Château : Différence entre versions

De Wiki Mâcon Sud Bourgogne
(Page créée avec « {{Infobox communePSB | image = | territoire = | arrondissement = Arrondissement de Mâcon | canton = | intercom = | codes = | habitants = | siteweb = |... »)
 
Ligne 20 : Ligne 20 :
  
 
===Chronologie générale===
 
===Chronologie générale===
'''- 876 :''' le roi Charles II le Chauve,  fils de Louis 1er le Pieux et de Judith de Bavière, petit-fils de Charlemagne, fait don à l’évêque de Mâcon, en cette année qui précède sa mort à Avrieux, des propriétés du fisc (impérial) situées à Château.  
+
'''- 876 :''' le roi Charles II le Chauve,  fils de Louis 1er le Pieux et de Judith de Bavière, petit-fils de Charlemagne, fait don à l’évêque de Mâcon, en cette année qui précède sa mort à Avrieux, des propriétés du fisc (impérial) situées à Château. <br>
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
+
'''- 878 :''' le fils de Charles II le Chauve, Louis le Bègue, donne aux chanoines de Saint-Vincent de Mâcon des possessions qu’il avait au territoire de la villa de Château, avec le castel  (castellum) et son église (déjà sous le vocable de Saint-Martin).<br>
'''- 878 :''' le fils de Charles II le Chauve, Louis le Bègue, donne aux chanoines de Saint-Vincent de Mâcon des possessions qu’il avait au territoire de la villa de Château, avec le castel  (castellum) et son église (déjà sous le vocable de Saint-Martin).
+
'''- du 9eau début 10e siècle :''' Le « village » de Château fait partie de l’ager de Jalogny.<br>
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
+
'''- 962 :''' Château est le siège de la juridiction d’un viguier, officier subalterne du comte de Mâcon, réunissant autorité civile et militaire.<br>
'''- du 9eau début 10e siècle :''' Le « village » de Château fait partie de l’ager de Jalogny.
+
'''- 2e moitié du 11e siècle :''' Château est érigé en paroisse.<br>
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
+
'''- vers l’an 1200 :''' Château est une des châtellenies de Saint-Vincent de Mâcon. Les possessions des chanoines dans les paroisses de Jalogny et de Buffières relèvent de cette châtellenie.<br>
'''- 962 :''' Château est le siège de la juridiction d’un viguier, officier subalterne du comte de Mâcon, réunissant autorité civile et militaire.
+
Les fourches patibulaires et le plastre de la justice sont installés sur la montagne de Maugré.<br>
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
+
'''- 1430 (juillet et août) :''' le bâtard de Bourbon, comte de Clermont, du parti Armagnac, envoie des troupes sous les ordres d’Humbert de Grolée, bailli du Lyonnais, et de Rodrigue de Villandro, capitaine d’une compagnie de routiers, pour entrer dans le Mâconnais et le Charolais. Le château-fort de Château est un de ceux qui tombent entre leurs mains.<br>
'''- 2e moitié du 11e siècle :''' Château est érigé en paroisse.
+
'''- 1431 (mars) :''' la forteresse de Château est reprise aux Armagnacs par Louis de Chalon, prince d’Orange.<ref>p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981</ref><br>
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
 
'''- vers l’an 1200 :''' Château est une des châtellenies de Saint-Vincent de Mâcon. Les possessions des chanoines dans les paroisses de Jalogny et de Buffières relèvent de cette châtellenie.
 
Les fourches patibulaires et le plastre de la justice sont installés sur la montagne de Maugré.
 
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
 
'''- 1430 (juillet et août) :''' le bâtard de Bourbon, comte de Clermont, du parti Armagnac, envoie des troupes sous les ordres d’Humbert de Grolée, bailli du Lyonnais, et de Rodrigue de Villandro, capitaine d’une compagnie de routiers, pour entrer dans le Mâconnais et le Charolais. Le château-fort de Château est un de ceux qui tombent entre leurs mains.
 
