Ancienne chapelle de Cotte à Cortambert : Différence entre versions

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'''La Chapelle de Cotte''' est située dans la commune de [[Cortambert]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Une première église est mentionnée dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon au début du IXe siècle (''Ecclesiam ... in Villa Cotta''). L'édifice actuel est cependant plus probablement une reconstruction romane du Xe ou du début du XIe siècle. Ancienne église paroissiale dédiée à saint Laurent, elle était à la collation de l'abbé de Cluny. Sous l'abbatiat de Pierre le Vénérable (1122-1156), l'église devient ermitage, grâce au calme de sa localisation et de sa proximité avec Cluny. Ce qu'il advient de l'édifice dans les siècles qui suivent est incertain. Au XVIIe siècle, Cotte devient une simple annexe de la paroisse de Cortambert. La chapelle est à l'époque dans un état précaire, et le nombre restreint d'habitants ne justifie pas sa restauration. Au XIXe siècle, la chapelle devient un édifice privé et change régulièrement de propriétaire. C'est aujourd'hui encore une propriété privée, reconvertie en habitation (chœur) et en grange (nef). Elle est en bon état, seul son clocher a disparu. Elle ne se visite pas. La façade de l'église est ornée d'un beau décor de bandes et arcatures lombardes, dans lequel on distingue des traces de peinture ancienne. Le reste de l'édifice est un exemple assez remarquable d'architecture et de maçonnerie romane.
 
