Bourgvilain : Différence entre versions

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(Histoire et patrimoine)
(le château de Corcelles)
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* '''1520 :''' le fief passe à la famille de Busseul Saint-Sernin
 
* '''1520 :''' le fief passe à la famille de Busseul Saint-Sernin
 
* '''1642 :''' vente du château à Laurent de Laube
 
* '''1642 :''' vente du château à Laurent de Laube
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* '''1646, 21 novembre''' — ''Dénombrement de la seigneurie de Corcelles par Laurent de L'Aube, écuyer, seigneur de Corcelles, Bourgvilain et en partie et Pierreclos, acquéreur de Messire Marc-Antoine de Busseul, seigneur de Saint-Sernin, par contract de 1641. <br>
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Ladite seigneurie consiste en toute justice, une maison seigneuriale et 4 hameaux''. <ref>Archives Départementales de Côte d'Or, liasse B 10759 ; Peincedé, t. XII, p. 71 ; Lex 1897, p. 108.</ref>
 
* '''1780 :''' par mariage avec Jeanne-Antoinette de Laube, il passe à Louis de Leusse
 
* '''1780 :''' par mariage avec Jeanne-Antoinette de Laube, il passe à Louis de Leusse
 
* '''1794 :''' après que le précédent ait été décapité, sa veuve vend le bien aux frères Martinot, dont l'un est maire de Bourgvilain et fermier général
 
* '''1794 :''' après que le précédent ait été décapité, sa veuve vend le bien aux frères Martinot, dont l'un est maire de Bourgvilain et fermier général
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==== Description ====
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Dans un site un peu désert, sur un petit plateau que forme le revers septentrional de la colline de Bourgogne, s’élève l'ancien château de Corcelles. Ses bâtiments présentent des formes assez irrégulières ; ils sont encore, en partie, ceints de leurs anciens fossés, et se développent autour d'une cour carrée.<br>
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La teinte grise de leur haute toiture et leurs sombres murailles, dont l'épaisseur varie entre 0,85 m et 1,40 m lui donnent encore l'aspect d'une vieille demeure féodale. De plans et d'élévations diverses, les bâtiments du château s'ordonnent autour d'une cour rectangulaire et sont reliés entre eux par des éléments de courtines. Ils sont ceints de fossés sur trois côtés et sont encore en eau actuellement. <br>
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A l’est se trouve l'ancienne basse-cour, entourée de constructions que flanquent deux petites tours rondes, de défense, percées de meurtrières. Les trois arcades en tiers-point de l'aile orientale et les deux petites ouvertures surmontées de l'arc en accolade, placées, l'une, dans l'aile du nord, l'autre dans la grosse tour d'angle, du sud-ouest, semblent dater du XVème siècle. Au rez-de-chaussée de cette aile du nord se voient aussi de grandes croisées grillées, dont l'encadrement en pierre de taille, de forme rectangulaire, est orné de riches moulures. Le tout a été aménagé en bâtiments d'habitation et d'exploitation <ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014. et "BOURGVILAIN. Un château fort aujourd'hui sans importance", A. Monnier 1856, p. 074</ref>
  
 
===Patrimoines===
 
===Patrimoines===

Version du 22 décembre 2017 à 11:48

Bourgvilain
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité communauté de communes Saint-Cyr Mère Boitier
Code Insee, postal / 71520
Habitants

Bourgvilain est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Situation administrative

Ancien canton de Tramayes.

Histoire et patrimoine

Archéologie

Au lieu-dit La Tollée, une cinquantaine de tombeaux ont été découverts, en 1859, par un agriculteur.
L'un des défunts avait, à hauteur du poignet, une crosse de cuivre de 10 à 12 cm de longueur. Tous les tombeaux recelaient, au niveau de la taille des squelettes, une boucle de cuivre.
Des tegulae, ou tuiles romaines plates, entraient dans la composition de quelques-uns de ces tombeaux, qu'il n'était pas possible de dater.
Quelques tessons étaient présents à l'intérieur ou en dehors des tombeaux. Au centre du groupe de tombes, un immense brasier de 5 mètres de circonférence ; dans le voisinage, des tessons de céramique.[1]

Moyen-Age

Bourgvilain est signalé dans une charte de Cluny du XIe siècle, sous le nom de burgus villanorum, litéralement "le bourg de paysans dépendant d'un seigneur".

le château de Corcelles

Corcelles concentre l'essentiel des renseignements historiques sur le village.

