Eglise Saint-Martin à Chérizet : Différence entre versions
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− | [[Chérizet]] est la plus petite commune de Saône-et-Loire et ne compte qu’une vingtaine d’habitants. Ce village a cependant des origines lointaines. Des | + | [[Chérizet]] est la plus petite commune de Saône-et-Loire et ne compte qu’une vingtaine d’habitants. Ce village a cependant des origines lointaines. Des vestiges gallo-romains ont ainsi été mis au jour (un mur dans la forêt communale, des tuiles romaines « en Grillet ») au début du XXe siècle<ref>Article Wikipays qui cite notamment « Le Mâconnais gallo-romain » de Gabriel Jeanton.</ref>.Des sépultures mérovingiennes ont aussi été découvertes sur son territoire (« La Chaire »). La première mention de la localité n’est cependant faite qu’en 957 : ''In pago Burgundia, in comitatu Matisconense, … in villa… Chadgiseto''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Le nom du village ne semble se fixer sur Chérizet qu’au XVe ou XVIe siècle. |
L’église du village semble pour sa part dater du XIIe siècle. Ainsi, la travée sous clocher, le clocher et l’abside sont les vestiges d’une construction romane. Dédiée à saint Martin<ref>Né en 316, il est soldat dans l’armée romaine. En 337, il partage son manteau avec un pauvre mendiant qui meurt de froid, et reçoit la Révélation. Il se convertit alors au christianisme et quitte l’armée. Il se forme ensuite auprès d’Hilaire, évêque de Poitiers, à partir de 356. Il vit ensuite en ermite, avant de fonder le premier monastère d’Occident à Poitiers après son retour d’exil. Il est par la suite enlevé par des tourangeaux, puis élu évêque de la ville en 371. Il fonde les premières églises rurales de Gaule, ainsi que le monastère de Marmoutier. Saint Martin meurt en 397 et est enterré à Tours. Il est le saint patron des hôteliers, des cavaliers et des tailleurs.</ref>, l’église de Chérizet est vraisemblablement dès sa fondation une annexe de la paroisse de [[Salornay-sur-Guye]]<ref>Sauf pendant la période concordataire, pendant laquelle Chérizet est rattachée à [[Sailly]].</ref>, et à la collation du prieur de Perrecy-les-Forges. Ce qu’il advient de l’édifice au fil des siècles est assez incertain. En 1527<ref>Fiche de la Pastorale du tourisme 71.</ref>, la pyramide du clocher est remplacée, et une cloche est installée en 1570. | L’église du village semble pour sa part dater du XIIe siècle. Ainsi, la travée sous clocher, le clocher et l’abside sont les vestiges d’une construction romane. Dédiée à saint Martin<ref>Né en 316, il est soldat dans l’armée romaine. En 337, il partage son manteau avec un pauvre mendiant qui meurt de froid, et reçoit la Révélation. Il se convertit alors au christianisme et quitte l’armée. Il se forme ensuite auprès d’Hilaire, évêque de Poitiers, à partir de 356. Il vit ensuite en ermite, avant de fonder le premier monastère d’Occident à Poitiers après son retour d’exil. Il est par la suite enlevé par des tourangeaux, puis élu évêque de la ville en 371. Il fonde les premières églises rurales de Gaule, ainsi que le monastère de Marmoutier. Saint Martin meurt en 397 et est enterré à Tours. Il est le saint patron des hôteliers, des cavaliers et des tailleurs.</ref>, l’église de Chérizet est vraisemblablement dès sa fondation une annexe de la paroisse de [[Salornay-sur-Guye]]<ref>Sauf pendant la période concordataire, pendant laquelle Chérizet est rattachée à [[Sailly]].</ref>, et à la collation du prieur de Perrecy-les-Forges. Ce qu’il advient de l’édifice au fil des siècles est assez incertain. En 1527<ref>Fiche de la Pastorale du tourisme 71.</ref>, la pyramide du clocher est remplacée, et une cloche est installée en 1570. | ||
