Bussières : Différence entre versions

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(Histoire et patrimoine)
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Version du 16 juillet 2018 à 14:57

Bussières
Bussieres--Monsard.JPG
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal
Habitants 625 Bussirons
Site web [1]

Bussières est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. Le village reste profondément lié au souvenir d’Alphonse de Lamartine, poète et homme politique et héberge la tombe de l’abbé Dumont, inspirateur du poème “Jocelyn”.


Situation administrative

Bussières se situe dans le Val Lamartinien, à 10 km de Mâcon environ.

Histoire et patrimoine

  • Le site de la Roche-Brégnat fut consacré à la production de hâches, pendant le Néolithique.
  • camp retranché à éperon barré de l’époque gallo-romaine, au lieu-dit En Monsard ou Mont Sard. L'enceinte de pierres sèches a été décrite comme étant protohistorique. Une monnaie romaine a été recueillie sur le site.
Le Monsard, vu ici depuis Milly-Lamartine, recèle des anciens sites protohistoriques, gallo-romains et médiévaux - photo Gérard Thélier
  • En 1983, des travaux ont mis en évidence une série de pierriers semblant correspondre à des habitats médiévaux, de type "cadole".[1]
  • A la Combe, des sépultures sous dalles brutes ont été découvertes, pendant la 1e guerre mondiale.[2]
  • Première mention du lieu : in pago Matisconense, in agro Laliacense, in villa Busserias, en 928-936 dans la charte 234 de Saint-Vincent de Mâcon.
  • Ancien nom latin Buxeriae, en 999, dans la charte 2486 de Cluny.
  • Après 1477, le village est compris dans le Mâconnais, le bailliage de Mâcon et dans la Châtellenie de Prissé.
  • En 1789, Bussières était partagé entre les bailliage et recette de Mâcon (le Grand-Bussières) et le bailliage de Villefranche (Bussières, avec l'église et le Petit-Bussières).[3]

Eglise

Eglise romane construite fin XIIème début XIIIème siècle, classée Monument Historique.

Autres patrimoines

  • Château de Bussières

A flanc de coteau, c'est une parcelle carrée de 85 mètres de côté autour de l'église. L'entrée du site, une haute tour carrée donnant sur le sud et la vallée, garnie de deux petites ouvertures rectangulaires et abritant une porte en plein cintre a été conservée.
L'ensemble de la structure, une enceinte rectangulaire probablement fossoyée et assez nettement terrassée au S, s'exprime clairement à travers la disposition de la route, bordée en partie au S par un rempart tronqué, et au N et à l'E par de hautes maisons à deux ou trois étages. Le cadastre napoléonien fait apparaître nettement la présence d'un colombier circulaire près du centre du château. Par contre, il ne subsiste aujourd'hui aucun élément nettement défensif. Par sa forme, ses dimensions et la nature de ses fortifications, ce site tient à la fois du château au sens strict et de l'enceinte champêtre.

  • Château des Essertaux,

Le château est bâti sur un versant orienté au nord, dominant la rive droite de la Grosne, en face de Bussières. Il se présente sous la forme d'un rectangle composé de plusieurs bâtiments autour d'une cour, de 40 mètres d'est en ouest sur 32 mètres du nord au sud.
L'entrée se fait à l'est, par un ensemble porte-charretière porte piétonne, couvertes d'un arc plein cintre, et entouré de bossage un sur deux, le tout surmonté de frontons du XVIIe siècle. Les angles nord et est sont garnis de fines tourelles armées de canonnières à ébrasement externe ovale, assez tardives. Il ne reste rien de la tour forte du XIVe s. L'ensemble du site semble avoir été rebâti au XVIIe s.

  • Maison bourgeoise de Grand-Bussières
photo Jean-Luc Maréchal
  • Le Mont Sard est un éperon barré à double fossé, culminant à 406 m autour d'un paysage vallonné. Le site mêle des camps néolithique et romain, ainsi que reliquats de structures médiévales et dessine une ellipse de 136 mètres du nord au sud sur 75 d'est en ouest. Un poste de télégraphe à bras a été installé sur une base de tour qui pourrait être médiévale.

N Nimmegeers fait remarquer avec beaucoup de pertinence que le "serro oppido' mentionné dans une dotation du XIe s. pourrait être le mont Sard. De même, l'oppidum de Milly, cité dans la même dotation, pourrait se rapporter au mont Sard, ce qui expliquerait en outre l'existence d'un dominus de Milliaco au XIIIe s. Les fouilles effectuées au Mont Sard par Albert Barthélémy ont permis d'exhumer, outre des sépultures antiques, un certain nombre de tessons de céramique médiévale. » [4]

  • la Grotte de Jocelyn

Loisirs et culture

Une autre façon de découvrirle Monsard, avec Cluny s'envole, une association de parapente. A l'initiative et à la charge de l'association, une balise météo a été installée au sommet du Monsard. A l’aide de cette balise, vous pouvez consulter en temps réel la direction et la force du vent. Le circuit de randonnée du Mont Sard

Les associations

  • L'association Les Amis de Bussières

Nettoyage des ponts de la Petite Grosne en 2017.

  • Amitiés et Loisirs Bussirons
  • Comité de Fleurissement
  • Comité de Jumelage
  • Comité des Fêtes
  • Société de chasse La Diane
  • Sou des Ecoles

Personnalités locales

Henry Testot-Ferry, géologue, archéologue et paléontologue, qui découvrit la roche de Solutré, vivait à Bussières, dont il fut le maire. La rue passant devant sa maison porte dorénavant son nom.

Economie

Les entreprises de Bussières

Agriculture

Village de vignobles, Bussières compte aussi quelques viticulteurs.

La culture de la vigne a laissé des traces aussi sur le bâti, avec cette maison vigneronne - photo Jean-Luc Maréchal

Espace et territoire

Bussières se situe à une altitude moyenne approximative de 250 mètres et s’étend sur une superficie de 408 hectares.

Notes

  1. A. Barthélémy, le Monsard, fouille d'un pierrier, in GAM infos, groupement archéologique du Mâconnais, 1983, n°3, pp. 7-8
  2. , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, pp. 13
  3. Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
  4. description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014