  • vers 860 : on trouve "Corcella" dans le cartulaire de Saint-Vincent ;
  • de 910 à 927, d'autres mentions de la "villa corcellas"figurent dans les chartes de Cluny ;
  • une charte de 983 signale la via publica, c'est-à-dire, la route publique qui traversait l'étendue de la propriété ;
  • XIVe siècle au début du XVIe siècle : les Verrey sont seigneurs de Corcelle ; le château semble avoir été construit à cette époque
  • 1375 : Seigneur de Corcelles, Jean de Veyriaco est signalé comme témoin d'un acte qui passé au château de Vinzelles.
  • 1520 : le fief passe à la famille de Busseul Saint-Sernin
  • 1642 : vente du château à Laurent de Laube
  • 1646, 21 novembreDénombrement de la seigneurie de Corcelles par Laurent de L'Aube, écuyer, seigneur de Corcelles, Bourgvilain et en partie et Pierreclos, acquéreur de Messire Marc-Antoine de Busseul, seigneur de Saint-Sernin, par contract de 1641.

Ladite seigneurie consiste en toute justice, une maison seigneuriale et 4 hameaux. [2]

  • 1780 : par mariage avec Jeanne-Antoinette de Laube, il passe à Louis de Leusse
  • 1794 : après que le précédent ait été décapité, sa veuve vend le bien aux frères Martinot, dont l'un est maire de Bourgvilain et fermier général

Description

Dans un site un peu désert, sur un petit plateau que forme le revers septentrional de la colline de Bourgogne, s’élève l'ancien château de Corcelles. Ses bâtiments présentent des formes assez irrégulières ; ils sont encore, en partie, ceints de leurs anciens fossés, et se développent autour d'une cour carrée.
La teinte grise de leur haute toiture et leurs sombres murailles, dont l'épaisseur varie entre 0,85 m et 1,40 m lui donnent encore l'aspect d'une vieille demeure féodale. De plans et d'élévations diverses, les bâtiments du château s'ordonnent autour d'une cour rectangulaire et sont reliés entre eux par des éléments de courtines. Ils sont ceints de fossés sur trois côtés et sont encore en eau actuellement.
A l’est se trouve l'ancienne basse-cour, entourée de constructions que flanquent deux petites tours rondes, de défense, percées de meurtrières. Les trois arcades en tiers-point de l'aile orientale et les deux petites ouvertures surmontées de l'arc en accolade, placées, l'une, dans l'aile du nord, l'autre dans la grosse tour d'angle, du sud-ouest, semblent dater du XVème siècle. Au rez-de-chaussée de cette aile du nord se voient aussi de grandes croisées grillées, dont l'encadrement en pierre de taille, de forme rectangulaire, est orné de riches moulures. Le tout a été aménagé en bâtiments d'habitation et d'exploitation [3]

Patrimoines

Loisirs et culture

Personnalités locales

  • Monsieur Fraize,

C'est Marc Fraize, humoriste et comédien français né en 1974.

Il commence le théâtre en amateur en 1992 au Théâtre du Sol à Charly (sud-ouest lyonnais) et devient professionnel en 2000.
Il crée un « café-théâtre ambulant » avec lequel il sillonne la Bourgogne, avec le personnage de Monsieur Fraize, infantile, timide et naïf, vêtu d'un polo rouge moulant et d'un jean vert trop court. Il est révélé au public en participant en 2011 à l'émission On n'demande qu'à en rire sur France 2. À chacun de ses passages, il se signale par une forme d'humour très personnelle, risquée, mettant l'accent sur l'absurde, jouant sur les silences et les répétitions, et privilégiant le travail sur la mise en scène, la gestuelle et les expressions du visage.

En 2017, il est visible au cinéma dans Problemos d'Éric Judor et dans Le Redoutable de Michel Hazanavicius. La même année, on le voit également dans une publicité pour les occasions de Peugeot.

Activités locales

Agriculture

Artisanat d'art

Poterie de la Margotte, l'atelier de Josephte Grange-Sarles.

Espace et territoire

  • Altitude : 260 à 681 mètres
  • Superficie : 1181 hectares
  • rivière locale : le Valouzin

Notes

  1. AE. Monnier, Annuaire de Saône-et-Loire, 1962, pp. 312-317.
  2. Archives Départementales de Côte d'Or, liasse B 10759 ; Peincedé, t. XII, p. 71 ; Lex 1897, p. 108.
  3. description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014. et "BOURGVILAIN. Un château fort aujourd'hui sans importance", A. Monnier 1856, p. 074