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En 1746, une visite pastorale offre une description de l’édifice. L’église Saint-Martin est mentionnée comme étant rattachée à Salornay-sur-Guye, en ce qui concerne les registres et les cérémonies<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. Elle est desservie tous les quinze jours pour l’office. L’église est alors en relativement bon état, à l’exception de vitraux dans le chœur qui ont besoin d’être réparés. Au concordat, Chérizet est rattachée à Sailly, avant d’être de nouveau réunie à Salornay en 1823, par ordonnance royale. | En 1746, une visite pastorale offre une description de l’édifice. L’église Saint-Martin est mentionnée comme étant rattachée à Salornay-sur-Guye, en ce qui concerne les registres et les cérémonies<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>. Elle est desservie tous les quinze jours pour l’office. L’église est alors en relativement bon état, à l’exception de vitraux dans le chœur qui ont besoin d’être réparés. Au concordat, Chérizet est rattachée à Sailly, avant d’être de nouveau réunie à Salornay en 1823, par ordonnance royale. | ||
− | A partir de 1859, l’église de Chérizet est érigée en chapelle vicariale par décret. Cela est rendu possible grâce au don de 10 000 francs fait par le couple Malfilastre. Les époux posent néanmoins des conditions, acceptées par la commune et l’état : ce don doit | + | A partir de 1859, l’église de Chérizet est érigée en chapelle vicariale par décret. Cela est rendu possible grâce au don de 10 000 francs fait par le couple Malfilastre. Les époux posent néanmoins des conditions, acceptées par la commune et l’état : ce don doit voir l’église érigée en chapelle vicariale, la somme doit être placée en rente afin que les arrérages financent le salaire du chapelain et les frais du culte, et la moitié du salaire du dit chapelain doit être pris en charge par le Trésor Public. |
En 1861, la couple complète sa donation par la prise en charge de travaux d’entretien sur l’édifice. Ces travaux prévoient notamment l’achat de mobilier et d’ornements, la construction d’un autel en pierre, et l’ouverture d’une porte d’entrée et de deux grandes croisées<ref>Ibidem</ref>. La même année, l’épouse Malfilastre fait également don à la commune d’un terrain pour y construire un presbytère. En effet, le logement du vicaire devait revenir à une religieuse que la population souhaitait accueillir pour faire dispenser une éducation chrétienne aux enfants du village. | En 1861, la couple complète sa donation par la prise en charge de travaux d’entretien sur l’édifice. Ces travaux prévoient notamment l’achat de mobilier et d’ornements, la construction d’un autel en pierre, et l’ouverture d’une porte d’entrée et de deux grandes croisées<ref>Ibidem</ref>. La même année, l’épouse Malfilastre fait également don à la commune d’un terrain pour y construire un presbytère. En effet, le logement du vicaire devait revenir à une religieuse que la population souhaitait accueillir pour faire dispenser une éducation chrétienne aux enfants du village. | ||
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La façade de l’édifice, moderne, est ornée d’un avant-corps légèrement saillant. Il se compose de contreforts aux extrémités et au centre, qui entourent un portail en plein cintre. Ce portail a un tympan nu dont la voussure retombe sur des colonnes aux chapiteaux sculptés. Au-dessus de cette entrée, un décor est plaqué sur le mur. Il est composé d’une sorte d’ouverture aveugle en plein cintre (qui aurait par exemple pu accueillir un vitrail) encadrée par des contreforts plats. Une fine fente est percée en haut du pignon et éclaire les combles. Le fronton de la façade repose aux angles sur des consoles à encorbellement, et une croix de pierre coiffe la pointe du mur. La nef est quant à elle ouverte de quatre baies plein cintre allongées par gouttereau. Ces murs sont épaulés par des contreforts à ressauts. Au sud, une petite porte permet un second accès à l’édifice. | La façade de l’édifice, moderne, est ornée d’un avant-corps légèrement saillant. Il se compose de contreforts aux extrémités et au centre, qui entourent un portail en plein cintre. Ce portail a un tympan nu dont la voussure retombe sur des colonnes aux chapiteaux sculptés. Au-dessus de cette entrée, un décor est plaqué sur le mur. Il est composé d’une sorte d’ouverture aveugle en plein cintre (qui aurait par exemple pu accueillir un vitrail) encadrée par des contreforts plats. Une fine fente est percée en haut du pignon et éclaire les combles. Le fronton de la façade repose aux angles sur des consoles à encorbellement, et une croix de pierre coiffe la pointe du mur. La nef est quant à elle ouverte de quatre baies plein cintre allongées par gouttereau. Ces murs sont épaulés par des contreforts à ressauts. Au sud, une petite porte permet un second accès à l’édifice. | ||
