Eglise Saint-Pierre à Solutré-Pouilly : Différence entre versions

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Solutré doit son nom à Solustriaeus, riche gallo-romain qui y avait une « villa » à l’emplacement du village actuel. Néanmoins, la localité en elle-même est riche d’une histoire bien plus ancienne encore, comme en atteste le site préhistorique au pied de la roche. Celui-ci témoigne de l’occupation humaine du site dès 20 000 av. J.C.<ref>Pour plus d’informations à ce sujet, consulter le [http://rochedesolutre.com/50000-ans-occupation-humaine/ site officiel du site préhistorique/musée]</ref>, époque à laquelle les chasseurs solutréens abattaient les chevaux lors de leur migration saisonnière. La première mention du toponyme date de la fin du IXe ou du début du Xe siècle, dans la charte 204 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : ''In villa Sulistriaco''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008, p°702.</ref>. Le nom du village se fixe sur Solutré vers le XVe siècle (avec une orthographe cependant variable), puis devient après la Révolution Pouilly-Solutré. En 2013, le village est classé Grand Site de France.
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La première mention d’un édifice religieux est faite dans la seconde moitié du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, sous l’appellation ''Ecclesia Sancti-Petri''<ref>Ibidem</ref>. L’édifice actuel n’est cependant construit qu’au Xe siècle et est dès sa fondation le centre de la paroisse de Solutré. A cette époque, le roi Rodolphe<ref>Aussi dit Raoul : né en 890, roi de Bourgogne de 921 à 923, puis roi des Francs de 923 jusqu’à sa mort en 936.</ref> de Bourgogne (roi des Francs de 923 à 936) fait construire une forteresse sur l’éperon rocheux de Solutré, afin de protéger son territoire. En 931<ref>Document rédigé par Annick Bourdon, de l’association Villages en Vie.</ref>, il offre à l’abbaye de Cluny des terres à Solutré, ainsi que les bénéfices et droits qui vont avec. Odon, abbé de Cluny de 926 à 942, fait alors construire un nouvel édifice, dont il resterait aujourd’hui l’abside et la travée sous clocher. Cette église est consacrée en 932 par Bernon, évêque de Mâcon. 
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L’emplacement de l’église aurait été choisi stratégiquement, afin de faire le lien entre les différentes zones d’activité et de peuplement des terres. Située à équidistance du lieu-dit des Bulands<ref>Ibidem</ref> (groupe d’habitat au pied de la roche) et de celui des Gerbeaux (autre groupe autour de l’ancienne villa romaine), l’église permet ainsi de mailler le territoire et devient le centre d’une zone de peuplement étendue.
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Une première reconstruction a lieu au cours du XIIe siècle, et concerne vraisemblablement la nef et le clocher. Ce qu’il advient de l’église au Moyen Age est incertain, peu de documents nous sont parvenus à son sujet. A Solutré, la lutte entre Armagnacs et Bourguignons (au début du XVe siècle) est particulièrement violente. Chaque camp convoite en effet la forteresse. De nombreuses destructions et pillages ont lieu dans les terres environnantes. Il est donc fort probable que l’église Saint-Pierre soit endommagée à cette époque. Au XVIe siècle, les guerres de religion sont également particulièrement virulentes dans la région, et de nombreuses églises sont pillées et/ou en partie détruites.
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On ne sait si l’église de Solutré est durement touchée par ces troubles successifs, toujours est-il qu’à la fin du XVIIe siècle, l’église est dans un état fort précaire. Elle est vraisemblablement restaurée par la suite, et également rehaussée de près de 40 centimètres<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, « Fiche d’inventaire départemental », Archives départementales de Saône-et-Loire.</ref>. Des plans dressés en 1783 par l’architecte Bigonnet et conservés aux Archives départementales de la Saône-et-Loire nous en apprennent plus sur l’apparence de l’église à cette époque. Elle est alors encore entourée du cimetière, délimité par une enceinte. Contre l’abside se trouve déjà une petite construction rectangulaire, qui devait faire office de sacristie. « La grange à dîme » est directement accolée au mur latéral sud de la nef, et un petit porche permet d’accéder à l’édifice.
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[[Fichier:SolutréEglisePlan1.jpg|thumb|400px|center|Plan dressé par l'architecte Bigonnet en 1783. Source: Archives départementales de la Saône-et-Loire]]
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=== Description architecturale ===
 
