La Chapelle-du-Mont-de-France : Différence entre versions
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'''Août 1870 :''' Ouverture de la gare de La Chapelle-Meulin, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial. | '''Août 1870 :''' Ouverture de la gare de La Chapelle-Meulin, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial. | ||
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Version actuelle datée du 28 juin 2018 à 09:34
La Chapelle-du-Mont-de-France | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de La Chapelle-de-Guinchay |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boitier |
Code Insee, postal | |
Habitants | Les T'sapalis. |
Site web | Site officiel |
La Chapelle-du-Mont-de-France est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Canton de La Chapelle-de-Guinchay. Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boitier
Histoire et patrimoine
Vestiges gallo-romains
Des traces de retranchement d’origine gallo-romaine sont mentionnées par Jacques-Gabriel BULLIOT sur le territoire de la commune[1]
Lieux-dits La Ville d’Allery et le Champ-des-Bois :
En ces lieux-dits, situés au nord de la route de Charolles[2], près du Moulin des Bois et de la Croix-Thomas, on a mis à jour au milieu du XIXe siècle d’importants vestiges gallo-romains et des sépultures antiques (pour les découvertes anciennes, possibilité de confusion avec le site des Terres d'Allery, distant pourtant de 2 km, NDLR). c’est sans doute sur ce site que l’on a trouvé (av. 1836) des murs gallo-romains. On a dégagé ‘un ciment de grande dureté recouvert de dalles de marbre gris et blanc, des débris de verre très épais, des conduites d’eau en terre cuite, des enduits peints polychromes, des puits, des monnaies antiques’.
M.Monnier situe en 1856 la description de ciment de grande dureté, dallages de marbre et débris de verre ci-dessus décrits sur les Terres d’Allery[3]
« (...) des traces nombreuses de fondations, des tuyaux en terre cuite pour la conduite des eaux, des fragments de statues, plusieurs puits et des médailles romaines dont une en or de Marc-Aurèle. Tout porte à croire qu’il y eut jadis dans cet emplacement des établissements considérables, et qu’ils furent détruits à une époque voisine du renversement de la domination romaine dans les Gaules. Toutes les médailles qui y ont été recueillies paraissent antérieures à cet événement. La charrue ramène fréquemment au jour des ossements humains et des débris d’armes, ce qui indiquerait qu’un combat y aurait été livré. »[4]
Sur ce site, il aurait été recueilli un aureus de Marc-Aurèle, non décrit, et autrefois conservé à l’Evêché d’Autun.[5]
Egalement sur ce site, découverte vers 1889 par L. THEVENET d’une statuette de bronze représentant ‘une divinité païenne’, et une série de chenets à tête de bélier en terre cuite.
En 1924, Gabriel JEANTON [6]a constaté la présence de tegulae, de céramique sigillée ornée et lisse, de céramique ‘vernissée noire’ (sans doute plutôt de la céramique métallescente).
Lieux-dits Les Terres d’Allery et les Verchères d’Allery :
Près du hameau des Rasses, à 2 km du site précédent, on a noté, à diverses époques, la présence de constructions antiques et de tegulae.
Au même endroit, en 1896, Mr GOYOT ( ?) signale une découverte de tessons de céramique, et d’une monnaie de Vespasien.
Aux Verchères d’Allery, MM. JAREAU et BOURGEOIS trouvent en 1956 des fondations antiques, de nombreux fragments de tegulae, une fibule du 1er siècle, des fonds d’amphores, de la céramique commune et sigillée, une crémaillère en fer. [7]
Résultats gallo-romains de fouilles et découvertes :
Vers 1874, sur le territoire de la commune, sans autre précision, on a recueilli une clef gallo-romaine en bronze et une monnaie de Maximien (empereur romain).[8]
Des traces de retranchements gallo-romains, des vestiges de voie romaine, fondations, tuyaux en terre cuite, fragments de statues, médailles romaines, débris d’armes ont été découverts Au Bois, ainsi qu'une statuette romaine en bronze parfaitement conservée.[9]
Des ossements humains et débris d’armes estimés (comme) datant de l’époque romaine, ont été découverts au cours des labours, au début du XXe siècle, laissant penser qu’une bataille a eu lieu.[10]
En construisant la nouvelle route de Charolles, au milieu du XIXe siècle, on découvrit des sépultures antiques.
Les Condemines :
Dans un champ appartenant en 1926 à Mr THOMAS, découverte de constructions antiques et de tuiles romaines.[11]
Lieu-dit Vers le Pont ou Le Pré du Pont :
Près de la gare de la Chapelle-Meulin, on a exhumé en 1873 un sarcophage contenant un squelette. Un débris de ce sarcophage a été inséré dans la façade de la maison Thévenet au bourg de La Chapelle-du-Mont-de-France, avec cette inscription : ‘cercueil romain trouvé en 1873 au Pré du Pont’.[12].
Vestiges barbares
A la Fontaine du Rozier, avant 1926, un sarcophage trapézoïdal mérovingien en grès servait d’abreuvoir. Il provenait des environs.[13]
Le peuplement originel d'un hameau (aujourd'hui « France ») par les Francs entre le IIIe et le Ve siècle a donné le nom de Villa Francia au lieu.
Moyen-Age
La villa Frantia apparaît en 917 dans les chartes de Cluny, insérée in pago Matisconensi, in ager Briendonensi.
Une chapelle construite au IXe siècle à l'emplacement de l'actuelle église a donné ensuite le nom de Capella de Francia [14] (lieu du bourg actuel). Puis un nouveau hameau, surplombant, voit le jour peu à peu au tournant du millénaire : Mons Francia, en 1173 (aujourd'hui hameau du Mont).
C'est au XIIIe siècle que le village apparaît sur les cartes et registres sous son nom « complet » actuel : La-Chapelle-du-Mont-de-France.
XIXe siècle
Août 1870 : Ouverture de la gare de La Chapelle-Meulin, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial.
L'église
Loisirs et culture
- Comité des fêtes
- société de chasse.
Economie
- quelques exploitations d'élevage allaitant, d'ovins et caprins, de chevaux. Des professionnels des travaux forestiers ;
- quelques entreprises, de charpente, de maçonnerie générale, un consultant.
Espace et territoire
Le village est traversé d'est en ouest par la route Centre Europe Atlantique (RCEA), connue comme la RN79.
Notes
- ↑ p. 34, in « Essai sur le système défensif des romains en pays Eduen », 1856
- ↑ p. 331, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG
- ↑ p. 81, in « Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856.
- ↑ p. 81, in « Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856
- ↑ p. 53, in « Mâconnais gallo-romain II », de Gabriel JEANTON.
- ↑ p. 52, in « Mâconnais gallo-romain II »
- ↑ p. 53, in « Nouvelles découvertes gallo-romaines, article de M.BONNEFOY et R.PERRAUD, Revue La Physiophile n°45, juillet 1956.
- ↑ p. 51, in « Mâconnais gallo-romain II », de Gabriel JEANTON.
- ↑ p. 23, in « Guide touristique de Matour et ses environs », de E.TRUCHOT
- ↑ p. 5, in « Le pays de la Noue, patois et traditions », de Eric CONDETTE
- ↑ p. 332, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG
- ↑ p. 332, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG
- ↑ p. 16, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980
- ↑ Charte n°70 de Saint-Vincent-de-Mâcon