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John Kenneth Conant est né en 1894 à Neenah, dans le Wisconsin. Etudiant à Harvard en 1911, il faisait partie en 1917 de l’American Expeditionnary Force, dans la 42e division. Il sera blessé lors de la seconde bataille de la Marne. Architecte de formation, il se forme à l’archéologie. '''Le médiévaliste A.Kingsley Porter, son professeur à Harvard, l’incita à s’intéresser à Cluny''', qu’il visita en 1924. <br> | John Kenneth Conant est né en 1894 à Neenah, dans le Wisconsin. Etudiant à Harvard en 1911, il faisait partie en 1917 de l’American Expeditionnary Force, dans la 42e division. Il sera blessé lors de la seconde bataille de la Marne. Architecte de formation, il se forme à l’archéologie. '''Le médiévaliste A.Kingsley Porter, son professeur à Harvard, l’incita à s’intéresser à Cluny''', qu’il visita en 1924. <br> | ||
Sa première fouille à Cluny date de 1927. De 1928 à 1950, avec quelques interruptions, Cluny sera l’œuvre de sa vie. Il devint professeur en 1936. Soutenu par la Medieval Academy of America, et sa revue Speculum dans laquelle il publiait, il fit un remarquable travail d’archéologue de terrain, et plaça l’abbatiale comme un élément fondateur de l’architecture romane et gothique. <br> | Sa première fouille à Cluny date de 1927. De 1928 à 1950, avec quelques interruptions, Cluny sera l’œuvre de sa vie. Il devint professeur en 1936. Soutenu par la Medieval Academy of America, et sa revue Speculum dans laquelle il publiait, il fit un remarquable travail d’archéologue de terrain, et plaça l’abbatiale comme un élément fondateur de l’architecture romane et gothique. <br> |
Version du 10 août 2017 à 15:03
Sommaire
Joseph Dombey, naturaliste
Entre 1770 et 1790, les naturalistes partirent à leur tour à la découverte de l’Amazonie et ses riches ressources végétales. Originaire de Mâcon, Joseph Dombey fut envoyé au Pérou par le ministre Turgot, avec pour mission d’y rechercher les végétaux propres à être acclimatés en France. Il rapporta en Europe le cactus et la verveine, tandis que son collègue Pierre Poivre tirait de la région de nouvelles épices. Joseph Dombey trouva la mort lors d’un autre voyage en Amérique, victime de son dévouement à la science.
Visuel
17.14 – CD GT 10 Planche 17
Boîte botanique de transport des plants, XVIIIe siècle
Gabriel Voisin, un champion de l’aérodynamisme
Né à Belleville-sur-Saône, mort à Ozenay près de Tournus, Gabriel Voisin (1880-1973) semble ne jamais avoir quitté la Saône. Associé à son frère Charles, il fonda en 1906 la première entreprise industrielle aéronautique de France. Après 1918, il se concentra sur la construction automobile. Fort de son expérience aéronautique, il porta plus particulièrement ses efforts sur l’amélioration de l’aérodynamisme. Fin connaisseur de la Saône, il affirmait que le Rhône la reçoit avec colère.
Benoît Dumolin
Il a habité à Cluny, à l’angle de la rue de l’Abbaye et de la rue d’Avril.
- 1713 (6 janv) : naissance à Cluny de Benoît Dumoulin (Dumolin), fils de Jacques Dumolin, seigneur de la Bruyère (Igé) et d’Etiennette Pailler, mariés en 1708 à Cluny. 3 frères, Jacques, Claude, et Louis (avocat au Parlement).
- 1737/1738 : Benoît Dumolin revient à Cluny après des études de médecine à Montpellier.
- 1739 (fin mars) : après le décès du docteur Bardet, médecin des moines, le docteur Benoît Dumolin prend fonctions de médecin de l’abbaye, jusqu’en 1790.
- 1739 (7 avril) : Benoît Dumolin devient également médecin à l’Hôtel-Dieu.
- 1739 : le médecin de l’abbaye de Cluny, Benoît Dumolin, explore les grottes de la Cailleverdière à Blanot, et rédige une relation de son exploit.
- 1748 (25 nov) : Benoît Dumolin, médecin de l’abbaye, épouse Elisabeth Berthelot Demeurzeau, fille de Nicolas Berthelot (seigneur de Demeurzeau, Chemilly et Bellefond).
- 1749 à 1778 : Benoît Dumolin produit manuscrit intitulé « Description historique et topographique de la ville, abbaye et banlieue de Cluny».
- 1791 (oct) : Expulsion 41 moines, fin mission Benoît Dumolin.
- 1798 (6 janv, ou 17 nivôse An VI) : mort de Benoît Dumolin, le jour de ses 85 ans.
- 1930 : manuscrit de Benoît Dumolin retrouvé par le comte Godefroy Leusse dans la bibliothèque de M. de Surigny, à Prissé.
