux sont confiés à Joseph Robin. L’église est entièrement restaurée, l’abside romane est supprimée, et un bloc occidental moderne est accolé à la façade d’origine qui disparaît donc. La construction moderne comprend un large transept, une travée de chœur flanquée d’une sacristie, et une abside. L’orientation du chœur de l’église est dès lors inversée, et on pénètre dans l’édifice par un portail néo-roman, à l’est, à l’emplacement de l’abside romane disparue. Le devis original est revu à la hausse, car les fondations doivent être creusées plus profondément, et car les matériaux finalement choisis (moellons piqués) sont plus onéreux que ceux initialement prévus.<br />
<br />
En 1866, la cloche est refondue par M. Dutot, Jérôme et Cie, fondeurs à Paris<ref>Oursel</ref>. Les autels sont également restaurés. Vers 1873, c’est au tour du beffroi d’être rénové. Les travaux sont confiés à Mr Béranger, menuisier<ref>Etude préalable de Frédéric Didier </ref>. En 1908, l’église du hameau de Prayes, qui remontait en partie à l’époque carolingienne (chevet à fond plat) et à l’époque romane, est détruite afin de dégager un carrefour. L’église de Chissey récupère deux cuves baptismales en pierre qu’elle abritait, datant du Xe siècle.<br />
<br />
En 1927, l’église Saint-Pierre est inscrite au titre des Monuments Historiques. Vers 1934, d’importants travaux de consolidation sont réalisés sur l’église<ref>Ibidem</ref>, probablement grâce aux subventions allouées aux monuments protégés. Ces travaux concernent principalement les maçonneries et les toitures. Suite à ces réparation, l’édifice roman (nef et clocher) est classé Monument Historique. En 1970, les enduits intérieurs sont décapés, les pierres rejointoyées avec de la chaux blanche et du sable jaune. L’année suivante, la toiture est débroussaillée et nettoyée. La voûte et le badigeon sont également nettoyés. En 1982, le côté nord de la toiture est repris (laves), ainsi que les tuiles creuses. Une corniche est également remplacée. En 1985, une réfection de la maçonnerie du clocher est entreprise.<br />
<br />
Au début des années 2000, et malgré ces différentes rénovations, l’église est de nouveau menacée. Des morceaux du clocher tombent, les toitures fuient et créent des infiltrations d’eau. En 2002, une étude préalable est commandée par la mairie à l’architecte en chef des Monuments Historiques Frédéric Didier, en prévision d’une restauration générale de l’édifice. Le projet prévoit la réparation du clocher, la réfection des couvertures et des vitraux, le rejointoiement et l’assèchement des maçonneries, une remise en valeur intérieure. Finalement, les travaux sont réalisés petit à petit. En 2009, la couverture de la nef est reprise. En 2019-2020, c’est autour du clocher d’être entièrement restauré et consolidé. Dès 2018, des concerts ont été organisés pour financer une partie des travaux, dont le reliquat à charge de la commune s’élève à 70 000 euros. Une collecte de fonds est également organisée grâce à la Fondation du Patrimoine. <br />
<br />
*'''Saint Pierre, biographie rédigée par la Pastorale du tourisme 71 :'''<br />
<br />
''« Apôtre du Christ et premier pape (1er siècle). Fils de Yonas et frère d’André, il fut le témoin direct qui a partagé la vie du Christ. Galiléen, reconnu par son accent, il est pêcheur à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Il reçoit l’appel du Christ : « Suis-moi. Tu t’appelleras Pierre. » Simon laisse ses filets et reçoit de l’Esprit-Saint la révélation du « mystère caché depuis la fondation du monde » : « Tu es Christ le Fils du Dieu vivant. » Il renie son maître quand celui-ci est arrêté mais il revient vers lui : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Pierre reçoit la charge de premier pape de l’Eglise. Il mourra crucifié la tête en bas sous l’Empereur Néron. Il est inhumé en 64 à Rome, près de la voie triomphale (Vatican). Il est souvent fêté avec Saint Paul, les deux « piliers » de l’Eglise. L’iconographie le représente souvent avec les deux clés du Royaume de Dieu. »''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Pierre suit un plan original directement hérité de son histoire, mêlant construction romane (bloc est) et ajout moderne de style néo-roman (bloc ouest) : clocher-porche et nef rectangulaire, puis transept, travée de chœur flanquée d’une sacristie, abside. La partie romane laisse par ailleurs entrevoir deux phases de construction, notamment dans le gouttereau sud de la nef, où l’appareil change en hauteur du mur.<br />
<br />
Suite à sa reconstruction, la façade de l’édifice se trouve désormais à l’est, à l’emplacement de l’ancienne abside romane détruite au XIXe siècle. Elle se compose d’un avant-corps en saillie sous un fronton triangulaire, dans lequel s’inscrit un portail néo-roman en plein cintre à double voussure. Celles-ci retombent sur de fines colonnes latérales aux chapiteaux sculptés. Au-dessus de l’avant-corps, on distingue une ancienne baie romane en plein cintre qui devait à l’origine se trouver juste au-dessus de la toiture de l’abside, comme c’est souvent le cas dans les édifices romans de la région. La façade est accolée à la travée sous clocher romane. Celle-ci est ouverte d’une baie en plein cintre par face et épaulée de contreforts aux extrémités, formant des mini-croisillons. Au-dessus des baies se trouvent de fins cordons de pierre sur des modillons nus, dont certains ont disparu sur la face sud. On y voit par ailleurs le contour d’une ancienne ouverture rectangulaire désormais murée. <br />
<br />
Le clocher carré de l’édifice est un bel exemple d’art roman, et peut être rapproché de celui de l’église de Chazelle. Il se compose d’une souche aveugle délimitée par un cordon de pierre, et de trois étages. Ses quatre faces sont identiques et sont creusées de bandes lombardes qui se terminent pour les deux premiers niveaux par un cordon de pierre sur modillons nus, et pour le dernier niveau par des arcatures en plein cintre sur des modillons. Le premier étage ne comporte qu’une baie plein cintre par face, sans décor. C’est également le cas du deuxième niveau, mais ses baies sont plus larges et murées<ref>Selon Oursel, il pourrait s’agir de cintres creux. </ref>. Le troisième étage est quant à lui muni d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur pilastre. Le clocher est coiffé d’une haute flèche à quatre pans en pierre, supportée par une corniche mêlant cordons de pierre et frise en dents d’engrenage. <br />
[[Fichier:PlanEgliseChissey.jpg|thumb|right|400px|Plan de l'église ©Frédéric Didier ; Les datations sont incertaines ; Source: mairie de Chissey-lès-Mâcon]]<br />
La nef romane est rectangulaire, de taille moyenne. Ses gouttereaux sont épaulés par des contreforts plats qui encadrent les baies romanes en plein cintre doublement ébrasées, trois au nord et quatre au sud. Au nord, le mur est ouvert par un portail roman en légère saillie, dont la double voussure en plein cintre repose sur des colonnes latérales aux chapiteaux sculptés. Le tympan du portail, en pierre, est polylobé. On distingue quelques traces de peintures anciennes. La maçonnerie du gouttereau sud laisse paraître deux phases de construction différentes : la base du mur est en petit appareil, tandis que le haut est en moyen appareil bien régulier. <br />
<br />
Le bloc occidental moderne est accolé directement à la nef romane. Il s’ouvre par un large transept dont les bras sont formés par deux larges chapelles rectangulaires, sous des toitures transversales à deux pans desquelles se démarquent les pignons. Elle sont épaulées de larges contreforts aux angles, et sont chacune éclairées par une large baie plein cintre. La travée de chœur reprend pour sa part la continuité de la toiture de la nef, et se termine par un pignon en légère saillie, dont la pointe est coiffée d’une croix et dont les extrémités sont flanquées de contreforts. La travée de chœur est percée d’une baie plein cintre au nord et accolée à une petite sacristie carrée au sud. A l’ouest, l’abside semi-circulaire complète l’édifice. Elle est éclairée par deux baies en plein cintre et épaulée par quatre contreforts qui s’arrêtent en deçà de la toiture. Une corniche à modillons nus court sur toute la partie moderne, tandis que certains des modillons de la nef sont sculptés. L’édifice est couvert de tuiles creuses complétées de laves sur les bords.<br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église a toute la sobriété des édifices romans, malgré la reconstruction partielle du XIXe siècle. On pénètre dans l’édifice par le clocher-porche. La travée sous clocher est voûtée d’arêtes<ref>Au début du XXe siècle, Jean Virey dit que la travée sous clocher est voûtée d’une coupole sur trompes</ref>, épaulée au nord et au sud par un arc de décharge en plein cintre. La porte de montée au clocher se trouve dans le mur nord. La nef de quatre travée est entièrement dallée et s’ouvre par un arc brisé. Elle est voûtée d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux de même forme, qui retombent sur des colonnes engagées aux chapiteaux sculptés de motifs variés. Ces chapiteaux soulignent le cordon de pierre qui marque la base de la voûte. Des arcades brisées servant à décharger la poussée de la voûte sont plaquées contre les gouttereaux. Elles reposent sur de simples piédroits à impostes. Dans le mur est, on distingue un large arc en plain cintre, au-dessus de l’arc brisé qui ouvre le clocher-porche. <br />
<br />
A l’ouest, le transept s’ouvre par un large arc brisé retombant sur de grosses colonnes aux chapiteaux sculptés. La croisée est voûtée d’arêtes qui retombent aux angles sur de petites colonnes aux chapiteaux sculptés, en hauteur. Les bras du transept s’ouvrent par des arcs brisés qui reposent sur des colonnes similaires aux autres. Ils sont voûtés de berceaux transversaux brisés et accueillent les autels latéraux. Au nord, on distingue le contour d’une ancienne ouverture en cintre brisé. <br />
<br />
Une travée droite ouvre le chœur à l’est. Surélevée de trois marches, elle est délimitée par une grille de communion épaulée de chaque côté par une cuve baptismale en pierre. Elle s’ouvre par un large arc brisé semblable aux autres et est voûtée d’un berceau également brisé. Cette travée abrite la table d’autel moderne en bois et les bancs curiaux. Au sud, une petite porte mène à la sacristie. L’abside, plus étroite que la travée précédente, s’ouvre par un arc en plein cintre. elle est voûtée d’un cul-de-four. Ses murs sont ornés d’un décor néo-roman d’arcatures sur colonnettes, qui encadrent les baies. L’abside accueille le maître-autel. Toutes les baies modernes sont en plein cintre et sont encadrées par des colonnettes aux chapiteaux sculptés.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Décor du clocher :<br />
<br />
Bandes et arcatures lombardes, modillons, baies géminées, frise en dents d’engrenage formant la corniche<br />
*Modillons de la nef romane, à l’extérieur : <br />
<br />
Modillons pincés ou ornés de motifs divers<br />
*Décor des portails :<br />
<br />
Portail est, néo-roman : double voussure en plein cintre, fines colonnes aux chapiteaux sculptés de motifs végétaux <br />
<br />
Portail nord, roman : double voussure en plein cintre, fines colonnes latérales aux motifs végétaux, tympan en pierre polylobé avec traces de peintures anciennes, linteau souligné par des fleurs de lys et des palmes<br />
*Chapiteaux romans sculptés de la nef (arcs doubleaux), aux motifs variés<ref>Voir à ce sujet l’article de Colette Chanay</ref> : la Nativité, l'Annonciation, David contre Goliath, masques démoniaques, dragons...<br />
*Chapiteaux modernes sculptés (motifs végétaux principalement), dans la partie reconstruite (en support des arcs, encadrement des baies…)<br />
*Décor moderne d’arcatures sur colonnettes entourant les baies de l’abside<br />
*Arcades de décharges, plaquées contre les gouttereaux de la nef <br />
<br />
*Maître-autel moderne en pierre, au décor chargé. L’antependium est sculpté au centre de la Sainte Famille, entourée de saint Paul (droite) et saint Pierre (gauche). L’autel est surmonté du tabernacle et orné de peintures.<br />
*Table d’autel moderne, en bois <br />
*Autels latéraux :<br />
<br />
Dans le bras droit du transept, autel dédié à la Vierge. En pierre blanche, son antependium est sculpté d’une représentation de la Vierge recevant la Révélation. L’autel est surmonté d’un retable accueillant les statues de la Vierge, de saint Joseph et de saint Jean. <br />
<br />
Dans le bras gauche du transept, autel dédié à saint Pierre. En pierre blanche, son antependium est sculpté du Christ entouré des apôtres. L’autel est surmonté d’un retable accueillant les statues de saint Pierre, saint Louis et saint Benoît.<br />
*Cuves baptismales en pierre, du Xe siècle, provenant de l’ancienne église de Prayes<br />
*Fonts baptismaux, derrière une grille en fer forgé, en pierre blanche moulurée <br />
*Crucifix en fer forgé<br />
*Croix de procession<br />
*Bénitiers encastrés (clocher-porche) dont les vasques sont chacune sculptées d’une main, qui semble soutenir le tout.<br />
*Statues :<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (bras droit du transept)<br />
<br />
Saint Joseph (autel droit)<br />
<br />
Vierge à l’Enfant (autel droit)<br />
<br />
Saint Jean (autel droit)<br />
<br />
Statuette du Sacré-Cœur <br />
<br />
Statuette de saint Antoine<br />
<br />
Saint Pierre (autel gauche)<br />
<br />
Saint Benoît (autel gauche)<br />
<br />
Saint Louis (autel gauche)<br />
<br />
Statue décapitée (chapelle gauche)<br />
<br />
Christ en croix (au-dessus de l’entrée est)<br />
*Demi-colonne au chapiteau sculpté, servant de socle <br />
*Pierre grattée <br />
*Chemin de croix<br />
*Grille de communion en fonte moulée <br />
*Plaque commémorative des soldats morts au combat <br />
*Bancs curiaux <br />
*Confessionnal en bois<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
Dès 1843 : projet de reconstruction de l’église<br />
<br />
1848 : église romane dessinée par Rousselot, inspecteur des Forêts<br />
<br />
1853 : plans et devis dressés par l’architecte Berthier<br />
<br />
1854 : restauration et agrandissement de l’église <br />
<br />
1866 : refonte de la clocher, restauration des autels<br />
<br />
Vers 1873 : réfection du beffroi du clocher <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1908: l’église de Prayes est détruite, les cuves baptismales du Xe siècle sont installées dans l’église de Chissey-lès-Mâcon<br />
<br />
1927 : église inscrite au titre des Monuments Historiques <br />
<br />
Vers 1934 : travaux de consolidation de l’église <br />
<br />
1970 : décapage des enduits intérieurs ; pierres rejointoyées avec de la chaux blanche et du sable jaune <br />
<br />
1971 : toiture débroussaillée et nettoyée ; nettoyage de la voûte et du badigeon de la nef<br />
<br />
1982 : réfection de la toiture du côté nord (laves), reprise des tuiles creuses, remplacement d’une corniche <br />
<br />
1985 : reprise du clocher (maçonnerie)<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Années 2000 : chute de matériaux du clocher, fuites dans la toiture, infiltrations d’eau<br />
<br />
2002 : étude préalable réalisée par Frédéric Didier dans l’optique de travaux de restauration<br />
<br />
2009 : réfection de la couverture de la nef <br />
<br />
Dès 2016 : nécessité de travaux urgents<br />
<br />
2019-2020 : travaux sur le clocher<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église Saint-Pierre est en bon état général et est régulièrement entretenue. La nef romane présente néanmoins des fissures et infiltrations d’eau qui risquent de menacer l’édifice. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1927.<br />
<br />
La partie romane (nef et clocher) est classée Monument Historique depuis 1935.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est généralement ouverte, en tout cas pendant la saison estivale.<br />
<br />
Pour préparer une visite, contacter directement la mairie.<br />
<br />
L’édifice est accessible aux personnes à mobilité réduite (les deux entrées sont de plain-pied).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Les Amis des Eglises de Chissey-lès-Mâcon :'''<br />
<br />
Ancienne association qui s’attachait à la sauvegarde des églises se trouvant au bourg de Chissey-lès-Mâcon et au hameau de Lys.<br />
<br />
*'''Association Chissey Animation :'''<br />
<br />
''Adresse :'' Le Bourg - 71460 CHISSEY-lES-MACON<br />
<br />
''Tel :'' 03 85 50 12 77<br />
<br />
''Mail :'' anne.leguet@orange.fr<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
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File:ChisseyCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
File:ChisseyCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
File:ChisseyCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
File:ChisseyCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
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<br />
<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChisseyCadastre1824.jpg|thumb|center|450px|Cadastre de 1824, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChisseyCadastreActuel.jpg|thumb|center|470px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*CHANAY, Colette, « Les chapiteaux de Chissey-lès-Mâcon », In : ''Images de Saône-et-Loire'', n° 51 (automne 1982), pp. 3-6.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de la Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/chissey.htm Eglise de Chissey-lès-Mâcon]<br />
<br />
*Article de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-clunisois/chissey-les-macon/ Chissey-lès-Mâcon] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Fondation du Patrimoine :<br />
<br />
[https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-a-chissey-les-macon Eglise Saint-Pierre]<br />
<br />
*Documents de la mairie, dont le diagnostic et rapport de Frédéric Didier, décembre 2002<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Chissey-lès-Mâcon<br />
<br />
03 85 50 13 65<br />
<br />
mairie.chissey.l.m@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Notre-Dame à Lys (Chissey-les-Mâcon)]] :<br />
<br />
Eglise romane dont la construction semble remonter au milieu du XIIe siècle. <br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures anciennes représentant le Christ en Gloire. <br />
<br />
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1938.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Martin à Grevilly]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIIe siècle. C’est un petit édifice trapu, tout en sobriété, bâti en hauteur du bourg face à un panorama remarquable sur les vignes et les villages voisins. <br />
<br />
Peu remaniée, seule une chapelle a été ajoutée au XIXe siècle au sud de la travée sous clocher.<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1942, tout comme son cimetière.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Quentin à Bray]] :<br />
<br />
Edifice partiellement roman (Xe et XIIe siècle) constitué de styles architecturaux hétéroclites. L’église a été remaniée de nombreuses fois, ce qui rend sa datation difficile. <br />
<br />
Il s’agit vraisemblablement d’un des édifices les plus anciens de la région.<br />
<br />
Les colonnes de la travée sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Germain_%C3%A0_Chardonnay&diff=22798
Eglise Saint-Germain à Chardonnay
2021-05-03T15:41:53Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Germain''', anciennement Saint-Rémi, est une église paroissiale romane située à [[Chardonnay]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est mentionnée pour la première fois au milieu du Xe siècle, lorsqu’elle est restituée au chapitre cathédral de Saint-Vincent de Mâcon. De cet édifice, il ne reste aujourd’hui probablement que la travée sous clocher, voûtée d’une coupole sur trompes. Le reste de l’église est vraisemblablement reconstruit au milieu du XIIe siècle. Il s’agit d’un édifice de taille modeste, assez typique des petites églises romanes de la région : il est composé d’une nef unique, d’un clocher carré ramassé décoré de bandes lombardes, de sa travée, ainsi que d’une abside. L’ensemble a été visiblement peu remanié au fil des siècles. Vers le XVe siècle, une chapelle gothique est ajoutée au nord et une construction alvéolée au sud, lui donnant sa forme en croix latine. Au XIXe siècle, l’église est entièrement rénovée. Le clocher est alors réhaussé d’un étage et muni d’une flèche, la chapelle sud construite et une sacristie édifiée. Probablement par manque de moyens, l’église n’est pas agrandie, contrairement à ce qui avait été projeté. La nef romane est donc conservée. Au début du XXe siècle, la flèche est supprimée. L’église est désormais régulièrement entretenue.<br />
[[Fichier:Eglise de Chardonnay.jpeg|thumb|right|450px|Eglise Saint-Germain]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite DE Chardonnay définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite DE Chardonnay définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite DE Chardonnay définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite DE Chardonnay définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite GB Chardonnay définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite GB Chardonnay définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite GB Chardonnay définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite GB Chardonnay définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Rue de l'Eglise, 71700 Chardonnay<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°30'34.7"N 4°51'43.4"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Chardonnay]] a des origines très anciennes. Il s’agit d’une zone de peuplement dès la période protohistorique, comme le suggère la présence sur la commune de la pierre de Matafin, monument trilithe érigé au milieu d’une forêt. De nombreux vestiges gallo-romains ont par ailleurs été mis au jour sur le territoire de la commune : monnaies, constructions gallo-romaines, statuette en bronze d’Apollon<ref>Voir le travail de Gabriel Jeanton.</ref>. De nombreuses sépultures mérovingiennes<ref>Voir [[Chardonnay]]</ref> ont également été découvertes dans différents hameaux de Chardonnay, notamment près de celui de Champvent (en 2012<ref>Jean Duriaud et Justine Lyautey, « Les sépultures du haut moyen âge découvertes à Chardonnay (71) », Bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXV, Tournus, 2016, pp. 19-34.</ref>, trois sépultures contiguës y ont été mises au jour). Le village est mentionné pour la première fois au milieu du Xe siècle dans une charte du chapitre Saint-Vincent de Mâcon : ''In pago Matiscensi…, capella Sancti-Germani in Cardenaco villa'<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref> . Il est ensuite cité de nombreuses fois aux Xe et XIe siècles, dans différents actes et chartes : ''In agro Cardoniacense, Cardonaco, In finibus Cardonensium, In vicaria Cardonacense''<ref>Ibidem</ref>… Le toponyme de Chardonnay n’est adopté que vers le XIVe siècle. Il a vraisemblablement donné son nom au cépage éponyme, désormais produit en de nombreux endroits. Ce type de vin blanc aurait été introduit à l’époque gallo-romaine et développé par les moines de [[Cluny]]. Le village de Chardonnay conserve aujourd’hui encore une forte activité viticole. <br />
<br />
Un édifice cultuel est mentionné au village dès le Xe siècle, dans deux chartes du chapitre Saint-Vincent de Mâcon : ''In pago Matiscensi…, capella Sancti-Germani in Cardenaco villa'', ou ''Ecclesia Sancti-Germani de Cardonaco''<ref>Ibidem</ref>. C’est édifice est alors sous le vocable de Saint-Germain. C’est toujours le cas aujourd’hui, bien que l’église ait brièvement été dédiée à saint Rémi. Ces chartes rendent compte de la donation de l’édifice et de ses dépendances aux chanoines de Saint-Vincent, par le comte Létaud. Ses ancêtres avaient en effet usurpé ces biens. La travée sous clocher de l’église actuelle pourrait appartenir à cette construction primitive.<br />
<br />
L’église est cependant reconstruite au milieu du XIIe siècle, et est alors le centre de la paroisse de Chardonnay et à la collation du chapitre cathédral. L’édifice se compose d’une nef aux dimensions très modestes, suivie d’une travée sous un clocher carré ramassé et d’une abside. L’église romane est typique de celles que l’on trouve dans la région, mais interpelle par ses proportions : la petite nef rectangulaire semble trop modeste par rapport au large chœur. Deux hypothèses peuvent être avancées : soit on a reconstruit le chœur et l’abside sans pouvoir ensuite se permettre de reconstruire la nef (et donc gardé celle d’origine), soit on a reconstruit le chœur et l’abside à des dimensions importantes et donc reconstruit une nef beaucoup plus modeste par manque de moyens<ref>GUERREAU, Alain, « Vingt et une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie. », In: L'innovation technique au Moyen Âge, Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale.</ref>. <br />
<br />
L’église est par la suite peu remaniée. Vers le XVe siècle, une chapelle est ajoutée au nord de la travée sous clocher, ainsi qu’une construction alvéolée au sud. Ces ajouts donnent à l’édifice sa forme de croix latine. L’ ''Ecclesia de Chardonayo''<ref>Rigault</ref> est ensuite mentionnée dans un pouillé de 1513. En 1789, alors que l’église est sous le vocable de Saint-Rémi et toujours à la collation du chapitre, le château appartenant aux chanoines de Mâcon est incendié. <br />
<br />
Au XIXe siècle, l’édifice est restauré plusieurs fois. En 1830, un étage est ajouté au clocher, qui est également coiffé d’une haute flèche. Ces travaux<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref> sont réalisés sur les plans de l’architecte Vaillant (fils). Ces plans sont modifiés par François Chemeton, maître-maçon à [[Tournus]], sur les conseils des Monuments Historiques, bien que l’édifice ne soit pas protégé à ce titre. La facture finale est de 3400 francs, plus 170 francs d’honoraires de l’architecte. Les travaux sont terminés en 1836, date qui apparaît sur le beffroi. En 1842, la cloche de 766 kg étant fendue, elle est refondue par le fondeur Burdin, de Mâcon. Il effectue cette réparation pour 500 francs, en assurant une garantie de 15 ans. <br />
<br />
En 1855, l’édifice est jugé trop petit et vétuste. Selon l’architecte Berthier de Mâcon, l’église a besoin d’une restauration appliquée et d’un agrandissement. L’architecte propose donc de construire une deuxième chapelle en face de celle qui existe déjà<ref>A la place de la construction alvéolée qui avait été édifiée au XVe siècle. </ref>, de prolonger la nef et de reconstruire la sacristie. Les travaux sont adjugés en 1855 à Benoît Chaumard. Cependant, ils sont revus à la baisse par manque de moyens de la communs. Seule la construction de la chapelle sud et de la sacristie est réalisée, ainsi qu’une restauration intérieure. Le décor peint du chœur est réalisé à cette occasion. Les travaux sont réceptionnés en 1858. Le montant final des réparations s’élève à 2979.73 francs, dont 1000 francs sont pris en charge par des subventions accordées à la commune sur décision ministérielle. La chapelle nord est alors dédiée à la Vierge, et celle au sud à saint Roch. <br />
<br />
En 1869, le cimetière qui entourait jusqu’alors l’église est déplacé en dehors du bourg, afin d’assainir le centre du village et les abords de l’édifice. En 1873<ref>Document fourni par la mairie.</ref>, un nouveau presbytère est construit à l’actuelle maison Guillet (il se trouvait auparavant dans la maison accolée à l’église, aujourd’hui maison Chevaux). En 1888<ref>Oursel</ref>, la toiture de l’édifice est rénovée par Pierre Hugon, couvreur à Lugny. En 1898, c’est au tour des toitures des chapelles et de la sacristie d’être restaurées. François Bordat, maçon à Chardonnay, est chargé des travaux. <br />
<br />
En 1933, la flèche du clocher est démolie après avoir été lourdement endommagée par une tempête. Les travaux sont réalisés par Antonin Chabert, entrepreneur à Martailly. Le clocher est arrêté en terrasse, bouché par une simple couche de bêton. Les travaux sont réalisés sur les plans de l’architecte Poulachon, de Tournus. La commune règle la facture de 14 615 francs grâce à un emprunt de 20 000 francs<ref>Ibidem</ref>. L’église est ensuite régulièrement entretenue. En 2006, une nouvelle toiture est posée, les chapelles sont restaurées, et les enduits du clocher sont repris. En 2010, une horloge est installée entre les deux étages du clocher. L’église fait depuis l’objet d’un soin attentif. <br />
<br />
*'''Saint Germain d’Auxerre :'''<br />
''Né vers 378 à Appoigny, il est fonctionnaire de l’empire romain et nommé sixième évêque d’Auxerre en 418. Reconnu pour avoir été l'évangélisateur de l'Auxerrois et de la Bretagne insulaire, il est fêté le 31 Juillet.''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Germain est un édifice sobre et modeste, en forme de croix latine. Elle se compose d’une petite nef unique rectangulaire, suivie d’une travée sous un court clocher carré flanquée de chapelles formant transept, et d’une abside à l’est. L’église est entièrement romane, à l’exception des chapelles latérales. Elle est typique des petits édifices romans ruraux de la région. <br />
[[Fichier:ChardonnayEgliseRomanePlanGuerreau.jpg|thumb|left|450px|Eglise de Chardonnay, plan de la construction romane, par Alain Guerreau (©)]]<br />
