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(Château d'Esmyard)
(Histoire et patrimoine)
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Sur les flancs de la montagne d’Aoust, des sarcophages monolithiques ont été découverts.<ref>in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81</ref>
 
Sur les flancs de la montagne d’Aoust, des sarcophages monolithiques ont été découverts.<ref>in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81</ref>
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===Eglise Saint-Pancrace===
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'''- 934 :''' premières mentions d’une église, appartenant aux chanoines de la cathédrale Saint Vincent de Mâcon.<br>
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'''- 1736 ( ?) :''' « le clocher fut rebâti, et c’est l’abbé Tardy qui financera les travaux pour 850 livres. »<br>
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'''- vers 1800 :''' l’église se composait d’une nef unique, d’un chœur droit et plus étroit, ainsi que d’une travée sous cloche et d’une chapelle au nord et au sud.<br>
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'''- 1816 :''' l’église fut agrandie de 15 pieds vers l’ouest. Un devis s’élevait à 3.360 Francs. «Cette somme fut destinée à la charpente, réfection des murs, remplacement des lauzes par des tuiles, agrandissement de la nef, réfection des portes. »<br>
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'''- 1842 :''' « l’état de l’église nécessite de nouveaux travaux. Le maire de l’époque, par délibération, indique au préfet que la commune n’en a pas les moyens. Jusqu’en 1851, la commune fit des travaux par petites étapes. »<br>
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'''- 1851 :''' agrandissement du chœur, pour lequel l’abbé Pelletier fait une donation.<br>
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'''- 1856 :''' le cimetière, qui entourait l’église, est transféré à son emplacement actuel.
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'''- 1863 :''' montage de la façade actuelle, avec une porte romane à 2 colonnettes à chapiteaux sculptés, tympan en pierre de taille sans ornement et rosace au dessus, le « seul intérêt architectural de l’église Saint Pancrace ».<br>
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'''- 1879 :''' « le conseil municipal approuva par délibération un devis de réparation de 1 200 Francs. le financement ne posa pas de problème, car l’abbé Pelletier dans son testament (1875) léguait la somme de 20.000 francs à la commune. »<br>
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'''- 1969 :''' l’église est entièrement restaurée à l’intérieur.<ref>in « Bulletin municipal de Brandon » n°16, année 2004, article « la vie de notre église », de Georges RAY</ref>
  
 
===Château d'Esmyard===
 
===Château d'Esmyard===

Version du 29 août 2017 à 07:59

Brandon
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton Canton de La Chapelle de Guinchay
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boîtier
Code Insee, postal
Habitants

Brandon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.


Situation administrative

Histoire et patrimoine

Etymologie

La dénomination de Brandon probablement en rapport avec fanal servant de signaux de correspondance pour les légions romaines.[1]

Vestiges gallo-romains

Brandon semble avoir été un oppidum gaulois, positionné à côté d'un important carrefour routier. La voie pré-romaine de Lunna à Autun passe par Brandon, en des lieux qu'il est impossible de reconnaître aujourd'hui, sans doute sous la RCEA ; et de toute façon, dans la vallée de la Grosne en direction de Trambly. A Brandon, une autre voie partait vers le nord-est en direction de Cluny. [2]

Un important carrefour de voies

C'est ce que pensent plusieurs historiens

« ...(Brandon) au carrefour de voies gallo-romaines... » [3]

« De Brandon, d’autre part, une liaison directe avec l’Ecousserie (Suin) est connue par un texte de 1708 (p.11, in H supplément Cluny 7, Archives départementales). Cette mention tardive d’un chemin réunissant la commune de Brandon à un simple hameau montagnard de la commune de Suin qui, à vol d’oiseau, en est distant de 10 bons km, ne peut guère s’expliquer que par la survivance d’un parcours beaucoup plus ancien, jalonné notamment par la station romaine de la Ville d’Allery (La Chapelle-du-Mont-de-France), et qui ne serait comme telle, que la suite de la voie vers le Charolais et Autun. Dès lors serait justifiée, avec la fonction de carrefour de la Haute-Grosne, celle, particulière, de Brandon, connu comme tête d’ager par une charte de Cluny de 917 (recueil n°208). »[4]

Pont de Montravant :

L’ancien pont de Montravant[5], entre Brandon et Trambly, passe, dans le pays, pour être de construction romaine. Il aurait permis le franchissement de la Grosne par la voie de Belleville à Autun. Un bloc de maçonnerie[6], de 20 (?) mètres cubes, existe encore sur la rive droite de la Grosne. 