− | + | La travée sous clocher romane est prolongée par deux mini-croisillons. Au nord, une très fine ouverture ébrasée est visible dans le mur. Au sud, la travée est masquée par la sacristie moderne qui la flanque, elle-même munie d’une baie moderne. Le clocher, de plan carré, est court et massif. Il est composé d’un soubassement aveugle renforcé par de solides chaînages d’angle. Il ne comporte qu’un étage de baies géminées (une par face), avec retombée médiane sur double colonnette polygonale (cylindrique au nord) avec impostes, dont seule celle au sud a des masques sculptés aux angles. Sur la face est, on distingue un petit masque sculpté près de la baie. Le clocher est ceint d’une corniche de pierre plate qui soutient la courte pyramide à quatre pans. L’abside semi-circulaire complète l’édifice à l’est. Elle est munie de trois larges baies plein cintre, dont seule celle au centre semble être d’origine (bien qu’agrandie). Tout l’édifice est couvert de tuiles, à l’exception de l’abside et des parties basses du clocher, en laves. | |
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L’église romane Saint-Martin se trouve dans la commune de Chérizet, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est dès sa fondation une annexe de la paroisse de Salornay, à l’exception de la période concordataire pendant laquelle elle est rattachée à celle de Sailly. Elle est probablement construite au XIIe siècle et est alors à la collation du prieur de Perrecy-les-Forges. De cette construction romane, il ne reste aujourd’hui que l’abside, le clocher et la travée qui le soutient. Celle-ci est voûtée en berceau brisé et flanquée de la sacristie au sud. En 1527, la pyramide du clocher est remplacée par celle toujours en place. En 1859, l’église devient chapelle vicariale grâce à la subvention du couple Malfilastre. Cette situation dure jusqu’en 1894, date à laquelle il n’y a plus de desservant propre à Chérizet. Entre temps, la nef est reconstruite entre 1870 et 1873. Il y a en effet à cette époque plus de 150 habitants, record jamais égalé. Il faut donc agrandir l’église. C’est peut-être à cette époque que sont aussi élargies les baies de l’abside. D’apparence fort modeste, l’église abrite quelques éléments de mobilier, dont un bénitier roman. Daté du XIIe siècle, il est sculpté de masques aux angles de la cuve.
Adresse | Terre de l'Eglise, 71250 Chérizet |
Coordonnées GPS | 46°31'02.0"N 4°34'04.0"E |
Paroisse de rattachement | Paroisse de Cluny Saint Benoît |
Protection Monuments Historiques | / |
Sommaire
- 1 Historique
- 2 Description architecturale
- 3 Inventaire décor et mobilier[9]
- 4 Rénovations / Etat
- 5 Actualités
- 6 Visite
- 7 Association engagée
- 8 Iconographie ancienne et récente
- 9 Plans cadastraux
- 10 Bibliographie
- 11 Sources
- 12 Propriétaire / Contact
- 13 Patrimoine local et/ou folklore
- 14 Notes et références
Historique
Chérizet est la plus petite commune de Saône-et-Loire et ne compte qu’une vingtaine d’habitants. Ce village a cependant des origines lointaines. Des vestiges gallo-romains ont ainsi été mis au jour (un mur dans la forêt communale, des tuiles romaines « en Grillet ») au début du XXe siècle[1].Des sépultures mérovingiennes ont aussi été découvertes sur son territoire (« La Chaire »). La première mention de la localité n’est cependant faite qu’en 957 : In pago Burgundia, in comitatu Matisconense, … in villa… Chadgiseto[2]. Le nom du village ne semble se fixer sur Chérizet qu’au XVe ou XVIe siècle.