La façade de l’église est marquée par un avant-corps légèrement saillant dont le fronton repose sur des modillons nus. Un portail en plein cintre, sans décor et au tympan de pierre nu, ouvre cet avant-corps et permet de pénétrer à l’intérieur de l’édifice. Une étroite baie en plein cintre ouvre la façade en hauteur. Une petite croix coiffe la pointe du pignon. Les gouttereaux de la nef sont flanqués de contreforts très plats, trois au sud et deux au nord. Le gouttereau sud est ouvert de larges baies plein cintre moderne, tandis qu’au nord l’édifice a conservé ses petites baies romanes ébrasées. Le transept est formé par la travée sous clocher, épaisse, et par deux chapelles sous des toitures à deux pans. Au nord, la chapelle gothique est ouverte de deux larges baies dans le mur est, et accolée à l’habitation voisine. Au sud, la chapelle est percée par une large baie en plein cintre dont l’arc retombe latéralement sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés de feuillages. La chapelle est épaulée aux angles par deux larges contreforts. Une petite porte est percée dans le mur ouest, avec un arc en plein cintre mouluré. Elle permet d’accéder à cette chapelle sud. <br />
<br />
Le clocher s’élève au-dessus de la croisée. De plan carré, il a un profil trapu et ne compte que deux niveaux rassemblés par un court massif de maçonnerie entre des cordons de pierre. Ses quatre faces sont identiques. Le premier niveau est roman. Il comporte une petite ouverture en plein cintre par face, inscrite dans un décor de trois bandes lombardes avec arcatures. Le beffroi moderne est quant à lui ouvert d’une large baie plein cintre par face. Le clocher est fermé par une simple dalle de bêton depuis que la flèche a été démolie. L’abside semi-circulaire complète l’édifice à l’est. Elle est éclairée par trois petites baies ébrasées d’origine, entre des contreforts peu saillants. Une corniche à modillons nus court sur tout l’édifice. Elle supporte les différentes toitures : tuiles plates pour la nef, tuiles pour les chapelles, laves pour l’abside.<br />
<br />
A l’intérieur, l’église Saint-Germain est d’apparence très sobre. La nef est entièrement dallée, plafonnée et simplement meublée de bancs. Elle communique avec le transept via un arc triomphal fortement brisé, avec impostes. La croisée qui supporte le clocher est voûtée d’une solide coupole sur trompes et est encadrée par trois autres arcs brisés épais. Ceux au nord et au sud sont à impostes et ouvrent les chapelles qui flanquent la croisée. Celles-ci sont voûtées de croisées d’ogives et abritent des autels latéraux. Celle au sud est dédiée à saint Roch, tandis que celle au nord est dédiée à la Sainte Vierge. A l’est, l’abside est délimitée par une grille de communion en fer forgé. Elle est voûtée d’un cul-de-four brisé délimité à sa base par une corniche moulurée. L’abside abrite le maître-autel. Tout le chœur est orné d’un décor peint du XIXe siècle : faux appareil dans l’abside, motifs géométriques et végétaux.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Bandes et arcatures lombardes du clocher <br />
*Modillons de l’abside, dont certains sont très simplement sculptés (croix, blason, pincement).<br />
*Décor peint du chœur (faux appareil, motifs géométriques et végétaux)<br />
<br />
*Statues :<br />
<br />
Sacré-Cœur (arc triomphal)<br />
<br />
Saint Roch, statue en pierre blanche très repeinte du XVIIe siècle (arc triomphal)<br />
<br />
Sainte Vierge, statue en bois doré du XIXe siècle (nef) <br />
<br />
Saint-Germain, en habit sacerdotal. Statue en bois peint du XIXe siècle. <br />
<br />
Saint-Rémi, en bois peint (chapelle nord)<br />
*Maître-autel<br />
*Grille de communion en fer forgé <br />
*Autels latéraux <br />
*Fonts baptismaux (haut de baptistère en chêne, du XVIIe siècle )<br />
*Confessionnal en bois <br />
*Croix de procession<br />
*Chemin de croix (cadres)<br />
*Bénitier sur pied en pierre rose, avec une cuve ovale<br />
*Monument aux Morts (derrière le chevet de l’église)<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1830 : reprise du clocher et construction de l’étage supérieur et de la flèche<br />
<br />
1842 : refonte de la cloche qui était fendue<br />
<br />
1858 : construction de la chapelle sud et de la sacristie<br />
<br />
1869 : déplacement du cimetière en dehors du bourg<br />
<br />
1873 : construction d’un nouveau presbytère<br />
<br />
1887-1888 : rénovation de la toiture de l’édifice <br />
<br />
1898 : réfection des toitures des chapelles et de la sacristie <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1933 : démolition de la flèche du cloche<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2006 : pose d’une nouvelle toiture, reprise des enduits au clocher, restauration des chapelles <br />
<br />
2010 : installation de l’horloge<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est tenue fermée. Il est cependant possible de la visiter en récupérant les clefs à la mairie, pendant les horaires d’ouverture :<br />
<br />
Lundi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h ; Mardi et Jeudi de 8 h 30 à 12 h<br />
<br />
Il est possible de visiter l’église en dehors de ces horaires, en appelant au préalable la mairie, qui ouvrira l’édifice en conséquence.<br />
<br />
L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
/<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChardonnayEgliseCartePostale (1).jpg|450px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChardonnayEgliseCartePostale (3).jpg|300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChardonnayEgliseCartePostale (2).jpg|450px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:Eglise de Chardonnay.jpeg<br />
Fichier:Eglise de Chardonnay à l'intérieur.jpeg<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (1).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (2).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (3).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (4).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (5).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (6).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (7).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (8).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (9).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (10).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (11).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (12).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (13).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (14).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (15).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (16).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (17).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (18).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (19).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (20).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (21).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (22).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (23).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (24).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (25).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (26).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (27).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (28).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (29).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (30).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (31).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (32).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseExt (33).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseInt (1).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseInt (2).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseInt (3).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseInt (4).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseInt (5).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseInt (6).JPG<br />
Fichier:ChardonnayEgliseInt (7).JPG<br />
</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChardonnayCadastre1840 (1).jpg|thumb|center|400px|Cadastre de 1840, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChardonnayCadastre1840.jpg|thumb|center|400px|Cadastre de 1840, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:ChardonnayCadastreActuel.jpg|thumb|center|400px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*DURCY Fabienne et PONCET Patrick, ''Murmures de silence à Chardonnay'', Clea, 2007 (récit romancé sur l'église du village).<br />
<br />
*GUERREAU, Alain, « Vingt et une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie. », In: ''L'innovation technique au Moyen Âge'', Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon - Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot - Montbard) Caen : Société d'Archéologie Médiévale, 1998. pp. 186-210. (Actes des congrès de la Société d'archéologie médiévale, 6)<br />
<br />
*NONAIN, Emmanuel, ''Chardonnay, monographie historique (Xe-XVIIe siècle)'', Presses universitaires de Lyon, 2004.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1973 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/chardonnay.htm Eglise de Chardonnay] <br />
<br />
*Documents fournis par la mairie<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Chardonnay<br />
<br />
03 85 40 55 01<br />
<br />
mairie.chardonnay@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Patrimoine de Chardonnay :<br />
<br />
Vieux château (XVe-XVIe siècle), pierre de Matafin (pierre néolithique classée aux Monuments Historiques), lavoir <br />
<br />
*[[Eglise Saint-Barthélémy à Farges-les-Mâcon]] :<br />
<br />
Eglise romane construite en deux phases : clocher, travée sous clocher et abside construits au plus tard au début du XIe siècle ; nef et bas-côtés construits à la fin du XIe siècle.<br />
<br />
La voûte de l’abside est recouverte de fresques qui dateraient du XVe ou du XVIe siècle.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
*[[Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Le Villars]] :<br />
<br />
Eglise romane bâtie aux XIe et XIIe siècles. Elle a la particularité de rassembler deux nefs sous une même toiture : une nef paroissiale dans la continuité du chevet, et une nef conventuelle accolée au sud de la première.<br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures murales du XIIe siècle figurant le Christ en Majesté.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1941.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay]] :<br />
<br />
Petite église romane construite au XIIe siècle, en deux phases. <br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1931.<br />
<br />
Elle abrite un beau retable du XVIIIe siècle et fait face à un château seigneurial remarquable.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Quentin_%C3%A0_Bray&diff=22797
Eglise Saint-Quentin à Bray
2021-05-03T15:38:11Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Quentin''' est située à [[Bray]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une église paroissiale dont la fondation pourrait remonter à l’époque mérovingienne. C’est l’un des édifices en place les plus anciens de la région. Il est constitué d’un assemblage de constructions hétéroclites d’époques différentes qui rendent la reconstitution de sa chronologie malaisée. La partie la plus ancienne de l’édifice semble être le chœur, plus précisément les murs de l’ensemble oriental en forme de croix grecque. Ce bloc est délimité par quatre arcs en plein cintre, dont celui à l’ouest repose sur des colonnes avec chapiteaux sculptés. Ces dernières pourraient être des remplois et sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932. La voûte de ce bloc, en coupole sur trompes, daterait plutôt du début du Xe siècle. La partie occidentale de l’église, c’est-à-dire la nef et la travée voûtée en berceau brisé qui mène au chœur, présente plusieurs phases de construction et de restauration difficiles à dater. La voûte sous le clocher pourrait dater du Xe siècle, et le reste en partie du XIIe siècle. Le clocher ne peut pas non plus être daté avec certitude, mais il pourrait remonter au XIVe ou au XVe siècle. L’église a par ailleurs été rénovée au XIXe siècle, époque à laquelle est vraisemblablement édifiée la sacristie au nord du chœur. Cet édifice constitue un exemple architectural tout à fait singulier de mélanges des styles et techniques.<br />
[[Fichier:BrayEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Bray DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Bray DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Bray DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Bray DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Bray GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Bray GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Bray GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Bray GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Le Clos de Bray, 71250 Bray<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°30'13.2"N 4°43'15.0"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Colonnes et chapiteaux inscrits en 1932<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
<br />
Le village de Bray est une zone de peuplement très ancienne. Plusieurs sites gallo-romains ont ainsi été découverts sur le territoire de la commune, au bourg et aux différents lieux-dits. Cette pluralité semble indiquer l’existence de plusieurs habitats-domaines gallo-romains<ref>Guerreau, Alain, Notes d’observation, 2016.</ref> dans lesquels se serait rassemblée la population, et qui auraient fini par former un village à proprement parler. Plusieurs zones d’inhumations<ref>Fragments de sarcophage, restes humains, objets…</ref> remontant au Haut Moyen-Age ont également été mises au jour et supportent cette hypothèse. Bray est cité dès le Xe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : ''Breia'', puis ''In pago Matisconensi…, in villa Breia''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Le nom ''Breia'' viendrait du celtique ''briga'', « hauteur »<ref>Guerreau</ref>, faisant référence au petit ressaut sur lequel se trouve le village. Le village est successivement un des fiefs des Guichard de Chazelle, puis des Gros de Brancion<ref>Fiche de l’Académie de Mâcon</ref>. Ces derniers le cèdent au moines de Cluny au XIe siècle. A cette époque, l’abbaye installe un doyenné-ermitage au hameau de Coureau, dont il reste la [https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Chapelle_Coureau_%C3%A0_Bray chapelle], construite au XIIe siècle, à l’origine sous le vocable de Saint-Jean-du-Bois, ou ''Sancti Johannis''. Le village est mentionné plusieurs fois au fil des siècles, tantôt ''Bray'' ou ''Saint-Quentin-de-Bray''. En 1789, il dépend des baillages et recette de Mâcon. Le village rassemble de nos jours environ 120 habitants et mêle activité agricole, commerces et services. Bray est entouré de vignobles et offre de son promontoire une belle vue sur la vallée de la Grosne et le château de Cormatin. En plus de la chapelle du doyenné, le village concentre un patrimoine architectural (lavoirs, habitat rural de caractère…), naturel et culturel remarquable.<br />
<br />
L’église du village en est le plus bel exemple. Il s’agit d’une des églises les plus anciennes de la région, avec la [[Chapelle Saint-Laurent à Tournus]]. Elle est néanmoins formée de parties très hétéroclites dont la datation est malaisée. Selon Alain Guerreau, « il s'agit probablement de l'unique cas dans la région où l'on trouve en place et en élévation des éléments appartenant à toutes les époques depuis la fondation à l'époque mérovingienne. Mais les difficultés de l'examen et la rareté des indices précis disponibles ne permettent d'aboutir qu'à une esquisse largement hypothétique. Seule une enquête archéologique approfondie permettrait d'améliorer vraiment nos connaissances. ».<br />
[[Fichier:BrayEglisePlanVirey.jpg|thumb|left|200px|Plan de l'église à la fin du XIXe siècle / au début du XXe siècle ©Jean Virey]]<br />
Le premier témoin de l’ancienneté de l’édifice est son vocable, Saint-Quentin. Il est assez rare dans la région, mais en usage dès le VIe siècle. La partie la plus ancienne de l’édifice semble être le chœur, plus précisément les murs de l’ensemble oriental en forme de croix grecque. Ce bloc est délimité par quatre arcs en plein cintre, dont celui à l’ouest repose sur des colonnes avec chapiteaux sculptés de feuillages, inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1932. Ce chœur pourrait remonter à la fondation mérovingienne de l’édifice, au VIe ou VIIe siècle. A cette époque, l’édifice en place semble avoir été soit un lieu de culte bâti près d’une zone cimétériale, soit un édifice funéraire situé sur un tombeau important<ref>Guerreau</ref>.<br />
<br />
L’édifice est vraisemblablement remanié une première fois au Xe siècle. A cette époque, l’édifice cruciforme est agrandi et prend la forme d’une petite église romane typique de celles de la région. Le chœur est muni d’une nouvelle voûte formée par une coupole sur trompes. Le poids de cette dernière semble avoir entraîné le renfort des murs du chœur, comme le suggère la présence d’''opus spicatum'' dans la maçonnerie. Une travée étroite est ajoutée en avant du chœur. Elle est voûtée d’un berceau brisé et est encore en place aujourd’hui. Au Xe siècle, une petite nef est visiblement aussi ajoutée. Il ne semble en rester que le bas des murs, très épais. <br />
<br />
L’église Saint-Quentin est citée pour la première fois au début du XIe siècle dans une charte du chapitre Saint-Vincent de Mâcon : ''Ecclesia beati Quintini… in villa Brigia''<ref>Rigault</ref>. Elle est alors paroissiale, et à la collation de l’évêque de Mâcon. Cette charte rend compte de la donation de l’édifice en précaire à une certaine dame Ragemodis, par l’évêque Gauzlin. Il semble donc probable qu’à cette époque l’église dispose de biens en quantité répartis dans les terres environnantes (la ''terra sancti quintini''), tout du moins des biens assez conséquents pour que leur exploitation soit intéressante. Au XIIe siècle, l’église est visiblement remaniée une nouvelle fois. Les parties hautes de la nef semblent dater de cette époque. En 1238, la ''Parrochia de Brey'' est mentionnée.<br />
<br />
Au XIVe ou XVe siècle, le clocher de l’église est construit, ou au moins largement remanié. Il n’a pas de style architectural précis mais n’appartient pas à la construction romane, bien qu’il soit d’apparence assez homogène avec le reste de l’édifice. Une inscription sur le linteau<ref>Il s’agit d’une dalle funéraire partielle, en remploi – Alain Guerreau </ref> de la porte d’accès au clocher semble soutenir la datation du XIVe siècle. En 1452, les premiers desservants de la paroisse sont cités. En 1513, un pouillé révèle que l’église relève de plein droit de l’évêque. Elle appartient à l'archiprêtré de Vérizet, mais c'est l'abbaye de Cluny qui rend la justice et perçoit le produit des dîmes. Des pierres aux inscriptions gothiques<ref>Installées dans l’église </ref> rendent compte de la vie quotidienne de la paroisse à cette époque (XVe et XVIe siècle). Elles sont alors réalisées en l’honneur de la famille Desbois, grande famille du Mâconnais, dont les « descendants furent les derniers grands baillis d’épée du Mâconnais »<ref>Fiche de l’Académie de Mâcon </ref>, et dont au moins deux membres furent curé de Bray. Ces pierres retracent notamment l’arbre généalogique de la famille. Au même moment, l’église est vraisemblablement assez largement rénovée, comme le suggèrent les baies à ébrasement intérieur, alors reprises. La famille Desbois pourrait avoir participé au financement de ces travaux. <br />
<br />
Au siècle suivant, l’édifice connaît de nouvelles reprises, notamment la baie nord de la nef, qui porte la date de 1607. Les contreforts de la nef pourrait aussi avoir été ajoutés à ce moment-là. En 1692, 1705 et 1728, des visites pastorales sont organisées à Bray, dont le curé est Charles Bernerd<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. Il est dit que ce dernier possède la moitié des dîmes, cédée par les moines de Cluny, ainsi que cinq prés donnés pour fondation de messes. En 1736, une nouvelle visite mentionne les statues encore en place, ainsi que des tableaux aujourd’hui disparus. En 1780, le curé Paul Martin obtient la réfection du presbytère. A la Révolution, l’église est toujours à la collation de l’évêque, et la seigneurie des terres à Cluny. En 1791, le curé prête serment à la constitution civile du clergé. En 1793, il est néanmoins arrêté et emprisonné aux Ursulines à Mâcon. Il est finalement libéré en 1795. En 1799, l’église est vendue comme bien national pour 26 400 francs<ref>Ibidem</ref>. Elle n’est rendue au culte qu’en 1803, avec pour curé le père Hugues Martin.<br />
<br />
Au XIXe siècle, l’église est rénovée plusieurs fois. En 1827, la foudre endommage le clocher. Ce dernier est donc restauré l’année suivante, selon le devis établi par Gabriel Berlière, géomètre habitant Cortevaix. Les travaux sont réalisés sur les plans de l’architecte Jacquelot Cadet, de Cluny, pour 1604.80 francs. D’autres réparations sont vraisemblablement effectuées à la même époque. A cette occasion, quarante pièces d’or à l’effigie de Charles VIII, Louis XII et François 1er sont retrouvées sous le dallage de l’église. En 1841, il est décidé que le trésor serait partagé entre la commune (pour moitié) et les ouvriers l’ayant découvert, Vincent Dediane (maître-maçon à Toury) et Antoine Le Rouge. En 1873, la toiture de l’église est en partie emportée par une tempête. Elle est rénovée l’année suivante par Mr Vanot, maître-couvreur, pour 386.92 francs<ref>Ibidem</ref>. A une date inconnue, une petite sacristie est ajoutée au nord du chœur, ainsi que des contreforts contre le chœur et la façade. <br />
<br />
Au XXe siècle, l’édifice est régulièrement entretenu. En 1909, le cimetière qui entourait jusqu’alors l’édifice est déplacé en dehors du bourg. Les abords de l’église sont ainsi assainis. Les travaux de clôture et d’aménagement du nouveau cimetière sont confiés à François Morin. En 1956, la toiture de l’édifice est restaurée : la couverture de laves est alors remplacée par de simples tuiles. En 1989 et 1990, l’église est finalement entièrement rénovée. Ces travaux prévoient notamment : la réfection de la toiture (retour des laves), la reprise des enduits intérieurs et extérieurs, le dégagement de la charpente de la nef etc. La commune obtient une subvention de 30 000 francs de la part de la Sauvegarde de l’Art Français<ref>Voir la fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français.</ref> afin de réaliser ces travaux. En 2005, le maire doit néanmoins prendre un arrêté de péril concernant l’église, la toiture étant déjà très délabrée. Des réparations sont réalisées par la suite. <br />
<br />
*'''Saint Quentin'''<ref>[https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2110/Saint-Quentin.html Fiche Nominis]</ref> :<br />
<br />
''« Martyr romain mort dans le Vermandois au IIIe siècle. Parti pour la Gaule avec saint Lucien de Beauvais et plusieurs compagnons, ils entendent évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie. Selon les 'Actes' de sa vie, son succès provoqua la colère du préfet romain Rictiovare qui l'arrêta à Soissons, lui fit subir interrogatoires et supplices, le fit enfin décapiter, le 31 octobre. Sur le lieu de son martyre, s'éleva une ville qui prendra son nom: Saint-Quentin. »<br />
''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Quentin est un petit édifice trapu partiellement roman situé au bourg du village de Bray, sur un petit ressaut, entouré d’une pente à l’ouest et au sud. Il est composé de parties hétéroclites dont la datation est malaisée. De l’extérieur, l’église associe deux blocs clairement distincts : un large ensemble à l’ouest (nef), et un plus étroit et court à l’est (chœur). Le clocher de l’édifice se trouve à cheval sur les deux blocs, juste à leur jointure. A l’intérieur, on discerne en fait trois espaces différents : une large nef rectangulaire à l’ouest et un chœur plus étroit à l’est, reliés par une sorte de couloir voûté assez exigu. <br />
[[Fichier:BrayEglisePlansAlainGuerreau.jpg|thumb|right|350px|Plan des parties anciennes de l'édifice ©Alain Guerreau]]<br />
A l’extérieur, l’église est entièrement enduite, ce qui masque l’appareil irrégulier des murs ainsi que les différents matériaux qui les composent. La façade de l’édifice est assez simple. Elle est percée d’un portail en plein cintre bas, sans décor, formé de blocs de calcaire chanfreinés. Ce portail est surmonté d’un oculus. De minces contreforts diagonaux épaulent la façade aux angles. Les murs gouttereaux de la nef sont dissemblables. Au sud, il est percé d’une large baie en plein cintre moderne à l’ouest<ref>« formée de blocs bouchardés avec arêtes dressées au ciseau » - Alain Guerreau</ref>, et d’une petite baie de même forme à l’est, ébrasée à l’intérieur. Une petite porte est également ménagée au centre du gouttereau. Le mur nord de la nef est épaulé par trois larges contreforts doublés et percé d’une baie doublement ébrasée, comportant la date « 1607 ». La partie est des gouttereaux est différente du reste : réhaussée au sud, plus épaisse au nord. <br />
<br />
C’est en partie sur ce segment de mur que repose le petit clocher de l’église. De plan carré, il est sobre et modeste et ne comporte aucun décor. Il compte un seul étage ouvert d’une baie allongée en plein cintre par face. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans sur une corniche à modillons nus. Il repose à l’est sur le chevet à fond plat de l’église. Ce bloc de construction est la partie la plus ancienne de l’église. Plus étroit de la nef, il est épaulé d’un gros contrefort au sud et d’un à l’est, chacun près d’une baie allongée en plein cintre. Au sud, on distingue également le contour d’une ancienne porte. De l’''opus spicatum'' est visible dans la maçonnerie au-dessus de cette ancienne ouverture, tout comme sur la face est, en hauteur du mur. La face nord du chœur et sa baie sont quant à elles masquées par une sacristie moderne, éclairée par une fenêtre à l’est. Tout l’édifice est couvert de laves, à l’exception du clocher, en tuiles plates.<br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église Saint-Quentin est toute en sobriété. Elle est enduite et dépourvue de décor, hormis quelques pièces de mobilier. Entièrement dallée, la nef a été dépourvue du plafond de plâtre qui la couvrait jusqu’au siècle dernier, dégageant sa belle charpente. La dernière travée accueille deux autels secondaires, chacun surmonté d’un retable sculpté composé d’arcatures stylisées reposant sur des colonnes aux chapiteaux sculptés. La nef s’ouvre sur un petit couloir étroit via un arc brisé. Ce couloir est surélevé d’une marche et est délimité par une grille de communion en fer forgé. Le couloir est voûté d’un berceau brisé dont la base est soulignée par un cordon de pierre. cette voûte est délimitée à l’est par un arc en plein cintre assez bas qui retombe sur deux colonnes monolithes aux chapiteaux sculptés.<br />
<br />
Cet arc marque l’entrée dans le chœur. Il s’agit d’un espace quadrangulaire voûté d’une coupole sur trompes, séparées par des paires d’arcatures en plein cintre. La coupole repose sur quatre épaisses arcades en plein cintre de profil outrepassé, ancrées sur de solides massifs de maçonnerie aux angles. Le chœur est éclairé par trois petites baies à ébrasement intérieur et accueille le maître-autel. Au nord, une petite porte en bois fait communiquer le chœur et la sacristie. La maçonnerie du chœur est assez hétéroclite : tout petits moellons assez réguliers pour les arcs du chœur, petits moellons mais appareillage beaucoup plus irrégulier pour les murs…Ces disparités permettent d’identifier les différentes périodes de construction (en l’occurrence, Xe et XIIe siècle).<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Colonnes monolithes aux chapiteaux sculptés de feuillages, sur lesquels on distingue encore quelques traces de peintures anciennes. <br />
<br />
*Maître-autel<ref>Oursel</ref>, surmonté d’un retable sculpté composés d’arcatures stylisées reposant sur des colonnes torses aux chapiteaux sculptés, avec de part et d’autre des statuettes inscrites dans des niches (XVIIIe siècle)<br />
*Autel moderne en bois<br />
*Grille de communion en fer forgé<br />
*Autels latéraux, avec retables sculptés composés d’arcatures stylisées reposant sur des colonnes aux chapiteaux sculptés (XVIIIe siècle)<br />
*Statues :<br />
<br />
-Vierge à l’Enfant (autel latéral droit)<br />
<br />
-Saint Quentin, début XIXe siècle (autel latéral gauche)<br />
<br />
-Statuettes de chaque côté du maître-autel :<br />
<br />
Une représente un évêque et porte au dos la date de 1668 et la signature de Thomas Cointet ; l'autre représente la Vierge Marie et est vraisemblablement de la même époque<br />
*Bénitier encastré (porte latérale)<br />
*Fonts baptismaux (près de l’entrée principale)<br />
*Chemin de croix (cadres)<br />
*Crucifix <br />
*Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)<br />
*Pierre gravée d’inscriptions gothiques, plaquée contre le mur de la nef, XVIe siècle<ref>Voir la retranscription dans l’inventaire Oursel </ref> (nef)<br />
*Pierre gravée d’inscriptions gothiques, XVe siècle (couloir vers le chœur), en latin :<br />
<br />
« Donc en 1447, Jocerand Desbois fonde un « libera me» à dire tous les dimanches en l’église de Bray. Il donne en échange une charrette de foin à prendre dans le pré situé sur la Grosne, en la paroisse de Chazelle »<ref>Fiche de l’Académie de Mâcon </ref><br />
*Dalles funéraires (chœur) <br />
*Vitraux modernes :<br />
<br />
-Représentation de la Sainte Famille, atelier C. Bertrand et ses fils, de Chalon-sur-Saône (nef)<br />
<br />
-Motifs végétaux (nef)<br />
<br />
-Motifs géométriques et flammes (chœur) <br />
*Ancienne croix de cimetière, près de l’église, élevée par Benoît Mazoyer et sa femme Jeannette Châtelot<ref>Oursel</ref> au XIXe siècle.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1803 : église rendue au culte après avoir été vendue pendant la Révolution <br />
<br />
1827 : clocher endommagé par la foudre<br />
<br />
