L'architecture : Différence entre versions

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
(L’architecture militaire)
Ligne 62 : Ligne 62 :
  
 
Chateauthiers, à Matour, lieu d'une seigneurie puis d'un comté au XVIIe siècle.
 
Chateauthiers, à Matour, lieu d'une seigneurie puis d'un comté au XVIIe siècle.
 
  
 
==L’architecture civile==
 
==L’architecture civile==
  
 
* Château d'Esmyard, à Brandon
 
* Château d'Esmyard, à Brandon

Version du 7 août 2017 à 11:27

Liste des monuments protégés

L'architecture rurale

Pour mieux la connaître, rien de tel que de consulter les travaux de Michel Bouillot.

L'architecture urbaine contemporaine

L'architecture civile romane

L'architecture civile gothique

L'architecture religieuse

Les églises Romanes

Y a-t-il beaucoup d’églises romanes en Clunisois ? La présence romane est dense, dans les environs immédiats de Cluny. La plupart des églises et chapelles sont directement liées à l’abbaye, et toutes de style roman. La célèbre Chapelle-aux-moines de Berzé-la-Ville, construite par l’abbé Hugues de Semur, et qui lui servait de retraite, conserve des peintures d’une qualité exceptionnelle, au niveau du cul-de-four du sanctuaire. De facture proche des œuvres byzantines, elles rappellent les liens avec l’Italie qu’entretenait ce grand abbé. Donzy-le-Pertuis possède une église du 11e siècle. Celle de Chissey-lès-Mâcon est du 12e. L’église de Chapaize est un parfait exemple d’architecture romane d’une grande simplicité et d’une grande force. L’abside est remarquable. Les nefs, du 11e siècle, sont délimitées par de puissants piliers cylindriques surmontés d’assises à faces triangulaires formant chapiteaux. Ces piliers soutiennent les arcades et le poids de la nef centrale. La voûte de la grande nef date du 12e siècle. Brancion, château qui fut souvent en conflit avec l’abbaye, possède une église du 12e siècle. Le dépouillement de celle-ci dénote clairement une influence cistercienne. Massy présente l’une des plus anciennes églises de la région. Elle est de style « Lombard », la première forme de l’architecture romane. Les doyennés voisins de Cluny sont également intéressants : Malay et son église du 12e, Chazelle et son église du 12e, Jalogny et son église du 11e (restaurée en 2000) ou Saint-Hippolyte, avec son clocher, chœur et transept transformé en donjon. Salornay-sur-Guye s’ajoute à cette liste, mais aussi Saint-Vincent-des-Prés, dont l’église plus petite, datée de la fin du 11e siècle, présente beaucoup de similitudes avec Chapaize.

Abbayes et prieurés

L'abbaye de Cluny :

L'abbaye de Tournus :

Le prieuré de Blanot :

Le prieuré de Crozant :

Le prieuré de Crozant occupe le sommet du Mont Saint-Cyr. - 1067 : « Artaud Le Blanc, fondateur du monastère de Saint-Cyr-sur-Crozan, dépendant de celui de Saint-Rigaud. Il donna au nouveau monastère, sur sa part d’héritage, l’église de Matour, et un domaine situé à Vicelaire (Gibles). Il fit également donation d’un quart de l’église de Bois-Sainte-Marie et de la terre appartenant à cette église, au prieuré de Paray . Il eut également un fils, Artaud. in site internet membres.lycos.fr, famille Le-Blanc, 2004 - Avant 1572 : Le prieuré du mont Crozant est pris et brûlé, probablement par l’amiral de Coligny, chef des Huguenots (mort le 24 août 1572 lors de la Saint-Barthélemy). Description des ruines. Dimensions fondations 38 m long sur 6 m large, environ 228 m². p. 11, in « Guide touristique de Matour et ses environs », de E.TRUCHOT Après la destruction, restait une petite chapelle délabrée où furent pendant longtemps célébrés 12 offices par an. Elle ne résista pas aux intempéries. p. 5, in manuscrit « petite Histoire de Matour », de Raymond BARAULT - 1959 : fouilles « sauvages » dans le cimetière des moines. Quelques ossements (tibias) et anneaux sont exhumés, sous les yeux ébahis de deux fillettes (une fille Sarrazin du hameau de la Forêt, et une fille des Manetiers âgée de 12 ans). Témoignage oral recueilli le 19 mars 2006 à St Cyr, note GT, 26.03.2006

L’architecture militaire

Plusieurs châteaux ont été érigés dans le Sud-Bourgogne principalement autour de l'an Mil. Leur vocation militaire a souvent pâti des acquisitions opérées entre différentes familles et de la volonté d'ajouter du confort aux anciennes bâtisses.

Les places fortes les mieux conservées :

Berzé-le-Châtel

Brancion

Les places fortes en ruine :

Lourdon, à Lournand

Les recherches menées par le centre de castellologie de Bourgogne[1]

Les places fortes transformées :

Audour, à Dompierre-les-Ormes

Construit au XIIe siècle (ou au XIV, selon les auteurs), l'édifice fut ensuite rénové à la fin du XVIIIe siècle par la famille De Damas.

Les places fortes disparues :

Chateauthiers, à Matour, lieu d'une seigneurie puis d'un comté au XVIIe siècle.

L’architecture civile

  • Château d'Esmyard, à Brandon