Une voie romaine, appelée localement le "chemin des Romains", sans doute la voie de Belleville à Autun, l'aurait utilisé.

«(Le château de la Motte) situé ‘à peu de distance du chemin des Romains’, à peu près sur la quadruple limite des anciennes paroisses de Brandon, Tramayes, St Léger et Trambly. »[7]

Montagne d’Aoust :

Vestiges d’un camp romain[8], signalés dès 1826, sur la montagne d’Aoust (dérivé d’Auguste) ; tuileaux antiques, fragments d’armures, médailles de Vespasien et autres empereurs. L’opinion générale, appuyée sur d’anciens terriers de l’abbaye de Cluny, attribue à César un camp ou un poste militaire romain[9], dont le vallum se fait encore remarquer à la sommité de cette jolie colline. Une baguette en pierre noire ‘plus longue que celle d’un fusil’, cassée en 3 morceaux, a été conservée quelques temps dans le cabinet de Mr d’Aubigny, au château d'Esmyards.

Les flancs de cette montagne, ayant été défrichés, ont laissé voir des cercueils de pierre, qui renfermaient des squelettes de grande stature. On y voyait aussi un puits très profond, qui a été comblé.

Vestiges barbares

Sur les flancs de la montagne d’Aoust, des sarcophages monolithiques ont été découverts.[10]

Eglise Saint-Pancrace

- 934 : premières mentions d’une église, appartenant aux chanoines de la cathédrale Saint Vincent de Mâcon.
- 1736 ( ?) : « le clocher fut rebâti, et c’est l’abbé Tardy qui financera les travaux pour 850 livres. »
- vers 1800 : l’église se composait d’une nef unique, d’un chœur droit et plus étroit, ainsi que d’une travée sous cloche et d’une chapelle au nord et au sud.
- 1816 : l’église fut agrandie de 15 pieds vers l’ouest. Un devis s’élevait à 3.360 Francs. «Cette somme fut destinée à la charpente, réfection des murs, remplacement des lauzes par des tuiles, agrandissement de la nef, réfection des portes. »
- 1842 : « l’état de l’église nécessite de nouveaux travaux. Le maire de l’époque, par délibération, indique au préfet que la commune n’en a pas les moyens. Jusqu’en 1851, la commune fit des travaux par petites étapes. »
- 1851 : agrandissement du chœur, pour lequel l’abbé Pelletier fait une donation.
- 1856 : le cimetière, qui entourait l’église, est transféré à son emplacement actuel. - 1863 : montage de la façade actuelle, avec une porte romane à 2 colonnettes à chapiteaux sculptés, tympan en pierre de taille sans ornement et rosace au dessus, le « seul intérêt architectural de l’église Saint Pancrace ».
- 1879 : « le conseil municipal approuva par délibération un devis de réparation de 1 200 Francs. le financement ne posa pas de problème, car l’abbé Pelletier dans son testament (1875) léguait la somme de 20.000 francs à la commune. »
- 1969 : l’église est entièrement restaurée à l’intérieur.[11]

Château d'Esmyard

Edifice classé à l'inventaire des monuments historiques.[1]

« Le château d’Esmyards fut au XIXe siècle remplacé par l’actuelle demeure qui n’en a rien laissé subsister. »[12] Visible depuis la voie expresse, au-dessus du Grand Moulin à Brandon.[13]

XIXe siècle

Un relais de diligences existe à l’Auberge du Soleil Levant, dont l'enseigne subsiste au dessus de la Poste. C'est le relais le mieux conservé et important, dans la région, dont il existe encore deux grandes portes.<ref>p. 169, in FARGETON/Extrait <ref>

Loisirs et culture

Agriculture

Espace et territoire

Notes

  1. p. 19, 20, in « Guide touristique de Matour et ses environs », de E. TRUCHOT
  2. (JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain II », p.59, 62 ; MONNIER, « Annuaire 1859 », p.228 - p. 243 à 246, in « Les voies romaines de la Cité des Eduens », de Emile THEVENOT
  3. p. 164, in FARGETON/extrait, de Barbara MONTORIO
  4. p. 10, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales
  5. p. 331, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG, 1994.
  6. pp. 79-80, Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856.
  7. p. 80, in « Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856
  8. p. 120, in « Annuaire de S&L 1836 », de A.E.MONNIER.
  9. p. 79, in « Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856
  10. in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81
  11. in « Bulletin municipal de Brandon » n°16, année 2004, article « la vie de notre église », de Georges RAY
  12. p. 15, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de OURSEL
  13. Note G.THELIER, 1999