Emile Château, Matour (1866-1952)
Nommé directeur d’école en 1911, botaniste bien connu pour ses travaux sur les cédicies, ses recherches en tératologie végétale[1], et son rôle dans la création de la phytosociologie en France. Créateur de l’Union Musicale, organisateur du Concours Agricole de la Société d’Agriculture de Mâcon à Matour, rédacteur d’un guide touristique de la région (guide TRUCHOT, 1913).[2]
Né en 1866 à Uchon, sa carrière d’instituteur l’amène à exercer en plusieurs point de Saône & Loire (Saisy, Mâcon, Bourg-le-Comte). Matour constitue son dernier poste, de 1911 à 1923. Dès son plus jeune âge, il a été initié à la botanique par un vieux sabotier "un peu sorcier", et constitue à 11 ans son premier herbier sur les conseils de celui-ci. Cette collecte empirique d’herbes, parfois nommées en patois, est le point de départ de sa vocation.
« … mais cet herbier est disparate. Les plantes s’associent, non selon les rigueurs d’une systématique savante, mais au hasard des trouvailles, et les noms sont ceux du patois local. L’Euphorbe épurge est l’herbe à fouire, le hêtre est le foutiau, la plupart ne sont pas nommées : ce sont les chtites herbes qui poussent par là… »[3]
Devenu botaniste confirmé, il s’associe aux travaux de la Société d’Histoire Naturelle d’Autun dès sa création en 1891. Il en devient secrétaire et membre assidu. Il publie de nombreux articles dans le bulletin de la Société d’Histoire Naturelle d’Autun (qui rassemble les meilleurs botanistes de la région), et dans d’autres revues naturalistes. A sa retraite, il devient Président de la Société des Sciences Naturelles de Saône & Loire. Il publie la ‘Flore de Saône & Loire’, travail de synthèse déjà amorcé, et mis en œuvre avec CHASSIGNOLLE. Il a aussi travaillé sur les pathologies végétales, mais est surtout connu pour sa réflexion sur la phytosociologie, et l’interaction des plantes avec leur milieu.
Parmi les activités d'Emile Château à Matour, l’organisation du Concours de la Société d’Agriculture de Mâcon en 1913, le secrétariat de mairie, son concours à l’administration pendant la Première Guerre, et la fondation de l’Union Musicale de Matour.
Objets : quelques ouvrages lui ayant appartenu, quelques échantillons recueillis par lui. D’après R.BARAULT, l’herbier aurait été légué à l’Association des Sociétés Savantes de Saône & Loire. Iconographie : portrait d’Emile CHATEAU ;[4]
Kenneth J.Conant
Qui était Kenneth J.Conant, intimement lié à Cluny ?
John Kenneth Conant est né en 1894 à Neenah, dans le Wisconsin. Etudiant à Harvard en 1911, il faisait partie en 1917 de l’American Expeditionnary Force, dans la 42e division. Il sera blessé lors de la seconde bataille de la Marne. Architecte de formation, il se forme à l’archéologie. Le médiévaliste A.Kingsley Porter, son professeur à Harvard, l’incita à s’intéresser à Cluny, qu’il visita en 1924.
Sa première fouille à Cluny date de 1927. De 1928 à 1950, avec quelques interruptions, Cluny sera l’œuvre de sa vie. Il devint professeur en 1936. Soutenu par la Medieval Academy of America, et sa revue Speculum dans laquelle il publiait, il fit un remarquable travail d’archéologue de terrain, et plaça l’abbatiale comme un élément fondateur de l’architecture romane et gothique.
Ses méthodes de fouille négligeaient toutefois la stratigraphie, ce qui a laissé de côté des informations importantes pour la compréhension du site et de la superposition des églises abbatiales. La ville de Cluny a donné en 1959 son nom à la rue devant l’abbatiale. John Kenneth Conant est mort en 1984.
Le comte de Marcellus :
Le comte de Marcellus, propriétaire du château d’Audour, et acquéreur de la célèbre Vénus de Milo (actuellement au Louvre).[5]
« Marcellus, son gendre (du comte de Forbin la Farben, époux de Roselyne de Dortan, directeur des musées de France , NDLR), publia de nombreux ouvrages. Il réussit à se procurer la Vénus de Milo, que son chef offrit à Louis XVIII. »[6]- ↑ discipline de la botanique et une branche de la tératologie qui vise à étudier les déformations anormales des plantes
- ↑ in note d’après Raymond BARAULT
- ↑ Louis CHEVALIER in Revue La Physiophile.
- ↑ p.16, 17, in « rapport Isabelle Chavanon », d’après « Hommage à Emile Château » de Louis CHEVALIER IN Revue La Physiophile, et « Le musée de Matour » de Raymond BARAULT
- ↑ p. 44, in « Guide des randonnées pédestres FRANCK »
- ↑ in « Cybercommunes.com, Dompierre-les-Ormes, patrimoine », 26.01.2005