'''La Chapelle de Cotte''' est située dans la commune de [[Cortambert]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Une première église est mentionnée dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon au début du IXe siècle (''Ecclesiam ... in Villa Cotta''). L'édifice actuel est cependant plus probablement une reconstruction romane du Xe ou du début du XIe siècle. Ancienne église paroissiale dédiée à saint Laurent, elle était à la collation de l'abbé de Cluny. Sous l'abbatiat de Pierre le Vénérable (1122-1156), l'église devient ermitage, grâce au calme de sa localisation et de sa proximité avec Cluny. Ce qu'il advient de l'édifice dans les siècles qui suivent est incertain. Au XVIIe siècle, Cotte devient une simple annexe de la paroisse de Cortambert. La chapelle est à l'époque dans un état précaire, et le nombre restreint d'habitants ne justifie pas sa restauration. Au XIXe siècle, la chapelle devient un édifice privé et change régulièrement de propriétaire. C'est aujourd'hui encore une propriété privée, reconvertie en habitation (chœur) et en grange (nef). Elle est en bon état, seul son clocher a disparu. Elle ne se visite pas. La façade de l'église est ornée d'un beau décor de bandes et arcatures lombardes, dans lequel on distingue des traces de peinture ancienne. Le reste de l'édifice est un exemple assez remarquable d'architecture et de maçonnerie romane.
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Le village de Cortambert est mentionné dès le IXe siècle dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon : ''Vir nomine Arembertus… in pago Matisconense, in agro Rufiacense, in villa Lornant…campus… in Exartellis''<ref>Rigault, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.</ref>. Le toponyme de Cortambert n’apparait qu’au XIIIe siècle : ''Cort Humberti''. L’ancienne commune de Cotte, unie à Cortambert en 1793, est mentionnée dès le IXe siècle également, dans une charte du cartulaire de Mâcon : ''in villa Cotta''. Cotte est par la suite mentionné de nombreuses fois dans différents documents, et notamment son église.
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En 825, un premier édifice est cité dans le cartulaire de Saint-Vincent : ''Ecclesiam… in villa Cotta''<ref>Rigault</ref>. Cet édifice est cependant reconstruit au Xe ou XIe siècle. A l’époque, cette nouvelle église romane est le centre de la paroisse de Cotte, et à la collation de l’abbaye de Cluny. Elle est dédiée à saint Laurent, est mentionnée dans une charte de l’abbaye de Cluny en 1156 : ''Ecclesia de Cotes''<ref>Ibidem</ref>. Sous l'abbatiat de Pierre le Vénérable (1122-1156), l'église devient en effet un ermitage, grâce au calme de sa localisation et de sa proximité avec Cluny.
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Ce qu'il advient de l'édifice dans les siècles qui suivent est incertain. On le retrouve dans un pouillé du XVIe siècle, sans plus d’informations. Au XVIIe siècle, Cotte devient une simple annexe de la paroisse de Cortambert<ref>Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental. </ref>, sous l’évêché de Gaspard Dinet. La chapelle est à l'époque quasi ruinée, et le nombre restreint d'habitants ne justifie pas sa restauration. A une époque inconnue, le clocher disparaît. Il ne semble pas s’être effondré, puisque la travée sous clocher avait, au début du XXe siècle, conservé sa coupole sur trompes<ref>Virey</ref>.
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Au début du XIXe siècle, la chapelle devient propriété privée et change plusieurs de propriétaire. C'est aujourd'hui encore une propriété privée, reconvertie en habitation (chœur) et en grange (nef). Elle est en bon état, seul son clocher a disparu. Elle ne se visite pas. La façade de l'église est ornée d'un beau décor de bandes et arcatures lombardes, dans lequel on distingue des traces de peinture ancienne. Le reste de l'édifice est un exemple assez remarquable d'architecture et de maçonnerie romane.
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=== Description architecturale ===
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GLOSSAIRE : [http://www.bourgogneromane.com/glossaire.htm Bourgogne Romane]
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*'''Description des vestiges romans :'''
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A l’origine, l’église se compose d’une large nef rectangulaire, d’une travée droite supportant le clocher, et d’une abside à l’est. De cette édifice, seul le clocher a disparu. La nef sert aujourd’hui de grange, tandis que le chœur a été reconverti en habitation.
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La façade de l’édifice est ouverte d’un portail en plein cintre sans décor, flanqué de chaque côté de bandes et arcatures lombardes. En haut du pignon, on discerne le contour d’une ancienne baie.
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Les gouttereaux de la nef sont chacun creusés de bandes verticales terminées par des frises de modillons nus, dans lesquelles sont inscrites de petites baies doublement ébrasées, en plein cintre. Au sud, la baie centrale surmonte deux autres ouvertures de taille inégale. Une porte est également ouverte à l’extrémité est.
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L’ancienne travée sous clocher est épaulée aux extrémités par des contreforts, reliés entre eux par un cordon de pierre sur des modillons nus. L’entrée moderne de l’habitation actuelle est ménagée au sud, sous un auvent. Au nord, une cheminée est accolée au mur, au-dessus d’une ancienne ouverture rectangulaire. A l’est, la travée comporte deux très fines baies en plein cintre, surmontées par une double corniche en pierre sur des modillons nus. Un petit oculus central est bouché.
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L’abside semi-circulaire est quant à elle masquée par les bâtiments adjacents au sud. Au nord, on aperçoit des bandes et arcatures lombardes autour de petites baies en plein cintre. L’abside est, comme le reste de l’édifice, couverte de tuiles.
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En ce qui concerne l’intérieur, aucune information actuelle n’est disponible, la chapelle ne se visitant pas. Néanmoins, au début du XXe siècle, Jean Virey précise que la nef n’est pas voûtée, que la travée droite a conservé sa coupole sur trompes et que l’abside est toujours voûtée d’un cul-de-four.
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=== Inventaire décor et mobilier ===
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*Sur la façade : bandes et arcatures lombardes, de chaque côté du portail en plein cintre. On distingue dans ces arcatures des traces de peintures anciennes, de teinte rouge.
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*Bandes et arcatures lombardes de l’abside
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*Bandes verticales creusées dans les murs de la nef, terminées par des frises de modillons nus
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*L’ancien bénitier roman de l’église de Cotte se trouve dans la chapelle de Collonges.
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=== Rénovations / Etat ===
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L’ancienne église a été partiellement réhabilitée : le chœur a été converti en habitation.
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La nef est quant à elle utilisée comme grange.
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=== Bibliographie ===
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*RIGAULT, Jean, ''Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire'', 2008.
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*VIREY, Jean, ''Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon'', Mâcon, Protat, 1935, 474p.
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=== Sources ===
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*Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental :
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[https://www.archives71.fr/ Archives départementales du département de la Saône-et-Loire]
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*Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
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[http://www.bourgogneromane.com/edifices/cotte.htm Cotte]
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=== Propriétaire / Contact ===
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L’ancienne chapelle est une propriété privée et ne se visite pas.
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=== Patrimoine local et/ou folklore ===
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*[[Eglise Saint-Quentin à Bray]] :
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Edifice partiellement roman (Xe et XIIe siècle) constitué de styles architecturaux hétéroclites. L’église a été remaniée de nombreuses fois, ce qui rend sa datation difficile. Il s’agit vraisemblablement d’un des édifices les plus anciens de la région.
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Les colonnes de la travée sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932.
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*[[Eglise Saint-Martin à Blanot]] :
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Eglise romane construite en plusieurs phases, aux Xe et XIe siècles. Elle est ornée d’un beau décor roman : bandes et arcatures lombardes, frises en dents de scie…
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Elle est classée Monument Historique depuis 1929.
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=== Notes et références ===