1828 : réfection du clocher<br />
<br />
Travaux d’entretien <br />
<br />
1873-1874 : réparation de la toiture <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1909 : déplacement du cimetière en dehors du bourg, assainissement des abords de l’église <br />
<br />
1932 : inscription des colonnes avec chapiteaux sculptés au titre des Monuments Historiques<br />
<br />
1956 : réfection de la toiture de l’édifice : couverture de laves remplacée par des tuiles<br />
<br />
1989-1990 : rénovation complète de l’édifice (intérieur et extérieur)<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
2005 : le maire prend un arrêté de péril à cause du mauvais état de la toiture<br />
<br />
Rénovation de la toiture<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
Les colonnes et les chapiteaux de la travée de chœur sont inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1932.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association attachée à la sauvegarde de l’église.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire fermée. Pour planifier une visite, contacter la mairie.<br />
<br />
L’édifice est accessible aux personnes à mobilité réduite, en passant par la porte ouest.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association « Les Amis de l’église de Bray » :'''<br />
<br />
Association créée en 1999 et dédiée à la sauvegarde, à l’entretien et à la mise en valeur de l’église de Bray.<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
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[[Fichier:BrayEgliseCartePostale (1).jpg|500px|thumb|center|Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
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[[Fichier:BrayEgliseCartePostale (2).jpg|550px|thumb|center|Carte postale ancienne, collection privée]]<br />
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<br />
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<br />
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'''Crédit Photos: CEP'''<br />
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<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
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[[Fichier:BrayCadastre1808.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1808, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BrayCadastre1840.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1840, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BrayCadastreActuel.jpg|thumb|center|350px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
=== Bibliographie ===<br />
*GUERREAU, Alain, ''Notes d’observations'', 2016.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1972 et 1985 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :<br />
<br />
[https://www.academiedemacon.fr/wp-content/uploads/2018/01/71250_BRAY.pdf Eglise Saint-Quentin]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/bray.htm Eglise de Bray]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français :<br />
<br />
[https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/bray-eglise-saint-quentin/ Eglise Saint-Quentin - Bray]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Bray<br />
<br />
03 85 50 02 05<br />
<br />
mairie.bray@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Ameugny]] : <br />
<br />
Eglise romane construite en plusieurs phases, aux XIe et XIIe siècles. Elle est notamment remarquable pour son clocher orné de bandes lombardes et percé de baies trigéminées.<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Pierre à Chissey-les-Mâcon]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIIe siècle, en deux phases. Au XIXe siècle, un large chœur néo-roman est ajouté à l’édifice contre la façade d’origine. L’abside romane est détruite.<br />
<br />
L’église présente un décor roman riche : chapiteaux sculptés de la nef et du portail, modillons sculptés, décor du clocher…<br />
<br />
La partir orientale romane est classée Monument Historique depuis 1935.<br />
<br />
*[[Eglise Notre-Dame à Lys (Chissey-les-Mâcon)]] :<br />
<br />
Eglise romane dont la construction semble remonter au milieu du XIIe siècle.<br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures anciennes représentant le Christ en Gloire.<br />
<br />
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1938.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Martin_%C3%A0_Blanot&diff=22796
Eglise Saint-Martin à Blanot
2021-05-03T15:34:40Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église Saint-Martin''' est située dans la commune de [[Blanot]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se trouve sur un lieu de culte fort ancien, comme en témoigne le lieu d’inhumation mérovingien sur lequel elle se trouve. L’église et le village sont donnés vers 927 par Letbaldus, seigneur de Brancion, à l’abbaye de Cluny, qui y fonde un domaine agricole. Il n’est pas exclu que l’édifice dont il est question subsiste encore aujourd’hui, au moins en partie. Plusieurs témoins de l’ancienneté de l’église sont encore présents : ''opus spicatum'' visible à l’intérieur du clocher, homogénéité de l’épaisseur des murs, petites fenêtres à double ébrasement du clocher… L’édifice a toutefois probablement été remanié voire en partie rebâti au XIe siècle. Il se compose d’une nef unique, d’une travée sous clocher et d’une abside. L’étage supérieur du clocher est, lui, gothique, possiblement du début du XVIe siècle. L’édifice est par la suite de nouveau remanié, notamment au XIXe siècle : il est globalement rénové, la sacristie est construite, la nef est visiblement raccourcie et démunie du bâtiment qui lui était accolé, et ses baies sont élargies. L’église a depuis été régulièrement entretenue et est l’objet d’un soin particulier. Elle est classée Monument Historique depuis 1929.<br />
[[Fichier:BlanotEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Martin (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Blanot DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Blanot DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Blanot DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Blanot DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Blanot GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Blanot GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Blanot GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Blanot GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au Bourg, 71250 Blanot<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°28'26.1"N 4°44'04.9"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1929<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Blanot]]<ref>Voir l’historique très détaillé sur la page Wikipays de la commune </ref> est une zone de peuplement occupée dès la Préhistoire, comme en attestent différents vestiges remontant à cette époque, éparpillés sur le territoire de la commune : habitat paléolithique dans les grottes du vallon de la Mongette, traces du Néolithique, une hachette polie trouvée au Briou en 1952, une hachette en jadette trouvée au Mont-Saint-Romain en 1954, céramiques de l'âge du Bronze… De nombreux vestiges gallo-romains ont également été mis au jour au village : voie romaine, construction avec hypocauste, monnaies, tuiles, poteries…Par ailleurs, une nécropole mérovingienne a été découverte sur le site de l’église actuelle, attestant ainsi d’une localité déjà développée à cette époque. Le village de Blanot est cité pour la première fois en 927 dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In pago Matiscense, in villa Blanusco, … ecclesia sancti Martini''<ref>Rigault, Jean, D''ictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. A cette date, l’église et le village sont donnés par Letbaldus, seigneur de Brancion, à l’abbaye de Cluny, qui y fonde un domaine agricole. Ce domaine participe ainsi à l’approvisionnement de l’abbaye en denrées, et est géré par des responsables laïcs. Le village est par la suite mentionné dans de nombreux actes et documents, le toponyme évoluant peu à peu : ''Blanoscum'' (994), ''Blenos'' (1236), ''Blanoux'' (1435), ''Blanot'' (1666). La commune de Blanot est aujourd’hui composée d’un bourg et de trois hameaux : Fougnières, Vivier et Nouville. Elle possède un patrimoine<ref>Voir : [https://www.blanot.fr/le-village Le village- site de la commune] </ref> riche : grottes, lavoirs, four à pain, fontaine, habitat rural remarquable, tombes merovingiennes, « prieuré »<ref>Ce prieuré désigne en fait les bâtiments du domaine agricole clunisien, mais il n’y a jamais eu de prieuré conventuel à Blanot.</ref> à côté de l’église…Au Mont Saint-Romain se trouvait également un lieu de culte païen, devenu ensuite un petit ermitage clunisien. Vendu à la Révolution, il n’en reste rien. La ferme de Cru a quant à elle abrité un maquis entre 1942 et 1944, dont les membres ont été arrêtés et déportés. Blanot est aujourd’hui un village majoritairement agricole (dont l’exploitation de vignes), avec également quelques artisans d’art installés récemment. <br />
<br />
L’église Saint-Martin est un bel édifice roman située au bourg du village. Elle se compose d’une petite nef rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré flanquée d’une sacristie au sud, et d’une abside à l’est. L’église fait partie de la donation de 927. Elle est située sur un lieu de culte très ancien, probablement dès le VIe ou VIIe siècle, comme le suggèrent les sépultures mérovingiennes retrouvées autour de l’édifice, ainsi que le vocable de Saint-Martin, fréquents parmi les édifices anciens. L’église actuelle semble correspondre à une construction tardo-carolingienne<ref>Guerreau, Alain, ''Notes d’observation'', 2012.</ref>, édifiée peu de temps avant la donation de Letbaldus. Le seigneur voulant s’assurer le salut de son âme en remettant une partie de ses biens à l’abbaye, il est probable qu’il ait fait don d’un édifice récent. Plusieurs caractéristiques architecturales tendent également vers cette interprétation : forte épaisseur des murs de l’abside et du clocher, homogénéité de l’épaisseur des murs, toutes petites baies doublement ébrasées du clocher, ''opus spicatum'' dans la maçonnerie de ce dernier (visible à l’intérieur)<ref>Ibidem</ref>… <br />
<br />
L’église est toutefois vraisemblablement remaniée au XIe siècle, notamment au niveau de la nef et du clocher. Elle est alors le centre de la paroisse de Blanot et à la collation de l’abbé de Cluny. Elle fait pleinement partie du domaine agricole appartenant à l’abbaye. A la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, les baies latérales de l’abside sont reprises. La baie centrale, d’aspect plus ancien, est alors obturée, probablement à l’occasion de l’installation d’un important décor sur l’autel<ref>Guerreau, Alain, ''Notes d’observation'', 2012.</ref>. Au XIIIe ou XIVe siècle, d’autres travaux ont lieu, comme en témoigne la baie méridionale de la travée sous clocher, de style gothique. A cette époque, l’''Ecclesia de Blanosio''<ref>Rigault, pouillé d’avant 1413.</ref> a déjà pour annexe l’église de Donzy-le-Pertuis. Au début du XVIe siècle, une restauration globale de l’édifice a vraisemblablement lieu. Le beffroi du clocher, de style gothique, date de cette époque. Ce rehaussement pourrait être une conséquence directe des troubles qui s’invitent à Blanot à cette époque : la Guerre de Cent Ans, guerres de Bourgogne, puis au XVIe siècle les Guerres de Religion. Comme beaucoup d’églises à cette époque, celle de Blanot pourrait avoir été agrémentée d’un nouveau beffroi pour servir de tour de guet, en complément des fortifications du « prieuré » voisin. <br />
[[Fichier:BlanotEglisePlanVirey1885.jpg|thumb|left|250px|Plan de l'église de Blanot en 1885 ©Jean Virey]]<br />
<br />
En 1677, on dénombre 240 communiants à Blanot et 100 à Donzy<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>. En 1729, une visite pastorale est organisée à Blanot. Le rapport mentionne une église dans un état précaire, dont la toiture est proche de l’effondrement. L’édifice est donc meurtri par les infiltrations d’eau et le mobilier abimé. Par ailleurs, les baies ne sont pas vitrées, et l’édifice ne possède ni ornements, ni objets nécessaires au culte<ref>Ibidem</ref>. L’église n’est ni entretenue, ni protégée. En 1743, après une nouvelle visite pastorale, le curé de l’époque demande un secours à l’évêque de Mâcon pour restaurer l’église (enduits, maçonnerie, mobilier (surtout les autels), construction d’une sacristie, pavage, baies munies de vitres, clôture du cimetière). L’évêque ordonne aux responsables de faire les travaux, sous peine de voir l’église interdite au culte. Visiblement, les travaux ne sont pas effectués, ou pas entièrement, par manque de ressources des paroissiens. En 1783, le père Poirier, curé de Blanot, demande aux eaux et forêts d’aliéner la coupe de leur réserve « aux Brosses » afin de financer des travaux sur l’église. L’édifice nécessite alors une restauration globale, et le presbytère doit également être rénové. On ne sait cependant pas quels travaux ont été réalisés, ni dans quelle mesure. La pyramide du clocher semble néanmoins dater du XVIIIe siècle. <br />
<br />
Après la Révolution, l’église de Blanot est très délabrée. En 1801, la paroisse de Blanot est toujours unie à celle de Donzy-le-Pertuis. Cela change en 1826, lorsque l’église de Donzy devient une chapelle vicariale avec son desservant propre. En 1829, 1830 et 1832<ref>Ibidem</ref>, des devis de l’architecte mâconnais Roch prévoient de nombreux travaux sur les bâtiments cultuels de la commune. Celui de 1829 concerne la reconstruction du presbytère, ainsi que la refonte de la cloche et quelques petites réparations à l’église. Celui de 1830 prévoit une restauration plus globale de l’église : reprise des enduits intérieurs et extérieurs, pose d’un plafond dans la nef, agrandissement de la porte latérale nord, agrandissement des « trois baies de la nef » (donc au sud, les autres devaient déjà être comblées), construction d’une sacristie, réfection du porche abritant le portail sud, abaissement du beffroi et installation d’une échelle pour accéder au clocher, ajout de mobilier avec chaire et confessionnal (devis 1832). L’église Saint-Martin est donc entièrement remise en état.<br />
<br />
En 1861, un dessin de l’église et du prieuré est réalisé par Rousselot, inspecteur des Forêts (volume conservé à l'Académie de Mâcon). Il s’agit d’une des plus anciennes représentations de l’édifice. En 1875, la commune fait une demande de secours auprès du ministère des Cultes afin de pouvoir faire quelques travaux sur l’église : reprise du plafond de la nef et de sa corniche, réfection de la charpente du beffroi et de quelques croisées. Les plans et devis sont établis par l’architecte Pinchard, de Mâcon. La facture s’élève à 2700 francs, dont 1200 francs pris en charge par le Ministère des Cultes. En 1882, l’abbé Bleton, desservant, signale l’église de Blanot comme « la plus pauvre de toute la contrée », dans une correspondance pour demande de secours présentée par la fabrique au Ministre des Cultes. Ce dernier accorde 300 francs, sur les 350 francs nécessaires à l’achat d’objets mobiliers. En 1885, Jean Virey fait la description de l’édifice. A cette date, le bâtiment qui était accolé à l’ouest de la nef n’existe déjà plus<ref>Il a peut-être été détruit lors de la restauration des années 1830.</ref>, et la nef est en partie prête à s’écrouler. En 1890, la nef est finalement reprise après qu’une partie des murs se soit effondrée. L’église est alors raccourcie de 6 mètres environ. Un habitant de la commune se charge des travaux, selon un devis de 1000 francs.<br />
<br />
En 1913, l’église est protégée et inscrite au titre des Monuments Historiques. En 1921, l’ancien cimetière communal se trouvant autour de l’église est désaffecté. Le nouveau cimetière est installé en dehors du bourg, et les abords de l’église sont assainis. En 1929, l’église est finalement entièrement classée Monument Historique<ref>Le « prieuré » est quant à lui classé M.H depuis 1925.</ref>. En 1937, le couverture en laves du clocher est refaite. En 1976, des travaux d’entretien sont menés, et en 1981, une restauration intérieure est organisée. Elle comprend la suppression du plafond de plâtre de l’église au profit de la charpente primitive, redécouverte et restaurée. <br />
<br />
Depuis, l’édifice a été régulièrement entretenu et restauré. L’entretien et la mise en valeur de l’église sont l’œuvre de la commune et du Comité de restauration de l’église, fondé en 1977. Une restauration de l’édifice a eu lieu il y a quelques années. Le Comité propose d’ailleurs un dépliant résumant les travaux d’entretien réalisés sur l’édifice, ainsi que ceux à envisager :<br />
<br />
'''*Restaurations effectuées :''' <br />
<br />
« Les gros travaux de restauration ont comporté trois tranches :<br />
<br />
1) Clocher, escalier du clocher, électricité intérieure.<br />
<br />
2) Toiture en laves du clocher et de l’abside.<br />
<br />
3) Toiture en laves de la nef et de la sacristie.<br />
<br />
Ces travaux ont été financés par l’Etat et la commune.<br />
<br />
Le comité apporte chaque année sa contribution au remboursement de la part communale.<br />
<br />
Le comité a également financé les opérations suivantes :<br />
<br />
- éclairage du clocher<br />
<br />
- réfection des deux autels<br />
<br />
- réfection de la porte d’entrée. »<br />
<br />
'''*Projets du comité de sauvegarde de l’église :'''<br />
<br />
« A l’extérieur : <br />
<br />
- réfection des caniveaux au pied des murs <br />
<br />
- reprise de la maçonnerie du mur de l’abside et réalisation d’un enduit<br />
<br />
- démoussage d’une partie du toit en laves. <br />
<br />
- restauration de la pierre tombale du curé Poirier.<br />
<br />
A l’intérieur : <br />
<br />
- réfection des enduits fortement dégradés. <br />
<br />
– restauration de la statue de la Vierge » <br />
<br />
*'''Saint Martin :'''<br />
<br />
''Né en 316, il est soldat dans l’armée romaine. En 337, il partage son manteau avec un pauvre mendiant qui meurt de froid, et reçoit la Révélation. Il se convertit alors au christianisme et quitte l’armée. Il se forme ensuite auprès d’Hilaire, évêque de Poitiers, à partir de 356. Il vit ensuite en ermite, avant de fonder le premier monastère d’Occident à Poitiers après son retour d’exil. Il est par la suite enlevé par des tourangeaux, puis élu évêque de la ville en 371. Il fonde les premières églises rurales de Gaule, ainsi que le monastère de Marmoutier. Saint Martin meurt en 397 et est enterré à Tours. Il est le saint patron des hôteliers, des cavaliers et des tailleurs.''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église Saint-Martin est un petit édifice roman fort ancien, assez typique des petites églises rurales de la région. Elle suit un plan simple : courte nef rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée d’une sacristie au sud, abside à l’est. Encore entourée de l’enclos de l’ancien cimetière, l’église se trouve tout près du « prieuré », bâtiment d’exploitation du domaine agricole clunisien. <br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails><br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (1).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (2).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (3).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (4).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (5).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (6).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (7).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (8).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
Fichier:BlanotEglisePlansNishidaCEP (9).jpg|Plan de l'église dressé en 2012 par une équipe d'étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida ©CEP<br />
</gallery><br />
<div><br />
<center><br />
'''Plans ©CEP'''<br />
<br />
'''Toute utilisation des plans à titre de documentation ou de restauration de l'édifice est autorisée. Toute autre utilisation à titre commercial ou à titre de publication est soumise à l'autorisation stricte du CEP, agissant comme maître d'ouvrage et propriétaire des droits.'''<br />
</center><br />
</div><br />
A l’extérieur, l’église Saint-Martin est quasi entièrement enduite, à l’exception de quelques pans de murs du chevet. La façade ouest est aveugle. On n’y discerne que le contour de l’ancienne porte romane en plein cintre, probablement remontée. La façade a été remaniée au XIXe siècle, lorsqu’une partie de la nef s’est effondrée. Cette dernière était plus longue d’environ six mètres<ref>Guerreau</ref>, et directement accolée à un bâtiment contigu<ref>Voir les plans cadastraux de la première moitié du XIXe siècle.</ref>. Le mur gouttereau nord est nu. Il comportait à l’origine trois baies en plein cintre, ainsi qu’une petite porte, toutes comblées<ref>Voir le plan dressé en 1885 par Jean Virey</ref>. Le gouttereau sud est quant à lui percé de deux baies en plein cintre<ref>Une troisième se trouvait à l’ouest, sur la partie effondrée du mur</ref> modernes et d’un large portail de même forme, sans décor. Ce dernier est fermé par une simple porte en bois et son tympan est vitré. La travée sous clocher est flanquée de mini-croisillons épaulés par de larges contreforts<ref>Il n’en reste qu’un au nord.</ref>. La face nord de la travée est percée d’une baie allongée en plein cintre, tandis que la face sud est masquée par une petite sacristie. Celle-ci consiste en une construction rectangulaire terminée en arc de cercle à l’est. La sacristie est éclairée par une large fenêtre rectangulaire au sud, et par une baie en plein cintre au sud-est.<br />
<br />
Le clocher s’élance au-dessus de la travée médiane. Il est de plan carré et a un profil élancé. Il se compose d’une souche aveugle et de trois étages de baies. Le premier niveau est simplement percé d’une toute petite baie par face, doublement ébrasée et appareillée en tout petits moellons. L’étage médian porte un décor de bandes et arcatures lombardes sur chaque face. Ces bandes sont obturées, à l’exception de la face sud où une baie géminée est inscrite dans ce décor, avec retombée médiane sur colonnette monolithe. Des modillons nus surmontent ce décor et pourraient être des vestiges de l’ancienne corniche. Le beffroi du clocher repose sur un cordon de pierre. Il comporte une baie géminée en plein cintre par face, avec abat-sons, sous une corniche de pierre sur de gros modillons. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans.<br />
<br />
L’abside complète l’édifice à l’est. semi-circulaire, elle est précédée d’une courte travée droite. L’abside est munie de trois petites baies ébrasées en plein cintre, dont celle au centre est murée. Une frise en dents de scie fait le tour de l’abside, juste en-dessous de la toiture. Au nord, on distingue le contour d’une ancienne ouverture rectangulaire. L’église est entièrement couverte de laves. Le gouttereau sud de la nef est muni d’une corniche en pierre plate, tandis que le clocher a une double corniche avec modillons. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’édifice est très sobre et modeste. L’église est entièrement dallée et ses murs sont enduits, à l’exception de quelques défauts et dégradations. La petite nef n’est éclairée que par les baies au sud<ref>A l’origine, trois baies en plein cintre par gouttereau, ébrasées à l’intérieur. </ref>, et ses murs sont ornés de médaillons peints. Selon Alain Guerreau, des traces de poutraisons anciennes et des différences de surfaces dans les gouttereaux laisseraient penser que les murs ont été réhaussés à une date inconnue. A l’ouest, le confessionnal en bois est inséré dans l’arc creusé de l’ancienne porte. A l’est, la dernière travée de la nef accueille les autels secondaires, face à face perchés sur des socles en pierre. Autrefois plafonnée, la charpente de la nef est laissée apparente depuis le siècle dernier. A l’est, on distingue l’ancien accès au clocher. A l’intérieur, la maçonnerie de ce dernier se révèle très homogène, l’appareil étant fait de petits moellons noyés dans un épais mortier<ref>Guerreau</ref>. Au sud, on distingue un rang d’''opus spicatum'' dans la maçonnerie.<br />
<br />
La nef s’ouvre sur la travée sous clocher par un arc triomphal en plein cintre. Il est doublé et retombe sur de simples tailloirs. La travée est voûtée d’une coupole sur trompes renforcée au nord et au sud par d’épais arcs de décharge en plein cintre, qui forment les mini-croisillons. Au nord, la travée est éclairée par la baie ébrasée. Au sud, le mur est percé d’une baie gothique qui donne directement sur la sacristie. L’abside s’ouvre à l’est par une arcade en plein cintre avec tailloirs. Elle est voûtée en cul-de-four et accueille le maître-autel sur un socle de pierre. Au nord, une petite porte masque l’ouverture comblée dont on discerne le contour à l’extérieur. Au sud, une porte similaire mène à la sacristie. Cette dernière est très claire. Elle est carrelée et plafonnée et sert à entreposer du matériel liturgique.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Décor du clocher : bandes et arcatures lombardes, baies lobées, modillons à copeaux <br />
*Décor de l’abside : frise en dents de scie <br />
*Peintures de la nef<br />
<br />
*Maitre-autel en bois ciré, avec tabernacle (style Louis XV)<br />
*Autels latéraux en bois, surmontés de retables accueillant des niches avec statues (néo-classiques, années1840) <br />
*Statues :<br />
<br />
Saint Martin (autel droit)<br />
<br />
Sainte Vierge (autel gauche)<br />
<br />
Notre-Dame de Lourdes (abside)<br />
<br />
Le Sacré-Cœur (abside)<br />
*La « Pierre du Compagnon » : découverte en 1960, posée contre le mur ouest de l’enceinte du cimetière. Il s’agirait de la pierre tombale d’un ouvrier maçon ou charpentier qui serait mort lors des travaux de construction de l’église Saint-Martin. La pierre serait l’œuvre de ses compagnons artisans. La pierre est sculptée : au centre, le buste du défunt tient une croix, et au-dessus de lui, les instruments de son travail (truelle, équerre, ciseau de tailleur de pierre).<br />
*Cuve baptismale en pierre, sur pied, surmontée d’une armoire<br />
*Socle d’une ancienne croix monumentale, sur lequel on lit l’inscription « In Pace, Amen, 1760 »<br />
*Chemin de croix (cadres)<br />
*Chaire à prêcher en bois, à panneaux lambrissés <br />
*Confessionnal en bois (contemporaine des autels latéraux)<br />
*Cuve des anciens fonts baptismaux (à l’extérieur, à gauche de la porte)<br />
*Dalles tombales, XVIIIe siècle (à l’extérieur face au portail). On voit notamment celle du curé Poirié, prêtre de la paroisse au moment de la Révolution.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1826 : l’église de Donzy-le-Pertuis devient chapelle vicariale, elle n’est plus rattachée à la paroisse de Blanot<br />
<br />
1829- 1832 : restauration générale de l’église, rénovation du presbytère<br />
<br />
1875 : travaux d’entretien<br />
<br />
1882 : achat d’objets mobiliers<br />
<br />
1890 : reprise de la nef, en partie effondrée<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1913 : l’église est inscrite au titre des Monuments Historiques <br />
<br />
1921 : travaux de clôture du nouveau cimetière communal<br />
<br />
1921 : désaffectation de l’ancien cimetière autour de l’église<br />
<br />
1925 : le prieuré est classé Monument Historique<br />
<br />
1929 : l’église est classée Monument Historique <br />
<br />
1937 : la couverture en laves du clocher est refaite<br />
<br />
1976 : travaux d’entretien <br />
<br />
1981 : travaux de restauration, dont la suppression du plafond de la nef et le dégagement de la charpente <br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Années 2010 : restauration de l’édifice<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et a été restaurée récemment.<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1929.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie de Blanot, ou consulter le site internet de la commune :<br />
<br />
[https://www.blanot.fr/ Commune de Blanot – Bourgogne]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est d’ordinaire ouverte (au moins pendant la saison estivale). Pour préparer une visite, contacter la mairie.<br />
<br />
L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (grosses marches à l’entrée).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Le « Comité de restauration de l’église » :''' <br />
<br />
Fondé en 1977, le comité travaille en partenariat avec la commune afin d’assurer l’entretien et la protection de l’édifice. <br />
<br />
Il organise divers événements (notamment des concerts) afin de soutenir son action. Il a également conçu un dépliant retraçant l’histoire de l’église et permettant à qui voudrait de faire un don en faveur de l’édifice :<br />
<br />
[https://www.blanot.fr/documents/portal1009/depliant-egliseblanot.pdf Eglise de Blanot - Dépliant]<br />
<br />
''Adresse :'' Mairie de Blanot, Le Bourg - 71250 BLANOT<br />
<br />
''Tel :'' 03.85.50.04.00<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="60%" |<br />
[[Fichier:BlanotCartePostale (1).jpg |300px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCartePostale (5).jpg|310px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
</div><br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCartePostale (3).jpg |350px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCartePostale (4).jpg|350px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCartePostale (2).jpg|350px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:BlanotEgliseExt (1).JPG<br />
Fichier:BlanotEgliseExt (2).JPG<br />
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Fichier:BlanotEglise2012 (1).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (2).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (3).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (4).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (5).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
