Bonnay : Différence entre versions
(→Histoire et patrimoine) |
|||
| Ligne 21 : | Ligne 21 : | ||
===Etymologie=== | ===Etymologie=== | ||
Deux explications semblent possibles : | Deux explications semblent possibles : | ||
| − | + | * une origine liée au dieu Belessus (Belenos ?) ; | |
| − | + | * une explication tenant à la situation du village, à proximité d'une source qui ne tarit jamais : Bonnay dériverait de "bonnes aygues", donc bonnes eaux. | |
===Histoire=== | ===Histoire=== | ||
« Au gué d'Aynard, une voie pavée dite "'''chemin des Romains'''" (sans doute la voie reliant Autun à Belleville) traverse la Guye ». | « Au gué d'Aynard, une voie pavée dite "'''chemin des Romains'''" (sans doute la voie reliant Autun à Belleville) traverse la Guye ». | ||
| − | Des substructions semblant appartenir à des édifices que M.F. Jarreau pense pouvoir identifier avec les églises Saint-Jean et Saint-Martin, citées dès le XIe siècle dans les chartes de Cluny "''in villa que dicitur Aina''"<ref> dans une circonscription locale, la villa, qui était appelée "Aina", ancien nom d'Aynard ?</ref> | + | Des substructions semblant appartenir à des édifices que M.F. Jarreau pense pouvoir identifier avec les églises Saint-Jean et Saint-Martin, citées dès le XIe siècle dans les chartes de Cluny "''in villa que dicitur Aina''"<ref> dans une circonscription locale, la villa, qui était appelée "Aina", ancien nom d'Aynard ?</ref><br> |
Des tombes, certaines probablement du haut Moyen-Age, les autres du XVe siècle, entourent ces ruines.<br> | Des tombes, certaines probablement du haut Moyen-Age, les autres du XVe siècle, entourent ces ruines.<br> | ||
Un matériel nettement gallo-romain a été recueilli au cours des fouilles dans le voisinage immédiat des substructions d'Aynard : une petite serpette en fer, deux grands bronzes, des poteries sigillées, un vase ovoïde. L'établissement chrétien d'Aynard s'est donc superposée à quelque villa gallo-romaine du Haut-Empire ou d'origine plus ancienne encore, car quelques tessons de céramique sont d'une technique gauloise déjà observée au Mont-Beuvray.<ref>pp. 151-153, Gallia, Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine, sous la direction de Pierre Wuilleumier, 1950</ref><br> | Un matériel nettement gallo-romain a été recueilli au cours des fouilles dans le voisinage immédiat des substructions d'Aynard : une petite serpette en fer, deux grands bronzes, des poteries sigillées, un vase ovoïde. L'établissement chrétien d'Aynard s'est donc superposée à quelque villa gallo-romaine du Haut-Empire ou d'origine plus ancienne encore, car quelques tessons de céramique sont d'une technique gauloise déjà observée au Mont-Beuvray.<ref>pp. 151-153, Gallia, Fouilles et monuments archéologiques en France métropolitaine, sous la direction de Pierre Wuilleumier, 1950</ref><br> | ||
Version du 20 octobre 2017 à 08:24
| Bonnay | |
|---|---|
| Département | Saône et Loire |
| Territoire | |
| Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
| Canton | |
| Intercommunalité | |
| Code Insee, postal | 42 / |
| Habitants | 286 |
Bonnay est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
Etymologie
Deux explications semblent possibles :
- une origine liée au dieu Belessus (Belenos ?) ;
- une explication tenant à la situation du village, à proximité d'une source qui ne tarit jamais : Bonnay dériverait de "bonnes aygues", donc bonnes eaux.
Histoire
« Au gué d'Aynard, une voie pavée dite "chemin des Romains" (sans doute la voie reliant Autun à Belleville) traverse la Guye ».
Des substructions semblant appartenir à des édifices que M.F. Jarreau pense pouvoir identifier avec les églises Saint-Jean et Saint-Martin, citées dès le XIe siècle dans les chartes de Cluny "in villa que dicitur Aina"[1]
Des tombes, certaines probablement du haut Moyen-Age, les autres du XVe siècle, entourent ces ruines.
Un matériel nettement gallo-romain a été recueilli au cours des fouilles dans le voisinage immédiat des substructions d'Aynard : une petite serpette en fer, deux grands bronzes, des poteries sigillées, un vase ovoïde. L'établissement chrétien d'Aynard s'est donc superposée à quelque villa gallo-romaine du Haut-Empire ou d'origine plus ancienne encore, car quelques tessons de céramique sont d'une technique gauloise déjà observée au Mont-Beuvray.[2]
En 980, Nardouin et sa femme font don de Bonnay à l'abbaye de Tournus ;
Plus tard, le village subit aussi les vicissitudes des guerres de religion.
Patrimoine
Patrimoine militaire
- Château de Besanceuil, XI et XIVe siècles ;
- Château de Chassignoles, XV et XIXe siècles, abandonné en 1698.
Patrimoine religieux
- vestiges de l'église du prieuré de Saint-Hippolyte, XIe siècle, désormais propriété de la commune. Edifice remanié et fortifié au XIVe siècle.
- église saint-Pierre de Besanceuil, XIe siècle ;
- église de l'Assomption, au bourg, 1880-1887 ;
- Chapelle de Chassignoles ;
- Fontaine de dévotion du Jactin.
- ancienne paroisse d'Aynard.
Patrimoine civil
- beaux domaines et maisons à Besanceuil ;
- 5 lavoirs ; 2 puits ; 3 fontaines et abreuvoirs ;
- nombreuses croix de chemins et de cimetière ;
- Fours à pain
- plusieurs colombiers, à Besanceuil.
A voir aussi au bourg, canaux et aqueducs de circulation de l'eau.
Loisirs et culture
Traversé par les itinéraires :
- Route des Jonquilles
- Monts et vallées vers le Charolais
- des lavoirs dans un jardin roman, depuis la Voie Verte
Village membre de la fédération des sites clunisiens.
Musée des automates en bois (1200 visiteurs par an).
Agriculture
Activités locales
- Institutions Sainte-Agnès, XIX-XXe siècle / Résidence "Les Avouards
Artisanat d'art
- Joël et Maryse Dedianne, miniatures et automates en bois ;
- Emmanuel Courtois, artisan-ébéniste ;
- Jean-Loup Cottin, bois tourné.
Espace et territoire
- Altitude : 250 m
- Superficie : 1199 hectares
- Densité : 20.77 hab / km²