L’église du village semble pour sa part dater du XIIe siècle. Ainsi, la travée sous clocher, le clocher et l’abside sont les vestiges d’une construction romane. Dédiée à saint Martin[3], l’église de Chérizet est vraisemblablement dès sa fondation une annexe de la paroisse de Salornay-sur-Guye[4], et à la collation du prieur de Perrecy-les-Forges. Ce qu’il advient de l’édifice au fil des siècles est assez incertain. En 1527[5], la pyramide du clocher est remplacée, et une cloche est installée en 1570.
En 1746, une visite pastorale offre une description de l’édifice. L’église Saint-Martin est mentionnée comme étant rattachée à Salornay-sur-Guye, en ce qui concerne les registres et les cérémonies[6]. Elle est desservie tous les quinze jours pour l’office. L’église est alors en relativement bon état, à l’exception de vitraux dans le chœur qui ont besoin d’être réparés. Au concordat, Chérizet est rattachée à Sailly, avant d’être de nouveau réunie à Salornay en 1823, par ordonnance royale.
A partir de 1859, l’église de Chérizet est érigée en chapelle vicariale par décret. Cela est rendu possible grâce au don de 10 000 francs fait par le couple Malfilastre. Les époux posent néanmoins des conditions, acceptées par la commune et l’état : ce don doit voir l’église érigée en chapelle vicariale, la somme doit être placée en rente afin que les arrérages financent le salaire du chapelain et les frais du culte, et la moitié du salaire du dit chapelain doit être pris en charge par le Trésor Public.
En 1861, la couple complète sa donation par la prise en charge de travaux d’entretien sur l’édifice. Ces travaux prévoient notamment l’achat de mobilier et d’ornements, la construction d’un autel en pierre, et l’ouverture d’une porte d’entrée et de deux grandes croisées[7]. La même année, l’épouse Malfilastre fait également don à la commune d’un terrain pour y construire un presbytère. En effet, le logement du vicaire devait revenir à une religieuse que la population souhaitait accueillir pour faire dispenser une éducation chrétienne aux enfants du village.
En 1868, la chapelle est jugée trop petite pour accueillir les 150 habitants de la commune. Par ailleurs, les murs de la nef menacent de s’écrouler. Le projet de reconstruire la nef afin de restaurer l’église et de l’agrandir voit alors le jour. Des plans et devis sont demandés à l’architecte Guillemin. Ils sont approuvés en 1870, date à laquelle commencent les travaux, sous le contrôle du maire de l’époque Mr Talmeuf. Les travaux sont réceptionnés en 1873, pour un décompte final de 9260,85 francs, dont une subvention de 2000 francs du Ministère des Cultes.
A partir de 1890, l’église est de moins en moins desservie. En 1894, elle n’a plus de desservant propre et n’assume donc plus son statut de chapelle vicariale. Une action en justice sera pour cette raison intentée contre la municipalité par les héritiers Malfilastre, pour non-respect des termes de la donation. Il leur sera donné raison[8]. Depuis, l’église est régulièrement entretenue.
Description architecturale
GLOSSAIRE : Bourgogne Romane
L’église de Chérizet est typique des petites églises romanes de la région. C’est un petit édifice trapu et modeste qui suit un plan simple : nef unique rectangulaire, travée sous un clocher carré, et abside à l’est.
