Martailly-les-Brancion : Différence entre versions

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L'église Saint-Pierre de Brancion, de style roman, a été reconstruite au XIIe siècle. Elle est classée [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00113347/ monuments historiques], avec ses peintures murales médiévales.
 
L'église Saint-Pierre de Brancion, de style roman, a été reconstruite au XIIe siècle. Elle est classée [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00113347/ monuments historiques], avec ses peintures murales médiévales.
 
Un gisant de Josserand IV de Brancion, décédé en 1250 lors de la septième croisade à la bataille de Mansourah (Égypte) où il avait tenu à accompagner Saint Louis, est visible dans le bas-côté nord.  
 
Un gisant de Josserand IV de Brancion, décédé en 1250 lors de la septième croisade à la bataille de Mansourah (Égypte) où il avait tenu à accompagner Saint Louis, est visible dans le bas-côté nord.  
* Eglise néo-romane [http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Martailly%20les%20Brancion.pdf/ Saint-Pierre de Martailly], de 1826 ;
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* Eglise néo-romane [http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Martailly%20les%20Brancion.pdf Saint-Pierre de Martailly], de 1826 ;
 
* Plusieurs croix de chemin ou de carrefour ;
 
* Plusieurs croix de chemin ou de carrefour ;
 
* Croix de Bernadotte au hameau du Molard ([http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00113345/ monument historique]). C'est une croix monumentale ;
 
* Croix de Bernadotte au hameau du Molard ([http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00113345/ monument historique]). C'est une croix monumentale ;

Version du 17 juin 2019 à 11:40

Martailly-les-Brancion
MartaillyLesBrancion--vue.jpg
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 284 /
Habitants 135

Martailly-les-Brancion est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Situation administrative

Vue printanière sur le village - photo Gérard Thélier

Histoire et patrimoine

  • un tumulus, d'époque indéterminée, a été identifié à côté du col de Brancion ;
  • de gros carreaux de marbre, peut-être les restes d'un temple gallo-romain, ont été dégagés à Martailly, en 1771.[1]
  • vestiges d'une villa gallo-romaine au lieu-dit " En Stouvre", dont les ruines tout en longueur, sur une grande étendue, rappellent celles de la villa de Belné à Tournus. Une pièce recouvert d'enduits peints a été mise au jour en 1914 ; un bain privé a été dégagé lors d'une exploration menée par le spéléo-club archéologique de Bourgogne. Des monnaies et des fragments de terrine ont été retrouvés.[2]. La voie de Tournus à Ameugny, par le col de l'Echelette, effleure ce site.
  • des sépultures anciennes, peut-être mérovingiennes, ont été trouvées sur l'entrée ouest du bourg, sur une pente vers l'est.
  • Xe siècle : Le bourg fortifié est construit sur un oppidum[3] gallo-romain. Une charte de Cluny cite le lieu in pago Cabilonense, in fine Brancedunense.
  • les premières mentions de Martailly sont contemporaines : via Giselbertus de Martilei, cité en 1100 dans la charte 3737 de Cluny et par la Marciaco villa en 926 ;
  • X-XIIe siècle : époque de construction du château
Le château des sires de Brancion, réputés turbulents, a été construit entre les dixième et douzième siècles, puis remanié au quatorzième siècle - photo Gérard Thélier
  • XIVe siècle : remaniement du château
  • Le château devient ensuite une place-forte des ducs de Bourgogne puis une châtellenie royale, après 1477, qui compte 18 villages dans son périmètre.
  • En 1789, Brancion dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône, châtellenie du domaine royal engagé. Son église, sous le vocable de Saint-Pierre, du diocèse de Chalon, archiprêtré de la Chapelle-sous-Brancion. Brancion se trouve en 1790 dans le canton de Tournus.
  • Le chef-lieu de la commune de Brancion a été transféré à Martailly en 1893.
  • 1944 : le maquis compte environ 150 hommes le 2 juillet. Un livre permet de revivre cette période : “Maquis à Brancion”, par Séraphin Effernelli, ancien maquisard FTP (Francs tireurs partisans). Un fonds spécial existe aux archives départementales, à Mâcon.
  • 1950 : Au col de Brancion est érigé un monument commémoratif à la Résistance et aux maquis nombreux dans la région à partir de 1943. Il comprend 107 noms de maquisards morts aux combats en 1944, de Résistants du Mâconnais-Tournugeois morts fusillés ou en déportation et d'otages exécutés.

Château de Brancion

  • donjon carré ;
  • restes d'enceinte ;
  • ancienne porte fortifiée.

Voir les travaux de l'association "Mémoire médiévale" et une fiche Wikipédia

Eglises

L'église Saint-Pierre de Brancion, de style roman, a été reconstruite au XIIe siècle. Elle est classée monuments historiques, avec ses peintures murales médiévales. Un gisant de Josserand IV de Brancion, décédé en 1250 lors de la septième croisade à la bataille de Mansourah (Égypte) où il avait tenu à accompagner Saint Louis, est visible dans le bas-côté nord.

Autres patrimoines

Une maison du XVe siècle - photo Gérard Thélier
  • Maisons bourguignonnes (XVe siècle) et tournugeoises, avec galeries et pigeonniers ;
  • Halles en bois (monuments historiques, XVe siècle) ;
  • Manoir de Beaufort, XIVe siècle, présent dans le site même de Brancion ;
  • Borne armoriée ;
  • Lavoir ;
  • plusieurs fontaines dont deux couvertes.
  • Mémorial de la Résistance

Loisirs et culture

Association Déclic Petit musée du Moyen-Age.

Agriculture

Marché bio.

Espace et territoire

  • Altitude : 250 m
  • Superficie : 885 ha
  • Densité :

Notes

  1. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome III, 1926, p.22
  2. A. Bruhl, informations archéologiques, in Gallia, 1964, p. 422
  3. Un oppidum est le nom donné par les Romain à un lieu de refuge public, caractéristique de la civilisation celtique, dont les défenses naturelles ont été renforcées par des travaux collectifs.