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
 
'''- 1431 (mars) :''' la forteresse de Château est reprise aux Armagnacs par Louis de Chalon, prince d’Orange.
 
p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
 
 
'''- 16e siècle :''' La tour (actuel clocher), barlongue, éventuellement datée du XVIe siècle,  
 
'''- 16e siècle :''' La tour (actuel clocher), barlongue, éventuellement datée du XVIe siècle,  
 
porte au linteau en accolade très émoussée ,
 
porte au linteau en accolade très émoussée ,
 
étages supérieurs aménagés en logements privés,
 
étages supérieurs aménagés en logements privés,
 
couverture à 4 pans en lauzes.
 
couverture à 4 pans en lauzes.
A l’étage du beffroi, 3 grandes baies rectangulaires creusées dans les grands côtés, et 2 de même type dans les petits ; surélévation moderne.
+
A l’étage du beffroi, 3 grandes baies rectangulaires creusées dans les grands côtés, et 2 de même type dans les petits ; surélévation moderne.<ref>p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991</ref><br>
p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
+
'''- 1566 :''' Antoine Pelletrat, bourgeois de Cluny, reçoit en accensement du chapitre de Mâcon la grangerie de Borde, dont ses descendants ont pris le nom.<ref>p.31 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981</ref><br>
'''- 1566 :''' Antoine Pelletrat, bourgeois de Cluny, reçoit en accensement du chapitre de Mâcon la grangerie de Borde, dont ses descendants ont pris le nom.
+
'''- 1580 (28 août) :''' traité passé entre l’abbé de Cluny, Claude de Guise, et les « manants » du hameau de Saint-Léger à Château, concédant à ses tenanciers particuliers des droits d’usages dans ses bois.<ref>p.26 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981</ref><br>
p.31 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
+
'''- 1581 (23 avril) :''' avenant au traité d’août 1580, signé au « châtel » de Lourdon.<ref>p.30 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981</ref><br>
'''- 1580 (28 août) :''' traité passé entre l’abbé de Cluny, Claude de Guise, et les « manants » du hameau de Saint-Léger à Château, concédant à ses tenanciers particuliers des droits d’usages dans ses bois.
 
p.26 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
 
'''- 1581 (23 avril) :''' avenant au traité d’août 1580, signé au « châtel » de Lourdon.
 
p.30 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
 
 
'''- 1595 (6 avril) :''' le maréchal Biron, vieux compagnon d’armes de Henri IV, reprend possession de Cluny au nom de roi Henri IV. Il demande à la ville 2.500 écus pour ne pas procéder aux réquisitions que nécessite le logement de ses troupes. Malgré le versement de la somme, quelques troupes y entrent quand-même, et s’y comportent comme des barbares selon un témoin de l’époque, le notaire Leronde. Composée de Gascons, Bretons, Normands, Poitevins, arquebusiers français et mercenaires suisses, cette armée est avide de pillages.
 
'''- 1595 (6 avril) :''' le maréchal Biron, vieux compagnon d’armes de Henri IV, reprend possession de Cluny au nom de roi Henri IV. Il demande à la ville 2.500 écus pour ne pas procéder aux réquisitions que nécessite le logement de ses troupes. Malgré le versement de la somme, quelques troupes y entrent quand-même, et s’y comportent comme des barbares selon un témoin de l’époque, le notaire Leronde. Composée de Gascons, Bretons, Normands, Poitevins, arquebusiers français et mercenaires suisses, cette armée est avide de pillages.
Dans le pays tout entier, incendie, viol, meurtre, signalent le passage des soldats de Biron.
+
Dans le pays tout entier, incendie, viol, meurtre, signalent le passage des soldats de Biron.<ref>
p.302 in CHAMPLY, Louis-Henri, « Histoire de l’Abbaye de Cluny », 3e édition, Paris, 1930
+
p.302 in CHAMPLY, Louis-Henri, « Histoire de l’Abbaye de Cluny », 3e édition, Paris, 1930</ref><br>
 
Le Castel de Château est pris et repris plusieurs fois à cette époque.
 
