Tramayes : Différence entre versions
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* '''Le site de Nay''' se trouve à 2200 mètres au sud-ouest de l'église. Le site est occupé par une ferme, dont un important bâtiment rectangulaire, au sud, a été détruit depuis 1837. Le bâtiment d'habitation, au nord, comprend de nombreux éléments de remplois, notamment des éléments de fenêtres gothiques d'une grande finesse.<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref> | * '''Le site de Nay''' se trouve à 2200 mètres au sud-ouest de l'église. Le site est occupé par une ferme, dont un important bâtiment rectangulaire, au sud, a été détruit depuis 1837. Le bâtiment d'habitation, au nord, comprend de nombreux éléments de remplois, notamment des éléments de fenêtres gothiques d'une grande finesse.<ref>description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014</ref> | ||
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La préface du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon indique aussi qu'en l'an 958, l'église de Tramayes était sous le vocable de Saint-Germain. Elle fut ensuite sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. Elle relevait de l'Evêque de Mâcon. <br> | La préface du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon indique aussi qu'en l'an 958, l'église de Tramayes était sous le vocable de Saint-Germain. Elle fut ensuite sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. Elle relevait de l'Evêque de Mâcon. <br> | ||
Dévastée en 1793 par 'des bandes étrangères au pays', l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Tramayes a été presque entièrement reconstruite en 1846. De l'ancienne église romane, seul subsiste le clocher, dont la construction remonte aux années 1100-1200. | Dévastée en 1793 par 'des bandes étrangères au pays', l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Tramayes a été presque entièrement reconstruite en 1846. De l'ancienne église romane, seul subsiste le clocher, dont la construction remonte aux années 1100-1200. |
Version du 13 juin 2019 à 11:03
Tramayes | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | 545 / 71520 |
Habitants | 1034 |
Site web | Tramayes |
Tramayes est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté, au point de jonction entre les territoires du Beaujolais, du Clunisois et du Mâconnais.
Située en Haut-Clunisois, Tramayes surprend le visiteur par la diversité de ses paysages et l'offre commerciale du bourg.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
Le bourg de Tramayes est très ancien. D'après la préface du Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon , il existait à Tramayes, au lieu dit « La Rolle », au IV ème siècle un château qui servait de rendez vous de chasse aux rois de Provence et de Bourgogne.
- Deux pierres de haches taillées et polies ont été découvertes au lieu-dit « La Madone »,
- Des vestiges de constructions romaines et des déblais antiques ont été découverts le long de la voie romaine ;
- Les vestiges d’une villa romaine ont été trouvés aux hameau de Romagne
- des tombeaux qui semblaient dater des premiers siècles de l'ère chrétienne, ont été mises à jour au hameau de Chevannes, dans un lieu isolé, en 1831.[1]
- Au Xe siècle, le nom s'orthographiait déjà "Tramïe" ou "Tremaïas", selon les chartes. Deux de ces textes anciens, les chartes n° 413 et 435 de Saint-Vincent de Mâcon citent déjà une Ecclesia Sancti-Germani de Tramayes, alias Tramaiias, en 958.
- La Seigneurie de Tramayes avait été constitué le 8 juin 1380 à Antoine Isabeau VILLION par Marguerite de MAILLY.
- Après 1477, Tramayes ressort du bailliage de Mâcon et de la châtellenie de Prissé ;[2]
- En décembre 1556, des lettres patentes du Roi Henri II signées à Saint Germain en Laye, transfèrent à Tramayes, sur la demande de Guillaume de Saint Point, les quatre foires annuelles et les marchés de chaque vendredi que le feu roi Louis XII avait concédé en 1503 à Jean de Saint Point, aïeul dudit seigneur, mais le seigneur de Saint Point en gardait les droits.
- En 1572, le roi Charles IX, qui se rendait à Lyon, passa par Tramayes.
- En 1596, la Seigneurie appartenait à Claude BULLION, l'oncle de celui qui frappa le premier Louis d'or.
- Le château actuel a été construit en 1598.
- En 1670, Tramayes fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Mont-de-France ;[3]
- Le 26 mai 1672, Claude BULLION, seigneur de Tramayes, achète pour la somme de 23 544 livres les droits revendiqués par le seigneur de Saint Point.
- En 1790, le village devient chef-lieu d'un des cantons qui composent le département de Saône-et-Loire, tout frais créé.[4]
Toponymie
Le nom de Tramayes viendrait d'une route romaine ou d'un chemin de traverse, "Tramaculum", qui passait à travers les Monts et raccourcissait la voie de Lyon à Autun. Il en reste quelques traces à Germolles-sur-Grosne et à Tramayes. Il est certain que Tramayes est un très vieux passage et qu'il existait une piste préhistorique avant les Gallo-Romains, d'après Mr Laurent CHAMPIER, doyen de la faculté de lettres à l'Université de SARRE. === Sites notables
- Le château de Tramayes
Jadis flanqué de tours et de fossés, le château fut construit en 1598-99 par Mathieu Bullion, en vertu de lettres patentes d'Henri IV datées de Saint-Germain-en-Laye du 5 novembre 1599. Le château, qui s'élevait à l'origine à l'intérieur d'une vaste enceinte rectangulaire cantonnée de tours, consiste en un corps de logis rectangulaire, flanqué de trois tours en diamant aux angles. Deux autres tours rondes se trouvent aux deux autres angles de l'espace. Au dessus de la porte subsistent trois consoles d'une brétèche et la fente d'un pont-levis à flèche unique.[5]
- La Rolle est composée d'un corps de bâtiment rectangulaire de 34 x 9 mètres et d'une hauteur de 8 à 10 mètres devant lequel et à l'est existe une terrasse d'environ 10 mètres de large sur toute la longueur du bâtiment. A chaque extrémité de cette dernière, deux petites tours carrées formant angle sont en partie détruites. Sous l'habitation et la terrasse, existent plusieurs caves et galeries. Des passages donnent accès à des meurtrières situées au bout de la terrasse.[6]
- La montagne de Vannas est un véritable site stratégique.
