Hurigny : Différence entre versions

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== Canton d'Hurigny ==
 
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Le canton d'Hurigny a été créé en mars 2015, suite au découpage territorial du département de Saône-et-Loire (Source : Legifrance).
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Lors de sa création en 2015, le nouveau canton d'Hurigny comprend 28 communes.
 
Lors de sa création en 2015, le nouveau canton d'Hurigny comprend 28 communes.
 
Le nouveau canton d'Hurigny a été formé des communes des anciens cantons de Lugny (14 communes); Mâcon-Nord (12 communes) et de Mâcon-Sud (2 communes).
 
Le nouveau canton d'Hurigny a été formé des communes des anciens cantons de Lugny (14 communes); Mâcon-Nord (12 communes) et de Mâcon-Sud (2 communes).
Le nouveau canton d'Hurigny est entièrement dans l'arrondissement de Mâcon .
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Le nouveau canton d'Hurigny est entièrement dans l'arrondissement de Mâcon. <ref>Source : Legifrance </ref>
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Version du 24 avril 2020 à 11:53

Hurigny
HURIGNY-Vue sur le Bourg bis.jpg
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton Hurigny (chef de canton)
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Code Insee, postal 71235 - 71870
Habitants 1983 en 2017 - 2035 Gueulatis en 2019
Site web [1]

Hurigny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. Hurigny est un village du Mâconnais. Il s'étend sur un plateau d'environ 300 mètres d'altitude, dominant la vallée de la Saône. Le village est également encadré par les collines du Mont-Rouge et du Gros Mont. Village viticole du vignoble du Mâconnais.

Les habitants se nomment les Gueulatis. Pourquoi ?

Situation administrative

Commune située à environ 6 kilomètres de Mâcon. Villages limitrophes : Chevagny-les-Chevrières, Charnay-les-Mâcon, Verzé, Laizé, Sancé.

Canton d'Hurigny

Le canton d'Hurigny a été créé en mars 2015, suite au découpage territorial du département de Saône-et-Loire. Lors de sa création en 2015, le nouveau canton d'Hurigny comprend 28 communes. Le nouveau canton d'Hurigny a été formé des communes des anciens cantons de Lugny (14 communes); Mâcon-Nord (12 communes) et de Mâcon-Sud (2 communes). Le nouveau canton d'Hurigny est entièrement dans l'arrondissement de Mâcon. [1]



Histoire et patrimoine

  • TOPONYMIE :

On trouve les premières mentions de nom du village HURIGNY dans le cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon. Le nom a évolué au cours des siècles :

          864 - 872 : "Urnaco" (cartulaire St-Vincent)
          937 - 962 : "in pago Matisconense, in agro Uriniacens, in ipsa villa Uriniaco"
          943 - 952 : "capella sancte-Marie in villa Huriniaco"
          XIe siécle : "In agro salorniacensi, in villa que dicitur Uriniaco, prope ecclesia Sancte-Marie"
          XIIe siècle : "In villa Huriniaco"
          XIIIe siècle : "In villa Hurigniaci"
          XIVe siècle : "curatus de Hurigiaco, alias Harignaco"
          Avant 1412 : "ecclesia Hurigniaci, alias Huregniaci"
          1543 : Urigné
          1560 : Urigny
          1610 : Hurigny
          1757 : Hurigny en Mâconnois
          1783 : Hurigny ou Urigny
          1790 : Hurigny


  • le Mediolanum d'Hurigny.

Ce Mediolanum du pays des Éduens a déjà signalé, avant 1900, par Auguste Longnon[2]. C'est le hameau dit « Mioland » ou aux « Miolans », situé sur la pente nord du Gros Mont.
En effet, une charte du Cartulaire de Saint-Vincent, des environs de l'an Mille (n° 469), cite cette localité sous la forme Miolanum qui est une abréviation normale, de Mediolanum. Or, les Mediolana sont des lieux sacrés, généralement forestiers, souvent placés sur les hauteurs embrassant un large horizon. Ces lieux sacrés se trouvent aux confins des territoires de plusieurs tribus ou pagi et représentent dans le culte celtique l'omphalos ou nombril du monde (tout au moins d'une race, d'une peuplade ou d'un groupe de tribus).