Le Castel de Château est pris et repris plusieurs fois à cette époque.
p.21 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT,  dactylographié, 1981
 
 
'''- 1597 (2 mai) :''' 2 chanoines (de Saint-Vincent) viennent visiter les biens du chapitre. « Toute la construction est par terre, seule la grande tour reste debout. Les portes et les ferrures ont été portées à Cluny en la maison de Barthélémi Paisseaud. »
 
'''- 1597 (2 mai) :''' 2 chanoines (de Saint-Vincent) viennent visiter les biens du chapitre. « Toute la construction est par terre, seule la grande tour reste debout. Les portes et les ferrures ont été portées à Cluny en la maison de Barthélémi Paisseaud. »
La tour sera désormais considérée comme maison seigneuriale, avec ses 3 étages, cave dessous, écuries, citernes, four et chenevière de 3 coupées.
+
La tour sera désormais considérée comme maison seigneuriale, avec ses 3 étages, cave dessous, écuries, citernes, four et chenevière de 3 coupées. <ref>p.21 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981</ref><br>
p.21 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981
+
'''- fin des guerres de la Ligue :''' L’ancien presbytère de Château fut ruiné durant les guerres de la Ligue, et selon tout vraisemblance réparé par la suite.<ref>p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991</ref><br>
'''- fin des guerres de la Ligue :''' L’ancien presbytère de Château fut ruiné durant les guerres de la Ligue, et selon tout vraisemblance réparé par la suite.
 
p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
 
 
'''- 1601 :''' Château participe, comme Mazille et nombre de paroisses (selon le manuscrit de Léronte), à un grand pèlerinage à Salornay-sur-Guye « afin d’y prier pour la paix et détruire l’hérésie qui régnait en ce lieu ».
 
'''- 1601 :''' Château participe, comme Mazille et nombre de paroisses (selon le manuscrit de Léronte), à un grand pèlerinage à Salornay-sur-Guye « afin d’y prier pour la paix et détruire l’hérésie qui régnait en ce lieu ».
 
« Les catholiques étaient au nombre d’environ 5 000, et celui des Protestants n’était que de 62 ».
 
« Les catholiques étaient au nombre d’environ 5 000, et celui des Protestants n’était que de 62 ».

Version du 22 août 2017 à 08:53

Château
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal
Habitants

Château est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Situation administrative

