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Eglise Saint-Vincent à Sologny

1 octet supprimé, 11 décembre 2019 à 13:05
Historique
Or, on sait que le territoire de Sologny était très disputé. La logique voudrait donc que la construction d’un édifice cultuel ait été l’occasion de la réaffirmation de l’autorité et du pouvoir des évêques sur la région. L’architecture choisie serait donc plus imposante qu’humble. On peut alors imaginer que pour la reconstruction du XIIe siècle, on ait envisagé de reprendre à l’identique le plan de l’édifice précédent, de type carolingien, mais que pour une raison inconnue (manque de moyens, volonté ecclésiastique…) le projet n’ait pas été terminé ou ait été simplifié. Le massif architectural que l’on voit aujourd’hui encore au-dessus de la travée de chœur serait donc l’espace devant à l’origine relier les deux tours. Cette théorie expliquerait la position du clocher, mais également son profil barlong massif de tour de guet, alors que les églises romanes de la région ont pour la plupart des clochers carrés plus modestes.
Ce qu’il advient de l’église au cours des siècles suivants est incertain, puisque peu de documents ont été conservés à son sujet. Néanmoins, l’architecture de l’édifice apporte de nombreuses informations sur son évolution. Vers 1308, la ''Parrochia de Solengniaco''</ref>Rigault</ref> est citée. C’est visiblement de cette époque (XIVe siècle) que datent les peintures murales de l’abside. On y reconnaît notamment un Christ en Majesté dans une mandorle, entouré du tétramorphe (symboles des quatre évangélistes). D’autres registres plus ou moins conservés sont également visibles<ref>Voir la section Inventaire de la page.</ref>.
En 1675, une visite pastorale rapporte que la nef est « non-vitrée et le chœur pavé de grandes tombes »<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.</ref>. Au XVIIe siècle, une première restauration est réalisée, peut-être à la suite de cette visite. La nef est remaniée (voire reconstruite) et l’édifice entièrement enduit d’un badigeon blanc<ref>Etude stratigraphique réalisée au moment de la restauration des peintures murales. </ref>. Au XVIIIe siècle, plusieurs réparations sont faites. En 1752, le beffroi du clocher est construit afin d’accueillir la cloche offerte par la veuve d’Aymé Gabriel Michon de Pierreclau. En 1776, un plan<ref>Plan en ligne sur le site des archives, dans la fiche Oursel.</ref> de l’église est dressé par l’architecte Barjaud en vue d’une rénovation, sur lequel il indique les parties abîmées. Vers 1780, des travaux sont donc réalisés. Le mur sud de la nef est reconstruit<ref>Document de présentation sur place. </ref>, de larges baies sont percées dans le mur nord, et les chapelles latérales sont construites. C’est à cette occasion qu’a lieu le « blanchissage » de l’église : deux badigeons clairs viennent recouvrir les murs<ref>Etude stratigraphique, Laurence Blondaux.</ref>.
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