Le Mediolanum du Gros Mont restait énigmatique, mais lorsqu'on étudie de plus près la question, on s'aperçoit que les trois archiprêtrés primitifs du diocèse de Mâcon, qui paraissent avoir été originairement des pagi minores du pays éduen, viennent aboutir au Gros Mont, qui est leur point commun de réunion. D'autre part, le pagus minor éduen de la rive gauche (archiprêtré de Bagé-Coligny) et le pays des Ambarres aboutissent sur la Saône en face de Mâcon, à l'embouchure de la Veyle, dans un rayon d'une lieue environ du Gros Mont.

Le Mediolanum du Gros Mont se trouvait donc sur le point de jonction de quatre ou cinq tribus gauloises, toutes éduennes. Comme les assemblées religieuses des mediolana s'accompagnaient de grands apports populaires, c'était l'occasion d'échanges commerciaux qui se faisaient à proximité, dans un lieu favorable. Le petit port ligure de Matisco, situé tout près du Mediolanum d'Hurigny, doit sans doute sa fortune à ce dernier.[3]

  • Une voie romaine, de Mâcon à Autun, traverse la commune, selon un axe sud-est / nord-ouest. On en voyait encore les traces en 1927 en bas de la colline de Chazoux, au parc de la Garenne, au lieu-dit le Potet. [4]
  • des puits d'extraction de terre réfractaire ont été découverts à la Grisière. Ils étaient reliés par des galeries munies encore de leurs boiseries en branches de châtaignier. Du fond d'un des puits, on a retiré un treuil en bois parfaitement conservé, des tessons de céramique, des anses de grandes amphores et une petite pelle à main en bois. [5]
  • des nécropoles ont été découvertes en plusieurs points du territoire :

- à Apeugny, au lieu-dit les Tauches, des sépultures en couloirs de pierres brutes, renfermant des squelettes de très grande taille, avec des tuiles romaines ou tegulae, et deux monnaies ;
- au hameau de "Chazoux", au lieu-dit en Chaponnière, une sépulture formée de quatre dalles brutes, trouvée avant 1927 ;
- à Salornay, un sarcophage en grès et des sépultures en caisson contenant des monnaies et une épée ;
- dans la propriété du Prado, les soubassements d'une chapelle contenant une sépulture, vraisemblablement mérovingienne, qui renfermait une perle d'ambre, deux agrafes à double crochet ;
- aux Miolands, dans le lieu-dit Le Clos, des sépultures sous dalles ;
- aux Sarrasins, 200 sépultures entre 1875 et 1930, le plus souvent en coffres de dalles, orientées à l'est, avec parfois jusqu'à trois corps dans chaque tombe.

  • première mention du lieu dans une charte de Saint-Vincent-de-Mâcon, en 864-872, Urnaco
  • Salornay apparaît au XIe siècle, in agro Salorniacensi, in villa qui dicitur Uriniaco.
  • En 1471, les troupes de Louis XI détruisirent la maison forte de Salornay dont l'artillerie avait été prêtée à la ville de Mâcon pour leur résister.
  • au XIXe siècle, nombreux séjours de Lamartine au château, propriété de son oncle François Louis de Lamartine de Montculot.


Patrimoine

Le patrimoine d'Hurigny est composé de plusieurs châteaux ou plûtot d'un château féodal et plusieurs grandes maisons bourgeoises : CHATEAU FEODAL DE SALORNAY, CHATEAU DE CHAZOUX (famille MICHOUD et DE LA CHAPELLE), CHATEAU DE CHANTELOUP (famille LA FAY),CHATEAU DE FRANCLIEU, DES POCCARDS (devenu chambres d'hôtes et restaurant), DE LA GARENNE (hôpital pour enfants malades et centre aéré de Mâcon), COMMUNAL avec son parc et sa chapelle (autrefois dit DE LEUSSE), DES ROUSSEAUX et DE GUILLERANCHE. S'ajoute le petit patrimoine : plusieurs lavoirs, de nombreux puits dont la plupart sont privés, un manège à eau, un château d'eau, un wagon de l'époque du Tacot (petit train), de deux chapelles : une sur la commune à proximité du château et une autre à Salornay face au Prado, un alambic, une ancienne cure désormais habitation privée, de même pour l'ancienne gare du Tacot, une halte dite du Tacot à hauteur de Chazoux, de nombreuses croix de chemins, une statue, bien que proprièté privée est visible sur un des sentiers balisés, il s'agit de "Notre Dame de la Salette", une église et sa place aménagée d'une croix et du monument aux morts, la maison du peintre Antoine VILARD (monument classé depuis 2020)