- En 1590, la GARDE était un poste fortifié, dont il reste quelques ruines, dépendant du Baron de la Bussière.
Est considéré comme habitat fortifié le pigeonnier du hameau de La Garde, à Saint-Léger. Mais aucun texte ne laisse supposer l'existence d'un habitat fortifié. (J Tauban)[7]
- Le château de la Motte, à l'ouest de Montillet, passe pour avoir été bâti par Pierre MONTBOISSIER, dit Pierre le Vénérable, abbé de Cluny. Son rôle aurait été de tenir en échec un château que Hugues de la Chaux, seigneur de la Bussière, avait fait construire au Fournay, paroisse de Montagny. On ignore l'époque ou fut détruit le château de la Motte. Son emplacement, les propriétés et les rentes nobles qui en dépendaient furent achetés vers 1576 par Philibert de FAUTIERES, seigneur d'Audour, à Claude de Guise, abbé de Cluny.
Présentation
Le site du château de la Motte se compose de trois éléments :
— Une motte au sud, sur un petit éperon, sur la commune de Saint-Léger, au lieu-dit "château de la motte" ;
— Un ravin artificiel, qui sépare les communes de Saint-Léger, de Brandon et de Tramayes, dit le Creux de la Furette ;
— Une seconde motte, au nord, près de Montravent, sur la commune de Brandon. [8]
- Le site de Nay se trouve à 2200 mètres au sud-ouest de l'église. Le site est occupé par une ferme, dont un important bâtiment rectangulaire, au sud, a été détruit depuis 1837. Le bâtiment d'habitation, au nord, comprend de nombreux éléments de remplois, notamment des éléments de fenêtres gothiques d'une grande finesse.[9]
Eglise
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Tramayes
La préface du cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon indique aussi qu'en l'an 958, l'église de Tramayes était sous le vocable de Saint-Germain. Elle fut ensuite sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. Elle relevait de l'Evêque de Mâcon.
Dévastée en 1793 par 'des bandes étrangères au pays', l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Tramayes a été presque entièrement reconstruite en 1846. De l'ancienne église romane, seul subsiste le clocher, dont la construction remonte aux années 1100-1200.
Ce clocher roman avec sa travée s'ouvrait jadis sur le choeur orienté; ce choeur ayant été démoli, le clocher est devenu porche et l'église se trouve désormais orientée ... à l'ouest !!
Le clocher comporte deux étages séparés par un cordon que supportent des modillons nus. La partie inférieure est ornée de pilastres aux angles et au milieu de chaque face, et ajourée de deux baies plein cintre nues.
"Sur la façade de l'église du XIIIe s., on a édifié deux tours de chaque côté d’une entrée détruite à la fin du XVIIIe siècle. Ces deux tours, percées de petites arquebusières en forme de croix, semblent liées au mur de la façade."[10]
Loisirs et culture
La vie associative à Tramayes ;
- Loisirs sportifs :
Personnalités locales
- Joseph Dufour est un illustre créateur de papier peint.
Economie
Bien que rurale, la commune de Tramayes se caractérise par son activité commerciale et artisanale. Cette double activité est à associer à la position particulière de la commune dans le haut clunisois. Elle est complétée par une offre complète de services.
Le bourg possède une bonne infrastructure de commerces et services qui recouvre tous les commerces de proximité, notamment en alimentaire (alimentation générale, boulangerie, boucherie, charcuterie, café, restaurant...) mais aussi en coiffure, journaux, quincaillerie, fleurs, meubles, banque, assurance... L'activité artisanale est aussi très bien représentée dans le secteur du bâtiment. Il est possible de trouver tous les corps de métiers nécessaires à la construction. Cette activité est favorisée par une zone artisanale qui outre l'implantation de commerces et d'artisans, regroupe un centre de secours, une déchetterie et un poids public moderne. Pour les services, la commune présente un panel complet, écoles maternelle et élémentaire, salle omnisports, terrain de foot et skate park, bibliothèque municipale ouverte vers le multimédia, hôpital rural, cabinets médicaux et infirmier, dentiste, pharmacien ambulancier et clinique vétérinaire.
- Une commune investie dans le développement durable.
Agriculture
Même si la part des actifs agricoles tend à diminuer dans la population active de la commune, l'activité agricole reste l'élément premier de la vie économique de Tramayes. On constate une augmentation de la surface exploitée par des agriculteurs. Avec 85 % de la surface exploitée par des agriculteurs en pâturage et 11 % en culture de fourrage, l'élevage représente l'activité dominante. Elle marque le paysage de la commune.
Espace et territoire
Notes
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain » II, 1926, p.58
- ↑ Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
- ↑ Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
- ↑ Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
- ↑ descriptions par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014