La façade de l’édifice, moderne, est ornée d’un avant-corps légèrement saillant. Il se compose de contreforts aux extrémités et au centre, qui entourent un portail en plein cintre. Ce portail a un tympan nu dont la voussure retombe sur des colonnes aux chapiteaux sculptés. Au-dessus de cette entrée, un décor est plaqué sur le mur. Il est composé d’une sorte d’ouverture aveugle en plein cintre (qui aurait par exemple pu accueillir un vitrail) encadrée par des contreforts plats. Une fine fente est percée en haut du pignon et éclaire les combles. Le fronton de la façade repose aux angles sur des consoles à encorbellement, et une croix de pierre coiffe la pointe du mur. La nef est quant à elle ouverte de quatre baies plein cintre allongées par gouttereau. Ces murs sont épaulés par des contreforts à ressauts. Au sud, une petite porte permet un second accès à l’édifice.
La travée sous clocher romane est prolongée par deux mini-croisillons. Au nord, une très fine ouverture ébrasée est visible dans le mur. Au sud, la travée est masquée par la sacristie moderne qui la flanque, elle-même munie d’une baie moderne. Le clocher, de plan carré, est court et massif. Il est composé d’un soubassement aveugle renforcé par de solides chaînages d’angle. Il ne comporte qu’un étage de baies géminées (une par face), avec retombée médiane sur double colonnette polygonale (cylindrique au nord) avec impostes, dont seule celle au sud a des masques sculptés aux angles. Sur la face est, on distingue un petit masque sculpté près de la baie. Le clocher est ceint d’une corniche de pierre plate qui soutient la courte pyramide à quatre pans. L’abside semi-circulaire complète l’édifice à l’est. Elle est munie de trois larges baies plein cintre, dont seule celle au centre semble être d’origine (bien qu’agrandie). Tout l’édifice est couvert de tuiles, à l’exception de l’abside et des parties basses du clocher, en laves.
A l’intérieur, la petite église est entièrement dallée et décorée d’un mobilier sobre mais bien présent. Tout l’édifice est ceint de stalles en bois, assez basses. La nef est longue de quatre travées et voûtée d’ogives dont les nervures retombent sur des culots moulurés. Au bout de la nef, une estrade est installée et accueille l’autel moderne en bois. La nef communique avec le chœur via un grand arc brisé dont le chaînage est laissé apparent, et qui retombe sur des tailloirs. La travée sous clocher est voûtée d’un berceau brisé dont la clef est peinte. La travée communique au sud avec la sacristie. A l’est, l’abside s’ouvre via un second arc similaire à celui donnant vers la nef, mais sans tailloirs. Elle est surélevée d’une marche et accueille le maître-autel. L’abside est voûtée d’un cul-de-four brisé dont la clef est également peinte. Les baies latérales (modernes) sont entourées de colonnes avec chapiteaux sculptés.
Inventaire décor et mobilier[9]
- Baies géminées du clocher : elles retombent sur des colonnettes dont une comporte des masques humains. Sur la face est du clocher : masque sculpté.
- Colonnes avec chapiteaux sculptés entourant les baies latérales de l’abside.
- Bénitier roman sur pied, XIIe siècle : cuve avec des masques sculptés aux angles, sur une colonne cylindrique à base carrée
- Peintures sur les clefs de voûte de la travée sous clocher et de l’abside :
-Travée sous clocher : représentation de la Trinité sous forme d’un triangle de Gloire[10]
-Abside : colombe du Saint-Esprit
- Maître-autel « à tabernacle en marbre rose, surmonté de quatre candélabres et d’un crucifix. Le devant d’autel est orné de l’Agneau couché sur le Livre des sept sceaux (Apocalypse) »[11].
- Autel moderne, constitué de l’ancienne chaire en bois.