  • LES LAVOIRS D'HURIGNY

Comme dans chaque village, Hurigny possède plusieurs lavoirs. Entretenus, ils sont le souvenir d'une époque où ils étaient utilisés dans plusieurs fonctions ; pour les lavandières qui effectuaient les lessives, pour les fermiers, agriculteurs ou viticulteurs qui s'en servaient pour arroser leurs terres, abreuver leurs bêtes, pour le nettoyage quotidien Les lavoirs avaient une importante fonction sociale. Ils constituaient un des rares lieux où les femmes se réunissaianet pour discuter tout en oeuvrant. L'association de Sauvegarde du patrimoine présente aux enfants scolarisés, dans le cadre du temps après l'école, une séance sur le travail des lavandières (tenues de l'époque, matériel et technique) tout est présenté...les enfants s'en amusent, les adultes se souviennent...

Hurigny comptait 9 lavoirs. Trois ont disparu : le LAVOIR DU BOURG qui avait été construit en 1856, lavoir non couvert qui était situé à côté du puits des Vignes, doont il ne reste aucune trace. Le LAVOIR DU MONT ROUGE avait été créée en 1861, il ne reste rien ; le LAVOIR DE SALORNAY, mis en place en 1856. Lavoir couvert composé d'une auge pour les animaux dont il ne reste rien, non plus.

Toutefois, pour le paisir des yeux et des souvenirs qu'ils peuvent évoquer, il reste le LAVOIR couvert DE CHAZOUX qui date de 1841 qui recontrera un problème récurent, sa source se tarie. Et ce n'est que 40 ans plus tard, en 1881 que grace à la générosité d'un propriètaire qui offre une cession gratuite de prise d'eau que le hameau pourra enfin profiter de son lavoir. Le LAVOIR DE LA FONTAINE date de 1848. Lavoir couvert avec abreuvoir composé d'une auge ; il subira de nombreuses réparations au fil du temps. Le LAVOIR DES MIOLANDS date de la même année que le précédent. Lavoir couvert en 1856, mesurant 10 m 34 de long et 1 m 95 de large. A sa proximité : un puits, un abreuvoir. Le LAVOIR DES PIOTS, construit en 1850. L'eau est introduite par une gargouille formant un abreuvoir. Les bancs ont été remplacés en 1855. Réparé en 1876 ; les moellons et les dalles proviennent de la carrière de la commune. En 1970, la famille MICHOUD, propriètaire du domaine et château de Chazoux fait refaire la toiture. Le lavoir du POINT DU JOUR, ouvrage d'un particulier, ancien propriètaire de la parcelle. Ce lavoir n'a rien en commun, dans sa construction et dans son apparence avec les autres lavoirs d'Hurigny. Pas de date réfenciée sur l'année de sa construction. Le LAVOIR DES ROUSSEAUX aussi dénommé LAVOIR DES GANDELINS date de 1841. Il mesure 7 m 10 de long et 5 m 85 de large, hors oeuvre. la bassin est formé de 2 rangs de dalles taillées. La couverture est faite de tuiles creuses.[6]


  • LE CHATEAU DE SALORNAY

A flanc de coteau, à 4000 m à l'ouest de Macon et 2500 m au sud d'Hurigny.
Le hameau de Salornay recèle deux sites fortifiés : le château à proprement parler et une tour saule, située près de l'entrée de la basse-cour du château. Le château est constitué par une ensemble de bâtiments disposés en arc de cercle au nord d'une plate-forme ovoïde, entourée de fossés en eau larges de 12 à 30 m. On y accède par l'ouest. Le chemin passe tout d'abord au sud de la tour-saule d'Hurigny, puis à travers une vaste basse-cour qui se prolonge au sud par un pigeonnier rond dressé à côté des fossés, et enfin sur le pont-dormant qui s'engage sous la tour-porche, percée d'une porte cochère en arc surbaissé. (La tourelle ronde qui se dresse à gauche de la tour porche est une adjonction du début du XXe s.)
Le logis se compose de trois tours-saules juxtaposées de trois étages chacune et d'un bâtiment d'habitation plus récent à un étage et demi. La plus ancienne tour-saule est bâtie sur un plan rectangulaire, mesurant 13 m du nord au sud et 10 d'est en ouest. Elle occupe l'angle nord-est de la plate-forme. Elle contient au premier étage une grande salle ouvrant sur des doubles latrines au nord. Le second étage est percé de baies créneaux (2 sur les petits côtés et 3 sur les grands), à niches rectangulaire avec linteau de bois et coussiège.
La tour sud est bâtie dans le prolongement de la tour centrale. Les créneaux qui la couronnent aujourd'hui sont une invention du début du XXe s.

