Mâcon : Différence entre versions

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== Loisirs et culture ==
 
== Loisirs et culture ==

Version actuelle datée du 13 juin 2019 à 13:03

Mâcon
Macon vue-génér-Saône.jpg
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton Canton de Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Mâconnais-Beaujolais
Code Insee, postal
Habitants
Site web Site officiel

Mâcon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.

La ville existe depuis l'époque gallo-romaine et un castrum (une bourgade fortifiée située sur une hauteur) du nom de Matisco.


Plan interactif

Situation administrative

Histoire et patrimoine

Les informations les plus anciennes de l'histoire mâconnaise sont apportées par les recherches menées par le groupement archéologique du Mâconnais, le GAM.

L'oppidum gaulois

Situé au pied de l'ancien "castrum", le restaurant le Matisco fait référence à l'ancien gallo-romain de la cité. - photo Gérard Thélier

L'ancien site de Matisco, le castrum, est attesté autour du promontoire de la Tour des Archives, des bâtiments du Conseil Départemental, du quartier de la Baille et du Palais de Justice. Gabriel Jeanton en estime la surface à 5.5 hectares. Le récit, De bello Gallico, de Jules César de la Guerre des Gaules confirme l'existence de Mâcon lors de sa campagne des Gaules entre 58 et 52 avant Jésus-Christ. Matisco se développe ensuite sous la forme d'une agglomération gallo-romaine entre le premier et le IIIe siècle après Jésus-Christ.

La pente entre les bâtiments du Département et de la Préfecture trahissent l'existence de l'ancien castrum de "Matisco". - photo Gérard Thélier

Matisco se dote de fortifications au cours du IIIe siècle, dans cette période incertaine qui annonce le temps des "invasions" de peuples venant de l'Est.

Les invasions barbares

En 730, des Sarrasins remontent le Val de Saône vers la Bourgogne. Sur leur passage, la ville est saccagée.

Moyen-Age

  • 1245 : le roi Louis IX séjourne à Mâcon, visite le comté et rencontre à Cluny le pape Innocent IV.

XVIIe siècle

Moyens de transport

Halé par un attelage de chevaux, le coche d’eau de 1658 effectuait en 2 jours le trajet entre Chalon et Lyon, en 2 aller-retours par semaine et un seul arrêt à Mâcon. Vers 1690, des bateaux mieux profilés et mieux attelés, effectuèrent le trajet en 24 heures, prenant - à la discrétion de leurs propriétaires - le nom de diligences d’eau.

XIXe siècle

Alphonse de Lamartine
Lamartine semble méditer encore de nos jours sur les quais, face à la mairie de Mâcon - photo Gérard Thélier

Alphonse de Lamartine naît à Mâcon en 1790 et passe toute son enfance à Milly, aujourd'hui Milly-Lamartine. Son grand amour de jeunesse, Elvire, déclenche sa vocation pour les lettres. Durant toute sa vie, Lamartine va mener simultanément carrières littéraire et politique de premier ordre. Ses œuvres principales sont : - Jocelyn,
- La Chute d'un Ange,
- Graziella
- et l'Histoire des Girondins.

Dans son pays, Lamartine se consacre à ses mandats, concentrés dans une période de dix-huit ans, la plupart du temps comme conseiller municipal, député de Mâcon ou conseiller général.
Retiré de la vie politique en 1849 et criblé de dettes, Lamartine passe la fin de sa vie dans le Mâconnais, sa terre natale. Il meurt à Paris en 1869 et repose aujourd'hui à Saint-Point.

L'ombre de l'homme plane encore sur Mâcon :

  • Devant l’hôtel de ville de Mâcon, sur l’esplanade Lamartine, une statue du poète contemplatif – un bronze réalisé par Falguières ;
  • Sur un immeuble du quai Lamartine, une immense mosaïque représentant Lamartine en ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire de 1848 ;
  • Au bord de la Saône, les allées Lamartine, où sont reproduits, sur le sol, quelques vers du poème Le Lac ;
  • Rue Bauderon-de-Sennecé, une plaque apposée sur un hôtel particulier signale la demeure où le poète vit le jour en 1790 ;
Voies ferrées
  • 1846 (septembre) : « Le Conseil Général de Saône & Loire émet pour la première fois le vœu suivant : "que le gouvernement fasse procéder à l’étude d’une ligne de chemin de fer qui partirait de Mâcon, passerait par Cluny, Charolles et Paray-le-Monial, pour aller se souder au chemin de fer projeté de Paris à Lyon par la vallée de la Loire".»
  • 1866 (novembre) : « Les premiers coups de pioche de la voie Mâcon - Paray-le-Monial sont donnés.
  • 1870 : Le 16 août au matin, « 2 trains démarrent simultanément de Mâcon et de Paray-le-Monial. L’exploitation de la ligne est enfin effective, 24 ans après le premier vœu émis par le Conseil Général.»
  • Août 1870 : Ouverture de la gare de Mâcon, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial.

Les églises

C'est la plus vieille église de Mâcon, remontant visiblement au VIe siècle - photo Gérard Thélier

Loisirs et culture

Economie

La vie économique de Mâcon : - la plate-forme multimodale ;

Agriculture

Il reste un peu d'agriculture à Mâcon et un peu plus dans les environs.

Espace et territoire

La Saône

Les caprices de la rivière marquèrent fortement l'histoire de la cité.
En 1268, 1403, 1423, la grande arche du pont de Mâcon et la chapelle Saint-Nicolas furent emportées.
En 1711, la notation précise des crues commence. Une première échelle de crues est placée au pont de Mâcon.
En 1840, la valeur record est relevée, avec 8.05 mètres. Plus de 30 maisons s’écroulèrent,, rue de Lion.
En 1955, la crue de l'année est mesurée à 6,96 m à Mâcon.

Le Pont-Saint-Laurent

C'est le trait d'union, au coeur même de Mâcon, entre le Mâconnais et la Bresse.

Le pont Saint-Laurent relie le Mâconnais à la Bresse ; ainsi Saint-Laurent-sur-Saône se trouve à quelques pas de Mâcon - photo Gérard Thélier

Notes