2 009
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'''- 1870 (16 août) :''' « … au matin, 2 trains démarrent simultanément de Mâcon et de Paray-le-Monial. L’exploitation de la ligne est enfin effective, 24 ans après le premier vœu émis par le Conseil Général. Plus tard, cette ligne sera prolongée jusqu’à Moulins (+ 77 km) et portera jusqu’à la fin de son existence le nom de ligne Mâcon-Moulins. »
=====Liste des gares :===== Mâcon, Charnay Condemine, Prissé, Saint-Sorlin, Milly (devenue ensuite La Roche-Vineuse Milly), La Croix Blanche, Sologny, Cluny, Sainte-Cécile, La Valouze, Clermain, La Chapelle Meulin, Trivy, Les Terreaux Vérosvres, Beaubery, Vendenesse-sur-Semence, Charolles, Paray-le-Monial.
'''- 1873 :''' La station de Trivy devient "Trivy - Dompierre".<ref>p. 72, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992</ref>
p. 72, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992
====Ligne Chalon-sur-Saône – Roanne :====
- 1865 (août) : « le Conseil Général de Saône & Loire décide de mettre à l’étude une ligne Chalon-sur-Saône – Roanne qui traverserait elle-aussi notre région. »<ref>p. 73, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992</ref>
- 1872 : « Après présentation de plusieurs projets, un tracé est adopté par le Conseil Général. »
- 1872 (10 septembre) : « le tronçon Chalon-Cluny est confié à la compagnie Parent Pecher et Riche Frères de Bruxelles par le préfet Mr Régnault. L’entreprise n’est pas sérieuse : en 1876, seuls quelques ouvrages d’art sont construits. »
- 1878 (janvier) : « le gouvernement crée des commissions régionales, chargées de l’étude complète du réseau ferrovière français. Ce programme prend le nom de son auteur, Mr de Freycinet, alors ministre des travaux publics. »
- 1879 (17 juillet) : « la construction de 10 000 km de lignes nouvelles dans toute la France est décidée. La ligne Chalon-Roanne est incluse dans ce programme. Le Conseil Général de Saône & Loire apportera une participation de 5 500 000 Francs, celui de la Loire 100 000 Francs. »
- 1881 (22 mars) : modification du tracé officialisée par décret ministériel. Dans le projet initial, la ligne devait bifurquer en direction de la Loire à La Chapelle Meulin, pour rejoindre Dompierre par une forte rampe et un petit tunnel. Afin de desservir Trambly et Matour, la bifurcation vers la Loire est en fait installée à Clermain.
Le tracé définitif desservait les localités suivantes : Chalon, Givry, St Désert, Buxy, Jully-les-Buxy, St Boil, Etiveau, St Gengoux, Malay, Cormatin, Taizé, Massilly, Cluny.
De Cluny à Clermain, le tracé empruntait la ligne Mâcon-Moulins. Clermain, Pari-Gagné, Trambly, Dompierre, Montmelard, Gibles, La Clayette, La Chapelle-sous-Dun, St Maurice-de-Châteauneuf, St Denis-de-Cabanne, Charlieu, Pouilly-sous-Charlieu, Vougy, Le Côteau, Roanne.
- 1888 (20 septembre) : réception officielle du tronçon Chalon-Cluny et mise en exploitation le 20 octobre 1888.
Entre la première décision du Conseil Général et la mise en exploitation, 24 années se sont écoulées.
- 1889 (22 janvier) : « réception du tronçon Clermain-Roanne. »
- 1889 (vendredi 1er mars) : « mise en exploitation du tronçon Clermain-Roanne. »
- 1938 (2 octobre) : Suppression du trafic voyageurs entre Roanne et Clermain.
- 1943 : certains tronçons sont démontés dès 1943 entre Clermain et La Clayette.
- 1968 (1er novembre) : suppression du trafic voyageurs sur le tronçon Cluny-Chalon.
- 1972 (1er avril) : arrêt définitif de la ligne, sur divers tronçons de laquelle le trafic marchandise avait persisté quelques années.
p. 73, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992
====Ligne à voie normale Belleville-Beaujeu-Monsols-Matour-Trambly :====
- 1883 : projet sur lequel les départements du Rhône et de Saône & Loire ne purent pas s’entendre.
Gare de Trambly en construction en 1883.
Note G.THELIER, 1999
Voir mémoire de Renaud Gratier de Saint-Louis (Ouroux)
===Lignes à voie étroite :===
====Ligne Monsols-Cluny :====
- Entre 1880 et le début de la guerre 1914-1918 : « le Conseil Général a fait procéder à la construction de plusieurs lignes ‘à voie métrique’, notamment entre Beaubery et Montceau-les-Mines, entre Cluny et Monsols, entre La Clayette et Beaujeu. Les habitants de la région appelaient ces petits trains les ‘tacots’. Ces lignes sont démontées depuis les années 1939-1945. »
- dès 1892 : « Aussi, dès 1892, le Conseil Général chercha à construire un réseau de chemin de fer dans le sud du département… »
- 1898 : solution choisie, la voie étroite pour 3 projets de lignes :
Monsols-Tramayes-Ste Cécile-Cluny
Monsols-La Clayette
Monsols-Trambly par Matour.
« Il fut décidé en 1898 de construire entre autre une voie métrique (moins large que la voie du PLM) qui relierait Monsols à Sainte-Cécile en passant par Tramayes, bourg important du fait de l’existence de ses foires… »
- 1903 : décision de réaliser les 2 premières, et de laisser celle passant par Matour pour l’avenir.
- 1908 : début des travaux de la ligne Monsols-Cluny, passant par Germolles-le-Clairon, Tramayes, St Point, Bourgvilain.
« Les travaux, concédés à la compagnie des chemins de fer départementaux du Rhône et de Saône & Loire (R.S.L) commencent en 1908. »
- 1910-1911 : « (les travaux) devaient être terminés pour 1910, date du millénaire de Cluny, mais l’hiver très long de 1910 freina l’ardeur des ouvriers, espagnols pour la plupart. Un seul voyage inaugural fut fait en 1910 pour le millénaire, et la mise en service réelle eut lieu le 16 janvier 1911. Le trajet Tramayes-Cluny demandait 45 minutes… »
Ralentissement des travaux pendant le très long hiver 1910, mise en exploitation en 1911.
Surnom du train à voie étroite : ‘le tacot’.
- 1914-18 : « Tout fonctionna normalement jusqu’à la guerre de 14-18. Avec la réquisition des hommes, on supprima une navette par jour (2 navettes/jour en temps normal, NDLR), puis on ferma provisoirement la ligne. Les lignes reprirent avec du personnel de fortune. »
- 1934 (15 septembre) : « Dans ces conditions (voyageurs et marchandises devaient changer de train à la Valouse du fait du changement de largeur des rails) et avec la concurrence des transports routiers (lignes de bus, NDLR)… le « tacot » cessa son activité le 15 septembre 1934. On déposa les rails, et les gares se transformèrent progressivement en maison d’habitation… »
Cette ligne cesse son activité à la Seconde Guerre Mondiale.
Les sources :
p. 74, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992
p. 166, in « De la Mère Boitier à la montagne St Cyr », de Antoine FARGETON
in « Cybercommunes.com, Tramayes, patrimoine », 26.01.2005