Histoire et patrimoine

Chronologie générale

- 876 : le roi Charles II le Chauve, fils de Louis 1er le Pieux et de Judith de Bavière, petit-fils de Charlemagne, fait don à l’évêque de Mâcon, en cette année qui précède sa mort à Avrieux, des propriétés du fisc (impérial) situées à Château.
- 878 : le fils de Charles II le Chauve, Louis le Bègue, donne aux chanoines de Saint-Vincent de Mâcon des possessions qu’il avait au territoire de la villa de Château, avec le castel (castellum) et son église (déjà sous le vocable de Saint-Martin).
- du 9eau début 10e siècle : Le « village » de Château fait partie de l’ager de Jalogny.
- 962 : Château est le siège de la juridiction d’un viguier, officier subalterne du comte de Mâcon, réunissant autorité civile et militaire.
- 2e moitié du 11e siècle : Château est érigé en paroisse.
- vers l’an 1200 : Château est une des châtellenies de Saint-Vincent de Mâcon. Les possessions des chanoines dans les paroisses de Jalogny et de Buffières relèvent de cette châtellenie.
Les fourches patibulaires et le plastre de la justice sont installés sur la montagne de Maugré.
- 1430 (juillet et août) : le bâtard de Bourbon, comte de Clermont, du parti Armagnac, envoie des troupes sous les ordres d’Humbert de Grolée, bailli du Lyonnais, et de Rodrigue de Villandro, capitaine d’une compagnie de routiers, pour entrer dans le Mâconnais et le Charolais. Le château-fort de Château est un de ceux qui tombent entre leurs mains.
- 1431 (mars) : la forteresse de Château est reprise aux Armagnacs par Louis de Chalon, prince d’Orange.[1]
- 16e siècle : La tour (actuel clocher), barlongue, éventuellement datée du XVIe siècle, porte au linteau en accolade très émoussée , étages supérieurs aménagés en logements privés, couverture à 4 pans en lauzes. A l’étage du beffroi, 3 grandes baies rectangulaires creusées dans les grands côtés, et 2 de même type dans les petits ; surélévation moderne.[2]
- 1566 : Antoine Pelletrat, bourgeois de Cluny, reçoit en accensement du chapitre de Mâcon la grangerie de Borde, dont ses descendants ont pris le nom.[3]
- 1580 (28 août) : traité passé entre l’abbé de Cluny, Claude de Guise, et les « manants » du hameau de Saint-Léger à Château, concédant à ses tenanciers particuliers des droits d’usages dans ses bois.[4]
- 1581 (23 avril) : avenant au traité d’août 1580, signé au « châtel » de Lourdon.[5]
- 1595 (6 avril) : le maréchal Biron, vieux compagnon d’armes de Henri IV, reprend possession de Cluny au nom de roi Henri IV. Il demande à la ville 2.500 écus pour ne pas procéder aux réquisitions que nécessite le logement de ses troupes. Malgré le versement de la somme, quelques troupes y entrent quand-même, et s’y comportent comme des barbares selon un témoin de l’époque, le notaire Leronde. Composée de Gascons, Bretons, Normands, Poitevins, arquebusiers français et mercenaires suisses, cette armée est avide de pillages. Dans le pays tout entier, incendie, viol, meurtre, signalent le passage des soldats de Biron.[6]
Le Castel de Château est pris et repris plusieurs fois à cette époque. - 1597 (2 mai) : 2 chanoines (de Saint-Vincent) viennent visiter les biens du chapitre. « Toute la construction est par terre, seule la grande tour reste debout. Les portes et les ferrures ont été portées à Cluny en la maison de Barthélémi Paisseaud. » La tour sera désormais considérée comme maison seigneuriale, avec ses 3 étages, cave dessous, écuries, citernes, four et chenevière de 3 coupées. [7]
- fin des guerres de la Ligue : L’ancien presbytère de Château fut ruiné durant les guerres de la Ligue, et selon tout vraisemblance réparé par la suite.[8]
- 1601 : Château participe, comme Mazille et nombre de paroisses (selon le manuscrit de Léronte), à un grand pèlerinage à Salornay-sur-Guye « afin d’y prier pour la paix et détruire l’hérésie qui régnait en ce lieu ». « Les catholiques étaient au nombre d’environ 5 000, et celui des Protestants n’était que de 62 ». p.22 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 1601 (juillet) : Loys de Mazille, desservant de l’église de Château, demande au chapitre de Saint-Vincent de Mâcon quelques « deniers et chênes » pour rebâtir une petite maison « qu’il a acquise avec ses paroissiens, la cure ayant été ruinée lors de la démolition du château ». On n’est pas en mesure de préciser où était situé ce petit logement, si ce n’est par la