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Fichier:BlanotEglise2012 (7).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
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Fichier:BlanotEglise2012 (9).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (10).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (11).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (12).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (13).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (14).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (15).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
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Fichier:BlanotEglise2012 (18).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
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Fichier:BlanotEglise2012 (20).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (21).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (22).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
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Fichier:BlanotEglise2012 (24).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (25).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (26).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (27).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (28).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (29).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (30).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (31).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotEglise2012 (32).jpg|Eglise de Blanot en 2012<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (1).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (2).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (3).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (4).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (5).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (6).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (7).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (8).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (9).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (10).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (11).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (12).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
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Fichier:BlanotPatrimoine (15).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (16).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (17).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (18).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
Fichier:BlanotPatrimoine (19).JPG|Blanot - Patrimoine<br />
</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="60%" |<br />
[[Fichier:BlanotCadastre1809 (1).jpg|thumb|350px|center |Cadastre de 1809 [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCadastre1809 (2).jpg|thumb|400px|center |Cadastre de 1809 [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCadastre1841 (1).jpg|thumb|350px|center |Cadastre de 1841 [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCadastre1841 (2).jpg|thumb|350px|center |Cadastre de 1841 [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BlanotCadastreActuel.jpg|thumb|center|370px| Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*GUERREAU, Alain, ''Notes d’observations'', 2012.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/blanot.htm Eglise de Blanot]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://cdt71.media.tourinsoft.eu/upload/Blanot.pdf Eglise de Blanot]<br />
<br />
*Plans et relevés réalisés en 2012 par une équipe d’étudiants en architecture japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida<br />
<br />
*Dépliants fournis par la commune<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Blanot<br />
<br />
03 85 50 04 00<br />
<br />
blanot.71.bourgogne@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Gengoux à Saint-Gengoux-de-Scissé]] :<br />
<br />
Eglise d’origine romane partiellement reconstruite au XIXe siècle. Une large nef romane a été accolée au chevet roman (Xe-XIIe siècles).<br />
<br />
Les parties romanes de l’église sont inscrites au titre de Monuments Historiques depuis 1932.<br />
<br />
*[[Chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Fissy (Lugny)]] :<br />
<br />
Edifice roman dont la date de construction est incertaine : un premier édifice est vraisemblablement bâti au Xe siècle, puis en partie reconstruit au XIIe siècle. <br />
<br />
Délaissée pendant plusieurs siècles, la petite chapelle a récemment été entièrement restaurée.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Julien à Donzy-le-Pertuis]] :<br />
<br />
Eglise romane dont la construction pourrait remonter à la seconde moitié du Xe siècle. Elle a été remaniée au XIXe siècle. C’était une annexe de la paroisse de Blanot.<br />
<br />
L’édifice est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1928, et son chevet est classé en 1974.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Cyr_et_Sainte-Julitte_%C3%A0_Bissy-la-M%C3%A2connaise&diff=22795
Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte à Bissy-la-Mâconnaise
2021-05-03T15:27:17Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église paroissiale Saint-Cyr et Sainte-Julitte''' est située à [[Bissy-la-Mâconnaise]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Sa construction remonte à la seconde moitié du XIIe siècle. Elle est entièrement romane et se compose d’une nef unique, suivie d’une travée sous clocher et d’une abside. C’est un édifice modeste dont le clocher est particulièrement intriguant, du fait son profil massif et ramassé, qui rappelle plus la tour d’un château fort. Il est comparable au clocher de l’[[Eglise Saint-Symphorien à Vérizet (Viré)]]. D’origine romane, il est vraisemblablement endommagé au XVIe siècle lors des Guerres de Religion. Il est restauré vers 1770 à l’occasion d’une rénovation générale de l’église. Il se voit abaissé par rapport à la construction d’origine, et une tourelle d’escalier lui est adjointe. A la Révolution, l’église est sauvée des pillages par le curé. Elle n’en demeure pas moins dans un très mauvais état, ce qui conduit à plusieurs restaurations au XIXe siècle. C’est peut-être de cette époque que datent le porche d’entrée et la sacristie. Bien que classée Monument Historique en 1961, l’église est ignorée jusqu’à la fin du XXe siècle. Sur l’impulsion d’une association locale, elle est dès lors entretenue et mise en valeur. Des peintures anciennes ont ainsi été découvertes dans l’abside, représentant un Christ en Majesté.<br />
[[Fichier:BissyEgliseExt (23).JPG|thumb|right|400px|Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Bissy DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Bissy DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Bissy DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Bissy DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite de Bissy GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite de Bissy GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite de Bissy GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite de Bissy GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au bourg, 71260 Bissy-la-Mâconnaise<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°28'50.9"N 4°47'15.5"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1961<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village de [[Bissy-la-Mâconnaise]] a des origines anciennes. Des vestiges gallo-romains ont notamment été mis au jour au hameau de Charcuble (traces de voie romaine, objets). Un cimetière mérovingien a également été découvert au lieu-dit Le Grand Creux. Le toponyme de Bissy n’est cependant mentionné que tardivement, certains documents lui ont d’ailleurs été faussement attribués, par confusion avec Bussy ou Bissy-sous-Uxelles<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Les origines de la paroisse de Bissy-la-Mâconnaise sont donc inconnues. Au XIVe siècle, les seigneurs de Lugny, qui ont la seigneurie de Bissy, prêtent allégeance aux évêques de Mâcon. Au milieu du XVe siècle, ''Bixey la Masconnoise''<ref>Ibidem</ref> est cité. Le village est par la suite mentionné de nombreuses fois. Lors des Guerres de Religion, le château seigneurial est détruit, et le village endommagé. Il est de nouveau troublé pendant la période révolutionnaire, mais retrouve son calme au XIXe siècle. Bissy est aujourd’hui un village viticole qui fait partie des vignobles du Mâconnais. Au hameau de Charcuble, une chapelle moderne attire les curieux. Elle a été construite en un jour, le 1er mai 1941, par des groupes des Chantiers de la jeunesse française, par roulement, pour montrer l’efficacité du travail collectif.<br />
<br />
L’église de Bissy, sous le vocable de Saint-Cyr et Sainte-Julitte, est vraisemblablement construite au XIIe siècle. Elle est alors le centre de la paroisse, et à la collation de l’évêque de Mâcon. C’est un petit édifice roman assez typique : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher massif, abside. L’église a été peu remaniée au fil des siècles. Son originalité est dans son clocher fortifié : il s’agit d’une tour de guet massive, de plan rectangulaire, simplement ouverte au beffroi. L’église n’est mentionnée pour la première fois que dans un pouillé antérieur à 1412 : ''Ecclesia Bissiaci Matisconensis''<ref>Ibidem</ref>.<br />
<br />
Aux XVe et XVIe siècles, l’église est visiblement restaurée, comme le suggère les statues de cette période présentes dans l’édifice. Au XVIe siècle, les troubles causés par les Guerres de Religion entrainent la destruction partielle du clocher. Celui-ci est incendié par les troupes protestantes et en partie tronqué, tel qu’il demeure aujourd’hui. A l’origine, la tour devait être semblable à celle de l’église Saint-Symphorien à Vérizet (Viré). <br />
<br />
En 1675, une visite pastorale<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref> rend compte de l’état de l’édifice, qui est alors pauvre et délabré : peu de mobilier, pas de chaire à prêcher ni de confessionnal, pas de lambris…Une chaire et un confessionnal sont finalement cités en 1692 dans un autre rapport. En 1705, une nouvelle visite pastorale a lieu. L’église est toujours dans un état assez précaire et a été peu entretenue : le chœur est dans un état satisfaisant, mais les baies de la nef sont non-vitrées. Il y a deux cloches au clocher. Entre 1767 et 1770<ref>Ibidem</ref>, l’édifice est finalement entièrement restauré. Le clocher est repris, et une tourelle d’escalier lui est accolée au sud. Elle est l’œuvre du tailleur de pierres Jean Guillemaux. A la Révolution, l’église est sauvée des pillages et destructions par le curé de l’époque, Louis-François Dubost. Elle est cependant en mauvais état.<br />
<br />
Au XIXe siècle, la municipalité et les habitants s’investissent pour la conservation et la restauration de l’édifice. En 1825<ref>Ibidem</ref>, le maire de l’époque Monsieur François Moréteau fait état d’une église extrêmement délabrée, à tel point que le curé de Lugny menace de ne plus la desservir. Or, il reste des fonds à la municipalité après la restauration de la fontaine du village. Le maire propose donc d’allouer le budget restant à la restauration de l’église, qui en a urgemment besoin. L’église est à cette époque infiltrée d’eau, les toitures et les plafonds sont à refaire, les enduits intérieurs à reprendre, la croix du clocher et les portes à changer, du mobilier à restaurer… En 1827, les travaux sont effectués par Mathieu Lamazière, entrepreneur à Saint-Gengoux-de-Scissé, pour un montant de 1790.38 francs. Ils sont effectués suivant les plans et sous la supervision de l’architecte Roch. Le porche et la sacristie au sud de la travée sous clocher datent peut-être de cette époque. En 1845, un marché est passé avec le fondeur Baudoin, de Mâcon, pour une cloche d’environ 500 kg, au prix de 1450 francs. La vieille cloche de Bissy, de 148 kg, lui est cédée gratuitement. Quelques années plus tard, le cimetière qui entourait jusqu’alors l’église est déplacé en dehors du bourg. En 1878, des nouvelles réparations sont effectuées à la toiture de l’édifice et au clocher. <br />
<br />
Par la suite, l’édifice est assez peu entretenu, jusqu’à la fin du XXe siècle. Néanmoins, le chœur est classé Monument Historique en 1931, et le reste de l’édifice est inscrit à ce titre en 1951. Finalement, l’église est entièrement classée en 1961. Ce statut permet à la fois une protection de l’église, mais également son entretien, grâce à des subventions accordées à la municipalité. Malgré cela, l’église de Bissy est fermée au public en 1964, le toit de la nef menaçant de s’effondrer. Cela finit d’ailleurs par arriver l’année d’après. Le toit est remplacé en vitesse et à moindre coût, grâce à des plaques de tôles ondulées<ref>Oursel</ref>. En 1970, la réfection extérieure de l’église est rendue possible grâce aux subventions des Monuments Historiques : abside, clocher, tourelle d’escalier. <br />
<br />
En 1977, l’Association de Sauvegarde et de Rénovation de l’Eglise de Bissy est créée. Elle est présidée par Mr Robelin, et supervisée par Mr Christian Cacaut, architecte en chef des bâtiments civils et des palais nationaux. Grâce à cette association et à la municipalité, la réfection générale de l’église est organisée sur plusieurs années, en deux phases. En 1979, le rénovation de la toiture est engagée. La couverture en laves de la nef et du porche est entièrement remplacée, avec des lauzes provenant des carrières de Charcuble. La charpente est également reprise. Ces travaux sont réalisés par Mr Pierre, maître-lavier de [[Clessé]], sous la direction de Mr Jantzen, architecte en chef des Monuments Historiques, et de Mr Lenormand, architecte départemental des bâtiments de France. En 1984, le restauration intérieure de l’église est lancée, ainsi que la reprise du dallage et de la façade, l’aménagement du sanctuaire, la restauration du mobilier (maitre-autel, chemin de croix, table de communion et boiseries, rapatriement des statues gardées au musée Ochier de [[Cluny]]). Lors de ces travaux (durant le piquetage des murs), des peintures anciennes sont mises au jour sur la voûte de l’abside (Christ en Majesté), une baie romane est dégagée dans la nef, et quelques traces de litre seigneuriale sont identifiées. Pour ces travaux, l’association reçoit 630 000 francs de subventions (conseil régional, conseil général, Monuments Historiques), il ne lui reste que 8% de la somme à assumer, chose faite grâce à l’organisation de diverses animations et activités dans la commune. Les derniers travaux sont réceptionnés en 1992. Ils représentent un partenariat entre différents acteurs (association, municipalité, Monuments Historiqes, conseil régional), coordonnés par la municipalité en la personne du maire de l’époque, Mr Maurice Lagadrillère. Les artisans ayant effectué les travaux sont les entreprises<ref>Ibidem</ref> : Chauvot frères, de [[Bray]] (menuiserie) ; Rivière, de [[Salornay-sur-Guye]] (maçonnerie) ; Virot, de [[Clessé]] (lavier) ; Vaissaud, d’[[Azé]] (électricité) ; Picard, de Chapaize (maitre-verrier).<br />
<br />
En 1997, l’ association « Bissy d’hier et d’aujourd’hui » voit le jour et prend le relai. Elle donne dès lors l’impulsion à la rénovation et l’entretien de l’édifice. Entre 1997 et 2004, des travaux d’assainissement et de restauration de l’édifice sont organisés : démoussage, drainage, réfection du plafond (charpente apparente), travaux sur les peintures murales et éclairage de l'édifice. En 2020, l’association « Bissy-Charchuble : patrimoine et héritage » prend à son tour le relai et souhaite garantir l’entretien et la mise en valeur des patrimoines historiques, culturels et naturels de la commune. L’église de Bissy est dont entretenue et mise en valeur avec soin.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église de Bissy-la-Mâconnaise est un petit édifice roman, typique de ceux que l’on trouve dans la région. Son plan se compose d’un porche, d’une petite nef unique rectangulaire avec tourelle d’escalier, d’une travée sous un clocher massif accolée à une sacristie, et d’une abside à l’est. Son originalité tient à son clocher fortifié : il s’agit d’une tour de guet massive, de plan rectangulaire, simplement ouverte au beffroi.<br />
<br />
[[Fichier:BissyEglisePlan.jpg|thumb|left|400px|Plan de l'église de Bissy-la-Mâconnaise – Plan dressé par l’architecte en chef des Monuments Historiques, conservé aux archives départementales de la Saône-et-Loire]]<br />
L’église de Bissy est un petit édifice trapu et solide. Elle commence par un petit porche sous une toiture à deux pans, sur une charpente épaisse. La toiture du porche repose sur deux murets en partie ajourés. La façade est munie d’un portail simple, dont le large linteau droit repose sur des corbeaux de pierre. Une baie en plein cintre moderne est ouverte au-dessus de la toiture du porche. Une petite fente d’éclairage perce le haut du pignon. La façade est épaulée aux extrémités par des contreforts sur toute la hauteur du mur. Les murs gouttereaux de la nef sont supportés de la même manière, et chacun percé d’une large baie moderne. Au nord, le gouttereau est également ouvert par une petite baie romane étroite et ébrasée<ref>A l’origine, l’édifice possédait vraisemblablement deux petites baies romanes ébrasées par gouttereau, marquant les travées. </ref>. Au sud, une tourelle d’escalier ronde flanque le mur à l’extrémité est. Cette tour est percée d’une petite porte sous un arc de décharge, et de petites fentes d’éclairage. <br />
<br />
La travée sous clocher est quant à elle épaulée de deux contreforts par face, qui encadrent une baie romane étroite et ébrasée, dont seule celle au nord est encore visible<ref>Celle au sud est visible à l’intérieur.</ref>. Au sud, la travée est flanquée d’une petite sacristie sous une toiture en bâtière, avec une large baie plein cintre. Le clocher de l’édifice est ce qui fait l’originalité de l’édifice. Il s’agit d’une tour de guet trapue, rectangulaire, dont seul le beffroi est ouvert : deux fenêtres rectangulaires à l’ouest et à l’est, une baie plein cintre au nord et au sud. Ce clocher a vraisemblablement été amputé d’une large portion de sa maçonnerie. A l’origine, il devait probablement être aussi haut que celui de Vérizet, également fortifié. Une petite pyramide à quatre pans coiffe ce clocher. <br />
<br />
L’abside semi-circulaire complète l’édifice à l’est. Elle est épaulée de contreforts plats sur toute la hauteur du mur. Ces contreforts encadrent trois modestes baies en plein cintre, ébrasées. Tout l’édifice est couvert de laves. La toiture est supportée par une corniche à modillons nus pour l’abside, en pierre plate pour le reste. <br />
<br />
<br />
L’église de Bissy s’ouvre par le petit porche, plus bas que la chaussée. Ses murets sont munis de bancs de pierre, formant un caquetoire. Un bénitier est encastré près du portail de la façade. A l’intérieur, l’église est sobre, modeste et épurée, fidèle à son identité romane. La nef, entièrement dallée, est couverte d’une belle charpente laissée apparente. Ses murs sont enduits, sans décor. Au nord, on distingue le contour d’une baie romane qui se dévoile sous les traits de la baie moderne qui la recouvre. Dans le mur de façade, le portail s’ouvre sous un arc en plein cintre.<br />
<br />
A l’est, la travée sous clocher barlongue est voûtée d’un berceau brisé. Elle est encadrée par deux arcs brisés avec impostes, à l’est et à l’ouest. Elle marque le début du chœur, surélevé, et est délimitée par une balustre. Cette travée communique au sud avec la petite sacristie, via une porte en fer forgé ajourée. Cette ouverture est surmontée par une ancienne baie romane murée, dont l’ébrasement est bien visible. A l’est, l’abside complète l’édifice. Elle est elle-même surélevée et accueille le maitre-autel. L’abside est voûtée d’un cul-de-four brisé, orné de peintures anciennes figurant le Christ en Majesté. Les murs de l’abside sont en pierre apparente, à l’exception du contour des baies. Ces dernières sont inscrites dans un décor d’arcatures en plein cintre qui retombent sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés de feuillages. Ce décor d’arcatures est encadré par deux cordons de pierre moulurés.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Peintures murales de l’abside, gothiques : Christ en Majesté inscrit dans une mandorle, bénissant et tenant en main les évangiles<br />
*Autour des baies de l’abside, décor d’arcatures en plein cintre sur colonnettes aux chapiteaux sculptés de motifs floraux et feuillages <br />
*Maître-autel, sur socle : devant décoré de cuir de Cordoue au XVIIe siècle, tabernacle baroque à panneaux de bois peint<br />
*Balustre en bois délimitant le chœur <br />
*Porte grillagée en fer forgé (ferme la sacristie) <br />
*Statues :<br />
<br />
Saint Simon, pierre polychrome, XVe-XVIe siècle (gauche de la nef)<br />
<br />
Saint Fiacre, en bois, XVe-XVIe siècle (gauche de la nef)<br />
<br />
Vierge à l’Enfant (gauche de la nef)<br />
<br />
Saint Antoine, en bois, XVe-XVIe siècle (droite de la nef)<br />
<br />
Un saint évêque, en bois, XVe-XVIe siècle (droite de la nef)<br />
<br />
Pietà, XVe siècle (travée sous clocher)<br />
<br />
Saint Cyr et sainte Julitte, en bois, époque baroque (travée sous clocher)<br />
<br />
Saint Cyr et sainte Julitte, moderne (sacristie) <br />
*Dalles funéraires <br />
*Bénitier encastré à vasque côtelée (près de l’entrée)<br />
*Cloche de 610 kg datant de 1845, œuvre du fondeur Baudouin, de Mâcon.<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1827 : restauration générale de l’église<br />
<br />
1845 : fonte d’une cloche d’environ 500 kg<br />
<br />
1878 : nouvelles réparations effectuées à la toiture de l’édifice et au clocher<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1931 : chœur de l’église classé Monument Historique<br />
<br />
1951 : reste de l’édifice inscrit au titre des Monuments Historiques<br />
<br />
1961 : église entièrement classée Monument Historique<br />
<br />
1964 : église fermée au public car le toit menace de s’effondrer <br />
<br />
1965 : toiture de la nef s’effondre ; le toit est remplacé par des plaques de tôle ondulées <br />
<br />
1970 : réfection extérieure de l’édifice : restauration de l’abside, du clocher, et de la tourelle d’escalier<br />
<br />
1979 : rénovation de la toiture <br />
<br />
1984 : restauration intérieure de l’église<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
1997-2004 : travaux d’assainissement et de restauration de l’édifice<br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. Elle a été restaurée il y a quelques années. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église de Bissy-la-Mâconnaise est classée Monument Historique depuis 1961.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association patrimoniale du village. <br />
<br />
Des concerts sont ponctuellement organisés dans l’église.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église de [[Bissy-la-Mâconnaise]] est d’ordinaire ouverte, en tout cas pendant la saison estivale. Pour planifier une visite, contacter au préalable la mairie.<br />
<br />
L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Bissy d’hier et d’aujourd’hui :''' <br />
<br />
Association créée en 1997 afin de sauvegarder, entretenir et promouvoir le patrimoine de la commune. Ses actions se concentrent dès lors majoritairement à la restauration de l’église du village. <br />
<br />
*'''Bissy-Charcuble : patrimoine et héritage :'''<br />
<br />
Association créée en Janvier 2020 afin de prendre la suite de l’association « Bissy d’hier et d’aujourd’hui », en sommeil depuis des années. <br />
<br />
Elle a les mêmes buts que la précédente, et vise également à créer du lien entre les hameaux de la commune et à mettre en valeur le patrimoine naturel de Bissy-la-Mâconnaise.<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BissyCartePostale (1).jpg |310px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BissyCartePostale (2).jpg |290px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BissyCartePostale (3).jpg |310px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BissyCartePostale (4).jpg |310px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
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<br />
<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BissyCadastre1808.jpg |thumb|center|370px|Cadastre de 1808, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BissyCadastre1840.jpg |thumb|center|370px|Cadastre de 1840, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BissyCadastreActuel.jpg|thumb|center|390px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*BOUILLOT, Michel, ''Villages à sauvegarder : Bissy-la-Mâconnaise'', revue « Images de Saône-et-Loire » n° 118 (juillet 1999), pp. 4-7.<br />
<br />
*CAYOT, Fabrice, « La fortification des églises rurales en Bourgogne », in ''Chastels et Maisons fortes'', ''III'', ouvrage collectif sous la direction d’Hervé Mouillebouche, CeCab, Dijon, 2010, p. 147-180.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1972 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/bissylamaconnaise.htm Eglise de Bissy-la-Mâconnaise]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Bissy%20la%20Maconnaise.pdf Eglise de Bissy-la-Mâconnaise]<br />
<br />
*Page commune de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-maconnais-val-de-saone/bissy-la-maconnaise/ Bissy-la-Mâconnaise] <br />
<br />
*Documents réalisés par l’association et la municipalité<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Bissy-la-Mâconnaise<br />
<br />
03 85 33 25 67<br />
<br />
de-bissy.commune@orange.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Chapelle de Charcuble à Bissy-la-Mâconnaise :<br />
<br />
Chapelle située à plus de 450 mètres d'altitude, au pied du mont Saint-Romain, dominant le vignoble du Haut-Mâconnais et la vallée de la Saône.<br />
<br />
Elle fut construite en 24h le 1er mai 1941, jour de la fête du travail, pour monter la valeur du travail collectif. Sous la conduite du chef Louis Vinot, des équipes, regroupant quelque six cents jeunes et chefs de groupe des Chantiers de la jeunesse française de Saône-et-Loire, se relayèrent toutes les trois heures pour construire cette chapelle.<br />
<br />
*Patrimoine de la commune : pressoir, lavoir, puits et abreuvoir, habitat rural de caractère…<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Didier à Montbellet]]:<br />
<br />
Eglise partiellement romane, édifiée en plusieurs phases : la nef et la travée sous clocher datent du XIIe siècle, le chœur et les croisillons du XIIIe ou XIVe siècle, le clocher de l’époque moderne, tout comme le porche.<br />
<br />
*[[Chapelle des Arts à Montbellet]]:<br />
<br />
Ancienne église prieurale romane bâtie au XIIe siècle, et reprise au XIIIe siècle.<br />
<br />
Elle dépendait du prieuré de Saint-Oyen installé au hameau éponyme par l’abbaye de Saint-Claude (Jura).<br />
<br />
La chapelle sert désormais de salle d’exposition.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy]]:<br />
<br />
Eglise romane édifiée en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
Rénovée plusieurs fois au XIXe siècle, elle garde un profil roman typique, trapue et solide.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
*[[Chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Fissy (Lugny)]] :<br />
<br />
Chapelle romane dont la date de construction est incertaine. Elle appartenait aux moines de l’abbaye de Tournus.<br />
<br />
Elle se compose d’une nef unique rectangulaire, accolée à un chœur à chevet plat sur lequel repose un court clocher de plan carré.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Gervais_et_Saint-Protais_%C3%A0_Ozenay&diff=22794
Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais à Ozenay
2021-05-03T15:23:22Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église paroissiale romane Saint-Gervais et Saint-Protais''' se trouve dans la commune d'[[Ozenay]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située à l’emplacement d’un premier édifice mentionné en 950, dont il ne reste rien. L’église actuelle est vraisemblablement construite au XIIe siècle, en deux phases. La première, au milieu du siècle, comporte l’édification de la partie orientale de l’édifice, c’est-à-dire le chœur, le transept et la dernière travée de la nef. La deuxième phase de construction, à la fin du XIIe siècle, comprend les trois premières travées de la nef. Au début du XIIIe siècle, l’église est vraisemblablement remaniée une première fois, notamment la voûte de la nef et le beffroi du clocher. En 1751, une vaste rénovation est entreprise : une sacristie est accolée au chevet plat, les fenêtres sont agrandies, et le porche est ajouté contre la façade ouest, où le portail est aussi remanié. L’édifice est ensuite restauré plusieurs fois aux XIXe et XXe siècles, et est désormais régulièrement entretenu. Il s’agit d’un bel exemple d’architecture romane, tout en sobriété, avec ses arcs brisés et sa coupole sur trompes qui soutient le clocher. L’église est classée Monument Historique depuis 1931. Contre le chevet plat se trouve un beau retable en bois du XVIIIe siècle, avec sur les côtés les statues des saints patrons de l’église. Juste en face de l’église se trouve un château seigneurial remarquable dont la construction s’est étalée sur plusieurs siècles, du XIIIe au XVIIIe.<br />