=== Description architecturale ===
  

Version du 28 octobre 2019 à 14:48

L'église Saint-Pierre est située à Solutré-Pouilly dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. L'église paroissiale romane remonte au Xe siècle. Fondée par Odon, abbé de Cluny, elle est consacrée en 932 par Bernon, évêque de Mâcon. De cet édifice, il resterait aujourd’hui la travée sous clocher et l’abside. Au XIIe siècle, l’église est en partie reconstruite. Une nouvelle nef aurait alors été édifiée, tout comme le clocher. A la fin du XVIIe siècle, l’église est en très mauvais état. Elle a vraisemblablement été rénovée, et notamment réhaussée par la suite. La date de ces travaux est inconnue. A la fin du XIXe siècle, l’église est rénovée plusieurs fois. En 1875, la nef est allongée, étant devenue trop petite pour la population grandissante. Les murs romans sont conservés et réutilisés, la tribune et le porche sont supprimés. La sacristie date également de cette époque. En 1898, le clocher est réhaussé et sa couverture reconstruite. Le précédent beffroi est alors muré. Au XXe siècle, l’église est restaurée plusieurs fois, notamment en 1970, après l’effondrement du plafond de la nef l’année précédente. L’édifice est aujourd’hui régulièrement entretenu. L’église est située dans un cadre remarquable : la commune de Solutré-Pouilly fait partie d’un Grand Site de France depuis 2013. On y trouve des patrimoines riches et variés : la célèbre Roche de Solutré et son Musée départemental de la Préhistoire, des lavoirs, l’ancien prieuré de La Grange du Bois…

Eglise Saint-Pierre (©CEP)
Adresse Rue de l’école, 71960 Solutré-Pouilly
Coordonnées GPS 46°17'47.2"N 4°43'28.5"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint-Vincent en Val Lamartinien
Protection Monuments Historiques /

Historique

Solutré doit son nom à Solustriaeus, riche gallo-romain qui y avait une « villa » à l’emplacement du village actuel. Néanmoins, la localité en elle-même est riche d’une histoire bien plus ancienne encore, comme en atteste le site préhistorique au pied de la roche. Celui-ci témoigne de l’occupation humaine du site dès 20 000 av. J.C.[1], époque à laquelle les chasseurs solutréens abattaient les chevaux lors de leur migration saisonnière. La première mention du toponyme date de la fin du IXe ou du début du Xe siècle, dans la charte 204 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : In villa Sulistriaco[2]. Le nom du village se fixe sur Solutré vers le XVe siècle (avec une orthographe cependant variable), puis devient après la Révolution Pouilly-Solutré. En 2013, le village est classé Grand Site de France.

La première mention d’un édifice religieux est faite dans la seconde moitié du VIIIe siècle, dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon, sous l’appellation Ecclesia Sancti-Petri[3]. L’édifice actuel n’est cependant construit qu’au Xe siècle et est dès sa fondation le centre de la paroisse de Solutré. A cette époque, le roi Rodolphe[4] de Bourgogne (roi des Francs de 923 à 936) fait construire une forteresse sur l’éperon rocheux de Solutré, afin de protéger son territoire. En 931[5], il offre à l’abbaye de Cluny des terres à Solutré, ainsi que les bénéfices et droits qui vont avec. Odon, abbé de Cluny de 926 à 942, fait alors construire un nouvel édifice, dont il resterait aujourd’hui l’abside et la travée sous clocher. Cette église est consacrée en 932 par Bernon, évêque de Mâcon.

L’emplacement de l’église aurait été choisi stratégiquement, afin de faire le lien entre les différentes zones d’activité et de peuplement des terres. Située à équidistance du lieu-dit des Bulands[6] (groupe d’habitat au pied de la roche) et de celui des Gerbeaux (autre groupe autour de l’ancienne villa romaine), l’église permet ainsi de mailler le territoire et devient le centre d’une zone de peuplement étendue.

Une première reconstruction a lieu au cours du XIIe siècle, et concerne vraisemblablement la nef et le clocher. Ce qu’il advient de l’église au Moyen Age est incertain, peu de documents nous sont parvenus à son sujet. A Solutré, la lutte entre Armagnacs et Bourguignons (au début du XVe siècle) est particulièrement violente. Chaque camp convoite en effet la forteresse. De nombreuses destructions et pillages ont lieu dans les terres environnantes. Il est donc fort probable que l’église Saint-Pierre soit endommagée à cette époque. Au XVIe siècle, les guerres de religion sont également particulièrement virulentes dans la région, et de nombreuses églises sont pillées et/ou en partie détruites.

