Eglise Saint-Martin à Grevilly : Différence entre versions
(Page vide créée) |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | + | '''L’église romane Saint-Martin''' est située à [[Grevilly]], dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est dès sa fondation le centre de la paroisse de [[Grevilly]], mais est annexe de l’église de [[Cruzille]] depuis le début du XIXe siècle. Sa construction remonte vraisemblablement au XIIe siècle. Il s’agit d’un édifice modeste et trapu, qui suit un plan typique des petites églises romanes de la région : une nef rectangulaire unique, suivie d’une travée supportant un clocher carré ramassé, et d’une abside. L’église semble avoir peu été remaniée au fil des siècles. Cependant, le clocher semble avoir été construit – ou du moins repris – un peu après le reste de l’édifice, peut-être au XIIIe siècle. Au début du XIXe siècle, l’église est interdite au culte car jugée dangereuse du fait de son état avancé de délabrement. Grâce à l’engagement des habitants et au secours de divers mécènes, l’édifice est rénové plusieurs fois au cours du siècle, et la chapelle qui flanque la travée sous clocher au sud lui est ajoutée, afin de servir de sacristie. En 1942, l’église et le cimetière sont classés Monuments Historiques. L’église, entièrement restaurée à la fin du XXe siècle, est désormais régulièrement entretenue grâce au concours et à la motivation des habitants de la commune. |
Version du 24 septembre 2019 à 13:11
L’église romane Saint-Martin est située à Grevilly, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est dès sa fondation le centre de la paroisse de Grevilly, mais est annexe de l’église de Cruzille depuis le début du XIXe siècle. Sa construction remonte vraisemblablement au XIIe siècle. Il s’agit d’un édifice modeste et trapu, qui suit un plan typique des petites églises romanes de la région : une nef rectangulaire unique, suivie d’une travée supportant un clocher carré ramassé, et d’une abside. L’église semble avoir peu été remaniée au fil des siècles. Cependant, le clocher semble avoir été construit – ou du moins repris – un peu après le reste de l’édifice, peut-être au XIIIe siècle. Au début du XIXe siècle, l’église est interdite au culte car jugée dangereuse du fait de son état avancé de délabrement. Grâce à l’engagement des habitants et au secours de divers mécènes, l’édifice est rénové plusieurs fois au cours du siècle, et la chapelle qui flanque la travée sous clocher au sud lui est ajoutée, afin de servir de sacristie. En 1942, l’église et le cimetière sont classés Monuments Historiques. L’église, entièrement restaurée à la fin du XXe siècle, est désormais régulièrement entretenue grâce au concours et à la motivation des habitants de la commune.