Version actuelle datée du 30 septembre 2020 à 22:38

La Chapelle de Cotte est située dans la commune de Cortambert, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Une première église est mentionnée dans une charte du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon au début du IXe siècle (Ecclesiam ... in Villa Cotta). L'édifice actuel est cependant plus probablement une reconstruction romane du Xe ou du début du XIe siècle. Ancienne église paroissiale dédiée à saint Laurent, elle était à la collation de l'abbé de Cluny. Sous l'abbatiat de Pierre le Vénérable (1122-1156), l'église devient ermitage, grâce au calme de sa localisation et de sa proximité avec Cluny. Ce qu'il advient de l'édifice dans les siècles qui suivent est incertain. Au XVIIe siècle, Cotte devient une simple annexe de la paroisse de Cortambert. La chapelle est à l'époque dans un état précaire, et le nombre restreint d'habitants ne justifie pas sa restauration. Au XIXe siècle, la chapelle devient un édifice privé et change régulièrement de propriétaire. C'est aujourd'hui encore une propriété privée, reconvertie en habitation (chœur) et en grange (nef). Elle est en bon état, seul son clocher a disparu. Elle ne se visite pas. La façade de l'église est ornée d'un beau décor de bandes et arcatures lombardes, dans lequel on distingue des traces de peinture ancienne. Le reste de l'édifice est un exemple assez remarquable d'architecture et de maçonnerie romane.

Ancienne chapelle de Cotte (©CEP)

Historique

Le village de Cortambert est mentionné dès le IXe siècle dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon : Vir nomine Arembertus… in pago Matisconense, in agro Rufiacense, in villa Lornant…campus… in Exartellis[1]. Le toponyme de Cortambert n’apparait qu’au XIIIe siècle : Cort Humberti. L’ancienne commune de Cotte, unie à Cortambert en 1793, est mentionnée dès le IXe siècle également, dans une charte du cartulaire de Mâcon : in villa Cotta. Cotte est par la suite mentionné de nombreuses fois dans différents documents, et notamment son église.

En 825, un premier édifice est cité dans le cartulaire de Saint-Vincent : Ecclesiam… in villa Cotta[2]. Cet édifice est cependant reconstruit au Xe ou XIe siècle. A l’époque, cette nouvelle église romane est le centre de la paroisse de Cotte, et à la collation de l’abbaye de Cluny. Elle est dédiée à saint Laurent, est mentionnée dans une charte de l’abbaye de Cluny en 1156 : Ecclesia de Cotes[3]. Sous l'abbatiat de Pierre le Vénérable (1122-1156), l'église devient en effet un ermitage, grâce au calme de sa localisation et de sa proximité avec Cluny.

Ce qu'il advient de l'édifice dans les siècles qui suivent est incertain. On le retrouve dans un pouillé du XVIe siècle, sans plus d’informations. Au XVIIe siècle, Cotte devient une simple annexe de la paroisse de Cortambert[4], sous l’évêché de Gaspard Dinet. La chapelle est à l'époque quasi ruinée, et le nombre restreint d'habitants ne justifie pas sa restauration. A une époque inconnue, le clocher disparaît. Il ne semble pas s’être effondré, puisque la travée sous clocher avait, au début du XXe siècle, conservé sa coupole sur trompes[5].