On ne sait si l’église de Solutré est durement touchée par ces troubles successifs, toujours est-il qu’à la fin du XVIIe siècle, l’église est dans un état fort précaire. Elle est vraisemblablement restaurée par la suite, et également rehaussée de près de 40 centimètres[7]. Des plans dressés en 1783 par l’architecte Bigonnet et conservés aux Archives départementales de la Saône-et-Loire nous en apprennent plus sur l’apparence de l’église à cette époque. Elle est alors encore entourée du cimetière, délimité par une enceinte. Contre l’abside se trouve déjà une petite construction rectangulaire, qui devait faire office de sacristie. « La grange à dîme » est directement accolée au mur latéral sud de la nef, et un petit porche permet d’accéder à l’édifice.

Plan dressé par l'architecte Bigonnet en 1783. Source: Archives départementales de la Saône-et-Loire

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église de Solutré est orientée au nord-est, probablement du fait de la configuration des lieux. Malgré les différents remaniements qu’elle a subis, elle conserve un plan assez caractéristique de l’art roman : une nef unique rectangulaire, suivie d’une travée sous un clocher carré et d’une abside. L’abside, la travée sous clocher et les premières travées de la nef sont romanes.

L’église se trouve en contrebas de la route qui passe juste à côté. Une volée de marches mène au portail principal, relativement simple, avec un arc d’encadrement et un tympan nus. Ce portail est surmonté d’une baie plein cintre très étroite et allongée. Une petite croix de pierre surplombe le pignon. Les gouttereaux de la nef sont chacun ouverts de trois grandes baies plein cintre que séparent deux contreforts. Au nord, on distingue encore deux ouvertures aujourd'hui murées, qui rendent compte du rehaussement de la nef à l’époque moderne. A l’extrémité ouest du mur se trouve l’accès au clocher, en hauteur. Une petite porte latérale se trouve au gouttereau sud. La travée sous clocher est épaulée de deux contreforts sur chaque face. Deux petites baies romanes ébrasées éclairent cette travée, mais celle au nord est en partie aveuglée par la sacristie moderne qui lui est accolée. Cette dernière est une construction moderne rectangulaire ouverte au nord de deux baies plein cintre, et d’une autre à l’est. L’abside est percée de trois baies romanes ébrasées, séparées par trois contreforts plats, dont la base (pour les latéraux) est renforcée, afin de contrebalancer la pente du terrain. Le clocher est de plan carré. Son beffroi est percé de baies géminées plein cintre sur chaque face. Il est coiffé d’une courte pyramide à quatre pans sur une corniche à modillons nus, que l’on retrouve sous les toitures de la nef et de l’abside. Tout l’édifice est couvert de tuiles, à l’exception de l’abside, en lauzes.

L’intérieur de l’édifice est empreint de sobriété et de chaleur, rappelant son origine romane. La nef est charpentée, peu meublée. Les gouttereaux sont recouverts d’enduit, tandis que les murs est et ouest sont laissés en pierre apparente. A l’est, l’entrée du clocher est toujours visible et accessible via un petit escalier de bois, autour duquel on distingue un arc de décharge dans la maçonnerie. La travée sous clocher communique avec la nef et l’abside via deux arcades plein cintre en gros appareil moderne. L’arcade ouest, vers la nef, repose sur des impostes saillantes. La travée sous clocher est voûtée d’un berceau plein cintre, et flanquée de deux arcs de décharge plein cintre au nord et au sud. L’abside semi-circulaire est voûtée en cul-de-four. Elle communique au nord avec la sacristie. Tout le chœur est en pierres apparentes, décapées dans les années 60. Il est surélevé d’une marche par rapport à la nef.

Inventaire décor et mobilier[8]

  • Maître-autel : table biseautée sur un socle maçonné
  • Deux petites stalles en bois dans le chœur, avec un fauteuil en chêne
  • Petit tabernacle en bois, dans le chœur.
  • Croix d’autel moderne, installée dans le chœur par le Père Rabut (curé de Solutré de 1952 à 1999)
  • Statue de la Vierge à l’Enfant, en bois (gauche de l’arc triomphal)
  • Fonts Baptismaux (en-dessous de la statue de la Vierge), installés par le Père Ducrost
  • Ancien tabernacle en pierre blanche très friable (à droite du portail principal, contre le mur)
  • Bénitier encastré (à côté des fonts baptismaux) sur lequel on déchiffre en partie l’inscription suivante : « Iacque fis de I Morel ma fait maitre... ».
  • Vitraux :

Trois dans le chœur et deux plus petits dans la travée sous clocher : réalisés par le maître-verrier Bertrand de Sermesse[9].

  • Cloche datée de 1937, des établissements Paccard d'Annecy (en remplacement de celle de 1866, fêlée). Le parrain était Monsieur Paul-Louis Garnier, la marraine Mme Marie-Antoinette Marthe Laneyrie. Elle porte l’inscription suivante : « je m'appelle Marie-Louise, je dois l'existence aux généreux donateurs, parrain M. Paul-Louis Garnier, marraine Mme Edmond Laneyrie.