[[Fichier:OzenayEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Saint-Gervais et Saint-Protais (©CEP)]]<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite d Ozenay GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au Bourg, 71700 Ozenay<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°32'36.3"N 4°50'56.9"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Philibert en Tournugeois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1931<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village d’[[Ozenay]] fait partie du Tournugeois et se trouve à la lisière du Haut-Mâconnais. Il est composé du bourg et de sept hameaux. Des traces de peuplement remontant à l’Age du Bronze ont été retrouvés sur le territoire de la commune : céramiques, lame, silex, tumulus<ref>Fiche Wikipays de la commune [[Ozenay]]</ref>… Des vestiges gallo-romains ont également été mis au jour dans les différents hameaux : traces de voir romaine, restes de constructions, tuiles, amphores et monnaie romaines… Des nécropoles mérovingiennes ont également été découvertes (qui contenaient notamment des monnaies, objets et bijoux en fer). Le village est mentionné pour la première fois en 904 dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In pago Kabilonense, in fine Osonica''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Il est ensuite cité de nombreuses fois au cours du Xe siècles, dans différentes chartes et actes : ''In pago Cabilonense, in fine Osaniacense, in ipsa villa Oseniaco'', ''In fine Ossaniacense, in ipsa villa Ossoniaco'', ''In fine Osoniacense, in villa Osenat''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Le toponyme d’''Ozenay'' apparaît au XIVe siècle. En 1581, Ozenay est érigé en comté avec d’autres hameaux, sur la volonté de Georges de Beauffremont, seigneur de [[Cruzille]]. Le village d’Ozenay compte aujourd’hui plus de 200 habitants. Il possède un patrimoine riche : lavoirs, habitat rural de caractère, châteaux, église romane…<br />
<br />
Un premier édifice cultuel est mentionné à Ozenay dès 950. Une donation y est alors faite sous le porche de l’église<ref>Dickson, Marcel et Christiane, ''Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon'', Mâcon, Protat, 1935, 360p.</ref>. Il ne reste rien de cet édifice. L’église actuelle est vraisemblablement reconstruite au XIIe siècle, en deux phases. Elle est entièrement romane, à l’exception de la sacristie. L’église, dédiée à saint Gervais et saint Protais, est dès sa construction le centre de la paroisse d’Ozenay (partie du diocèse de Chalon-sur-Saône) et à la collation du prieur de Saint-Pierre de Mâcon. Ce sont les chanoines de Chalon qui décident de la reconstruction de l’édifice. Au milieu du XIIe siècle, la partie orientale de l’église est construite : chœur à fond plat<ref>La présence d’une abside originelle, supposée pendant longtemps, a été réfutée lors de travaux au XXe siècle : une baie axiale d’origine a été retrouvée dans le mur de fond du chœur, derrière le retable actuel. - Académie de Mâcon</ref>, transept et dernière travée de la nef. A la fin du siècle, les trois premières travées de la nef sont reconstruites, la voûte s’étant vraisemblablement effondrée en entraînant le mur sud<ref>Ce dernier porte d’ailleurs la marque de ces événements. </ref>. En 1180, l’église est complète. C’est un petit édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région, sobre et trapu. <br />
<br />
[[Fichier:OzenayDessinPastorale.jpg|thumb|left|350px|Dessin de l'église ©Pastorale du Tourisme 71]]<br />
Au début du XIIIe siècle, l’église est remaniée une première fois, au niveau de la voûte et du beffroi du clocher. La voûte de la nef porte les marques de ces reprises successives et rapprochées : différents niveaux de la voûte, arcs doubleaux décalés, arcades de profil différent. La reprise du beffroi est marquée par le cordon de pierre qui le supporte. Ce qu’il advient de l’édifice dans les siècles qui suivent est incertain. Son histoire semble néanmoins liée aux seigneurs des lieux, dont les propriétaires du château en face de l’église (ce lien est notamment suggéré par les pierres tombales présentes dans l’édifice et par les chapelles seigneuriales). On retrouve mention de l’édifice en 1751, lorsqu’une vaste rénovation est entreprise<ref>Peut-être en partie financée par les seigneurs locaux. </ref> : une sacristie est accolée au chevet plat, la plupart des fenêtres sont agrandies, et le porche est ajouté contre la façade ouest, où le portail est aussi remanié (la clef de son arc porte désormais la date de la rénovation). Du mobilier est également ajouté à cette occasion : autels, retables, grilles en fer forgé, bénitiers…<br />
<br />
Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois. Le cimetière qui entourait jusqu’alors l’édifice est déplacé en dehors du bourg à une date inconnue, afin d’assainir les abords de l’église. En 1845<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>, une somme de 800 francs est votée lors d’une délibération municipale pour la restauration de l’édifice. Celle-ci comprend notamment la réparation des voûtes et la reprise des enduits. En 1891, un leg de 300 francs fait par le marquis d’Ozenay permet des réparations intérieures dont le détail est inconnu. A l’époque, la chapelle nord est encore à l’usage du seigneur d’Ozenay, et la chapelle sud à l’usage du seigneur de Messey<ref>Oursel cite Dard.</ref>.<br />
<br />
Au XXe siècle, l’église est régulièrement entretenue. En 1931, elle est classée Monument Historique. En 1937, des travaux de restauration sont menés grâce à cette protection et aux subventions qu’elle entraine, sous la direction de l’architecte Fournier, en charge des Monuments Historiques. Cette restauration concerne notamment les voûtes, fissurées, et la toiture de laves. L’église fait depuis l’objet d’un soin constant et d’une mise en valeur appliquée de la part de la commune et de ses habitants. En 2015, le porche a été rénové. <br />
<br />
*'''Saint Gervais et Saint Protais<ref>[http://nominis.fr Hagiographie des saints] </ref> :'''<br />
<br />
''Frères jumeaux qui vivaient à Ravenne, en Italie, au Ier siècle après J.C, sous le règne de Néron. ''<br />
<br />
''Ils refusèrent de sacrifier aux idoles, selon un rituel païen, afin que le général Astase, qui partait faire la guerre aux Marcomans, obtienne la victoire.''<br />
<br />
''Sur ordre du général, Gervais fut donc fouetté à mort et Protais décapité.''<br />
<br />
''Ils sont retrouvés en 386 par saint Ambroise, évêque de Milan, enterrés côte-à-côte. ''<br />
<br />
''Ils sont célébrés le 19 Juin.''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
La petite église d’Ozenay est typique des édifices romans de la région, sobre et trapue. En forme de croix latine, elle se compose d’un petit porche, suivi d’une nef unique rectangulaire, d’un transept et d’un chevet à fond plat accolé à une petite sacristie à l’est. Elle se trouve au centre d’un enclos verdoyant qui surplombe les terres environnantes et qui constituait le cimetière d’origine, déplacé hors du bourg au XIXe siècle.<br />
<br />
[[Fichier:OzenayEglisePlanPastoraleDuTourisme71.jpg|thumb|right|450px|Plan de l'église d'Ozenay ©Pastorale du Tourisme 71 (à partir d'un plan conservé aux archives départementales de Saône-et-Loire)]]<br />
<br />
L’église s’ouvre par un petit porche sous une toiture à deux pans dont la charpente est apparente. Celle-ci repose sur deux piles rectangulaires, dont une comporte une tablette saillante et un petit bénitier encastré. Ce porche abrite un portail relativement simple. En plein cintre, son arc repose sur des impostes moulurées. La clef de l’arc est en relief. On y lit la date de 1751, qui est celle de la principale restauration de l’édifice. Un large oculus moderne surmonte le porche. La nef est composée de quatre travées (dont celle à l’est est plus étroite que les autres) et d’une sorte de petit vestibule à l’ouest. Les gouttereaux de la nef sont chacun épaulés par des contreforts qui encadrent les baies en plein cintre : deux larges contreforts aux extrémités (dont ceux à l’ouest englobent le mur de façade), et trois plus étroits au centre. Le gouttereau nord comporte une large baie moderne à l’est, et deux autres baies, romanes, étroites et ébrasée. Le gouttereau sud est muni de trois larges baies modernes pour les premières travées de la nef. Dans la troisième travée, on distingue le contour d’une ancienne ouverture en cintre brisé. La quatrième travée<ref>La phase de reprise romane est bien visible dans l’appareil de cette travée – Académie de Mâcon </ref> est percée d’une autre baie moderne au-dessus d’une porte simple.<br />
<br />
Le transept saillant donne sa forme de croix latine à l’édifice. Ses croisillons sont munis de toitures en bâtière que surplombent les pignons. Ils sont chacun épaulés par un large contrefort à l’ouest. Au nord et au sud, de larges baies modernes éclairent les bras du transept, ainsi que, dans le mur est, une petite baie ébrasée plus étroite au nord, et une baie moderne au sud. Le clocher de plan carré, massif, s’élance au-dessus de la croisée du transept. Il est composé d’une souche aveugle et d’un beffroi, séparés par un cordon de pierre. Le niveau supérieur est muni d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur paire de colonnettes aux chapiteaux sculptés de crochets. Le clocher est coiffé en bâtière, comme les croisillons. A l’est, le chevet à fond plat complète l’édifice. Comme les croisillons, son pignon est saillant. Il est éclairé par une large baie moderne, au nord et au sud. A l’est, il est accolé à une sacristie assez basse, sous une toiture à trois pans. A l’origine, le chevet comportait une baie à l’est, désormais masquée. Tout l’édifice est couvert d’une toiture en laves, supportée par une corniche à modillons nus. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, la nef est entièrement dallée. Elle est voûtée d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux de même forme qui retombent sur de simples impostes. Les trois premières travées de la nef sont plus hautes que la dernière, et les arcs très aigus, ce qui marque les deux phases de construction romane. Les murs de la nef sont laissés en pierre apparente<</ref>ref>Les murs étaient couverts d’enduits jusqu’au début du XXe siècle. jusqu’à la base de la voûte, et on distingue de nombreux trous de boulin. De larges arcades sont plaquées contre les gouttereaux et permettent de décharger le poids de la voûte. Elles reposent sur de simples pilastres avec impostes. Les arcades des trois premières travées sont en cintre brisé, tandis que celles de la dernière travée sont en plein cintre. Parmi celles-ci, l’arcade nord surmonte le contour d’une ancienne baie murée<ref>Au sud, la baie est ouverte. </ref>. Une niche à statue et ménagée dans le gouttereau sud, à l’emplacement d’une ancienne ouverture vers l’extérieur. Dans la dernière travée, la base de la voûte est marquée par une corniche moulurée qui se poursuit tout autour du chœur. La travée sous clocher est voûtée d’une coupole sur trompes et est encadrée par quatre arcs brisés, sur impostes. Les croisillons du transept, ou chapelles latérales, sont voûtés de berceaux transversaux en cintre brisé. A l’est, le chœur à fond plat est délimité par une grille de communion en fer forgé. Il est également voûté d’un berceau brisé, et ceint par des stalles en bois à la base des murs. Il abrite le maître-autel. Un beau retable en bois du XVIIe siècle est plaqué contre le mur de fond et accueille une belle toile peinte et les statues des saints patrons de l’église. Une petite porte ménagée dans ce retable permet d’accéder à la sacristie.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Baies géminées du clocher, avec retombée médiane sur colonnettes aux chapiteaux sculptés dont on discerne mal les motifs (crochets, masque abimé…).<br />
*Arcades latérales à l’intérieur de la nef.<br />
*Traces de peintures anciennes dans le chœur et dans les chapelles latérales (motifs végétaux, traces de litre funéraire)<br />
<br />
*Retable en bois peint du XVIIIe siècle : au centre, toile peinte représentant la Résurrection ; sur les côtés, statuettes des patrons de l’église. Il est inscrit au titre d’objet historique en 1998.<br />
*Grille de communion en fer forgé, du XVIIIe siècle, inscrite au titre d’objet historique en 1998. <br />
*Clôture en fer forgé du XVIIIe siècle, inscrite au titre d’objet historique en 1998.<br />
*Chaire à prêcher en bois, du XVIIIe siècle, inscrite au titre d’objet historique en 1998.<br />
*Maître-autel en marbre rose et plaques de marbre gris, de forme trapézoïdale, du XVIIIe siècle.<br />
*Crucifix, sur le maître-autel<br />
*Autel moderne en bois<br />
*Stalles en bois du chœur <br />
*Autel latéral sud de forme trapézoïdale, en marbre rose, XVIIIe siècle. Il est surmonté par une toile.<br />
*Autel en bois, ancien autel du croisillon nord (gauche de la nef)<br />
*Petit autel en bois (niche à droite dans la nef)<br />
*Meuble de sacristie en bois, au XVIIIe siècle (croisillon nord) <br />
*Statues :<br />
<br />
Pietà en pierre peinte du XVIIe siècle (croisillon nord)<br />
<br />
Sainte Thérèse de Lisieux (croisillon nord) <br />
<br />
Saint Joseph (croisillon nord)<br />
<br />
Saint Gervais et saint Protais (de chaque côté du tabernacle)<br />
<br />
Curé d’Ars (croisillon sud)<br />
<br />
Sacré-Cœur (croisillon sud)<br />
<br />
Sainte Philomène, en bois doré (croisillon sud)<br />
<br />
Vierge des Victoires, avec son Enfant debout sur un globe étoilé (croisillon sud)<br />
<br />
Saint Antoine de Padoue (croisillon sud)<br />
<br />
Notre-Dame de Lourdes (niche dans la nef, ancienne ouverture vers l’extérieur)<br />
*Tableaux :<br />
<br />
Toile peinte représentant la Résurrection, au centre du tabernacle du XVIIe siècle. Elle est abimée et aurait besoin d’être restaurée.<br />
<br />
Toile peinte de l’autel sud<br />
<br />
Représentation encadrée de saint Gervais et saint Protais (croisillon nord)<br />
*Bénitiers encastrés, vasques côtelées en marbre rose (XVIIIe siècle), de chaque côté de la porte principale <br />
*Fonts baptismaux en marbre rose (à gauche en entrant, contre le mur de la nef)<br />
*Bénitier encastré, vasque en pierre, près de la porte sud <br />
*Pierres tombales dans le dallage de l’église :<br />
<br />
Une dalle illisible ornée de caractères gothiques <br />
<br />
Dalle de 1759. Il s’agit de la tombe de Charles François Dorand, curé d’Ozenay <br />
*Plaque gravée, dans le dallage du croisillon nord. On y lit l’inscription : « Ici est déposé le cœur de a. M. B. d’Ozenay, décédé à Paris le IV Xbre MDCCCXLI, De Produndis »<br />
*Plaque commémorative des soldats tombés au combat (gauche de la nef)<br />
*Vitraux : <br />
<br />
Vierge à l’Enfant<br />
<br />
Vitrail moderne figurant des anges tenant un blason aux armes des Barthelot (propriétaires du château face à l’église)<br />
<br />
Vitraux aux motifs géométriques <br />
<br />
Rosace de l’oculus de façade<br />
*Confessionnal en bois (croisillon sud) <br />
*Chemin de croix en bois <br />
*Cloche en bronze datée de 1814, bénite par M. Passerat, curé d’Ozenay.<br />
*Croix de cimetière datée de 1848, près du chevet, en pierre rose de Préty<br />
*Couvercle de sarcophage à deux rampants, au sud de l’église dans l’enceinte de l’ancien cimetière. Il s’agit d’une sépulture mérovingienne. <br />
*Porte en fer forgé, qui ouvre l’enclos de l’église<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
Déplacement du cimetière et assainissement des abords de l’église<br />
<br />
1845 : restauration de l’église (dont réparations des voûtes, reprise des enduits)<br />
<br />
1891 : réparations intérieures <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1931 : église classée Monument Historique<br />
<br />
1937 : travaux de restauration (voûtes, toitures de laves…)<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien<br />
<br />
2015 : réfection du porche <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1931.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association culturelle de la commune.<br />
<br />
[https://mairieozenay.wordpress.com/ Site de la mairie]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église est normalement ouverte tous les jours de 9h à 18h (au moins pendant la saison estivale).<br />
<br />
Pour planifier une visite, contacter directement la mairie.<br />
<br />
L’édifice n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (marches aux deux entrées).<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Art et Patrimoine Ozenay (APO) :'''<br />
<br />
Association qui s’est donnée pour objectif de mettre en valeur les potentialités du site d’Ozenay et de contribuer à son rayonnement.<br />
<br />
Son domaine d’action est lié à l’architecture, à l’histoire, au patrimoine rural, ainsi qu’à l’art et les différentes expressions culturelles.<br />
<br />
Elle organise régulièrement diverses actions et activités afin de préserver et de mettre en valeur le patrimoine de la commune.<br />
<br />
''Président :'' Pierre Fournet<br />
<br />
''Contact :'' art.patrimoine.ozenay@orange.fr<br />
<br />
[https://fappah.fr/art-patrimoine-ozenay-apo/ Page Fappah]<br />
<br />
''Commissaire d’exposition « Vivre le lieu » (exposition estivale d’art contemporain) :'' Marc de Roover <br />
<br />
''Contact :'' 03 85 32 14 62 / 06 29 51 60 43 / marc.d.roover@gmail.com<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:OzenayCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:OzenayCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:OzenayCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:OzenayCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:OzenayCartePostale (5).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:OzenayCartePostale (6).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:OzenayCartePostale (7).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
Fichier:OzenayCartePostale (8).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis<br />
</gallery><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
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Fichier:OzenayPatrimoine (4).JPG<br />
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Fichier:OzenayPatrimoine (6).JPG<br />
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Fichier:OzenayPatrimoine (9).JPG<br />
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Fichier:OzenayPatrimoine (11).JPG<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (12).JPG<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (13).JPG<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (14).JPG<br />
</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:OzenayCadastre1833.jpg|thumb|center|450px|Cadastre de 1833, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:OzenayCadastreActuel.jpg|thumb|center|450px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
=== Bibliographie ===<br />
*DARD C. et MARTIN J., ''Ozenay et ses hameaux'', Mâcon, Protat, 1922.<br />
<br />
*DICKSON, Marcel et Christiane, ''Les églises romanes de l'ancien diocèse de Chalon'', Mâcon, Protat, 1935, 360p.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
* SAPIN, Christian, ''Bourgogne Romane'', Dijon, Faton, 2006, 311p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1971:<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/ozenay.pdf Eglise d’Ozenay]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/ozenay.htm Ozenay]<br />
<br />
*Page de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-tournugeois/ozenay/ Ozenay] <br />
<br />
*Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :<br />
<br />
[https://www.academiedemacon.fr/wp-content/uploads/2018/07/Ozenay.pdf Eglise d’Ozenay] <br />
<br />
*Article du JSL (2013) :<br />
<br />
[https://www.lejsl.com/edition-de-macon/2013/11/03/une-eglise-typiquement-romane L’église romane d’Ozenay] <br />
<br />
*Document affiché sur place<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune d’Ozenay<br />
<br />
03 85 51 10 57<br />
<br />
ozenay.mairie@wanadoo.fr<br />
<br />
[https://mairieozenay.wordpress.com/ Site de la mairie]<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Château d’Ozenay :<br />
<br />
Situé en face de l’église, le château est un assemblage de constructions datant du XIIIe au XVIIIe siècle. Il est composé d’un corps de logis flanqué de tours.<br />
<br />
Il est classé Monument Historique depuis 1997. C’est une propriété privée qui ne se visite pas.<br />
<br />
[https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Ozenay Page Wikipedia]<br />
<br />
[https://www.chateau-d-ozenay.org/ Site officiel du château d’Ozenay] <br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:OzenayPatrimoine (1).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (2).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (3).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (4).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (5).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (6).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (7).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (8).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (9).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (10).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (11).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (12).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (13).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
Fichier:OzenayPatrimoine (14).JPG|Patrimoine d'Ozenay<br />
</gallery><br />
<br />
*Le château de Messey:<br />
<br />
Château du XVIe siècle. C’est une propriété privée, le centre d’un domaine viticole.<br />
<br />
Il est possible de louer le château et ses dépendances.<br />
<br />
[http://www.chateaudemessey.com/fr Site officiel] <br />
<br />
*[[Eglise Saint-Barthélémy à Farges-les-Mâcon]] :<br />
<br />
Eglise romane construite en deux phases : clocher, travée sous clocher et abside construits au plus tard au début du XIe siècle ; nef et bas-côtés construits à la fin du XIe siècle.<br />
<br />
La voûte de l’abside est recouverte de fresques qui dateraient du XVe ou du XVIe siècle.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
*[[Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Le Villars]] :<br />
<br />
Eglise romane bâtie aux XIe et XIIe siècles. Elle a la particularité de rassembler deux nefs sous une même toiture : une nef paroissiale dans la continuité du chevet, et une nef conventuelle accolée au sud de la première.<br />
<br />
La voûte de l’abside est ornée de peintures murales du XIIe siècle figurant le Christ en Majesté.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1941.<br />
<br />
*Patrimoine roman de la ville de [[Tournus]] :<br />
<br />
Maisons romanes, abbatiale Saint-Philibert, église Sainte-Marie-Madeleine, chapelle Saint-Laurent.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Notre-Dame-de-l%27Assomption_%C3%A0_Ameugny&diff=22793
Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Ameugny
2021-05-03T15:20:25Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption''' est située à [[Ameugny]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est un édifice roman dont la construction s’est déroulée en plusieurs phases. La partie la plus ancienne semble être la croisée, voûtée d’une coupole sur trompes, qui pourrait dater du début du XIe siècle, comme le clocher qui la surmonte. L’église est ensuite mentionnée vers 1167-1184 dans la charte 626 du chapitre de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Il y est fait état de l’achèvement de la nef et du portail de l’édifice, alors sous le vocable de Sainte-Marie. Les croisillons du transept sont formés de deux chapelles gothiques, des XVe et XVIe siècles. L’abside semble avoir ensuite été reconstruite ou du moins en partie remaniée au XVIIe ou XVIIIe siècle, peut-être en même temps que l’élargissement des baies de la nef. Au XIXe siècle, l’église, qui est en mauvais état depuis bien longtemps, est rénovée plusieurs fois. Elle est depuis bien entretenue. Les ornements de l’édifice sont particulièrement intéressants. Outre les bandes lombardes et baies du clocher, le linteau du portail principal doit être mentionné. On y déchiffre les inscriptions suivantes : ''Lex Dei Vera Est'' (la loi de Dieu est vraie), la salutation à Marie et, occurrence rare, la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay. L’église est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
[[Fichier:AmeugnyEgliseExt (1).JPG|thumb|right|450px|Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite d Ameugny GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Au bourg, 71460 Ameugny<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°31'33.5"N 4°40'40.6"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1913<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le village d’[[Ameugny]] est mentionné dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon dès le IXe siècle : ''In pago Matisconense, in agro Agniacense, in villa Amoniaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. C’est une zone de peuplement très ancienne, dont le territoire est étendu et complété par deux hameaux : Le Bois Dernier et La Grange-Sercy. Ce dernier, aussi orthographié Cercy ou Sercie<ref>A ne pas confondre avec le village voisin de Sercy, où se trouve un château seigneurial.</ref>, est situé à l’emplacement d’une ''villa'' romaine : la ''villa de Sarceio'' (ou ''Serciaco''). Il se compose alors d’un assemblage d’exploitations agricoles confiées à des familles paysannes par divers seigneurs, laïcs ou religieux. A partir de la fin du Xe siècle, l’abbaye de Cluny tente de récupérer des terres située au hameau de Sercy. Ce n’est cependant que vers 1070-1080 que l’abbaye réussit une première implantation locale importante. A cette date, Jocerand et Bernard, membres de la famille des Gros (d’Uxelles) se font moines et rejoignent l’abbaye. En cette occasion, leur famille cède à Cluny des terres et des hommes « entre la Grosne et la Guye »<ref>GARRIGOU-GRANDCHAMP Pierre, GUERREAU Alain, SALVEQUE Jean-Denis, IMPEY Edward, « Doyennés et granges de l'abbaye de Cluny. Exploitations domaniales et résidences seigneuriales monastiques en Clunisois du XIe au XIVe siècles »</ref>. L’abbaye établit donc un vaste domaine agricole au hameau de Sercy, dont il reste aujourd’hui une grange<ref>[https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=La_Grange_Sercy_%C3%A0_Ameugny Grange Sercy à Ameugny]</ref>. En 1247, les chanoines de Mâcon récupèrent les terres d’Ameugny, bien qu’ils y aient eu des possessions dès le XIe siècle. Par la suite, le village croît rapidement et considérablement, notamment grâce au commerce. Plusieurs domaines et manoirs sont édifiés sur le territoire de la commune. Aujourd’hui<ref>Pour un historique plus détaillé du village, voir : [https://www.ameugny.fr/documents/portal57/hist_ameug_periodes.pdf Ameugny - Site de la commune] </ref>, Ameugny est un petit village dynamique qui compte une grosse centaine d’habitants. Ces derniers s’attachent à animer et à mettre en valeur leur commune, et notamment son patrimoine.<br />
<br />
L’église d’Ameugny est sous le vocable de Notre-Dame-de-l’Assomption, bien qu’à l’origine simplement nommée Sainte-Marie. C’est un bel édifice roman construit en plusieurs phases. Un premier édifice cultuel est vraisemblablement bâti au début du XIe siècle, par les moines de Cluny. Il n’en reste aujourd’hui que la croisée du transept, et possiblement le clocher qui la surmonte. L’église est dès cette époque le centre de la paroisse d’Ameugny, la ''Parrochia Sancte Marie de Amoniaco (al Cunomaco)''<ref>Rigault</ref>, et à la collation de l’évêque de Mâcon. L’église est en partie reconstruite entre 1167 et 1184, comme l’indique la charte 626 du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, qui rend compte de l’achèvement de la nef et du portail de l’édifice. Cette datation est confirmée par le linteau du portail, ouvrage roman remarquable qui porte la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay, autour de l’inscription LEX DEI VERA EST (la loi de Dieu est vraie) et de la salutation à Marie. L’église est par ailleurs ornée d’un beau décor roman, notamment sur son clocher, qui porte des bandes et arcatures lombardes ainsi que des baies trigéminées sur colonnettes. <br />
<br />
En 1247, l’église est rattachée au chapitre Saint-Vincent de Mâcon lorsque celui-ci récupère les terres d’Ameugny, à la même époque que l’église de [[Chânes]]<ref>Virey, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.</ref>. Vers 1300, les du Blé, seigneurs de Cormatin, décident de se faire inhumer dans l’église d’Ameugny, siège de leur paroisse (Cormatin n’en est alors pas une)<ref>Document de la mairie</ref>. Au XVe siècle, l’''Ecclesia Ammugniaci''<ref>Rigault</ref> est citée dans un pouillé. A cette époque, la chapelle sud de l’église est ajoutée contre la croisée romane par Raffin de Pommier<ref>Fiche de l'Académie de Mâcon</ref>. Elle est dédiée à Notre-Dame et à tous les saints. Au XVIe siècle, la chapelle nord est construite par les seigneurs d’Uxelles et Cormatin pour y abriter leurs sépultures. Cette chapelle est dédiée à saint Claude et à saint Sébastien<ref>Ibidem</ref>. Ces chapelles de style gothiques sont ornées de culots sculptés et de crédences à accolade. A l’époque de leur construction, des peintures sont également ajoutées dans la nef : il s’agit de représentations de saints évêques et de litres seigneuriales, encore partiellement visibles. Plus largement, l’église est vraisemblablement assez largement restaurée au XVIe siècle, le village ayant été durement touché par les Guerres de Religion. <br />
<br />