La tour sud du château de Salornay - document Gérard Thélier

La troisième tour est bâtie au nord en retour d'angle sur la façade ouest de la tour centrale, dont elle est venue boucher une baie créneau. L'étage de tir est éclairé d'une part par une baie géminée au sud, sur la cour, d'autre part par deux groupes de deux baies créneaux à coussiège encadrant une archère droite, vers l'ouest et vers le sud.
La tour centrale est prolongée vers le nord par une tour plus étroite et plus haute d'un étage, qui se donne des allures de tours de guet, mais qui est une tour à latrine. A chaque étage, un couloir nord-sud dessert deux cabinets de latrines à l'ouest. Le couloir et chaque cabinet est éclairé par un jour en archère.[7]


  • NOTRE DAME DE LA SALETTE

Située sur le domaine de Chazoux, proprièté du baron Guy DE LA CHAPELLE, puis désormais à Christophe DE LA CHAPELLE ; la statue de Notre Dame de la Salette est bie nconnue des habitants d'Hurigny. Erigée à la fin du XIXe siècle par M Alphonse MICHOUD, grand-oncle du propriètaire actuel, cette statue représente la Vierge apparaissant à deux jeunes bergers, évènement qui aurait eut lieu en 1846 à la Salette-Fallavaux dans l'Isère. Jusqu'en 1966, le jour du 15 août, un pélerinage à la staute regroupait un grand nombre des habitants d'Hurigny et se clôturait par un feu d'artifice offert par la famille MICHOUD. De nos jours, par sa situation et par la vue que l'on peut avoir sur la Grisière, Mâcon et la plaine de la Saône, la statue de la Salette est devenue un lieu apprécié pour ceux qui fréquentent le chemin communal à pied, à cheval ou à V.T.T. La statue n'en reste pas moins un lieu privé que tout à chacun se doit doit de respecter en la préservant de tous dépôts, déteriorations ou autres. [8]


  • LE CHATEAU D'HURIGNY [9]:

XIVe : châtellenie royale pourvue d'une maison forte ceinte de fossés

1357 : le châtelain est Joceran CABUCHE

1510 : la terre est érigée en fief pour Philippe MARGEOT, conseiller maître des comptes à Dijon

1535 : François DESCRIVIEUX, châtelain juge

XVIe : le fief échoit à Étienne SEYVERT, bourgeois de Mâcon. Il fonde une chapelle

1560 : Jean SEYVERT , son fils hérite du fief

1599 : Au décès d'Ennemond SEYVERT, fils du précédent, son fils Jean lui succède

1657 : sans héritier, c’est le neveu Jacques-François de l'ESTOUF, baron de Pradines et Sirot qui prend le fief

1666 : le domaine est vendu aux Ursulines de Mâcon

1671 : l'ensemble sera vendu à Philippe-Étienne de LAMARTINE, conseiller-secrétaire du roi, (ancêtre du poète Lamartine)

1684 : Philippe de Lamartine, fils aîné du précédent, lui succède

1747 : ce dernier meurt sans enfant, c’est son frère Jean-Baptiste de LAMARTINE qui lui succède

1757 : son fils du même nom Jean-Baptiste de LAMARTINE, lui succède

1783 : il substitue une aimable demeure à l'ancien château qu'il a fait raser

1787 : le domaine échoit à Pierre de MONTHEROT DE MONTFERRAND époux de Sybille-Philippine de LAMARTINE, fille du précédent. Il émigre laissant le château à l’abandon.

1794 : le château est vendu à un notaire de Senozan, Joseph MEZIAT

1824 : une nouvelle vente fait passer le domaine entre les mains de M. Joseph TURIN, négociant à Lyon. Emilie, sa fille unique et héritière épouse le comte Léon DE LEUSSE.

1988 : le comte Raymond de LEUSSE (arrière petit fils) vend la propriété à la commune d'Hurigny

Le château et ses dépendances (tinailler, écuries) sont entourés d’un parc de 10 ha planté d ’arbres tricentenaires (des plaques détaillées indiquent leur provenance, l’année de plantation etc) et équipé de plateformes de jeux. Un cadre de verdure apaisant où il fait bon flâner.