A l’abri dans la sacristie :

  • Panneau de l’ancien autel, représentant la Foi, l’Espérance et la Charité
  • Ancien tabernacle avec bandeau sculpté
  • Croix de procession
  • Canon de messe en latin, peinture naïve sur papier peint, collé dans un cadre de bois doré (très abimé). Il s'agit de l’Évangile de Saint Jean, avec une image du saint, le texte de la messe entouré des représentations iconographiques de St Pierre et St Paul, et le couronnement de la Vierge.


De nombreuses autres pièces de mobilier ont été perdues au fil des ans ou détruites lors de l’effondrement de la nef.

Rénovations / Etat

Rénovations :

XIXe :

-1875-1876 : allongement de la nef, construction de la sacristie, suppression de la tribune…

-1898 : rehaussement et reprise du clocher.

XXe :

-1930 : la toiture en laves de la nef est remplacée par une couverture de tuiles.

-1942 : restauration des vitraux

-1964-1968 : décapage et restauration du chœur

-1970 : rénovation de la nef suite à l’effondrement de la voûte.

-1984 : rénovation extérieure de l’église

-1993 : pose d’un nouveau dallage dans le chœur

-1998 : pose d’une nouvelle charpente et d’une nouvelle pyramide au clocher

Etat :

L’église de Solutré est en bon état et est régulièrement entretenue.

Certaines pièces de mobilier mériteraient d’être restaurées, notamment l’ancien tabernacle et son bandeau sculpté, conservés dans la sacristie.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, consulter le site internet de la commune ou sa page Facebook :

Site de la commune

Page de Facebook

Visite

L’église n’est pas ouverte de manière régulière. Pour une visite, contacter directement la mairie.

L’église de Solutré est accessible aux personnes à mobilité réduite via la porte latérale. L’adaptation réglementaire des lieux est prévue, mais non planifiée pour l’instant.

Association engagée

L’Association Villages en Vie :

Elle s’attache à sauvegarder et mettre en valeur les patrimoines de Solutré-Pouilly et de sept autres communes environnantes.

Adresse :

La Grange du Bois

71960 Solutré-Pouilly

Site officiel :

Villages en Vie

Iconographie ancienne et récente

Collection privée
Collection privée de Monsieur Luc Denis
Collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.

Sources

-Coupures de journaux : baptême des cloches ; effondrement de la voûte de l’église.

-Notice descriptive rédigée par Annick Bourdon, membre de la Commission Patrimoine de l’association (source principale).

-Informations de Monsieur Laneyrie, conseiller municipal

-Document touristique en lien avec le classement « Grand Site de France » de la commune (2013)

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, « Fiche d’inventaire départemental », 1970:

Archives départementales de la Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Solutré

Propriétaire / Contact

Commune de Solutré-Pouilly

03 85 35 81 90

mairie-de-solutre-pouilly@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

  • Roche de Solutré :

Roche de Solutré (1).JPG Roche de Solutré (3).JPG Roche de Solutré (2).JPG

Site préhistorique dominant le village. Un musée dédié à l’histoire du site se trouve en contrebas de l’éperon rocheux. Informations : Roche de Solutré

  • Prieuré de la Grange du Bois :

Ancien prieuré ayant d’abord appartenu à l’ordre de Grandmont, puis rattaché à Cluny. Une communauté de religieux y est déjà installée au XIIe siècle. Les bâtiments restant du prieuré, aujourd'hui propriété privée, datent des XIIIe et XVe siècles (chapelle), et des XVIIIe et XIXe siècles (bâtiments d’exploitation).

  • Chapelle de Pouilly :

Petite chapelle située au hameau de Pouilly, construite vers le XVIIe siècle. Elle est dédiée à Notre-Dame de Pitié.

  • La lavoir à impluvium :

Daté du XIXe siècle, il s’agit d’un lavoir rectangulaire dont la surface est couverte, à l’exception de l’espace au-dessus de la cuve.

Notes et références

  1. Pour plus d’informations à ce sujet, consulter le site officiel du site préhistorique/musée
  2. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008, p°702.
  3. Ibidem
  4. Aussi dit Raoul : né en 890, roi de Bourgogne de 921 à 923, puis roi des Francs de 923 jusqu’à sa mort en 936.
  5. Document rédigé par Annick Bourdon, de l’association Villages en Vie.
  6. Ibidem
  7. Oursel, Anne-Marie et Raymond, « Fiche d’inventaire départemental », Archives départementales de Saône-et-Loire.
  8. En partie réalisé grâce au document de l’Association Village en Vie.
  9. Document d’Annick Bourdon