Chasselas : Différence entre versions
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Notre Dame de Chasselas date du XIe siècle. Son clocher roman est curieusement placé au centre de la nef à l'emplacement de l'abside primitive.<br> | Notre Dame de Chasselas date du XIe siècle. Son clocher roman est curieusement placé au centre de la nef à l'emplacement de l'abside primitive.<br> | ||
L'agrandissement effectué au XVIe siècle explique cette particularité.
Le clocher fut surélevé pour servir de tour de guet à l'époque des guerres de religion.
| L'agrandissement effectué au XVIe siècle explique cette particularité.
Le clocher fut surélevé pour servir de tour de guet à l'époque des guerres de religion.
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Version actuelle datée du 13 juin 2019 à 11:30
Chasselas | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | |
Habitants | Chasseloutis |
Site web | [1] |
Chasselas est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- au XIXe siècle, des débris de construction et des tuiles romaines ont été trouvés dans les vignes ;
- Au Renaud, 400 mètres à l'ouest de l'église, on a décoouvert de nombreuses sépultures sous dalles brutes et des sarcophages trapézoïdaux en grès, sur une pente regardant à l'est.[1]
- Le nom de Chasselas se rencontre depuis le Xe siècle dans nos cartulaires. Nous le trouvons sous la forme « Cacellacus » dans une charte en 971 citée dans le Cartulaire de St Vincent-de-Mâcon.
- Le cartulaire de Bernon[2] nous fournit la forme « Villa Cancelliaca », sans date. Le cartulaire de
Saint Mayeul nous fournit les formes « Cancellacus, Cacellaicus, Cacela » dans des chartes de 975 à 980.
Puis dans une charte de 1160, le cartulaire de Saint-Vincent nous donne la forme « Chacelacus ». Les historiens signalent aussi les formes « Chassenay, Chasselay » et « Chasselas » qui a prévalu. « Chassenay et Chasselay » sont en effet des doublets de Chasselas. Ils proviennent de la même origine.
Château de Chasselas
Eglise
Notre Dame de Chasselas date du XIe siècle. Son clocher roman est curieusement placé au centre de la nef à l'emplacement de l'abside primitive.
L'agrandissement effectué au XVIe siècle explique cette particularité.
Le clocher fut surélevé pour servir de tour de guet à l'époque des guerres de religion.
- Une superbe légende
Selon cette légende, les têtes de loups qui ornent les quatre angles rappellent l'époque où les gens de Cenves et de Tramayes, en chemin pour Mâcon, y faisaient halte à la tombée du jour pour échapper à l'aspect sauvage et dangereux des forêts. On avait alors baptisé l'endroit "La chapelle aux loups" et le village prit le surnom de Chasseloups resté jusqu'à ce jour avec le nom des habitants : les chasseloutis.
Le nom du cépage
Le raisin portant le nom de chasselas n'a aucune part dans l'onomastique du village. « Au contraire, il paraîtrait que c'est notre village qui est le parrain du fameux raisin de ce nom et serait devenu par la même l'ancêtre de la célèbre treille du roi à Fontainebleau. En effet, le renommé viticulteur, M. Puiliat, prétendait que les premières boutures de Chasselas doré apportées dans le nord provenaient du petit village de Chasselas dans les environs de Mâcon où le cépage existerait de temps immémorial.
Et à ce propos, l’illustre maître de la culture de la vigne, racontait dans son cours l'histoire du vigneron Claude Brosse, un mâconnais qui se rendit à Versailles vers 1695, avec sa charrette chargée de vin afin d'y faire connaître et vendre celui-ci. Un vignerons du nom de Brosse existaient certainement à Chasselas et à Leynes à l'époque indiquée par M. Pulliat. Claude Brosse avait donc entrepris de mener vendre ses vins à Paris, voyage que l'on n'entreprenait pas facilement à cette époque. Dans une de ses courses, il fut pris du désir de voir le roi. Il se rendit donc à Versailles, un jour de grande fête, et il eût la chance d'obtenir une place au fond de la chapelle du château. Or, Claude Brosse était d'une taille si gigantesque qu'à un moment où les fidèles doivent être tous agenouillés, Louis-XlV ayant remarqué cet homme dépassant tout le monde qui l'entourait de la moitié du corps lui envoya signifier de se conformer aux rites et de se mettre à
genoux comme ses voisins. « Eti que je n'y suis pô » répondit le mâconnais assez haut pour que son entourage l'entendit. Le messager royal ayant constaté et rapporté à son maître que notre vigneron était bel et bien à genoux, le roi curieux de voir de près un pareil géant ordonna que celui-ci lui fut amené après la cérémonie et lui demanda ce qu'il était venu faire à Paris.
« Notre Sire, répondit notre bonhomme, je vous le dirai bien ; mais je vous demande le secret pour quelque temps. J'amène des bateaux de vin mâconnais à Paris. Voilà déjà bien des voyages que j'ai faits. Dans peu de temps ma fortune sera faite et vous pourrez le dire à qui vous voudrez". On fit peindre la scène de la chapelle avec cette inscription "Eti que je n'y sus po ».
Et quand le secret fut levé, Brosse eut de nombreux imitateurs et les vins frères du Mâconnais et du Beaujolais trouvèrent à Paris un incomparable débouché. En reconnaissance Claude Brosse aurait envoyé ou porté lui-même à Louis XIV des sarments des raisins de table de son pays.[3]
Loisirs et culture
Economie
Les entreprises de Chasselas.
Agriculture
Son territoire est formé de hautes collines couvertes de vigne fournissant d'assez bons vins; c'est là la principale production du pays. Les viticulteurs du village
Espace et territoire
Chasselas est située au Sud Ouest de Mâcon, à 11 kilomètres.
Sa superficie est d'environ 256 hectares. Elle est limitée au nord en partie par la Grange-du-Bois, hameau de Solutré, et en partie par la commune de Fuissé, à l'est par Fuissé en partie et par Leynes, au sud par Leynes, à l'ouest, par Pruzilly en partie, et en partie par la Grange-du-Bois.
Le village est arrosé par l'Arlois, qui y prend sa source. Après avoir traversé le territoire de Leynes, la rivière va se jeter à la
Saône, sur la commune de Crèches-sur-Saône. Ce nom "Arlois" vient du bas latin « aquellutum », un diminutif d'«aqua » ou eau. C'est donc un filet d'eau.
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