L’abside semble avoir ensuite été reconstruite ou du moins en partie remaniée au XVIIe ou XVIIIe siècle, peut-être en même temps que l’élargissement des baies de la nef. En 1675, une visite pastorale a lieu à Ameugny. Le rapport de cette inspection mentionne que la voûte vient d’être reprise<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. Au début du XIXe siècle, l’église est dans un état de délabrement avancé. En 1812, un budget est donc alloué à la rénovation de l’édifice. En 1815, les travaux sont finalement engagés sur décision du conseil municipal. Cette restauration est particulièrement importante, puisque l’église doit désormais accueillir les fidèles de Taizé et de Chazelle, dont les églises sont devenues de simples succursales. Une vaste rénovation de l’édifice est donc menée, comprenant notamment la réinstallation de dalles funéraires dans le pavage de l’église<ref>Fiche de la Pastorale du Tourisme 71</ref>. Ces travaux sont vraisemblablement complétés vers 1826/1827, comme en témoignent le bénitier encastré et la porte principale en bois portant ces dates. Plus largement, du mobilier est ajouté en même temps que les réparations d’usage.<br />
<br />
En 1843, l’architecte Berthier visite l’édifice en vue de travaux de restauration. Ceux-ci prévoient de démolir l’escalier d’accès au clocher qui est très lourd et qui affaiblit la toiture, à tel point que l’édifice est menacé par des infiltrations d’eau de plus en plus importantes. Cet escalier doit être remplacé par une simple rampe d’accès avec quelques marches, sur la toiture de l’abside. les travaux sont effectués par le maître-maçon Laumet, suite à sa visite-diagnostic de 1840<ref>Oursel</ref>. D’autres travaux de restauration sont vraisemblablement aussi effectués afin de réparer les dommages causés par les infiltrations d’eau. En 1889, d’autres petites réparations sont faites sur l’édifice, sans qu’on en ait le détail. Il pourrait s’agir de réparations sur la toiture de laves. <br />
<br />
En 1913, l’église d’Ameugny est classée Monument Historique. En 1981, des fouilles archéologiques ainsi qu’un diagnostic sanitaire sont menés. Les peintures gothiques sont notamment découvertes dans la nef, sous plusieurs couches de badigeons. En 1984, ces découvertes et le mauvais état de l’église depuis plusieurs années déjà poussent les habitants d’Ameugny à s’engager pour la restauration de leur église. Même si l’extérieur de l’édifice a jusqu’alors été entretenu par les Monuments Historiques, l’église nécessite une reprise globale. L’association « les Amis de l’église d’Ameugny » est alors créée par Mr Guy de Surel, afin d’aider à sa restauration et à sa mise en valeur, en partenariat avec la municipalité et les Monuments Historiques. Des devis sont établis à hauteur de 765 000 francs, dont 10% doivent être pris en charge par la commune. Grâce aux nombreuses actions organisées par l’association afin de récolter des fonds, ainsi que grâce à de nombreux dons, la part à charge de la mairie est finalement déjà financée. En 1987, la restauration générale de l’église est donc lancée. Elle comprend un assainissement général de l’édifice ainsi que sa rénovation et sa mise en valeur, notamment grâce à la restauration de son décor<ref>Les peintures gothiques sont notamment restaurées par J. Bourgoin. </ref> et à l’installation de notices de présentation multilingues.<br />
<br />
L’église fait depuis l’objet d’un soin constant de la part de la municipalité et des habitants du village. Elle est désormais ouverte aux visites.<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
L’église d’Ameugny est un petit édifice roman construit en pierre de calcaire ocre. Elle est assez typique des petits édifices romans de la région, tout en modestie. L’église est entourée du cimetière communal et fait face à un beau panorama sur le mâconnais et le clunisois. Elle se compose d’une petite nef rectangulaire, suivie d’un transept soutenant un clocher trapu, puis d’une abside à l’est, flanquée de la sacristie. Outre cette sacristie, les bras du transept (chapelles gothiques) et l’abside (remaniée au XVIIe ou XVIIIe siècle), l’édifice est entièrement roman, construit en deux phases (XIe siècle pour la croisée et le clocher, fin du XIIe pour la nef). Le décor roman de l’édifice est des plus remarquables, en particulier le tympan du portail ouest, qui porte la signature de son sculpteur, un certain Seguin, tailleur de pierre à Melay. <br />
[[Fichier:AmeugnyPlanNishida.jpg |thumb|left|450px|Plan de l'église dressé par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology ©Professeur Nishida / CEP]]<br />
La façade ouest de l’édifice est divisée en deux parties. La partie basse se compose d’un avant-corps légèrement saillant encadré par de minces pilastres aux extrémités. Un portail s’ouvre au centre, dont l’arc en plein cintre, doublé, repose latéralement sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés. Le tympan du portail est en pierre. Il comporte des fleurs sculptées sur le pourtour, et au centre un médaillon orné d’une croix, dans lequel on lit « LEX DEI VERA EST » (la loi de Dieu est vraie). Le linteau porte quant à lui la salutation à Marie et, occurrence rare, la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay. Le haut de la façade est, lui, simplement percé d’une large baie moderne en plein cintre, allongée. Les gouttereaux de la nef sont pour leur part chacun épaulés de trois contreforts massifs qui délimitent les trois travées. Le gouttereau nord est percé de deux larges baies en plein cintre modernes, du côté oriental du mur. La partie ouest du gouttereau sud est, elle, percée de deux baies similaires. La partie orientale est ouverte d’une petite porte simple au linteau droit. En hauteur, on distingue également le contour d’une ancienne ouverture murée. <br />
<br />
Le transept de l’église est formé de la croisée sous clocher romane et de chapelles gothiques de part et d’autre, épaulées par des contreforts massifs aux extrémités (dont trois sont diagonaux). Le bras sud du transept est percé d’une baie en plein cintre simple, et le bas du mur est renforcé. Au nord, la chapelle est éclairée par une baie à remplage flamboyant. La face ouest comporte une petite porte surmontée d’une pierre vaguement blasonnée. Le clocher de l’église s’élève au-dessus de la croisée romane. De plan carré, il a un profil trapu et trois étages séparés par des cordons de pierre. Les arêtes du clocher sont renforcées. Le premier étage est aveugle, simplement orné de bandes et arcatures lombardes, et percé de l’accès au clocher à l’est. Le deuxième étage comporte une baie plein cintre par face, murées mais encore distinguables. Le troisième étage est quant à lui ouvert d’une baie trigéminée par face, avec retombées médianes sur paires de colonnettes. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans surmontée d’une croix.<br />
<br />
A l’est, l’abside complète l’édifice. Semi-circulaire, elle est précédée d’une courte travée droite. Elle a visiblement été reprise à l’époque moderne, bien que l’on ne sache pas dans quelle mesure. Elle est percée de deux baies latérales en plein cintre, et ne comporte aucun contrefort, contrairement au reste de l’édifice. Au sud, l’abside est flanquée d’une petite sacristie moderne. Au nord, l’escalier d’accès au clocher est installé sur la toiture. Cette-dernière est en laves, comme pour le reste de l’église. Une corniche à modillons nus fait le tour de l’édifice et soutient cette lourde couverture.<br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église d’Ameugny est également toute en sobriété, avec peu de mobilier et un décor discret. La nef est dallée<ref>On distingue notamment de nombreuses pierres tombales réutilisées dans le pavage</ref> et entièrement enduite. Elle est voûtée d’un berceau brisé rythmé par des arcs doubleaux qui retombent sur des pilastres avec impostes. Le mur de façade, à l’ouest, est séparé en deux parties par un ressaut dans la maçonnerie, en-dessous de la baie. Le mur nord de la nef abrite une niche creusée dans le mur, dans laquelle sont installés les fonts baptismaux. Au sud, la porte latérale s’ouvre sous un profond arc en plein cintre. Les murs de la nef sont ornés de peintures du XVIe siècle, figurant deux saint évêques dans des niches peintes. On discerne également les restes de litres seigneuriales. La dernière travée de la nef, à l’est, accueille la table d’autel moderne en bois, ainsi que deux autels latéraux à retables, de part et d’autre de l’arc triomphal en plein cintre. <br />
<br />
Celui-ci ouvre la travée sous clocher. Surélevée de plusieurs marches afin de rattraper la pente naturelle du terrain et de marquer l’entrée du chœur, elle est voûtée d’une coupole sur trompes épaulée au nord et au sud par des arcs de décharge en plein cintre. Sous ces renforts, les chapelles formant les bras du transept s’ouvrent par des arcs brisés. De plan carré, elles sont voûtées de croisées d’ogives retombant sur des culots sculptés. La chapelle nord possède son propre accès vers l’extérieur. Un escalier a également été mis au jour en 1987. Il mène au caveau des seigneurs d’Ameugny. La chapelle nord est également décorée d’une crédence à accolade et d’un cartouche funéraire gothique, en pierre, ainsi que d’une plaque commémorative en marbre noir. La chapelle sud possède également une crédence gothique. <br />
<br />
L’abside complète l’édifice à l’est. Surélevée d’une marche, elle s’ouvre par un arc en plein cintre avec impostes. Elle est voûtée d’un large cul-de-four orné d’un décor mouluré moderne. Des cordons moulurés délimitent la base de la voûte et celle du mur. Au sud, une petite porte en bois mène à la sacristie. L’abside accueille le maître-autel.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier<ref>En partie établi grâce à l’inventaire Oursel et à la fiche de la Pastorale du Tourisme</ref>===<br />
*Décor du clocher :<br />
<br />
Bandes et arcatures lombardes, baies trigéminées.<br />
*Décor du portail principal :<br />
<br />
On peut y lire les inscriptions suivantes : « LEX DEI VERA EST » (la loi de Dieu est vraie), la salutation à Marie et, occurrence rare, la signature du sculpteur, Seguin, tailleur de pierres à Malay.<br />
<br />
Le tympan du portail est orné de fleurons et d’un médaillon gravé d’une croix.<br />
<br />
L’arc du portail repose latéralement sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés de feuillages.<br />
<br />
*Décor peint :<br />
<br />
Dans la nef, deux représentations de saints évêques, dans des niches peintes. Ces peintures dateraient du XVIe siècle. On distingue également des morceaux de litres seigneuriales (carrés noirs). <br />
*Traces de décor peint, sur le tympan intérieur du portail ouest <br />
*Culots et clef de voûte sculptés de la chapelle nord : culots sculptés du tétramorphe, clef ornée de deux anges tenant l’écusson de la famille du Blé d’Uxelles : de gueule à trois chevrons brisés d’or<ref>Fiche de l'Académie de Mâcon</ref>.<br />
*Culots et clef de voûte de la chapelle sud, blasonnés.<br />
*Pierre gothique en calcaire ocre, gravée d’une inscription latine commémorant Pétrarque de la Magdeleine et sa sœur Anne, morts en 1529 de la peste, et enterrés dans la chapelle (chapelle nord). <br />
*Cartouche funéraire gothique (XVIe siècle), rectangulaire, dont les pourtours sont ornés de motifs floraux sculptés (chapelle nord)<br />
*Crédence gothique à accolade, abritant une piscine liturgique, XVe-XVIe siècle (chapelle nord)<br />
*Crédence gothique à accolade, XVe-XVIe siècle (chapelle sud)<br />
<br />
*Maître-autel en bois, surmonté du tabernacle avec crucifix <br />
*Autel moderne en bois <br />
*Autels latéraux, surmontés de retables dont l’arc brisé retombe latéralement sur de fines colonnes aux chapiteaux sculptés. Ces retables accueillent chacun une niche à statue, surmontée d’un médaillon mouluré en rosace<br />
*Statues :<br />
<br />
Saint Joseph (autel droit)<br />
<br />
Vierge à l’Enfant (autel gauche)<br />
<br />
Christ en Croix, en bois, XVIe siècle (chapelle droite). Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1980.<br />
*Plaque en marbre noir, dans un cadre en bois, gravée d’une reconnaissance d’un leg effectué en 1782, contre fondation d’une messe. L’inscription retrace les bienfaits de dame Catherine-Julie Guy de la Findoise.<br />
*Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)<br />
*Bénitier encastré portant la date de 1827 (près de l’entrée latérale)<br />
*Niche carrée creusée dans le mur, fermée par une petite porte en bois<br />
*Chaire à prêcher en bois (nef)<br />
*Porte en bois, gravée de la date 1826 (entrée principale)<br />
*Fonts baptismaux en pierre blanche, fermés par une petite porte en bois, et installés dans une large niche ménagée dans le mur (nord de la nef)<br />
*Dalles funéraires :<br />
<br />
-une dalle ornée d’une large croix et portant la date de 1802<br />
<br />
-tombe de Catherine Mesplin, décédée en 1731, ornée d’une large croix<br />
<br />
-dalle d’un François …, mort en 1700, ornée d’une large croix<br />
<br />
-tombe de la famille Ducahier, dont un membre curé d’Ameugny, portant une large croix et la date de 1687<br />
<br />
-tombe d’une dame décédée à Cormatin le 26 janvier 1776, ornée d’une croix<br />
<br />
-tombe de Marcel Cormand, mort en août 1789, ornée d’une croix <br />
<br />
-tombe de Marie Guérin, épouse de Marcel Cormand, morte en août 1788<br />
<br />
-dalle d’une dame Toret, XVIIe siècle, fille de Mr Toret, prieur ( ?) de Pierre de Cormatin <br />
*Croix de cimetière<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1815 : restauration générale de l’édifice <br />
<br />
1826/1827 : quelques réparations, attestées par les dates inscrites sur la porte occidentale et le bénitier encastré près de la porte latérale<br />
<br />
1843-1845 : démolition du vieil escalier d’accès au clocher, réparations des dommages faits par les infiltrations d’eau<br />
<br />
1889 : quelques petites réparations, sans détail <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1913 : église classée Monument Historique <br />
<br />
1981 : découverte de peintures dans la nef<br />
<br />
1987 : restauration générale de l’église<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien et de mise en valeur <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église d’Ameugny est en bon état général et est régulièrement entretenue. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour connaître l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.<br />
<br />
[https://www.ameugny.fr/ Site web de la mairie]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église d’Ameugny est généralement ouverte, du moins pendant la saison estivale.<br />
<br />
Pour planifier une visite, contacter la mairie.<br />
<br />
L’édifice ne semble pas accessible aux personnes à mobilité réduite : le terrain du cimetière est très inégal, et il y a des marches aux différentes entrées de l’église.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Association « Les Amis de l’église d’Ameugny » :''' <br />
<br />
Association créée en 1984 par Mr Guy de Surel afin d’aider à la remise en état de l’église, en partenariat avec la municipalité et les Monuments Historiques.<br />
En 1987, l’association participe et finance en partie la restauration générale de l’édifice. <br />
<br />
Par la suite, elle s’attache à la sauvegarde et la mise en valeur de l’église, notamment en organisant et/ou en participant à différentes phases de travaux concernant l’édifice et son mobilier. <br />
<br />
L’association s’est notamment engagée pour l’ouverture de l’édifice aux visiteurs : ouverture physique et organisation de visites lors des Journées du Patrimoine, éclairage, notices touristiques multilingues …<br />
<br />
Détail des actions de l’association :<br />
<br />
[https://www.ameugny.fr/documents/portal57/histoireaaeaparjplv.pdf Amis de l'église d'Ameugny - Histoire] <br />
<br />
L’association n’existe aujourd’hui plus, l’édifice étant désormais entretenu avec soin par la municipalité et les habitants de la commune.<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
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[[Fichier:AmeugnyCartePostale (1).jpg|440px|thumb|center|Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
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[[Fichier:AmeugnyCartePostale (2).jpg|450px|thumb|center|Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
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<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:AmeugnyCadastre1824.jpg|thumb|center|450px|Cadastre de 1824, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:AmeugnyCadastreActuel.jpg|thumb|center|450px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://cdt71.media.tourinsoft.eu/upload/Ameugny.pdf Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption]<br />
<br />
*Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :<br />
<br />
[https://academiedemacon.fr/wp-content/uploads/2017/03/71640-AMEUGNY-2.pdf Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption] <br />
<br />
*Page de l’église sur la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/ameugny.htm Eglise d’Ameugny]<br />
<br />
*Page d’Ameugny sur la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-chalonnais-entre-grosne-mont-saint-vincent/ameugny/ Eglise d’Ameugny] <br />
<br />
*Plan de l’église dressé par le professeur Masatsugu Nishida, du Kyoto Institute of Technology<br />
<br />
*Documents sur place et documents fournis par l’association et la mairie (voir le [https://www.ameugny.fr/ site de la mairie])<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune d’Ameugny<br />
<br />
03 85 50 15 59<br />
<br />
mairie.ameugny@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[La Grange Sercy à Ameugny]] :<br />
<br />
Ancienne grange clunisienne bâtie au XIIe siècle. Elle faisait partie d’un vaste domaine agricole appartenant à l’abbaye de Cluny.<br />
<br />
Elle fait aujourd’hui partie d’une exploitation agricole privée et sert de remise.<br />
<br />
*[[Eglise Saint-Quentin à Bray]] :<br />
<br />
Edifice partiellement roman (Xe et XIIe siècle) constitué de styles architecturaux hétéroclites. L’église a été remaniée de nombreuses fois, ce qui rend sa datation difficile. Il s’agit vraisemblablement d’un des édifices les plus anciens de la région.<br />
<br />
Les colonnes de la travée sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932.<br />
<br />
*[[Eglise Sainte-Marie-Madeleine à Taizé]] :<br />
<br />
Eglise romane construite au XIIe siècle, qui semble avoir également conservé des vestiges d’une chapelle primitive du Xe siècle.<br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1913.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Saint-Jean-Baptiste_%C3%A0_Burgy&diff=22792
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy
2021-05-03T15:17:24Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''L’église romane Saint-Jean-Baptiste''' se trouve dans la commune de [[Burgy]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit à l'origine d'une annexe de Vérizet (aujourd'hui hameau de [[Viré]]), [[Burgy]] n'étant érigée en paroisse qu'au XVIIIe siècle. L'église est dès sa fondation à la collation de l’évêque. Il est difficile d’avancer une datation concrète de l’édifice. La partie la plus ancienne semble être le mur nord de la nef qui pourrait dater du Xe siècle, sur lequel sont collées à l’intérieur de grands arcades en plein cintre. Le reste de l’église est vraisemblablement reconstruit dans la seconde moitié du XIIe siècle. Elle est à l’époque au centre du village, mais celui-ci a été reconstruit à son emplacement actuel au XVe siècle. C’est peut-être également de cette époque que date la reconstruction du mur sud de la nef. L’église a un profil roman typique, trapue et solide, avec une nef unique, une travée sous clocher et une abside. Cette dernière est agrandie et reconstruite au XIXe siècle, lorsque l’église est par plusieurs fois rénovée. La commune s’attache désormais à l’entretien de l’édifice, classé Monument Historique depuis 1979. Une piéta en pierre du XVIe siècle, classée Monument Historique depuis 1932, est par ailleurs visible dans la rue principale du bourg.<br />
[[Fichier:BurgyEgliseExt (1).JPG|thumb|right|400px|Eglise Saint-Jean-Baptiste (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Burgy DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Burgy DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Burgy DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Burgy DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de visite Burgy GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de visite Burgy GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de visite Burgy GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de visite Burgy GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Le « Belvédère », 71260 Burgy<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°27'51.4"N 4°50'07.3"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| Paroisse Notre Dame des Coteaux en Mâconnais<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| Classée en 1979<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
[[Burgy]] est un petit village viticole qui rassemble un peu plus d’une centaine d’habitants. Il domine les collines et les vignobles de la région de Lugny. La première mention du village date de la toute fin du Xe siècle, ou du début du XIe, dans une charte de l’abbaye de Cluny : ''In villa Burgziaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. On dispose de peu de sources concernant le village, et une confusion est d’ailleurs possible avec la commune de Burzy. Néanmoins, on retrouve la ''Villa Burgiaci'', dans une autre charte de Cluny. Le toponyme de Burgy semble se fixer au XVe ou XVIe siècle. Le village se développe plus particulièrement après la seconde Guerre Mondiale. A cette époque, la Maison Letourneau commence à produire et à commercialiser un vin effervescent. C’est l’une des premières maisons de Bourgogne à travailler le mousseux, qui devient crémant de Bourgogne en 1975.<br />
<br />
L’église du village, dédiée à saint Jean-Baptiste, est située au « Belvédère », une colline haute de 400 mètres qui domine le centre du village, à environ 1.5 km plus bas. L’édifice se trouve au sommet de cette colline et offre une vue dégagée sur la vallée de la Saône et les monts du Jura. L’église actuelle est quasi entièrement romane<ref>Appartiennent à l’art roman : la façade, la majorité de la nef, la travée sous clocher et le clocher. </ref>, malgré quelques remaniements. La partie la plus ancienne semble être le mur nord de la nef. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, la partie orientale de l’édifice est vraisemblablement reconstruite. Elle est déjà à l’époque le centre de la paroisse de Burgy et à la collation de l’évêque de Mâcon. <br />
<br />
L’édifice est ensuite remanié au XVe siècle. Le mur sud de la nef semble avoir été repris à cette époque. S’il imite le style roman, il est clairement différent de l’autre gouttereau. C’est à la même période que le bourg du village se déplace où il se trouve aujourd’hui, à flanc de coteau. L’édifice est cependant toujours entouré du cimetière communal, mais au milieu des vignes. En 1513, un pouillé cite l’église de Burgy en tant que simple annexe de celle de Vérizet. Elle n’est donc plus paroissiale à cette date.<br />
<br />
En 1709<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>, Jacques Nozerines, curé de Vérizet, adresse une lettre à l’évêque de Mâcon lui demandant d’ériger de nouveau Burgy en paroisse. Il précise qu’il s’agit notamment là d’une demande des habitants du village, d’ailleurs assez nombreux pour pouvoir prétendre à leur propre cure. En réponse, l’évêque de Tilladet se rend sur place l’année suivante. Après vérifications d’usage, il accède à le demande du curé, et désigne les décimateurs. Le 20 juin 1715, Burgy est officiellement érigée en paroisse. Le premier curé à y être nommé est Clément Guillemin, de Trambly. En 1716, Claude de Franc, chapelain de la chapelle de Tous-les-Saints au Temple de Montbellet (commanderie), cède le tiers des dîmes que la chapelle de Montbellet possédait à Burgy à son nouveau curé, afin d’accroitre ses ressources et d’aider à son installation et à celle de la paroisse. Au XVIIIe siècle, une nouvelle église aurait également été construite à Burgy, à côté des maisons et de la cure<ref>Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, ''La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757'', Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, p. 234.</ref>. Il n’en reste cependant aucune trace. <br />
<br />
Au XIXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois<ref>Oursel</ref>, notamment en 1827 et 1869 (petits travaux d’entretien). A une date inconnue, la sacristie est ajoutée au sud de la travée sous clocher, et l’abside est reconstruite. Elle est en fait vraisemblablement démontée puis remontée après l’ajout d’une travée de chœur<ref>Guerreau, Alain, ''Vingt-et-une petites églises romanes du Mâconnais''…</ref>. En 1884, un projet de reconstruction de l’édifice est avancé. Le curé de l’époque lance une souscription auprès de la population. Il ne récolte heureusement que 1400 francs, somme bien insuffisante pour reconstruire l’église romane. <br />
<br />
Par la suite, l’édifice est entretenu ponctuellement. Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les habitants de Burgy organisant des kermesses pour financer la restauration de l’église. Ces travaux se déroulent entre 1945 et 1950. Ils comprennent la réalisation d’un décor peint par Michel Bouillot, sur demande de Joseph Robert, curé-archiprêtre de Lugny. Ce décor représente les Mystères joyeux de la Vierge, d’après Saint Luc, à l’époque où l’on récitait régulièrement le Rosaire, dans l’église<ref>Fiche de la Pastorale du Tourisme 71.</ref>. Ce décor a depuis été recouvert. C’est peut-être également lors de cette campagne de travaux que la charpente de la nef est dégagée (elle était jusqu’alors masquée par un plafond), et que la large fenêtre de la façade est ouverte. En 1976-1977, le toit en laves de l’église est rénové. Les travaux sont réalisés par Mr Pierre, sous la direction de Mr Louis Lenormand, architecte des Bâtiments de France. La Sauvegarde de l’Art français a participé au financement de ces travaux à hauteur de 60 000 francs<ref>Voir la fiche correspondante dans les sources.</ref>. En 1979, l’église Saint-Jean-Baptiste est classée Monument Historique. <br />
<br />
L’édifice est par la suite restauré ponctuellement. En 2015-2016, l’association Burgy Patrimoine porte un projet de rénovation de l’église auprès de la municipalité et des habitants. En 2017 et 2018, cette restauration est lancée, en plusieurs phases. En 2017, une partie de la toiture de laves et de la charpente est reprise. L’intérieur est décrépit pour être laissé en pierre apparente, afin d’assainir les lieux face aux infiltrations passées. Un paratonnerre est également posé. Le montant des travaux s’élève à près de 100 000 euros (hors taxes). La commune finance pour partie ces réparations, avec l’aide de subventions et d’une collecte de fonds auprès d’entreprises et de particuliers, via la Fondation du Patrimoine<ref>Voir la fiche correspondante dans les sources.</ref>. Les travaux sont réalisés par Mr Rotondo, artisan lavier, sous la direction de Mr Reynaud, architecte. En 2018, la maçonnerie extérieure de l’église est reprise. Les abords de l’édifice ont également été aménagés. En 2021, des travaux sont prévus au cimetière. <br />
<br />
*'''Saint Jean-Baptiste :'''<br />
<br />
''« Jean-Baptiste est pour les chrétiens le dernier prophète d’Israël. Par sa prédication et le baptême qu’il propose aux foules, il annonce et prépare la venue de Jésus. La rencontre de Jésus et de Jean-Baptiste marque la fin de la prédication de Jean et le début de celle de Jésus. Jean-Baptiste sera emprisonné et exécuté par le roi Hérode Antipas [en l’an 28 ou 29] pour avoir dénoncé son immoralité.<ref>Biographie du journal La Croix. Voir son dossier sur Saint Jean-Baptiste :[https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Saint-Jean-Baptiste/Jean-Baptiste-l-humble-precurseur-du-Christ Saint Jean-Baptiste];[https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_le_Baptiste#:~:text=Sur%20le%20plan%20historique%2C%20son,B%C3%A9thanie%20au%2Ddel%C3%A0%20du%20Jourdain. Voir également la page du saint sur Wikipedia] </ref>»''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
<br />
La petite église de Burgy est un édifice roman typique de ceux que l’on trouve dans la région, trapu et massif. L’église est bâtie en pierres rosées au sommet d’une colline qui domine le bourg en contrebas. Elle est encore entourée du cimetière communal. Son plan est simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré flanquée d’une sacristie au sud, travée de chœur et abside à l’est.<br />
<br />
[[Fichier:BurgyEgliseRomanePlanGuerreau.jpg|thumb|left|450px|Plan de la construction romane ©Alain Guerreau]]<br />
<br />
La façade de l’édifice est ouverte d’un simple portail, sans décor, dont le linteau repose sur des corbeaux. On aperçoit son arc en plein cintre perdu dans la maçonnerie du mur. Une large fenêtre moderne en plein cintre est percée en haut du pignon. Le mur gouttereau nord de la nef est la partie la plus ancienne de l’édifice (Xe siècle). Il est muni de deux très petites baies en plein cintre doublement ébrasées, très profondes. Le gouttereau sud est quant à lui une reconstruction du XVe qui imite l’architecture romane. Il comporte deux baies de même forme, très étroites et allongées, ressemblant plus à de simples fentes d’éclairage. Elles ne sont ébrasées qu’à l’intérieur. A l’extrémité est du mur, une petite porte latérale permet d’accéder à la nef. Elle est très étroite et similaire au portail principal : linteau reposant sur des corbeaux de pierre, arc en plein cintre perdu dans la maçonnerie. <br />
<br />
