Sancé : Différence entre versions
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| − | '''Sancé''' est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. | + | '''Sancé''' est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.<br> |
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| + | * Le lieu-dit "les Platières" a porté une station néolithique ; des ramassages systématiques ont livré du matériel lithique, sans céramique.<ref>A. Barthélémy, La station néolithique des Platières de Sancé, in GAM Info, groupement archéologique du Mâconnais, 1980, n°2.</ref> | ||
| + | * L’île Saint-Jean ou île Palme est sans doute un des plus anciens sites habité de la région (Néolithique), avec une occupation attestée depuis le Néolithique. Mais les découvertes les plus nombreuses sont gallo-romaines : des statuettes de bronze, une coupe en céramique, des vases. Des objets mérovingiens y ont aussi été décelés : sacramaxases, francisques, hache en fer, une plaque de ceinturon, une fibule, dans un site d'habitat et de gué.<ref>, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 66 </ref> | ||
| + | * La voie d'Agrippa se trouve en partie sous la RN6, ce qui est devenu évident en 1928, lors de travaux pour la pose du téléphone souterrain.<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome IV, 1931, pp.85</ref> ; au lieu-dit "Terre Aubel, en 1987, lors des travaux du gazoduc Sancé-Curtafond, de grandes fosses creusées en bordure de RN6 ont fait apparaître une voie ancienne. <ref>A. Barthélémy, Tranchée du gazoduc Sancé-Curtafond, in GAM Info, groupement archéologique du Mâconnais, 1988, n°1, pp. 15-17</ref> | ||
| + | * On dit que les petits-fils de Charlemagne y préparaient le traité de Verdun (843) où se joua le sort de l’Europe. | ||
| + | Sancé a un passé historique et même pré-historique | ||
| + | * Le nom de Sancé (Sanciacus) est mentionné depuis l’an 878 : ''In Sanciaco'', selon la charte 61 de Saint-Vincent de Mâcon. | ||
| + | * Son développement commence pendant la période médiévale qui a laissé de nombreuses traces : Château de Châtenay, rebâti au XVIème siècle sur l’emplacement d’une tour du XIème siècle, Château du Parc. Ces castels étaient la propriété des deux Seigneurs de Sancé. | ||
| + | * En 1789, Sancé dépendait des bailliage et recette de Mâcon. Son église, sous le vocable de la Conversion de Saint-Paul, relevait du diocèse de Mâcon, archiprêtré de Vérizet. | ||
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| + | Une chapelle, dédiée à Notre-Dame de Lorette, fut construite au XVIème siècle par Jacques Mareschal, seigneur du Parc. L'édifice contient la pierre tombale de ce seigneur, de sa femme Claudine et de son fils, tous décédés en 1512. | ||
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Version actuelle datée du 13 juin 2019 à 13:13
| Sancé | |
|---|---|
| Département | Saône et Loire |
| Territoire | |
| Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
| Canton | |
| Intercommunalité | |
| Code Insee, postal | |
| Habitants | |
| Site web | http://www.sance.fr/ Sancé/ |
Sancé est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sancé en images
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- Le lieu-dit "les Platières" a porté une station néolithique ; des ramassages systématiques ont livré du matériel lithique, sans céramique.[1]
- L’île Saint-Jean ou île Palme est sans doute un des plus anciens sites habité de la région (Néolithique), avec une occupation attestée depuis le Néolithique. Mais les découvertes les plus nombreuses sont gallo-romaines : des statuettes de bronze, une coupe en céramique, des vases. Des objets mérovingiens y ont aussi été décelés : sacramaxases, francisques, hache en fer, une plaque de ceinturon, une fibule, dans un site d'habitat et de gué.[2]
- La voie d'Agrippa se trouve en partie sous la RN6, ce qui est devenu évident en 1928, lors de travaux pour la pose du téléphone souterrain.[3] ; au lieu-dit "Terre Aubel, en 1987, lors des travaux du gazoduc Sancé-Curtafond, de grandes fosses creusées en bordure de RN6 ont fait apparaître une voie ancienne. [4]
- On dit que les petits-fils de Charlemagne y préparaient le traité de Verdun (843) où se joua le sort de l’Europe.