mention de sa vente par Mgr Rameau. p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1667 : début des registres de baptêmes, mariages, décès à Château, tenus par les prêtres. p.22 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 1675 : 300 communiants à Château. p.24 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 1685 : 108 feux cotisés à Château. p.24 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 1709 (5 janvier) : le plus fort du froid d’un hiver terrible qui cause de nombreux décès dans le Mâconnais et le Clunisois. Dans les registres de baptême de Château, le curé André ne compte qu’un baptême pour les années 1708 et 1709, alors qu’on en compte en moyenne une trentaine pour chacune des années précédentes. p.31 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 1734 (25 janvier) : en application de l’ordonnance royale du 12 novembre 1733, qui prévoyait la constitution de 132 bataillons de 684 miliciens, 124 miliciens doivent être recrutés dans les Etats du Mâconnais en 1734. Le commissaire chargé de recruter entre autres sur la « communauté » de Château, désigne par tirage au sort 1 homme engagé pour 5 ans. Le sort désigne Claude Grozelier, 25 ans, natif de Jalogny, parmi 10 autres sélectionnés. Mais les témoins ayant refusé de signer le procès-verbal, 3 autres garçons sélectionnables s’étant dérobés au tirage, un nouveau tirage au sort désigne l’un d’eux Nicolas Dessaignes comme milicien, qui devra être arrêté par la Maréchaussée pour se substituer au précédent désigné. p.235 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 1762 : selon Mgr Rameau (« les paroisses de l’ancien diocèse de Mâcon) », le chapitre de Saint-Vincent de Mâcon se réserve une chambre dans la tour du château. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1791 : 727 habitants à Château. p.24 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 21 septembre 1796 : vente du petit logement acquis pour faire presbytère ; Mgr Rameau indique dans « La Révolution dans l’ancien diocèse de Mâcon » que « le presbytère, avec jardin, petit bosquet, vigne, le tout de 6 coupées, sis lieu-dit Augereau, fut vendu pour 1 517 livres 10 sols au citoyen Potier de Mâcon, le 21 septembre 1796 ». p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1823 (15 et 16 août) : délibérations municipales décidant les différentes acquisitions à venir concernant d’une part un presbytère, et d’autre part la tour, l’agrandissement du cimetière, la dotation du desservant de l’église. p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1824 (22 janvier) : Ordonnance royale autorisant la commune à racheter d’une part le futur logement presbytérial et ses dépendances à François-Louis Pelletrat de Borde, et d’autre part la tour (pour loger l’instituteur), le terrain permettant d’agrandir le cimetière et une dotation pour le desservant, pour 3 100 francs, aux sieurs Blais et Aucaigne. Le paiement s’effectuant pour partie grâce à la vente du quart en réserve des bois de la commune. p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1824 (8 août) : la commune de Château, représentée par son maire, Claude Ducrot-Commerçon, demeurant à Cluny, acquiert de François-Louis Pelletrat de Borde, Conseiller de la préfecture domicilié à Mâcon et propriétaire du château de Borde, pour la somme de 2 400 francs, un ensemble immobilier comprenant un logement dont elle souhaite faire le presbytère, un jardin, une vigne, Le futur logement presbytéral comprend « une maison composée dans le dessous d’un four, deux caves et un bûcher, dans le dessus d’une cuisine, de deux chambres et d’un cabinet, avec deux greniers régnant sur lesdits appartements ; une cour au devant, un jardin, un colombier … une friche de terre attenant au jardin, le tout étant clos de murs. » Le marché était autorisé par Ordonnance Royale du 22 janvier précédent. p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1824 (11 septembre) : lettre du préfet (de Mâcon) chargeant François Vaillant, ingénieur en retraite demeurant à Mâcon, d’un projet d’agrandissement de l’église. Le projet ne sera pas réalisé à cette époque. Dans son rapport il indique : « l’église existante est grossièrement construite, mal éclairée, et ne peut contenir que la moitié environ de la population de la commune qui est à peu près de 900 âmes ». p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1838 (20 juin) : devis de réfection de l’église par l’architecte en retraite François Vaillant (Mâcon), portant sur la seule réfection du grand arc de l’entrée du chœur, dégradé, ainsi qu’une partie du pavage. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1846 (3 mars) : Projet d’agrandissement de l’église de l’architecte Jacquelot, de Cluny, non retenu. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1846 (30 juillet) : plan de l’architecte Jacquelot cadet pour la translation de l’ancien cimetière de l’église vers un emplacement communal. p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1847 (8 août) : projet d’agrandissement de l’église de l’entrepreneur Panay, de Château, non retenu. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 -1847 (1er décembre) : projet d’agrandissement de l’église par l’architecte Guillemin, de Mâcon, retenu. Le devis prévoit une dépense de 5 600 francs. Il s’agit d’agrandir l’église de façon à ce que l’abside soit au contact de la tour, transformant celle-ci en clocher avec sacristie au rez-de-chaussée et cloches au deuxième étage (le marguillier habitant au premier étage). La cloche, placée dans un des pignons n’est pas assez haute pour être entendue de toute la commune. Les travaux sont confiés à l’entrepreneur Claude Panay, de Château. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1847 (1er décembre) : l’architecte Guillemin, de Mâcon, indique dans son rapport technique sur l’église que la commune de Château compte 750 habitants. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1848 (4 décembre) : décompte général des dépenses affectées à l’agrandissement de l’église, majoré par rapport au devis initial de 5 600 francs. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1849 (5 août) : délibération du conseil municipal de Château autorisant une translation de l’ancien cimetière implanté au Nord de l’église vers un emplacement communal d’une superficie de 10 ares, situé un peu plus au nord. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1849 (25 septembre) : arrêté préfectoral approuvant le projet de translation du cimetière de l’église vers un emplacement communal, préparé dès 1846 par l’architecte Jacquelot cadet. p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1889 (6 août) : rapport Authelain portant sur des travaux de réfection de la toiture en lauzes de l’église, préconisant le sieur Polachon couvreur à Cortevaix comme seul assez compétent pour ce travail, et indiquant qu’il faut aller chercher la pierre à Mazille (4km), la seule carrière en exploitation sur la commune de Château n’étant pas susceptible de fournir les pierres assez minces et de qualité. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1890 (13 juillet) : adjudication des travaux de toiture et exécution des travaux. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (10 février) : la voûte de l’église, agrandie d’un transept et d’une nouvelle abside, s’effondre (l’édifice est couvert de lauzes). p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (14 février) : suite à l’effondrement de la voûte de l’église, le Vicaire général d’Autun autorise le desservant de Château à utiliser provisoirement la chapelle du château de Borde pour les offices religieux. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (12 mars) : dessin de coupe transversale de l’église, en vue de réfection. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (3 décembre) : dessin d’un plan du solde l’église, en vue de réfection. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1896 (19 juillet) : adjudication des travaux de réfection de l’église à l’entrepreneur Sangouard, de Cluny. Elle inclue la révision de la charpente, l’installation d’un plafond à la française, le remplacement de la couverture de « laves » trop lourdes par des tuiles mécaniques, le remplacement du cintre mouluré de la porte en pierre de taille (effrité par le gel), le remplacement des parties pourries du plancher du clocher (la tour), abat-son posés aux 10 grandes fenêtres de l’étage supérieur. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1897 (14 mars) : réception provisoire des travaux de réfection de l’église. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1898 (15 mars) : réception définitive des travaux de réfection de l’église. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991