La travée sous clocher est épaulée de deux longs contreforts de chaque côté. La face nord est nue. Au sud, les contreforts sont inclus dans la sacristie moderne. Cette dernière comporte une petite ouverture rectangulaire au sud, et à l’est une ouverture plus large, à la suite de quelques marches, qui permet d’accéder au clocher. La sacristie est attenante au petit portail en ferraille qui ouvre l’enclos du cimetière. Le petit clocher trapu de plan carré se compose d’une souche aveugle massive et d’un étages de baies, séparés par un cordon de pierre. Le beffroi est ouvert d’une baie géminée par face, avec retombée médiane sur double colonnette avec chapiteaux vaguement sculptés<ref>Ils sont très abîmés, les motifs sont difficilement reconnaissables. </ref>. Le clocher est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans. A l’est, le chœur se compose d’une travée droite et d’une abside semi-circulaire. La travée est délimité à l’est par des contreforts massifs. Elle est percée d’une baie par face : en cintre brisé au nord, et en plein cintre au sud. L’abside est quant à elle éclairée par deux baies en plein cintre modernes, légèrement allongées. Tout l’édifice est couvert de laves. Cette toiture est soutenue par une corniche à modillons nus, excepté pour le mur nord de la nef et pour la sacristie, où la corniche est en pierre plate. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, l’église de Burgy est d’apparence très sobre et dépouillée. Elle abrite très peu de mobilier, si ce n’est les éléments indispensables à l’accueil des fidèles. La petite nef rectangulaire est entièrement dallée<ref>Des pierres tombales sont visibles parmi les dalles </ref>, et ses murs sont laissés en pierre apparente, tandis que le reste de l’édifice est enduit. La nef est couverte par une belle charpente<ref>Virey la dit encore plafonnée au début du XXe siècle </ref>. Des arcades murales en plein cintre sont plaquées sur le mur nord<ref>Le mur nord comporte un socle de pierre sur lequel s’élevait une statue de saint Jean-Baptiste.</ref> et sur le mur de façade. Elles retombent sur de simples pilastres avec tailloirs. Les trois arcades du mur de façade sont identiques, mais celle au centre entoure le portail d’entrée et son arc légèrement brisé. Le gouttereau sud ne comporte pas d’arcades, puisque reconstruit. Il est néanmoins ouvert à l’est par l’étroite porte latérale, sous un double arc assez épais, en plein cintre. la nef s’ouvre à l’est sur la travée sous clocher via un large arc brisé avec impostes, au-dessus duquel on distingue l’ancienne ouverture d’accès au clocher. La travée qui supporte ce dernier est voûtée d’un berceau brisé. Le poids du clocher trapu est en partie assumé par des arcs de décharge en plein cintre avec impostes, au nord et au sud du berceau. La travée sous clocher s’ouvre au sud sur la sacristie. Celle-ci est plafonnée grâce à de larges poutres. A l’est, le chœur complète l’édifice. Il est délimité par une grille en fer forgé et s’ouvre par un arc triomphal en cintre brisé, avec impostes. Ce chœur est composé d’une travée droite voûtée d’un berceau brisé et d’une abside en cul-de-four de même forme. Le contour d’une piscine liturgique murée est visible dans le mur sud de la travée. Le chœur abrite le maître-autel, sur un socle surélevé. Des bancs simples en bois l’entourent.<br />
<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier<ref>Une statue de saint Jean-Baptiste en pierre polychrome est citée dans l'inventaire du couple Oursel. Elle n'est aujourd'hui plus en place, il n'en reste que le socle contre le mur nord de la nef.</ref>===<br />
*Baies géminées du clocher, en plein cintre. Elles retombent sur des paires de colonnettes dont les chapiteaux sont vaguement sculptés, mais trop abîmés pour que l’on puisse discerner des motifs précis. <br />
*Arcades de la nef, en plein cintre<br />
<br />
*Maître-autel en pierre blanche, décoré d’arcatures sur colonnettes aux chapiteaux sculptés <br />
*Crucifix<br />
*Statue de la Vierge à l’Enfant, en bois peint, XVIIIe siècle (abside, sur un haut socle cylindrique / colonne)<br />
*Bénitiers encastrés :<br />
<br />
Près de la porte ouest, bénitier à six côtés ornés de perles et de feuilles<br />
<br />
Près de la porte sud, bénitier ovale orné d’une frise de feuilles <br />
*Bénitier sur pied :<br />
<br />
Cuve ovale en pierre rose, sur pied octogonal <br />
*Pierres tombales parmi le dallage de la nef <br />
*Piscine liturgique murée (chœur) <br />
*Piédestal d’une ancienne croix, devant l’édifice<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1827 : travaux d’entretien / de restauration<br />
<br />
1869 : travaux d’entretien / de restauration<br />
<br />
1884 : projet non-réalisé de reconstruction de l’édifice <br />
<br />
Reconstruction de l’abside <br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
1945-1950 : restauration de l’édifice ; ajout d’un décor peint par Michel Bouillot, recouvert depuis<br />
<br />
1977 : rénovation de la toiture de laves et de sa charpente <br />
<br />
1979 : église classée Monument Historique<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
2017 : rénovation de la toiture de laves ; intérieur décrépit et assaini<br />
<br />
2018 : reprise de la maçonnerie extérieure de l’édifice<br />
<br />
2020/2021 : projet de travaux au cimetière attenant <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
L’église est en bon état général et a récemment été restaurée. Le chœur mériterait cependant d’être à son tour rénové.<br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
L’église est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
Pour suivre l’actualité de l’église, contacter la mairie ou l’association patrimoniale locale.<br />
<br />
Des concerts y sont organisés ponctuellement.<br />
<br />
=== Visite ===<br />
L’église de Burgy est d’ordinaire fermée. Pour la visiter, contacter directement la mairie ou l’association patrimoniale de la commune.<br />
<br />
Elle est ouverte lors des Journées du Patrimoine, durant lesquelles des visites guidées sont organisées par l’association patrimoniale. <br />
<br />
L’édifice semble accessible aux personnes à mobilité réduite, via l’entrée principale. Toutefois, le dallage de l’église est très inégal, et peut donc être difficilement praticable.<br />
<br />
L’église est par ailleurs éloignée du bourg, mais un parking se trouvant juste devant permet de s’y rendre en voiture.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''Burgy Patrimoine :'''<br />
<br />
Association créée en 2016 afin de relayer l’action de la commune auprès des personnes intéressées par la rénovation de l’église.<br />
<br />
Plus largement, l’association entend participer à la sauvegarde, la valorisation et l’entretien du patrimoine de la commune de Burgy.<br />
<br />
''Présidente :'' Marie-Rose Geoffroy<br />
<br />
''Adresse :'' Mairie, Rue du bourg -71260 BURGY<br />
<br />
''Tel :'' 03 85 33 26 34<br />
<br />
''Contact :'' association@burgy-patrimoine.fr <br />
<br />
[https://fappah.fr/burgy-patrimoine/ Page Fappah]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<div><br />
<center><br />
<br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="60%" |<br />
[[Fichier:BurgyCartePostale (1).jpg |500px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BurgyCartePostale (2).jpg |500px| thumb |center | Carte postale ancienne, collection privée de Monsieur Luc Denis]]<br />
| width="10%" |<br />
|}<br />
</center><br />
<br />
</div><br />
<br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
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Fichier:BurgyPietà (3).JPG<br />
Fichier:BurgyPietà (4).JPG<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BurgyCadastre1808.jpg|thumb|center|420px|Cadastre de 1808, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BurgyCadastre1806.jpg|thumb|center|350px|Cadastre de 1806, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:BurgyCadastreActuel.jpg |thumb|center|400px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
<br />
=== Bibliographie ===<br />
*GUERREAU, Alain, « Vingt-et-une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie », In ''L'innovation technique au Moyen Âge.'' Actes du VIe Congrès international d'Archéologie Médiévale (1-5 Octobre 1996, Dijon - Mont Beuvray - Chenôve - Le Creusot - Montbard), Caen : Société d'Archéologie Médiévale, 1998. pp. 186-210.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/burgy.htm Eglise de Burgy] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71 :<br />
<br />
[http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Burgy.pdf Eglise de Burgy]<br />
<br />
*Fiche commune de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-maconnais-val-de-saone/burgy/ Burgy]<br />
<br />
*Fiche de la Fondation du Patrimoine :<br />
<br />
[https://preprod-2016.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-saint-jean-baptiste-a-burgy Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy] <br />
<br />
*Vues aériennes de l’église, en novembre 2016 :<br />
<br />
[http://www.dronestagr.am/saint-jean-baptiste-de-burgy/ Eglise de Burgy – Dronestagram]<br />
<br />
*Page de la France Médiévale :<br />
<br />
[http://lafrancemedievale.blogspot.com/2015/08/burgy-71-eglise-romane-saint-jean.html Eglise de Burgy]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français :<br />
<br />
[https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/burgy-eglise/ Eglise de Burgy]<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Burgy<br />
<br />
03 85 33 24 52<br />
<br />
mairie.burgy@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*Pietà de Burgy :<br />
<gallery mode="packed-hover"|left><br />
Fichier:BurgyPietà (1).JPG<br />
Fichier:BurgyPietà (2).JPG<br />
Fichier:BurgyPietà (3).JPG<br />
Fichier:BurgyPietà (4).JPG<br />
</gallery><br />
Datant du début du XVIe siècle, cette statue est située dans une niche creusée dans une maison privée qui borde la rue principale du bourg. <br />
<br />
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1932.<br />
<br />
[http://fappah.fr/wp-content/uploads/2017/07/La-pieta-de-Burgy.pdf Présentation de la Pietà] <br />
<br />
*[[Eglise Saint-Didier à Montbellet]]:<br />
<br />
Eglise partiellement romane, édifiée en plusieurs phases : la nef et la travée sous clocher datent du XIIe siècle, le chœur et les croisillons du XIIIe ou XIVe siècle, le clocher de l’époque moderne, tout comme le porche.<br />
<br />
*[[Chapelle des Arts à Montbellet]]:<br />
<br />
Ancienne église prieurale romane bâtie au XIIe siècle, et reprise au XIIIe siècle.<br />
<br />
Elle dépendait du prieuré de Saint-Oyen installé au hameau éponyme par l’abbaye de Saint-Claude (Jura). La chapelle sert désormais de salle d’exposition.<br />
<br />
*[[Chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Fissy (Lugny)]]:<br />
<br />
Chapelle romane dont la date de construction est incertaine. Elle appartenait aux moines de l’abbaye de Tournus.<br />
<br />
Elle se compose d’une nef unique rectangulaire, accolée à un chœur à chevet plat sur lequel repose un court clocher de plan carré.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Chapelle_des_Arts_%C3%A0_Montbellet&diff=22791
Chapelle des Arts à Montbellet
2021-05-03T15:14:57Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''La Chapelle des Arts''', anciennement chapelle Saint-Oyen, est située à [[Montbellet]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit de l’ancienne chapelle du prieuré local qui appartenait à l’abbaye de Saint-Claude (auparavant Saint-Oyen) située dans le Jura. Une église est déjà mentionnée au début du Xe siècle en ce lieu, mais l’édifice actuel date vraisemblablement d’une reconstruction romane du XIIe siècle. Elle est composée d’une nef unique charpentée, d’un clocher carré à deux niveaux sur une travée voûtée en berceau brisé, d’une travée de chœur et d’une abside, toutes deux plafonnées. Ces dernières devaient à l’origine être voûtées, vu les contreforts épais présents à l’extérieur. La chapelle est vraisemblablement remaniée une première fois au XIIIe siècle, comme en témoignent notamment les baies de l’étage supérieur du clocher, de style gothique. La porte sud pourrait également dater de cette période. Vendue comme bien national après la Révolution, la chapelle est ensuite rachetée par des habitants puis cédée à la commune. A l’époque en très mauvais état, elle est rénovée plusieurs fois dans la première moitié du XIXe siècle. Inutilisée par la suite, elle est réhabilitée à partir des années 1980 et transformée en salle d’exposition. Elle est aujourd’hui bien entretenue, mise en valeur et gérée par l’association qui lui est dédiée.<br />
[[Fichier:SaintOyenChapelleExt (1).JPG|thumb|right|350px| Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Hameau de Saint-Oyen, 71260 Montbellet<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°28'21.4"N 4°53'39.6"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| /<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le hameau de Saint-Oyen fait partie du village de [[Montbellet]]. C’est une zone de peuplement très ancienne. Des outils remontant au paléolithique supérieur et au néolithique ont notamment été ramassés dans la carrière de Saint-Oyen<ref>GAM Info, groupement archéologique du Mâconnais, 1974, n°4, pp. 9-10</ref>. D’importants vestiges gallo-romains ont également été mis au jour sur le territoire de la commune et près du hameau : restes de ''villae'', poteries, objets divers…Au IXe siècle, des terres dont fait partie le hameau de Saint-Oyen sont données à l’abbaye de Saint-Claude<ref>Ermitage fondé au Ve siècle par saint Romain et saint Lupicin, transformé en un monastère à proprement parler vers l’an 500 par saint Oyand. Historique de l’abbaye : [https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Claude Abbaye de Saint-Claude] </ref>, dans le Jura, par le moine Otton, Comte de Vienne et de Mâcon, son épouse Adalsinde et leur fils le moine Amblard. L’abbaye construit un premier lieu de culte, centre d’un petit ermitage, qui est dédié à saint Oyen, quatrième abbé de l’abbaye du Jura. Cet édifice est cité au début du Xe siècle dans la charte 359 du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon : ''Ecclesia Sancti-Eugendi supra fluvium qui vocatur Borbontia''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Un conflit entre les moines de l’abbaye et les chanoines de Mâcon y est alors réglé. Cet ermitage se transforme peu à peu en un véritable prieuré, autour duquel se développe la hameau en rassemblant hommes et activités. En 1792, alors que le prieuré n’existe déjà plus, la commune de Saint-Oyen est réunie à celle de Montbellet. Cette dernière se développe considérablement au XIXe siècle, notamment grâce au commerce et au transport de population rendus possibles par l’extension des voies de communication (et grâce notamment à la construction d’un pont suspendu). Montbellet est dès lors une vaste commune divisée en hameaux et qui s’étend des premières collines du Mâconnais à la Saône. Elle est traversée par la Bourbonne. En 2008, Montbellet a organisé le jumelage des quatre villages Suisse, Italien, Savoyard et Mâconnais qui portent le nom de Saint-Oyen, en l’honneur du 4ème abbé de l’abbaye de Saint-Claude.<br />
<br />
La chapelle de Saint-Oyen est un édifice entièrement roman qui semble dater du XIIe siècle, probablement construite une fois que le prieuré de Saint-Oyen est déjà bien développé. Cette église prieurale se compose d’une nef unique charpentée, d’un clocher carré à deux niveaux sur une travée voûtée en berceau brisé, d’une travée de chœur et d’une abside, toutes deux plafonnées. Ces dernières devaient à l’origine être voûtées, vu les contreforts épais présents à l’extérieur. A la même époque (1119), le hameau voisin de Mercey devient une possession des Templiers, qui y installent une Commanderie. Les terres de Saint-Oyen se retrouvent donc au cœur d’une zone géographique aux influences et autorités multiples : moines de Saint-Claude, Templiers, chanoines de Mâcon, seigneurs laïcs. En 1285, une bulle papale d’Innocent IV confirme la pleine possession des terres et biens de Saint-Oyen et Montbellet par l’abbaye de Saint-Claude, et donc des édifices qui s’y trouvent : la chapelle de Saint-Oyen et l’église Saint-Didier à Montbellet. C’est de cette époque que semble dater une première reprise de la chapelle de Saint-Oyen. Les baies gothiques du clocher et la porte sud semblent appartenir à cette restauration. <br />
<br />
Par la suite, le prieuré de Saint-Oyen est cité aux XIVe et XVIe siècles, dans deux pouillés. Il existe donc toujours à cette époque, et semble plutôt prospère, notamment grâce à sa situation géographique privilégiée, entre deux grandes voies de communication, la route et la Saône<ref>Historique de l’association. </ref>. Le prieuré rassemble la population et toutes sortes d’activités : artisans, commerces, élevages et cultures. Le prieuré semble avoir conservé une certaine indépendance au milieu des terres aux propriétaires variés. Au XIVe siècle, la Commanderie de Mercey passe aux mains des Chevaliers de Malte (ordre hospitalier), après le procès des chevaliers du Temple. Au XVIe siècle, les Guerres de Religion font de nombreux dommages dans la région, y compris sur les terres de Montbellet. Il est probable que le prieuré de Saint-Oyen soit impacté par ces troubles, et c’est peut-être à la suite de ces évènements que le prieuré cesse d’exister<ref>Cela ne serait pas un exemple isolé dans la région : c’est notamment ce qu’il se passe au [https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Sainte-Marie-Madeleine_%C3%A0_Le_Villars Villars] où sont installées des moniales, contraintes de fuir. </ref>. Lorsque la Révolution éclate, la seigneurie de Saint-Oyen est déjà aliénée<ref>Rigault, cite Léonce Lex. </ref>.<br />
<br />
A cette époque, la chapelle de Saint-Oyen est déjà dans un état précaire. En 1792, la commune de Saint-Oyen est unie à celle de Montbellet. La chapelle est vendue comme bien national en 1796 à Mr Landolphe, riche propriétaire local, pour 2196 francs. Elle est ensuite acquise par une quarantaine d’habitants de Saint-Oyen, afin d’éviter sa destruction. En 1819-1820, quelques travaux urgents sont effectués sur l’édifice, suivant le devis de Mr Delorme<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>, avec l’idée de rendre l’édifice au culte. C’est peut-être à cette occasion qu’est ajoutée la sacristie accolée à l’abside. Celle-ci apparaît en tout cas déjà sur le plan cadastral de 1839. En 1844, les propriétaires ne pouvant pas assumer le coût des rénovations nécessaires à la sauvegarde de l’édifice, la chapelle est cédée à la commune de Montbellet par acte du 16 juin 1844 signé Noirot, notaire à [[Lugny]]<ref>David, Jacques. </ref>. Cette même année, l’architecte Berthier, de Mâcon, dresse les plans et le devis pour la restauration de l’édifice. Il chiffre les travaux nécessaires à 3500 francs<ref>Oursel</ref>. <br />
<br />
En 1846, la réparation de la toiture, à l’époque en laves, devient urgente. En 1848, Michel Delorme, maître-maçon à Saint-Oyen, est chargé des travaux de restauration de la toiture de la nef et du porche, et de la reprise du dallage de l’édifice<ref>Ibidem</ref>. Quelques temps après, le porche est finalement supprimé. La tourelle d’escalier au nord de la nef est également ajoutée, la façade reprise, et les baies de la nef sont élargies. Le montant des travaux s’élève finalement à 4300 francs. La chapelle n’est cependant pas utilisée, puisque c’est l’église Saint-Didier de Montbellet qui accueille le culte. La chapelle de Saint-Oyen entame alors une lente dégradation, et n’est que peu entretenue.<br />
<br />
Dans les années 1980, la municipalité projette finalement de réhabiliter l’édifice. Une longue restauration est engagée, qui se poursuit jusque dans les années 2000 : les toits sont refaits (en tuiles, moins fragiles que les laves), l’intérieur est consolidé et restauré (les murs sont décapés, la charpente est dégagée, le mobilier pour la plupart vidé, les décors modernes supprimés), la cloche automatisée, et les abords de l’édifice sont aménagés avec soin<ref>L’inventaire du couple Oursel contient des photos de l’édifice prises dans les années 1970 et qui permettent d’apprécier les restaurations effectuées. Le blog de la Bourgogne Romane permet également de visualiser les derniers travaux réalisés. </ref>. Dès 1990, la chapelle des Arts devient une salle d’exposition pour tous types d’artistes. Elle accueille également des concerts et permet d’animer le hameau et la commune. La chapelle fait désormais l’objet d’un soin attentif et propose chaque année un riche programme culturel.<br />
<br />
*''Saint Oyen :''<br />
<br />
''Nom du quatrième abbé de l’abbaye Saint-Claude, l'abbé Oyand (ou Eugendus) qui transforme vers l'an 500 la fondation des Pères du Jura (saint Romain et saint Lupicin, fondateurs de l’ermitage dans le Jura) en vrai monastère et qui accroît le rayonnement du monastère à partir de la fin du Ve siècle. ''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
La chapelle de Saint-Oyen est bâtie en petit appareil de calcaire blanc. C’est un édifice roman assez typique de ceux que l’on trouve dans la région. Il se compose d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un solide clocher carré, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est, à laquelle a été accolée une sacristie. C’est un bel exemple d’art roman dans lequel on distingue quelques ajouts gothiques. <br />
<br />
<br />
La façade de l’édifice est très épurée. Elle est simplement ouverte par un petit portail en plein cintre dont l’arc est supporté par des impostes. Une large croix est creusée en haut du pignon. Les murs gouttereaux de la nef sont chacun percés de trois baies modernes aux arcs allongés. Au nord, le mur est soutenu par un large contrefort en talus. Une tourelle d’escalier a été ajoutée près de la façade afin de pouvoir accéder aux combles et au clocher. Elle possède une porte en bois et une petite fenêtre en hauteur. Au sud, une petite porte est ménagée à l’extrémité est. Elle est abritée par un petit auvent et la clef de son linteau est sculptée. La travée sous clocher est épaulée par deux long contreforts de chaque côté, qui supportent le poids du clocher et encadrent les mini-croisillons. Les faces de la travée sont chacune ouvertes d’une petite baie ébrasée en cintre brisé. Au sud, on distingue le contour d’une ancienne ouverture de même profil. <br />
<br />
Le clocher s’élance au-dessus de la croisée. De plan carré, il comporte deux niveaux séparés par un cordon de pierre. Il est percé de nombreux trous de boulin. Le premier niveau comporte une baie romane par face, en plein cintre, dont seules celles au nord et au sud sont ouvertes. Les autres ont été comblées à une date inconnue. Le deuxième niveau est percé d’une baie gothique par face, à remplage. Le clocher est couvert d’une courte pyramide à quatre pans. <br />
<br />
A l’est, le chœur s’ouvre par une large travée droite, simplement ouverte par une petite baie par face, en cintre brisé au sud (gothique), et en plein cintre au nord (romane). La travée est délimitée à l’est par de larges contreforts. L’abside semi-circulaire est également épaulée par de plus petits contreforts, et plus étroite que la travée qui la précède. Elle comporte trois baies ébrasées : une au sud en cintre brisé, une au nord en plein cintre, et une au centre qui est masquée par la sacristie. Cette dernière est une petite construction rectangulaire sans style, avec une simple fenêtre à l’est. Une corniche à modillons nus court sur tout l’édifice. Elle supporte la toiture de laves du clocher et des contreforts, et les couvertures en tuiles du chœur et de la nef. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, la chapelle est très épurée, du fait de sa fonction de salle d’exposition. Seuls les vitraux modernes colorés rompent la sobriété de l’édifice. La nef est entièrement dallée. Un plan incliné a été installé afin de garantir l’accès à la chapelle à tous les visiteurs. Les murs sont enduits jusqu’à mi-hauteur, puis laissés en pierre apparente, comme le reste de l’édifice. La charpente de la nef a été dégagée du plafond qui la recouvrait jusqu’à la fin du siècle dernier. Un chemin de planches permet d’accéder à l’ouverture manant au clocher. La nef s’ouvre sur la travée sous clocher via un arc brisé très épais. La croisée est voûtée d’un solide berceau transversal en cintre brisé. Elle est flanquée au nord et au sud<ref>Le croisillon sud a conservé un autel latéral en pierre. </ref> par des arcs brisés très épais qui forment des mini-croisillons, perpendiculaires à la croisée. A l’est, la croisée s’ouvre sur le chœur par un autre arc similaire. Tous ces arcs reposent sur des impostes. La travée de chœur, originellement voûtée en berceau brisé, est aujourd’hui couverte d’un plafond de bois, comme l’abside (qui était, elle, voûtée en cul-de-four brisé). Un cordon de pierre délimite la base de ces anciennes voûtes, dont la présence est attestée par les contreforts extérieurs qui n’ont plus d’utilité aujourd’hui. L’abside est surélevée d’une marche et accueille le maître-autel en bois, identique à celui présent dans l’église Saint-Didier à Montbellet. La baie axiale, murée, sert désormais de niche pour la statue de saint Claude. La porte menant à la sacristie s’ouvre juste en dessous. Cette dernière sert de remise.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Baies gothiques du clocher, à remplage<br />
*Clef sculptée de la porte sud : quadrilobe blasonné, gothique, entouré de quatre coquilles saint Jacques.<br />
<br />
*Maître-autel du XVIIIe siècle, en bois peint imitant le marbre. Un autel identique se trouve dans l’église Saint-Didier de Montbellet. <br />
*Autel latéral en pierre <br />
*Statue de saint Claude<br />
*Christ en croix<br />
*Dalles funéraires, dont celle de Mr Gaspard Tuppinier (maire de la commune au début du XIXe siècle)<br />
*Crédence gothique <br />
*Bénitier encastré en forme de coquillage (droite de l’arc triomphal)<br />
*Bénitier sur pied en pierre rose : cuve ovale, pied avec blason gravé de la date 1748.<br />
*Cadres <br />
*Vitraux modernes colorés (scènes de la vie quotidienne, motifs géométriques, fleurs, bateau) <br />
*Maquette de l’église (crédence de l’abside) <br />
*Cloche fondue en 1820 et inaugurée par le maire Mr Tuppinier (les anciennes cloches du XVIIe siècle sont fondues à la Révolution pour en faire des canons)<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1819-1820 : petits travaux de restauration<br />
<br />
1844 : chapelle cédée à la commune ; plans et devis pour la restauration de l’édifice, par l’architecte Berthier <br />
<br />
1848 : restauration de la toiture de la nef et du porche, reprise du dallage de l’édifice<br />
<br />
Suppression du porche, construction de la tourelle, agrandissement des baies.<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
Peu d’entretien<br />
<br />
A partie des années 1980 : travaux de restauration et de réhabilitation ; remplacement de la toiture, restauration et consolidation intérieure globale, automatisation de la cloche, aménagement des abords de l’édifice<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
La chapelle est en bon état général et est régulièrement entretenue par l’association de sauvegarde qui lui est dédiée. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
La chapelle a été convertie en 2010 salle d’exposition pour de nombreux artistes (photographes, peintres, sculpteurs…). Des concerts y sont également régulièrement organisés.<br />
<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, voir le site de la mairie et celui de l’association de sauvegarde :<br />
<br />
[https://chapelledesarts.montbellet.fr/ Site de l’association dédiée à la chapelle] <br />
<br />
[https://www.montbellet.fr/ Site de la commune]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
La Chapelle des Arts est d’ordinaire fermée. Une visite est néanmoins possible en contactant au préalable la mairie ou l’association qui gère l’édifice.<br />
<br />
La chapelle est accessible aux personnes à mobilité réduite : les abords ont été aménagés et un plan incliné a été installé à l’entrée principale.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''La Chapelle des Arts :'''<br />
<br />
Association créée en 2009 pour garantir la sauvegarde et la mise en valeur de la chapelle. <br />
<br />
L’association organise chaque année un important programme culturel et artistique : concerts, expositions, fête médiévale…<br />
<br />
''Présidente :'' Dominique Belut Marfontaine<br />
<br />
''Tel :'' 06.38.39.27.28<br />
<br />
''Contact :'' lachapelledesarts@montbellet.fr <br />
<br />
[https://fr-fr.facebook.com/pages/category/Community/La-Chapelle-des-Arts-1544382225832566/ Page Facebook] <br />
<br />
[https://chapelledesarts.montbellet.fr/ Site Officiel]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (5).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenPhotoAncienne©ChapelleDesArts.jpg|Intérieur de la chapelle avant restauration ©Chapelle des Arts (Association)<br />
Fichier:MontbelletSainteCatherineCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:MontbelletSainteCatherineCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:MontbelletSainteCatherineCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
