Royer : Différence entre versions
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- une stèle représentant le dieu au maillet, trouvée au lieu-dit la Plaine et incorporée dans une maison en construction en 1924.<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome III, 1926, p.32</ref> ;<br> | - une stèle représentant le dieu au maillet, trouvée au lieu-dit la Plaine et incorporée dans une maison en construction en 1924.<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome III, 1926, p.32</ref> ;<br> | ||
- entre les lieux-dits "En Chaintre" et "Sous-Borriaud", on a observé avant 1928 des amas de tuiles romaines ou ''tegulae'' et d' ''imbrices''<ref>tuiles creuses semi-cylindriques qui étaient placées au-dessus des rebords verticaux des tegulae<ref>, des tessons de céramique, des murs de pierre taillée formant des murgers ;<br> | - entre les lieux-dits "En Chaintre" et "Sous-Borriaud", on a observé avant 1928 des amas de tuiles romaines ou ''tegulae'' et d' ''imbrices''<ref>tuiles creuses semi-cylindriques qui étaient placées au-dessus des rebords verticaux des tegulae<ref>, des tessons de céramique, des murs de pierre taillée formant des murgers ;<br> | ||
− | - les vestiges d'une station romaine au lieu-dit "Le Carre", avec des murgers avoisinants parsemés de ''tegulae'' et d' ''imbrices'' ; une autre au lieu-dit "La Rougie", vue avant 1928, avec de nombreux débris de ''tegulae'', d' ''imbrices'', sur le terrain et dans les murgers, | + | - les vestiges d'une station romaine au lieu-dit "Le Carre", avec des murgers avoisinants parsemés de ''tegulae'' et d' ''imbrices'' ; une autre au lieu-dit "La Rougie", vue avant 1928, avec de nombreux débris de ''tegulae'', d' ''imbrices'', sur le terrain et dans les murgers, ainsi que des morceaux de granit importés <ref> car le sol de cette région est uniquement argilo-calcaire</ref> et des débris de poteries.<ref>Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome IV, 1931, pp.80 et 82</ref> |
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* plusieurs sépultures ont été trouvées : huit au lieu-dit Mousseau, à 300 mètres à l'ouest du village, non loin d'une source, sous dalles brutes, sans couverture, avec un fragment de plaque de fer ; au lieu-dit en Picardie, un grand nombre de tombes sous dalles brutes.<ref>, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 52 </ref> | * plusieurs sépultures ont été trouvées : huit au lieu-dit Mousseau, à 300 mètres à l'ouest du village, non loin d'une source, sous dalles brutes, sans couverture, avec un fragment de plaque de fer ; au lieu-dit en Picardie, un grand nombre de tombes sous dalles brutes.<ref>, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 52 </ref> | ||
* la première mention écrite du lieu intervient en 904, avec ''In ipso pago Kabilonense… in villa Rogiaco, dans la charte de Cluny n° 86 ; | * la première mention écrite du lieu intervient en 904, avec ''In ipso pago Kabilonense… in villa Rogiaco, dans la charte de Cluny n° 86 ; |
Version du 8 février 2018 à 10:02
Royer | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | 377 / |
Habitants | 126 |
Royer est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- une station néolithique, déterminée au lieu-dit "La Plaine", en 1974 [1]
- Origine gallo-romaine certaine avec de nombreux vestiges :
- une stèle représentant le dieu au maillet, trouvée au lieu-dit la Plaine et incorporée dans une maison en construction en 1924.[2] ;
- entre les lieux-dits "En Chaintre" et "Sous-Borriaud", on a observé avant 1928 des amas de tuiles romaines ou tegulae et d' imbricesErreur de référence : Balise fermante </ref>
manquante pour la balise <ref>
. et des débris de poteries.[3]
- plusieurs sépultures ont été trouvées : huit au lieu-dit Mousseau, à 300 mètres à l'ouest du village, non loin d'une source, sous dalles brutes, sans couverture, avec un fragment de plaque de fer ; au lieu-dit en Picardie, un grand nombre de tombes sous dalles brutes.[4]
- la première mention écrite du lieu intervient en 904, avec In ipso pago Kabilonense… in villa Rogiaco, dans la charte de Cluny n° 86 ;
- En 1477, Royer se situe dans la châtellenie de Brancion, elle-même comprise dans le bailliage de Chalon-sur-Saône.
- XVIe siècle : Dépendance de la seigneurie de Balleure ;
- En 1670, Farges fait partie du diocèse de Chalon et de l'archiprêtré de Tournus ;
- Jusqu'en 1789 : Propriété des Naturels ;
- En 1789, Royer dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône ; Chavy et Messey (com. d'Ozenay) lui étaient réunis pour les impositions. L'église de Royer, sous le vocable de Saint-Sébastien, relevait du diocèse de Chalon-sur-Saône et de l'archiprêtré de Tournus [5];
- 1889 : construction de la mairie ;
Lieux cultuels :
- Eglise Saint-Sébastien, romane, mais remaniée au XIXe siècle ;
- Chapelle funéraire, XIXe siècle ;
- Croix.
Autres patrimoines :
- Château reconstruit au XIXe siècle ;
- Bâtiments ruraux, fermes du XVIIIe siècle ;
- 2 lavoirs ;
- fontaine et abreuvoirs ;
- Puits public ;
- Pompe à eau ;
- Pigeonnier ;
- Petit pont, XVIIIe siècle ;
Loisirs et culture
- Association "le temps dure" ;
- Les amis de Royer = relais bibliothèque.
Agriculture
Economie locale
Espace et territoire
- Altitude : 330 mètres
- Superficie : 589 hectares
- Densité :
Lande calcaire et buis.
Notes
- ↑ J. Duriaud, la Préhistoire en Tournugeois, in Découvertes archéologiques en Tournugeois, n°4, 1976, p. 11
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome III, 1926, p.32
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome IV, 1931, pp.80 et 82
- ↑ , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 52
- ↑ Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008