Histoires, personnages et anecdotes

« Les chevaliers de Rhodes possédèrent des terres en seigneurie dans cette commune. Diverses dénominations locales rappellent cette circonstance. Outre le hameau et la forêt de Rhodes, un écart porte encore le nom de Commanderie et un autre celui de Chevalerotte. » p.10 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981

Patrimoine Bâti

Ancienne chapelle seigneuriale (fin XVIe ?) et église paroissiale Saint-Martin :

- 1597 (2 mai) : 2 chanoines (de Saint-Vincent) viennent visiter les biens du chapitre. « Toute la construction est par terre, seule la grande tour reste debout. Les portes et les ferrures ont été portées à Cluny en la maison de Barthélémi Paisseaud. » La tour sera désormais considérée comme maison seigneuriale, avec ses 3 étages, cave dessous, écuries, citernes, four et chenevière de 3 coupées. p.21 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981 - 1824 (22 janvier) : Ordonnance royale autorisant la commune à racheter d’une part le futur logement presbytérial et ses dépendances à François-Louis Pelletrat de Borde, et d’autre part la tour (pour loger l’instituteur), le terrain permettant d’agrandir le cimetière et une dotation pour le desservant, pour 3 100 francs, aux sieurs Blais et Aucaigne. Le paiement s’effectuant pour partie grâce à la vente du quart en réserve des bois de la commune. p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1824 (11 septembre) : lettre du préfet (de Mâcon) chargeant François Vaillant, ingénieur en retraite demeurant à Mâcon, d’un projet d’agrandissement de l’église. Le projet ne sera pas réalisé à cette époque. Dans son rapport il indique : « l’église existante est grossièrement construite, mal éclairée, et ne peut contenir que la moitié environ de la population de la commune qui est à peu près de 900 âmes ». p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1838 (20 juin) : devis de réfection de l’église par l’architecte en retraite François Vaillant (Mâcon), portant sur la seule réfection du grand arc de l’entrée du chœur, dégradé, ainsi qu’une partie du pavage. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1846 (3 mars) : Projet d’agrandissement de l’église de l’architecte Jacquelot, de Cluny, non retenu. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1847 (8 août) : projet d’agrandissement de l’église de l’entrepreneur Panay, de Château, non retenu. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 -1847 (1er décembre) : projet d’agrandissement de l’église par l’architecte Guillemin, de Mâcon, retenu. Le devis prévoit une dépense de 5 600 francs. Il s’agit d’agrandir l’église de façon à ce que l’abside soit au contact de la tour, transformant celle-ci en clocher avec sacristie au rez-de-chaussée et cloches au deuxième étage (le marguillier habitant au premier étage). La cloche, placée dans un des pignons n’est pas assez haute pour être entendue de toute la commune. Les travaux sont confiés à l’entrepreneur Claude Panay, de Château. p. 48 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1889 (6 août) : rapport Authelain portant sur des travaux de réfection de la toiture en lauzes de l’église, préconisant le sieur Polachon couvreur à Cortevaix comme seul assez compétent pour ce travail, et indiquant qu’il faut aller chercher la pierre à Mazille (4km), la seule carrière en exploitation sur la commune de Château n’étant pas susceptible de fournir les pierres assez minces et de qualité. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1890 (13 juillet) : adjudication des travaux de toiture et exécution des travaux. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (10 février) : la voûte de l’église, agrandie d’un transept et d’une nouvelle abside, s’effondre (l’édifice est couvert de lauzes). p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (14 février) : suite à l’effondrement de la voûte de l’église, le Vicaire général d’Autun autorise le desservant de Château à utiliser provisoirement la chapelle du château de Borde pour les offices religieux. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (12 mars) : dessin de coupe transversale de l’église, en vue de réfection. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1895 (3 décembre) : dessin d’un plan du solde l’église, en vue de réfection. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1896 (19 juillet) : adjudication des travaux de réfection de l’église à l’entrepreneur Sangouard, de Cluny. Elle inclue la révision de la charpente, l’installation d’un plafond à la française, le remplacement de la couverture de « laves » trop lourdes par des tuiles mécaniques, le remplacement du cintre mouluré de la porte en pierre de taille (effrité par le gel), le remplacement des parties pourries du plancher du clocher (la tour), abat-son posés aux 10 grandes fenêtres de l’étage supérieur. p. 49 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1897 (14 mars) : réception provisoire des travaux de réfection de l’église. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1898 (15 mars) : réception définitive des travaux de réfection de l’église. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL,

Tour : 

La tour (actuel clocher), barlongue, éventuellement datée du XVIe siècle, porte au linteau en accolade très émoussée , étages supérieurs aménagés en logements privés, couverture à 4 pans en lauzes.
A l’étage du beffroi, 3 grandes baies rectangulaires creusées dans les grands côtés, et 2 de même type dans les petits ; surélévation moderne. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991

Presbytère : 

L’ancien presbytère de Château fut ruiné durant les guerres de la Ligue, et selon tout vraisemblance réparé par la suite. p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991