Sancé a un passé historique et même pré-historique
- Le nom de Sancé (Sanciacus) est mentionné depuis l’an 878 : In Sanciaco, selon la charte 61 de Saint-Vincent de Mâcon.
- Son développement commence pendant la période médiévale qui a laissé de nombreuses traces : Château de Châtenay, rebâti au XVIème siècle sur l’emplacement d’une tour du XIème siècle, Château du Parc. Ces castels étaient la propriété des deux Seigneurs de Sancé.
- En 1789, Sancé dépendait des bailliage et recette de Mâcon. Son église, sous le vocable de la Conversion de Saint-Paul, relevait du diocèse de Mâcon, archiprêtré de Vérizet.
Eglise
L'église Saint-Paul, du XIIème siècle, était un prieuré de l’abbaye d’Ainay à Lyon.
Une chapelle, dédiée à Notre-Dame de Lorette, fut construite au XVIème siècle par Jacques Mareschal, seigneur du Parc. L'édifice contient la pierre tombale de ce seigneur, de sa femme Claudine et de son fils, tous décédés en 1512.
Autres patrimoines
- Château du Parc (Sancé) :
À 390 m au sud-est de l'église. "Les murailles extérieures, en partie conservées, décrivent un polygone irrégulier. Epaisses de 1 mètre et hautes de 6 à 7 mètres, elles étaient, jusqu'en 1835, entourées de larges fossés d'eau vive que franchissait un pont-levis. A l'intérieur de cette enceinte, à laquelle sont adossée divers communs, s'élève un donjon circulaire contre lequel s'appuie, au nord, l'ancien corps de logis, lui-même flanqué d'une petite tour ronde. Le donjon comprend un rez-de-chaussée voûté dépourvu de toute ouverture, un étage voûté d'arêtes occupé par une chapelle éclairée par trois étroites baies à arc à lancette et un second étage, relié au précédent par un escalier pratiqué dans l'épaisseur du mur, que ceinture à l'extérieur une rangée de consoles de pierre destinées à soutenir des hourds auxquels donnaient accès trois ouvertures circulaires. Le logis comporte lui-même un rez-de-chaussée, pourvu d'une vaste cheminée et un étage carré avec plafond à poutres apparentes la française, qu'une petite porte met en communication avec la chapelle. Les divers bâtiments, y compris le donjon, sont couverts de toits plats en tuiles creuses. L'ensemble paraît avoir été bâti au début du XIIIe siècle, puis remanié aux XIVe et XVe siècle (F. Vignier).
- Le château de Châtenay est un château moderne, constitué d'un logis orienté nord sud, dont la façade occidentale est dotée d'une bretèche. Il est flanqué d'une tour carré au sud-ouest.
- Au pied d'un talus, à 500 mètres à l'ouest de l'église, le château de La Palus est un bâtiment composite composé d'un logis nord-sud à un étage carré avec une ail au nord en retour vers l'ouest. Au sud, le logis s'arrête sur une our carrée a un étage carré, dotée de fenêtre à croisée, et flanquée d'une tour carrée au sud-ouest et d'une tour ronde au sud-est. [5]
Loisirs et culture
Des balades vertes ;
Agenda des manifestations ;
Les associations
Les amis du Chateau Lapalus
Economie
Les zones d'activités
Les commerces
Agriculture
Espace et territoire
Galerie photos
Notes
- ↑ A. Barthélémy, La station néolithique des Platières de Sancé, in GAM Info, groupement archéologique du Mâconnais, 1980, n°2.
- ↑ , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 66
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome IV, 1931, pp.85
- ↑ A. Barthélémy, Tranchée du gazoduc Sancé-Curtafond, in GAM Info, groupement archéologique du Mâconnais, 1988, n°1, pp. 15-17
- ↑ Les 3 descriptions par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