- Statuaire :
Vierge à l’Enfant, couronnée (gauche du grand arc)
Sacré-Cœur (droite du grand arc)
Saint Joseph (statue polychrome, nef)
Saint Martin (statue polychrome, nef)
Saint Pierre (fond de la nef)
Notre-Dame de Lourdes (sacristie)
Sainte Thérèse de Lisieux (sacristie)
- Tableau, XVIIIe siècle (nef) : scène de l’Annonciation
- Bannière de saint Martin (au-dessus de la porte ouest)
- Ciborium en bois (près de la porte ouest)
- Bénitier encastré
- Dalles funéraires (chœur), dont une ornée d’une croix
- Vitraux modernes
- Chemin de croix (cadres surmontés d’une croix)
- Cloche qui daterait de 1570
- Dans le cimetière :
-Croix devant l’église :
« La croix de bois du cimetière fut déclarée « rompue » en 1746. La nouvelle n’est donc pas antérieure à cette date. Cette croix octogonale à branches égales sans ornement est érigée sur un fût octogonal à dé mouluré avec écoinçons; d’autres écoinçons redonnent à l’imposte une section carrée.[12]»
-Croix en bois sur socle en pierre
-Stèles munies de croix de la famille Talmeuf, qui possédait un domaine à Chérizet.
Rénovations / Etat
- Rénovations :
XIXe :
1861 : travaux d’entretien et achat de mobilier et ornements
1870-1873 : reconstruction et agrandissement de la nef
XXe :
Travaux d’entretien
XXIe :
Travaux d’entretien
- Etat :
L’église Saint-Martin est en bon état général et est régulièrement entretenue.
- Classement :
/
Actualités
Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie.
Visite
L’église est d’ordinaire fermée. Pour la visiter, se renseigner auprès de la mairie.
L’édifice ne semble pas accessible aux personnes à mobilité réduite (des marches précèdent les différents accès)
Association engagée
/
Iconographie ancienne et récente
Crédit Photos: CEP
Plans cadastraux
Bibliographie
- RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
Sources
- Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1976 et 1985 :
Archives départementales de la Saône-et-Loire
- Fiche édifice de la pastorale du tourisme 71 :
- Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
Propriétaire / Contact
Commune de Chérizet
03 85 59 91 69
mairie.cherizet@wanadoo.fr
Patrimoine local et/ou folklore
- Croix de Chérizet :
De nombreuses croix sont éparpillées sur le territoire de la commune de Chérizet.
Voir : Fiche de la Pastorale du Tourisme 71.
Eglise romane datant du XIe siècle, dont la nef a été reconstruite et considérablement agrandie au XIXe siècle.
Dans l’abside, une peinture de la fin du XIXe siècle orne la voûte et représente le Couronnement de la Vierge par le Christ.
Eglise romane construite en deux phases, aux Xe et XIIe siècles.
En partie remaniée, elle abrite un mobilier assez important, dont un tabernacle du XVIIe siècle taillé dans un bloc de pierre noire.
Notes et références
- ↑ Article Wikipays qui cite notamment « Le Mâconnais gallo-romain » de Gabriel Jeanton.
- ↑ Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
- ↑ Né en 316, il est soldat dans l’armée romaine. En 337, il partage son manteau avec un pauvre mendiant qui meurt de froid, et reçoit la Révélation. Il se convertit alors au christianisme et quitte l’armée. Il se forme ensuite auprès d’Hilaire, évêque de Poitiers, à partir de 356. Il vit ensuite en ermite, avant de fonder le premier monastère d’Occident à Poitiers après son retour d’exil. Il est par la suite enlevé par des tourangeaux, puis élu évêque de la ville en 371. Il fonde les premières églises rurales de Gaule, ainsi que le monastère de Marmoutier. Saint Martin meurt en 397 et est enterré à Tours. Il est le saint patron des hôteliers, des cavaliers et des tailleurs.
- ↑ Sauf pendant la période concordataire, pendant laquelle Chérizet est rattachée à Sailly.
- ↑ Fiche de la Pastorale du tourisme 71.
- ↑ Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
- ↑ Ibidem
- ↑ Ibidem
- ↑ En partie réalisé grâce à la fiche édifice de la Pastorale du Tourisme 71
- ↑ Fiche édifice de la Pastorale du tourisme 71
- ↑ Fiche de la Pastorale du tourisme 71
- ↑ Fiche de la Pastorale du Tourisme 71