Une petite chapelle située à proximité du château est mentionnée dès 1625 dans un inventaire . Elle est bâtie près de l’ancien château. Jean d’Hurigny, seigneur du lieu à cette date, fonde une messe du Saint-Esprit à célébrer par le curé d’Hurigny le jeudi de chaque semaine. En 1675, c’est Philippe-Étienne de Lamartine qui charge le curé de célébrer chaque semaine une messe basse en la chapelle.

Cette construction rectangulaire, orientée à l’est, avec sacristie accolée, a souffert de l’oubli. Ses voûtes, sa décoration intérieure, méritaient d’être préservées.

De nombreux bénévoles, réunis dans l’association de Sauvegarde du Patrimoine d’Hurigny,ont participé, de 2002 à 2005, aux chantiers de rénovation du bâtiment : charpente, toiture d’ardoise, enduits et décors extérieurs de style régence.

À l’intérieur, la décoration des voûtes, des corniches, des pilastres en faux-marbre, des moulures en plâtre, inspirée de décors XVIIè a été restaurée à l’identique.

"Au bout du parc, le jardin des Lombards où vous pourrez contempler un manège à eau rebâti à l’identique par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine. Ce manège à eau alimentait le château de la Garenne situé en haut du parc. Autrefois Pouponnière il est aujourd’hui un hôpital d'accueil de jour pour les enfants en difficulté psychologique. Aux côtés du manège à eau, un wagon de l’époque du Tacot. Petit train qui traversait la commune de 1900 à 1935. Un panneau explicatif vous détaillera la vie de ce petit train à la belle époque et le travail des bénévoles qui ont oeuvrés à sa réfection. Et, le Puits des Lombards aussi restauré.[10]"

Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Hurigny

L'église d'Hurigny est placée sous le vocable de l'Assomption de la Vierge Marie et dépend de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul. Elle est dotée d'une architecture romane. Elle dispose d'un clocher octogonal qui pourrait dater de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Ce clocher qui abrite trois cloches est situé à la croisée du transept. Sur une des arêtes du clocher, on remarque un visage sculpté. Les gueulatis soufflent une anecdote à ce sujet qui traverse les temps : "un ouvrier serait tombé du toit lors de la construction et ses collègues, pour lui rendre hommage, auraient sculptés son visage".
La première trace écrite de l’église de Hurigny se trouve dans un cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon datant de la fin du Xe siècle :

sanctae maria uriniaci ecclesia.

L’église en forme de croix latine, comporte une nef de trois travées dallées sous croisées d’ogives, prolongée d’un chœur pentagonal. Le déplacement du cimetière qui entourait l'église, en 1862, a permis la construction de la chapelle Saint-Joseph opposée à celle de Sainte-Marie.

  • Chapelle Saint-Joseph :

L’autel dont le devant présente le chiffre de Saint-Joseph, encadré des lys, symboles représentatifs du père nourricier de Jésus. On y trouve une grande peinture représentant Saint-Joseph mourant, avec Jésus et Marie à son chevet. Et une imposante statue de femme agenouillée, aux traits très typés, sainte Marie-Madeleine.

