Clessé : Différence entre versions

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(Préhistoire)
(Châteaux)
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La façade est, sur cour, est percée de quatre baies à traverse simple. La tourelle d'escalier est décorée de deux larmiers. Le tiers nord du bâtiment, au nord de la tourelle d'escalier, est plus tardif.<br>  
 
La façade est, sur cour, est percée de quatre baies à traverse simple. La tourelle d'escalier est décorée de deux larmiers. Le tiers nord du bâtiment, au nord de la tourelle d'escalier, est plus tardif.<br>  
 
Des fossés, bien marqués sur le cadastre de 1830, sont encore visible au nord et à l'est.<ref>Nathanaël Nimmegeers - L'habitat médiéval fortifié en Bourgogne du sud, (Xe-XIIIe siècles), 1996.</ref>
 
Des fossés, bien marqués sur le cadastre de 1830, sont encore visible au nord et à l'est.<ref>Nathanaël Nimmegeers - L'habitat médiéval fortifié en Bourgogne du sud, (Xe-XIIIe siècles), 1996.</ref>
* Château de Besseuil, XVIIe siècle.
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* Château de Besseuil, du XII ème siècle. Certaines parties pourraient se révéler encore plus anciennes. Restauré au début du XXIe siècle.
  
 
===Lieu de culte===
 
===Lieu de culte===

Version du 29 décembre 2017 à 18:40

Clessé
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 135 /
Habitants 800 clesséens
[www.clesse71.fr/]

Clessé est une charmante commune viticole située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Situation administrative

Histoire et patrimoine

Préhistoire

La pierre funéraire, au hameau de Belange
A coté du lavoir de Belange à Clessé, on trouve une énorme dalle longtemps couchée, qui fut redressée par la municipalité. Ce mégalithe (pierre funéraire historique) avec ses 9 entailles fait l’objet de plusieurs suppositions. Sa situation proche de la source a donné à penser qu’elle a pu servir à des cérémonies druidiques. Des chercheurs du CNRS, parmi eux M. COMBIER, ont attribué à cette pierre et ses marques la fonction de polissoir de hache de l’époque néolithique [1].

Gallo-romain

  • L’origine romaine est indiquée par son appellation « Classiacus » ;
  • Une voie romaine, dénommée "chemins des Romains" sur les cartes, traverse le village, venant de Mâcon en direction de Saint-Pierre-de-Lanques. Elle sert actuellement de limite avec Saint-Maurice-de-Satonnay[2]
  • une autre voie romaine est relevée au sommet du coteau entre Quintaine et Péronne, sur environ cinq cent mètres. Cette voie est formée de pierres posées en hérisson sur un gravier mêlé de pierrailles, reposant sur la roche.[3]
  • des fondations de mur, tuiles romaines et traces de cendre ont été trouvées aux lieux-dits Sous-Mont et Les Gandines, avant 1931.[4]
  • des tuiles romaines ont également été découvertes en Breillonde à plusieurs reprises, ainsi qu'au lieu-dit La Vesvre, près de Bieftord.
  • Une monnaie de Constantin a été recueillie au village, dans la propriété Violet, vers 1890.[5]

Mérovingien

Des nécropoles de cette époque ont été identifiées en plusieurs points [6]:

  • A La Rosande, avec des sépultures en dalles brutes ;
  • A La Croix, près du village, à l'angle des chemins de Breillonde et de la Troupe, des sépultures en caissons de dalles brutes, avec certains corps dont seul le buste était protégé par les dalles ;
  • au lieu-dit Les Teppes Malmont, avec des ossements découverts près de la voie romaine, avant 1928 ;
  • à Quintaine, trois sépultures en caissons de dalles de chant, orientées à l'est-sud-est ;

Châteaux

  • La ferme fortifiée de Quintaine :

Le hameau de Quintaine est situé au nord-est du village de Clessé ; la ferme fortifiée se situe au nord de Quintaine, le long de la Route de Quintaine ou D403 bis. La ferme fortifiée se compose principalement de deux bâtiments dont l’un est orienté nord-sud et l’autre est-ouest ; c’est sans doute le reste d’une ferme qui formait autrefois un U voire un rectangle fermé sur ses quatre côtés ; on remarque le long du bâtiment ouest deux tourelles dont il ne reste aujourd’hui que celle du nord. (E. Fauconnier)

  • vestiges du château de Chavannes ;

Le site est à 20 m au nord-ouest de l'église. Au milieu d'habitations du siècle dernier, se dresse une tour à octogonale demie-hors-œuvres marquant l'angle d'une cour. Des traces de fossés apparaissent ça et là parmi les bâtiments à usage agricole et les jardins.

  • château de Germolles, fin du XVe siècle ;

Le site se situe à 600 metres au S/SE de l'église, en terrain vallonné.
Le Donjon forme un logis rectangulaire, à trois étages carrés, flanqué à l'est, au milieu de la façade, d'une tour d'escalier hexagonale demie-hors-œuvre, aujourd'hui arasée et ramenée sous le pan du toit du donjon.
La façade est, sur cour, est percée de quatre baies à traverse simple. La tourelle d'escalier est décorée de deux larmiers. Le tiers nord du bâtiment, au nord de la tourelle d'escalier, est plus tardif.
Des fossés, bien marqués sur le cadastre de 1830, sont encore visible au nord et à l'est.[7]

  • Château de Besseuil, du XII ème siècle. Certaines parties pourraient se révéler encore plus anciennes. Restauré au début du XXIe siècle.

Lieu de culte

  • Eglise paroissiale, XIe siècle.

Autres patrimoines

  • Un lavoir dans chacun des hameaux du village ;
  • La Croix-de-Fer, XIXe siècle.

Loisirs et culture

  • Le Pressoir de Clessé : exposition de peintures, bibliothèque, exposition des maquettes des églises locales ;
  • Circuit n° 15 "des Monts du Mâconnais, de la randonnée à la découverte".

Agriculture

Espace et territoire

Altitude  :
Superficie : 1006 hectares
Densité  : 69, 58

  • La montagne de Quintaine, avec la vue jusqu'au Mont-Blanc.

Notes

  1. 4 000 ans avant J.C
  2. pp. 71-72 et 80, in « Mâconnais gallo-romain II », de Gabriel JEANTON, tome I de 1927.
  3. pp. 63, in « Mâconnais gallo-romain II », de Gabriel JEANTON, tome IV de 1931.
  4. pp. 65, in « Mâconnais gallo-romain II », de Gabriel JEANTON, tome IV de 1931.
  5. Emile Violet, Clessé histoire et traditions, 1928, p. 10
  6. p. 23, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980
  7. Nathanaël Nimmegeers - L'habitat médiéval fortifié en Bourgogne du sud, (Xe-XIIIe siècles), 1996.