Au début du XIXe siècle, la chapelle devient propriété privée et change plusieurs de propriétaire. C'est aujourd'hui encore une propriété privée, reconvertie en habitation (chœur) et en grange (nef). Elle est en bon état, seul son clocher a disparu. Elle ne se visite pas. La façade de l'église est ornée d'un beau décor de bandes et arcatures lombardes, dans lequel on distingue des traces de peinture ancienne. Le reste de l'édifice est un exemple assez remarquable d'architecture et de maçonnerie romane.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

  • Description des vestiges romans :

A l’origine, l’église se compose d’une large nef rectangulaire, d’une travée droite supportant le clocher, et d’une abside à l’est. De cette édifice, seul le clocher a disparu. La nef sert aujourd’hui de grange, tandis que le chœur a été reconverti en habitation.

La façade de l’édifice est ouverte d’un portail en plein cintre sans décor, flanqué de chaque côté de bandes et arcatures lombardes. En haut du pignon, on discerne le contour d’une ancienne baie.

Les gouttereaux de la nef sont chacun creusés de bandes verticales terminées par des frises de modillons nus, dans lesquelles sont inscrites de petites baies doublement ébrasées, en plein cintre. Au sud, la baie centrale surmonte deux autres ouvertures de taille inégale. Une porte est également ouverte à l’extrémité est.

L’ancienne travée sous clocher est épaulée aux extrémités par des contreforts, reliés entre eux par un cordon de pierre sur des modillons nus. L’entrée moderne de l’habitation actuelle est ménagée au sud, sous un auvent. Au nord, une cheminée est accolée au mur, au-dessus d’une ancienne ouverture rectangulaire. A l’est, la travée comporte deux très fines baies en plein cintre, surmontées par une double corniche en pierre sur des modillons nus. Un petit oculus central est bouché.

L’abside semi-circulaire est quant à elle masquée par les bâtiments adjacents au sud. Au nord, on aperçoit des bandes et arcatures lombardes autour de petites baies en plein cintre. L’abside est, comme le reste de l’édifice, couverte de tuiles.

En ce qui concerne l’intérieur, aucune information actuelle n’est disponible, la chapelle ne se visitant pas. Néanmoins, au début du XXe siècle, Jean Virey précise que la nef n’est pas voûtée, que la travée droite a conservé sa coupole sur trompes et que l’abside est toujours voûtée d’un cul-de-four.

Inventaire décor et mobilier

  • Sur la façade : bandes et arcatures lombardes, de chaque côté du portail en plein cintre. On distingue dans ces arcatures des traces de peintures anciennes, de teinte rouge.
  • Bandes et arcatures lombardes de l’abside
  • Bandes verticales creusées dans les murs de la nef, terminées par des frises de modillons nus
  • L’ancien bénitier roman de l’église de Cotte se trouve dans la chapelle de Collonges.

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

Travaux de restauration.

XXe :

Chapelle reconvertie en habitation et en grange.

Travaux d’entretien.

XXIe :

Travaux d’entretien.

  • Etat :

L’ancienne église a été partiellement réhabilitée : le chœur a été converti en habitation.

La nef est quant à elle utilisée comme grange.

  • Classement :

/

Actualités

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Visite

L’ancienne chapelle est une propriété privée et ne se visite pas.

Association engagée

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Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée
Carte postale ancienne, collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

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Bibliographie

  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental :

Archives départementales du département de la Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Cotte

Propriétaire / Contact

L’ancienne chapelle est une propriété privée et ne se visite pas.

Patrimoine local et/ou folklore

Edifice partiellement roman (Xe et XIIe siècle) constitué de styles architecturaux hétéroclites. L’église a été remaniée de nombreuses fois, ce qui rend sa datation difficile. Il s’agit vraisemblablement d’un des édifices les plus anciens de la région.

Les colonnes de la travée sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932.

Eglise romane construite en plusieurs phases, aux Xe et XIe siècles. Elle est ornée d’un beau décor roman : bandes et arcatures lombardes, frises en dents de scie…

Elle est classée Monument Historique depuis 1929.

Notes et références

  1. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  2. Rigault
  3. Ibidem
  4. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  5. Virey