- 1601 (juillet) : Loys de Mazille, desservant de l’église de Château, demande au chapitre de Saint-Vincent de Mâcon quelques « deniers et chênes » pour rebâtir une petite maison « qu’il a acquise avec ses paroissiens, la cure ayant été ruinée lors de la démolition du château ». On n’est pas en mesure de préciser où était situé ce petit logement, si ce n’est par la mention de sa vente par Mgr Rameau. p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 21 septembre 1796 : vente du petit logement acquis pour faire presbytère ; Mgr Rameau indique dans « La Révolution dans l’ancien diocèse de Mâcon » que « le presbytère, avec jardin, petit bosquet, vigne, le tout de 6 coupées, sis lieu-dit Augereau, fut vendu pour 1 517 livres 10 sols au citoyen Potier de Mâcon, le 21 septembre 1796 ». p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1823 (15 et 16 août) : délibérations municipales décidant les différentes acquisitions à venir concernant d’une part un presbytère, et d’autre part la tour, l’agrandissement du cimetière, la dotation du desservant de l’église. p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 22 janvier 1824 : Ordonnance royale autorisant la commune à racheter d’une part le futur logement presbytérial et ses dépendances à François-Louis Pelletrat de Borde, et d’autre part la tour (pour loger l’instituteur), le terrain permettant d’agrandir le cimetière et une dotation pour le desservant, pour 3 100 francs, aux sieurs Blais et Aucaigne. Le paiement s’effectuant pour partie grâce à la vente du quart en réserve des bois de la commune. p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1824 (8 août) : la commune de Château, représentée par son maire, Claude Ducrot-Commerçon, demeurant à Cluny, acquiert de François-Louis Pelletrat de Borde, Conseiller de la préfecture domicilié à Mâcon et propriétaire du château de Borde, pour la somme de 2 400 francs, un ensemble immobilier comprenant un logement dont elle souhaite faire le presbytère, un jardin, une vigne, Le futur logement presbytéral comprend « une maison composée dans le dessous d’un four, deux caves et un bûcher, dans le dessus d’une cuisine, de deux chambres et d’un cabinet, avec deux greniers régnant sur lesdits appartements ; une cour au devant, un jardin, un colombier … une friche de terre attenant au jardin, le tout étant clos de murs. » Le marché était autorisé par Ordonnance Royale du 22 janvier précédent. p. 52 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991

Cimetière : 

- 1846 (30 juillet) : plan de l’architecte Jacquelot cadet pour la translation de l’ancien cimetière de l’église vers un emplacement communal. - 1849 (5 août) : délibération du conseil municipal de Château autorisant une translation de l’ancien cimetière implanté au Nord de l’église vers un emplacement communal d’une superficie de 10 ares, situé un peu plus au nord. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1849 (25 septembre) : arrêté préfectoral approuvant le projet de translation du cimetière de l’église vers un emplacement communal, préparé dès 1846 par l’architecte Jacquelot cadet. p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991

Lavoir du Vernay : 

Originalité majeure du lavoir : une cuve faite d’un assemblage de belles dalles calcaires curieusement posées de biais sur leur tranche, engendrant ainsi un volume trapézoïdal. Les dalles sont soutenues aux angles et le long des grands côtés par des pierres taillées en triangle, qui s’insèrent à la verticale dans l’angle déterminé par le sol et les dalles biaises du bassin. p. 68 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1842 (30 août) : un procès-verbal du garde-champêtre indique que Marcel Fautrière, du Hameau du Vernay, est accusé de détournement d’eau à son profit, démontrant ainsi qu’il existe déjà un point d’eau à cette époque. p. 68 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991 - 1875 (18 août) : le préfet de Mâcon approuve la construction d’un lavoir couvert avec abreuvoir au hameau du Vernay, sans difficulté car la dépense prévue n’excède pas 1 000 francs. Monsieur de Borde en a dressé les plans, et se charge du travail avec l’aide des habitants. L’opération est financée par un excédent de recette (544,31 francs) et par une souscription publique (368 francs) en argent et en nature. L’emplacement est offert gracieusement. Les tailleurs de pierre locaux, Louis Lavallée et Jouvenaud, travaillent au chantier. p. 68 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991

Loisirs et culture

Personnages célèbres

Théodore Chavot, avocat et historien

Agriculture

Espace et territoire

Notes

  1. p.14 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981
  2. p. 50 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
  3. p.31 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981
  4. p.26 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981
  5. p.30 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981
  6. p.302 in CHAMPLY, Louis-Henri, « Histoire de l’Abbaye de Cluny », 3e édition, Paris, 1930
  7. p.21 in « Chateau (Saone et Loire) et son passé , 1ère partie des origines à 1789», Suzanne LAFORET, Alain et Jacqueline ARGANT, dactylographié, 1981
  8. p. 51 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991