</gallery><br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (1).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (2).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (3).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (4).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (5).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (6).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (7).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (8).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (9).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (10).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (11).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (12).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (13).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (14).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (15).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (16).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (17).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (18).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (19).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (20).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (21).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (22).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (23).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (24).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (25).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (26).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (27).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (28).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (29).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (30).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (31).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (32).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (33).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (34).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (35).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (36).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (37).JPG<br />
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</gallery><br />
<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintOyenCadastre1839.jpg |thumb|center|450px|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintOyenCadastreActuel.jpg|thumb|center|450px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
=== Bibliographie ===<br />
*DAVID, Jacques, « La chapelle prieurale de Saint-Oyen, hameau de Montbellet », In : ''Images de Saône-et-Loire'', n° 160, décembre 2009, pages 8 à 11.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/stoyen.htm Saint-Oyen]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-maconnais-val-de-saone/montbellet/ Montbellet] <br />
<br />
*Document du Pays d’Art et d’Histoire :<br />
<br />
[https://www.pahclunytournus.fr/documents/portal651/laissez-vous-conter-200x200-montbellet-vect.pdf Laissez-vous conter le village de Montbellet] <br />
<br />
*Historiques de l’association et de la commune (dont documents sur place)<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Montbellet<br />
<br />
03 85 33 13 38<br />
<br />
commune-de-montbellet@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Didier à Montbellet]]:<br />
<br />
Eglise partiellement romane, édifiée en plusieurs phases : la nef et la travée sous clocher datent du XIIe siècle, le chœur et les croisillons du XIIIe ou XIVe siècle, le clocher de l’époque moderne, tout comme le porche.<br />
<br />
*Temple Sainte-Catherine :<br />
<br />
Ancienne Commanderie, propriété des Templiers au XIIIe siècle. Elle est particulièrement remarquable pour sa chapelle ornée d’une galerie de peintures murales du XIIIe siècle représentant des saints et apôtres. Elle est classée Monument Historique depuis 2002. C’est une propriété privée qui ne se visite pas.<br />
<br />
[https://www.passion-patrimoine.fr/spip.php?article37 Page web retraçant l’historique de la Commanderie] <br />
<br />
*[[Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy]]:<br />
<br />
Eglise romane édifiée en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
Rénovée plusieurs fois au XIXe siècle, elle garde un profil roman typique, trapue et solide. <br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Chapelle_des_Arts_%C3%A0_Montbellet&diff=22790
Chapelle des Arts à Montbellet
2021-05-03T15:14:41Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div>'''La Chapelle des Arts''', anciennement chapelle Saint-Oyen, est située à [[Montbellet]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit de l’ancienne chapelle du prieuré local qui appartenait à l’abbaye de Saint-Claude (auparavant Saint-Oyen) située dans le Jura. Une église est déjà mentionnée au début du Xe siècle en ce lieu, mais l’édifice actuel date vraisemblablement d’une reconstruction romane du XIIe siècle. Elle est composée d’une nef unique charpentée, d’un clocher carré à deux niveaux sur une travée voûtée en berceau brisé, d’une travée de chœur et d’une abside, toutes deux plafonnées. Ces dernières devaient à l’origine être voûtées, vu les contreforts épais présents à l’extérieur. La chapelle est vraisemblablement remaniée une première fois au XIIIe siècle, comme en témoignent notamment les baies de l’étage supérieur du clocher, de style gothique. La porte sud pourrait également dater de cette période. Vendue comme bien national après la Révolution, la chapelle est ensuite rachetée par des habitants puis cédée à la commune. A l’époque en très mauvais état, elle est rénovée plusieurs fois dans la première moitié du XIXe siècle. Inutilisée par la suite, elle est réhabilitée à partir des années 1980 et transformée en salle d’exposition. Elle est aujourd’hui bien entretenue, mise en valeur et gérée par l’association qui lui est dédiée.<br />
[[Fichier:SaintOyenChapelleExt (1).JPG|thumb|right|350px| Eglise Saint-Pierre (©CEP)]]<br />
<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-001.jpg |Beschreibung der Kirche (deutsch) 1]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet DE définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-001.jpg |Description of the church (english) 1]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-002.jpg |2]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-003.jpg |3]],<br />
[[Média:Document de Chapelle des arts à Montbellet GB définitif-page-004.jpg |4]]<br />
<br />
<br />
{| class="infobox"|thumb|left<br />
! colspan="2" | <br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Adresse<br />
| Hameau de Saint-Oyen, 71260 Montbellet<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Coordonnées GPS<br />
| 46°28'21.4"N 4°53'39.6"E<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Paroisse de rattachement<br />
| /<br />
|-<br />
| style="font-weight:bold;" | Protection Monuments Historiques<br />
| /<br />
|}<br />
<br />
=== Historique ===<br />
Le hameau de Saint-Oyen fait partie du village de [[Montbellet]]. C’est une zone de peuplement très ancienne. Des outils remontant au paléolithique supérieur et au néolithique ont notamment été ramassés dans la carrière de Saint-Oyen<ref>GAM Info, groupement archéologique du Mâconnais, 1974, n°4, pp. 9-10</ref>. D’importants vestiges gallo-romains ont également été mis au jour sur le territoire de la commune et près du hameau : restes de ''villae'', poteries, objets divers…Au IXe siècle, des terres dont fait partie le hameau de Saint-Oyen sont données à l’abbaye de Saint-Claude<ref>Ermitage fondé au Ve siècle par saint Romain et saint Lupicin, transformé en un monastère à proprement parler vers l’an 500 par saint Oyand. Historique de l’abbaye : [https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Claude Abbaye de Saint-Claude] </ref>, dans le Jura, par le moine Otton, Comte de Vienne et de Mâcon, son épouse Adalsinde et leur fils le moine Amblard. L’abbaye construit un premier lieu de culte, centre d’un petit ermitage, qui est dédié à saint Oyen, quatrième abbé de l’abbaye du Jura. Cet édifice est cité au début du Xe siècle dans la charte 359 du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon : ''Ecclesia Sancti-Eugendi supra fluvium qui vocatur Borbontia''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Un conflit entre les moines de l’abbaye et les chanoines de Mâcon y est alors réglé. Cet ermitage se transforme peu à peu en un véritable prieuré, autour duquel se développe la hameau en rassemblant hommes et activités. En 1792, alors que le prieuré n’existe déjà plus, la commune de Saint-Oyen est réunie à celle de Montbellet. Cette dernière se développe considérablement au XIXe siècle, notamment grâce au commerce et au transport de population rendus possibles par l’extension des voies de communication (et grâce notamment à la construction d’un pont suspendu). Montbellet est dès lors une vaste commune divisée en hameaux et qui s’étend des premières collines du Mâconnais à la Saône. Elle est traversée par la Bourbonne. En 2008, Montbellet a organisé le jumelage des quatre villages Suisse, Italien, Savoyard et Mâconnais qui portent le nom de Saint-Oyen, en l’honneur du 4ème abbé de l’abbaye de Saint-Claude.<br />
<br />
La chapelle de Saint-Oyen est un édifice entièrement roman qui semble dater du XIIe siècle, probablement construite une fois que le prieuré de Saint-Oyen est déjà bien développé. Cette église prieurale se compose d’une nef unique charpentée, d’un clocher carré à deux niveaux sur une travée voûtée en berceau brisé, d’une travée de chœur et d’une abside, toutes deux plafonnées. Ces dernières devaient à l’origine être voûtées, vu les contreforts épais présents à l’extérieur. A la même époque (1119), le hameau voisin de Mercey devient une possession des Templiers, qui y installent une Commanderie. Les terres de Saint-Oyen se retrouvent donc au cœur d’une zone géographique aux influences et autorités multiples : moines de Saint-Claude, Templiers, chanoines de Mâcon, seigneurs laïcs. En 1285, une bulle papale d’Innocent IV confirme la pleine possession des terres et biens de Saint-Oyen et Montbellet par l’abbaye de Saint-Claude, et donc des édifices qui s’y trouvent : la chapelle de Saint-Oyen et l’église Saint-Didier à Montbellet. C’est de cette époque que semble dater une première reprise de la chapelle de Saint-Oyen. Les baies gothiques du clocher et la porte sud semblent appartenir à cette restauration. <br />
<br />
Par la suite, le prieuré de Saint-Oyen est cité aux XIVe et XVIe siècles, dans deux pouillés. Il existe donc toujours à cette époque, et semble plutôt prospère, notamment grâce à sa situation géographique privilégiée, entre deux grandes voies de communication, la route et la Saône<ref>Historique de l’association. </ref>. Le prieuré rassemble la population et toutes sortes d’activités : artisans, commerces, élevages et cultures. Le prieuré semble avoir conservé une certaine indépendance au milieu des terres aux propriétaires variés. Au XIVe siècle, la Commanderie de Mercey passe aux mains des Chevaliers de Malte (ordre hospitalier), après le procès des chevaliers du Temple. Au XVIe siècle, les Guerres de Religion font de nombreux dommages dans la région, y compris sur les terres de Montbellet. Il est probable que le prieuré de Saint-Oyen soit impacté par ces troubles, et c’est peut-être à la suite de ces évènements que le prieuré cesse d’exister<ref>Cela ne serait pas un exemple isolé dans la région : c’est notamment ce qu’il se passe au [https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Eglise_Sainte-Marie-Madeleine_%C3%A0_Le_Villars Villars] où sont installées des moniales, contraintes de fuir. </ref>. Lorsque la Révolution éclate, la seigneurie de Saint-Oyen est déjà aliénée<ref>Rigault, cite Léonce Lex. </ref>.<br />
<br />
A cette époque, la chapelle de Saint-Oyen est déjà dans un état précaire. En 1792, la commune de Saint-Oyen est unie à celle de Montbellet. La chapelle est vendue comme bien national en 1796 à Mr Landolphe, riche propriétaire local, pour 2196 francs. Elle est ensuite acquise par une quarantaine d’habitants de Saint-Oyen, afin d’éviter sa destruction. En 1819-1820, quelques travaux urgents sont effectués sur l’édifice, suivant le devis de Mr Delorme<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>, avec l’idée de rendre l’édifice au culte. C’est peut-être à cette occasion qu’est ajoutée la sacristie accolée à l’abside. Celle-ci apparaît en tout cas déjà sur le plan cadastral de 1839. En 1844, les propriétaires ne pouvant pas assumer le coût des rénovations nécessaires à la sauvegarde de l’édifice, la chapelle est cédée à la commune de Montbellet par acte du 16 juin 1844 signé Noirot, notaire à [[Lugny]]<ref>David, Jacques. </ref>. Cette même année, l’architecte Berthier, de Mâcon, dresse les plans et le devis pour la restauration de l’édifice. Il chiffre les travaux nécessaires à 3500 francs<ref>Oursel</ref>. <br />
<br />
En 1846, la réparation de la toiture, à l’époque en laves, devient urgente. En 1848, Michel Delorme, maître-maçon à Saint-Oyen, est chargé des travaux de restauration de la toiture de la nef et du porche, et de la reprise du dallage de l’édifice<ref>Ibidem</ref>. Quelques temps après, le porche est finalement supprimé. La tourelle d’escalier au nord de la nef est également ajoutée, la façade reprise, et les baies de la nef sont élargies. Le montant des travaux s’élève finalement à 4300 francs. La chapelle n’est cependant pas utilisée, puisque c’est l’église Saint-Didier de Montbellet qui accueille le culte. La chapelle de Saint-Oyen entame alors une lente dégradation, et n’est que peu entretenue.<br />
<br />
Dans les années 1980, la municipalité projette finalement de réhabiliter l’édifice. Une longue restauration est engagée, qui se poursuit jusque dans les années 2000 : les toits sont refaits (en tuiles, moins fragiles que les laves), l’intérieur est consolidé et restauré (les murs sont décapés, la charpente est dégagée, le mobilier pour la plupart vidé, les décors modernes supprimés), la cloche automatisée, et les abords de l’édifice sont aménagés avec soin<ref>L’inventaire du couple Oursel contient des photos de l’édifice prises dans les années 1970 et qui permettent d’apprécier les restaurations effectuées. Le blog de la Bourgogne Romane permet également de visualiser les derniers travaux réalisés. </ref>. Dès 1990, la chapelle des Arts devient une salle d’exposition pour tous types d’artistes. Elle accueille également des concerts et permet d’animer le hameau et la commune. La chapelle fait désormais l’objet d’un soin attentif et propose chaque année un riche programme culturel.<br />
<br />
*''Saint Oyen :''<br />
<br />
''Nom du quatrième abbé de l’abbaye Saint-Claude, l'abbé Oyand (ou Eugendus) qui transforme vers l'an 500 la fondation des Pères du Jura (saint Romain et saint Lupicin, fondateurs de l’ermitage dans le Jura) en vrai monastère et qui accroît le rayonnement du monastère à partir de la fin du Ve siècle. ''<br />
<br />
=== Description architecturale ===<br />
<center><br />
GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]<br />
</center><br />
La chapelle de Saint-Oyen est bâtie en petit appareil de calcaire blanc. C’est un édifice roman assez typique de ceux que l’on trouve dans la région. Il se compose d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un solide clocher carré, d’une travée de chœur et d’une abside à l’est, à laquelle a été accolée une sacristie. C’est un bel exemple d’art roman dans lequel on distingue quelques ajouts gothiques. <br />
<br />
<br />
La façade de l’édifice est très épurée. Elle est simplement ouverte par un petit portail en plein cintre dont l’arc est supporté par des impostes. Une large croix est creusée en haut du pignon. Les murs gouttereaux de la nef sont chacun percés de trois baies modernes aux arcs allongés. Au nord, le mur est soutenu par un large contrefort en talus. Une tourelle d’escalier a été ajoutée près de la façade afin de pouvoir accéder aux combles et au clocher. Elle possède une porte en bois et une petite fenêtre en hauteur. Au sud, une petite porte est ménagée à l’extrémité est. Elle est abritée par un petit auvent et la clef de son linteau est sculptée. La travée sous clocher est épaulée par deux long contreforts de chaque côté, qui supportent le poids du clocher et encadrent les mini-croisillons. Les faces de la travée sont chacune ouvertes d’une petite baie ébrasée en cintre brisé. Au sud, on distingue le contour d’une ancienne ouverture de même profil. <br />
<br />
Le clocher s’élance au-dessus de la croisée. De plan carré, il comporte deux niveaux séparés par un cordon de pierre. Il est percé de nombreux trous de boulin. Le premier niveau comporte une baie romane par face, en plein cintre, dont seules celles au nord et au sud sont ouvertes. Les autres ont été comblées à une date inconnue. Le deuxième niveau est percé d’une baie gothique par face, à remplage. Le clocher est couvert d’une courte pyramide à quatre pans. <br />
<br />
A l’est, le chœur s’ouvre par une large travée droite, simplement ouverte par une petite baie par face, en cintre brisé au sud (gothique), et en plein cintre au nord (romane). La travée est délimitée à l’est par de larges contreforts. L’abside semi-circulaire est également épaulée par de plus petits contreforts, et plus étroite que la travée qui la précède. Elle comporte trois baies ébrasées : une au sud en cintre brisé, une au nord en plein cintre, et une au centre qui est masquée par la sacristie. Cette dernière est une petite construction rectangulaire sans style, avec une simple fenêtre à l’est. Une corniche à modillons nus court sur tout l’édifice. Elle supporte la toiture de laves du clocher et des contreforts, et les couvertures en tuiles du chœur et de la nef. <br />
<br />
<br />
A l’intérieur, la chapelle est très épurée, du fait de sa fonction de salle d’exposition. Seuls les vitraux modernes colorés rompent la sobriété de l’édifice. La nef est entièrement dallée. Un plan incliné a été installé afin de garantir l’accès à la chapelle à tous les visiteurs. Les murs sont enduits jusqu’à mi-hauteur, puis laissés en pierre apparente, comme le reste de l’édifice. La charpente de la nef a été dégagée du plafond qui la recouvrait jusqu’à la fin du siècle dernier. Un chemin de planches permet d’accéder à l’ouverture manant au clocher. La nef s’ouvre sur la travée sous clocher via un arc brisé très épais. La croisée est voûtée d’un solide berceau transversal en cintre brisé. Elle est flanquée au nord et au sud<ref>Le croisillon sud a conservé un autel latéral en pierre. </ref> par des arcs brisés très épais qui forment des mini-croisillons, perpendiculaires à la croisée. A l’est, la croisée s’ouvre sur le chœur par un autre arc similaire. Tous ces arcs reposent sur des impostes. La travée de chœur, originellement voûtée en berceau brisé, est aujourd’hui couverte d’un plafond de bois, comme l’abside (qui était, elle, voûtée en cul-de-four brisé). Un cordon de pierre délimite la base de ces anciennes voûtes, dont la présence est attestée par les contreforts extérieurs qui n’ont plus d’utilité aujourd’hui. L’abside est surélevée d’une marche et accueille le maître-autel en bois, identique à celui présent dans l’église Saint-Didier à Montbellet. La baie axiale, murée, sert désormais de niche pour la statue de saint Claude. La porte menant à la sacristie s’ouvre juste en dessous. Cette dernière sert de remise.<br />
<br />
=== Inventaire décor et mobilier ===<br />
*Baies gothiques du clocher, à remplage<br />
*Clef sculptée de la porte sud : quadrilobe blasonné, gothique, entouré de quatre coquilles saint Jacques.<br />
<br />
*Maître-autel du XVIIIe siècle, en bois peint imitant le marbre. Un autel identique se trouve dans l’église Saint-Didier de Montbellet. <br />
*Autel latéral en pierre <br />
*Statue de saint Claude<br />
*Christ en croix<br />
*Dalles funéraires, dont celle de Mr Gaspard Tuppinier (maire de la commune au début du XIXe siècle)<br />
*Crédence gothique <br />
*Bénitier encastré en forme de coquillage (droite de l’arc triomphal)<br />
*Bénitier sur pied en pierre rose : cuve ovale, pied avec blason gravé de la date 1748.<br />
*Cadres <br />
*Vitraux modernes colorés (scènes de la vie quotidienne, motifs géométriques, fleurs, bateau) <br />
*Maquette de l’église (crédence de l’abside) <br />
*Cloche fondue en 1820 et inaugurée par le maire Mr Tuppinier (les anciennes cloches du XVIIe siècle sont fondues à la Révolution pour en faire des canons)<br />
<br />
=== Rénovations / Etat ===<br />
*'''Rénovations :'''<br />
<br />
''XIXe :''<br />
<br />
1819-1820 : petits travaux de restauration<br />
<br />
1844 : chapelle cédée à la commune ; plans et devis pour la restauration de l’édifice, par l’architecte Berthier <br />
<br />
1848 : restauration de la toiture de la nef et du porche, reprise du dallage de l’édifice<br />
<br />
Suppression du porche, construction de la tourelle, agrandissement des baies.<br />
<br />
''XXe :''<br />
<br />
Peu d’entretien<br />
<br />
A partie des années 1980 : travaux de restauration et de réhabilitation ; remplacement de la toiture, restauration et consolidation intérieure globale, automatisation de la cloche, aménagement des abords de l’édifice<br />
<br />
''XXIe :''<br />
<br />
Travaux d’entretien <br />
<br />
*'''Etat :'''<br />
<br />
La chapelle est en bon état général et est régulièrement entretenue par l’association de sauvegarde qui lui est dédiée. <br />
<br />
*'''Classement :'''<br />
<br />
/<br />
<br />
=== Actualités ===<br />
La chapelle a été convertie en 2010 salle d’exposition pour de nombreux artistes (photographes, peintres, sculpteurs…). Des concerts y sont également régulièrement organisés.<br />
<br />
Pour suivre l’actualité de l’édifice, voir le site de la mairie et celui de l’association de sauvegarde :<br />
<br />
[https://chapelledesarts.montbellet.fr/ Site de l’association dédiée à la chapelle] <br />
<br />
[https://www.montbellet.fr/ Site de la commune]<br />
<br />
=== Visite ===<br />
La Chapelle des Arts est d’ordinaire fermée. Une visite est néanmoins possible en contactant au préalable la mairie ou l’association qui gère l’édifice.<br />
<br />
La chapelle est accessible aux personnes à mobilité réduite : les abords ont été aménagés et un plan incliné a été installé à l’entrée principale.<br />
<br />
=== Association engagée ===<br />
*'''La Chapelle des Arts :'''<br />
<br />
Association créée en 2009 pour garantir la sauvegarde et la mise en valeur de la chapelle. <br />
<br />
L’association organise chaque année un important programme culturel et artistique : concerts, expositions, fête médiévale…<br />
<br />
''Présidente :'' Dominique Belut Marfontaine<br />
<br />
''Tel :'' 06.38.39.27.28<br />
<br />
''Contact :'' lachapelledesarts@montbellet.fr <br />
<br />
[https://fr-fr.facebook.com/pages/category/Community/La-Chapelle-des-Arts-1544382225832566/ Page Facebook] <br />
<br />
[https://chapelledesarts.montbellet.fr/ Site Officiel]<br />
<br />
=== Iconographie ancienne et récente ===<br />
<gallery mode="packed-hover"><br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (4).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenCartePostale (5).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:SaintOyenPhotoAncienne©ChapelleDesArts.jpg|Intérieur de la chapelle avant restauration ©Chapelle des Arts (Association)<br />
Fichier:MontbelletSainteCatherineCartePostale (1).jpg|Carte postale ancienne, collection privée de Mr Luc Denis.<br />
Fichier:MontbelletSainteCatherineCartePostale (2).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
Fichier:MontbelletSainteCatherineCartePostale (3).jpg|Carte postale ancienne, collection privée.<br />
</gallery><br />
<br />
<gallery mode="slideshow" showthumbnails ><br />
Fichier:SaintOyenChapelleExt (1).JPG<br />
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Fichier:SaintOyenChapelleInt (48).JPG<br />
Fichier:SaintOyenChapelleInt (49).JPG<br />
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<br />
<center><br />
'''Crédit Photos: CEP'''<br />
</center><br />
<br />
=== Plans cadastraux ===<br />
<br />
<div><br />
<center><br />
{| width="100%" style="padding:5px; background:transparent"<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintOyenCadastre1839.jpg |thumb|center|450px|Cadastre de 1839, [https://www.archives71.fr/ archives départementales de Saône-et-Loire]]]<br />
| width="10%" |<br />
[[Fichier:SaintOyenCadastreActuel.jpg|thumb|center|450px|Cadastre actuel, [https://www.cadastre.gouv.fr/scpc/accueil.do cadastre.gouv]]]<br />
|}<br />
<br />
</center><br />
</div><br />
=== Bibliographie ===<br />
*DAVID, Jacques, « La chapelle prieurale de Saint-Oyen, hameau de Montbellet », In : ''Images de Saône-et-Loire'', n° 160, décembre 2009, pages 8 à 11.<br />
<br />
*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.<br />
<br />
*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.<br />
<br />
=== Sources ===<br />
*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1969 :<br />
<br />
[https://www.archives71.fr/ Archives départementales de Saône-et-Loire] <br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :<br />
<br />
[http://www.bourgogneromane.com/edifices/stoyen.htm Saint-Oyen]<br />
<br />
*Fiche édifice de la Bourgogne Médiévale :<br />
<br />
[https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-maconnais-val-de-saone/montbellet/ Montbellet] <br />
<br />
*Document du Pays d’Art et d’Histoire :<br />
<br />
[https://www.pahclunytournus.fr/documents/portal651/laissez-vous-conter-200x200-montbellet-vect.pdf Laissez-vous conter le village de Montbellet] <br />
<br />
*Historiques de l’association et de la commune (dont documents sur place)<br />
<br />
=== Propriétaire / Contact ===<br />
Commune de Montbellet<br />
<br />
03 85 33 13 38<br />
<br />
commune-de-montbellet@wanadoo.fr<br />
<br />
=== Patrimoine local et/ou folklore ===<br />
*[[Eglise Saint-Didier à Montbellet]]:<br />
<br />
Eglise partiellement romane, édifiée en plusieurs phases : la nef et la travée sous clocher datent du XIIe siècle, le chœur et les croisillons du XIIIe ou XIVe siècle, le clocher de l’époque moderne, tout comme le porche.<br />
<br />
*Temple Sainte-Catherine :<br />
<br />
Ancienne Commanderie, propriété des Templiers au XIIIe siècle. Elle est particulièrement remarquable pour sa chapelle ornée d’une galerie de peintures murales du XIIIe siècle représentant des saints et apôtres. Elle est classée Monument Historique depuis 2002. C’est une propriété privée qui ne se visite pas.<br />
<br />
[https://www.passion-patrimoine.fr/spip.php?article37 Page web retraçant l’historique de la Commanderie] <br />
<br />
*[[Eglise Saint-Jean-Baptiste à Burgy]]:<br />
<br />
Eglise romane édifiée en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.<br />
<br />
Rénovée plusieurs fois au XIXe siècle, elle garde un profil roman typique, trapue et solide. <br />
<br />
Elle est classée Monument Historique depuis 1979.<br />
<br />
=== Notes et références ===</div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_GB_d%C3%A9finitif-page-004.jpg&diff=22789
Fichier:Document de visite Uchizy GB définitif-page-004.jpg
2021-05-03T15:09:24Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_GB_d%C3%A9finitif-page-003.jpg&diff=22788
Fichier:Document de visite Uchizy GB définitif-page-003.jpg
2021-05-03T15:07:57Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_GB_d%C3%A9finitif-page-002.jpg&diff=22787
Fichier:Document de visite Uchizy GB définitif-page-002.jpg
2021-05-03T15:07:20Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_GB_d%C3%A9finitif-page-001.jpg&diff=22786
Fichier:Document de visite Uchizy GB définitif-page-001.jpg
2021-05-03T15:06:53Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_DE_d%C3%A9finitif-page-004.jpg&diff=22785
Fichier:Document de visite Uchizy DE définitif-page-004.jpg
2021-05-03T15:05:13Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_DE_d%C3%A9finitif-page-003.jpg&diff=22784
Fichier:Document de visite Uchizy DE définitif-page-003.jpg
2021-05-03T15:03:47Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_DE_d%C3%A9finitif-page-002.jpg&diff=22783
Fichier:Document de visite Uchizy DE définitif-page-002.jpg
2021-05-03T15:00:33Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Uchizy_DE_d%C3%A9finitif-page-001.jpg&diff=22782
Fichier:Document de visite Uchizy DE définitif-page-001.jpg
2021-05-03T14:58:54Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Saint-Cl%C3%A9ment-sur-Guye_GB_d%C3%A9fintif-page-004.jpg&diff=22781
Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-004.jpg
2021-05-03T14:58:08Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Saint-Cl%C3%A9ment-sur-Guye_GB_d%C3%A9fintif-page-003.jpg&diff=22780
Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-003.jpg
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<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
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Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-002.jpg
2021-05-03T14:56:30Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
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Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye GB défintif-page-001.jpg
2021-05-03T14:55:57Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
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Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-004.jpg
2021-05-03T14:33:58Z
<p>CEP : </p>
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<div></div>
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Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-003.jpg
2021-05-03T14:27:19Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
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https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Saint-Cl%C3%A9ment-sur-Guye_DE_d%C3%A9fintif-page-002.jpg&diff=22775
Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-002.jpg
2021-05-03T14:23:27Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Saint-Cl%C3%A9ment-sur-Guye_DE_d%C3%A9fintif-page-001.jpg&diff=22774
Fichier:Document de visite Saint-Clément-sur-Guye DE défintif-page-001.jpg
2021-05-03T14:20:46Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP
https://wiki-macon-sud-bourgogne.fr/index.php?title=Fichier:Document_de_visite_Sailly_GB_d%C3%A9finitif-page-004.jpg&diff=22773
Fichier:Document de visite Sailly GB définitif-page-004.jpg
2021-05-03T14:19:10Z
<p>CEP : </p>
<hr />
<div></div>
CEP