  • Chapelle de la Vierge

L’autel est dominé par une statue de Vierge à l’enfant, qui présente la Vierge Marie avec Jésus et Jean-Baptiste enfants. La scène est entourée par les statues de Saint-Louis et d’un évêque. Puis, il y a Sainte-Juste provenant de la chapelle (détruite de Salornay) du même nom. La statue Sainte-Juste nommée aussi Sainte-Justine fut cachée en notre église pendant la Révolution par les habitants de Salornay. La chapelle Sainte-Justine fut pillée et en grande partie détruite. En ce lieu existait un pélerinage dont Gabriel JEANTON a écrit : "Au village de Salornay, commune d'Hurigny, existait jadis "prope castrum", c'est-à-dire à côté du château des sires de Salornay, une chapelle dédiée à Sainte-Jusitne. Cette chapelle fut l'objet en 1530, de diverses fondations faites par les sires de Salornay et les habitants du lieu, était assez spacieuse et surmontée d'un clocher. Il y existait un pélerinage où l'on se rendait pour les palpitations du coeur. Son renom s'étendait au loin puisque l'on venait même de Lyon. Lorsque la chapelle fut détruite, on alla sur ses ruines. Il y a peu d'années le pélerinage persistait encore. La statue Sainte-Justine qui est d'une relative ancienneté, a été transportée dans l'église d'Hurigny". La nef fut rebâtie en 1898 dans un style néo-gothique flamboyant. Le porche repose sur les fondations d'origine. Cet important caquetoire est composé d'un auvent couvert de tuiles rondes, supporté par des colonnes cylindriques. Les peintures des murs et des voûtes ont été réalisées par l'entreprise Mâconnaise BUSSIERES. Parmi les différents tableaux, on retrouve celui de la "Pieta" signé par le peintre Mâconnais Honoré HUGREL (1880 - 1924). Les vitraux sont de Lucien BEGULE (1848 - 1935). L'un de ses vitraux se retrouve, en identique dans une chapelle à Santiago du Chili. Devant l'église, sur la place du même nom, une croix érigée en l'honneur de Saint-Joseph, en janvier 1867, lors de l'achèvement de la construction de la chapelle.

Travaux effectués en l'église d'Hurigny, au fil du temps :

- 1821 : réparation importante de l’église : enduit extérieur, enduit intérieur du clocher, serrurerie et peinture du portail d’entrée.
- 1898 : réparation de la nef de l’église prise en charge par la fabrique et la famille MICHOUD.
- 1931 : installation d’un bec électrique devant l’église
- 1977 : réfection du toit de l’église
- 1991 : électrification des cloches avec sonnerie automatique des heures

Loisirs et culture

Les associations Football Club, Tennis Club, Rencontres et Loisirs, Seniors Evasion, Socièté de Chasse, Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Boule Lyonnaise, Comité de Fleurissement, Sou des Ecoles, Sauvegarde du Patrimoine d'Hurigny, Restauration Scolaire, Allez on Joue. Les circuits pédestres Les sentiers pédestres ont été créés par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine. Un panneau de départ est placé sur le parking des écoles. Deux circuits vous sont proposés afin de vous faire découvrir la commune en traversant les vignobles et la campagne gueulatie. Les dépliants sont disponibles à l'accueil de la mairie.

Economie

Les artisans et entreprises
Les commerces === Agriculture === Village viticole du vignoble du Mâconnais.

  • Entreprise Chevenet - production de fromages de chèvre sous AOC Mâconnais Chèvre.
  • Viticulteur Mornand - vins -

Espace et territoire

Altitude  : 330 mètres
Superficie : 920 hectares
Densité  : 216 hab/km²


* LE RUISSEAU DE L'ABIME

L’Abîme est le seul cours d’eau de la commune ; ce sont les sources et les puits qui ont permis d'installer et d’alimenter la plupart En ancien français, le mot “abîme” s’est appliqué à l’enfer ; sa signification : gouffre naturel, cavité, caverne, explique sans doute cela. Le mot vient du latin abyssus d’où son ancienne orthographe Abyme, cité pour la première fois en 1856. Le ruisseau qui coule à Hurigny prend sa source aux alentours du “Gros Mont” , au lieu-dit “la Foudre” mais n’apparaît à l’air libre qu’au “Point du Jour” (présence d’un lavoir), coupe la “Route de Mâcon” à la “halte de Chazoux”, après avoir traversé un nouveau lavoir, celui dit du hameau de Chazoux. Avant de passer sous l’autoroute, le ruisseau reçoit le renfort d’un affluent venant des “Miolands”, des “Piasses” et des “Grandes Terres”. L’Abyme traversait Hurigny d’ouest en est et se jetait dans la Saône vers l’actuelle Maison des Vins à Mâcon.

Galerie photos

Notes

  1. Source : Legifrance
  2. archiviste français, spécialiste de toponymie
  3. Gabriel Jeanton, annales de l'académie de Mâcon, séance du 21 JANVIER 1937
  4. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p. 37
  5. G. Lafay et Léonce Lex, "découverte d'objets gallo-romains dans les argiles à silex de Chevagny-les-Chevrières et Hurigny", in Annales de l'Académie de Mâcon, 3e série, XIV, 1909, p. 501.
  6. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny
  7. description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
  8. Source : Hurigny info mars 1997- ASPH
  9. Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny
  10. Voir le site internet de l'association de sauvegarde du patrimoine : Page Facebook