Mary : Différence entre versions
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* la premiere mention du lieu ''Ecclesia Sancti-Andree'' intervient en 825, dans la charte 52 de Saint-Vincent-de-Mâcon. Le nom du village apparaît ensuite : '' Capella… in pago Matisconensi, in agro Giniciacensi (lire Junaciacensi), in villa Madriaco'', en 864-873. | * la premiere mention du lieu ''Ecclesia Sancti-Andree'' intervient en 825, dans la charte 52 de Saint-Vincent-de-Mâcon. Le nom du village apparaît ensuite : '' Capella… in pago Matisconensi, in agro Giniciacensi (lire Junaciacensi), in villa Madriaco'', en 864-873. | ||
* '''En 1789''', Mary dépendait des bailliage et recette de Charolles. Seul le hameau de Feuillouse relevait du bailliage et de la recette de Mâcon (Courtépée, III, p. 45). <br> | * '''En 1789''', Mary dépendait des bailliage et recette de Charolles. Seul le hameau de Feuillouse relevait du bailliage et de la recette de Mâcon (Courtépée, III, p. 45). <br> | ||
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* 1793 : changement de nom - Marry perd un "r" | * 1793 : changement de nom - Marry perd un "r" | ||
* '''durant toute la première moitié du XIXe siècle''', Mary accueillit l'une des onze stations (ou postes télégraphiques aériens) du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique. | * '''durant toute la première moitié du XIXe siècle''', Mary accueillit l'une des onze stations (ou postes télégraphiques aériens) du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique. | ||
===Eglise=== | ===Eglise=== | ||
+ | * '''En 1789''', l'église de Mary, sous le vocable de Saint-André, dépendait du diocèse de Mâcon, de l'archiprêtré du Rousset. | ||
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La fiche Auloy, en 1994, le décrit ainsi : "Le tertre, de plan carré, de 50 m de côté, s'élève sur une rupture de pente, au sud du plateau dominant le ruisseau de la Feuillouse. A mi-hauteur du tertre, et uniquement sur le côté sud-ouest, subsiste encore la forme légèrement arrondie d'un fossé totalement comblé, séparé de la plate-forme par un mur. La présence de constructions diverses au sud du site pourrait figurer l'emplacement originel d'une basse cour. L'accès à la fortification se fait par un portail au sud-est. Les bâtiments encore en élévation sur le site ne présentent plus aucun vestige médiéval." | La fiche Auloy, en 1994, le décrit ainsi : "Le tertre, de plan carré, de 50 m de côté, s'élève sur une rupture de pente, au sud du plateau dominant le ruisseau de la Feuillouse. A mi-hauteur du tertre, et uniquement sur le côté sud-ouest, subsiste encore la forme légèrement arrondie d'un fossé totalement comblé, séparé de la plate-forme par un mur. La présence de constructions diverses au sud du site pourrait figurer l'emplacement originel d'une basse cour. L'accès à la fortification se fait par un portail au sud-est. Les bâtiments encore en élévation sur le site ne présentent plus aucun vestige médiéval." | ||
* Plusieurs châteaux et maisons fortes ont disparu, la motte des Hauts Monts, qui devrait se trouver au niveau du lieu-dit "les Pins" ; le château de la Brosse, qui a appartenu au marquis de La Guiche ; la maison seigneuriale de Montmurger.<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref> | * Plusieurs châteaux et maisons fortes ont disparu, la motte des Hauts Monts, qui devrait se trouver au niveau du lieu-dit "les Pins" ; le château de la Brosse, qui a appartenu au marquis de La Guiche ; la maison seigneuriale de Montmurger.<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref> | ||
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== Loisirs et culture == | == Loisirs et culture == | ||
* Association des [https://eglisedemary.wordpress.com/ Amis de l'église de Mary] | * Association des [https://eglisedemary.wordpress.com/ Amis de l'église de Mary] |
Version actuelle datée du 14 février 2018 à 11:12
Mary | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de Cluny |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clunisois |
Code Insee, postal | |
Habitants | 232 |
Mary est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Canton de Cluny. Communauté de communes du Clunisois.
Histoire et patrimoine
- des enclos circulaires antiques ont été repérés lors de prospections aériennes, au château des "Hauts Monts", en 1992 par Michel Maerten.
- la premiere mention du lieu Ecclesia Sancti-Andree intervient en 825, dans la charte 52 de Saint-Vincent-de-Mâcon. Le nom du village apparaît ensuite : Capella… in pago Matisconensi, in agro Giniciacensi (lire Junaciacensi), in villa Madriaco, en 864-873.
- En 1789, Mary dépendait des bailliage et recette de Charolles. Seul le hameau de Feuillouse relevait du bailliage et de la recette de Mâcon (Courtépée, III, p. 45).
- 1793 : changement de nom - Marry perd un "r"
- durant toute la première moitié du XIXe siècle, Mary accueillit l'une des onze stations (ou postes télégraphiques aériens) du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique.
Eglise
- En 1789, l'église de Mary, sous le vocable de Saint-André, dépendait du diocèse de Mâcon, de l'archiprêtré du Rousset.
Autres patrimoines
- les Hauts Monts
A 1400 m au sud de l'église primitive, le château de Haut-Mont est un bâtiment classique à un étage carré, cantonné de deux pavillons assez large, et muni d'une tourelle d'escalier près du pavillon sud. Il est bâti sur une terrasse soutenue au sud et à l'est par une terrasse qui rachète la déclivité du terrain. Le site ne présente aucun vestige ni attestaton de fortifications.
La fiche Auloy, en 1994, le décrit ainsi : "Le tertre, de plan carré, de 50 m de côté, s'élève sur une rupture de pente, au sud du plateau dominant le ruisseau de la Feuillouse. A mi-hauteur du tertre, et uniquement sur le côté sud-ouest, subsiste encore la forme légèrement arrondie d'un fossé totalement comblé, séparé de la plate-forme par un mur. La présence de constructions diverses au sud du site pourrait figurer l'emplacement originel d'une basse cour. L'accès à la fortification se fait par un portail au sud-est. Les bâtiments encore en élévation sur le site ne présentent plus aucun vestige médiéval."
- Plusieurs châteaux et maisons fortes ont disparu, la motte des Hauts Monts, qui devrait se trouver au niveau du lieu-dit "les Pins" ; le château de la Brosse, qui a appartenu au marquis de La Guiche ; la maison seigneuriale de Montmurger.[1]
Loisirs et culture
- Association des Amis de l'église de Mary
Economie
Plusieurs entreprises du bâtiment, de l'immobilier et de services aux entreprises.
Agriculture
Plusieurs exploitations d'élevage.
Espace et territoire
L'altitude varie entre un minimum de 290 mètres et un maximum de 537 mètres pour une altitude moyenne de 414 mètres couvre une superficie de 1455 hectares soit 14,55 km².
Notes
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014