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Brandon

Révision datée du 23 juillet 2021 à 13:47 par Jean-Marie (discussion | contributions) (Vie associative)
Brandon
Brandon.
Département Saône et Loire
Territoire Mâconnais Sud Bourgogne
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton Canton de La Chapelle de Guinchay
Intercommunalité Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boîtier
Code Insee, postal 71520
Habitants 300

Brandon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté, petit bourg blotti entre le Clunisois et le Charollais.

Sommaire

Situation administrative

Une fontaine au début du XXe siècle - carte postale, collection Gérard Thélier

Brandon est un petit village situé dans le département de Saône et Loire et dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Il fait partie de la Communauté de communes Saint-Cyr-Mère-Boitier. Les habitants (environ 300) se nomment les Brandonnais et Brandonnaises.
Les communes voisines sont Clermain, Montagny-sur-Grosne, La-Chapelle du Mont-de-France, Bourgvilain et Saint-Point. Matour, Dompierre-les-Ormes et Tramayes sont à environ 12 km alentour avec des commerces et des services à la population. Les villes les plus proches sont Cluny à 12 km et Mâcon à 25 km.
Au 1er janvier 2019, la commune de Brandon a fusionné avec les communes de Clermain et Montagny-sur-Grosne pour créer la commune nouvelle de Navour-sur-Grosne.

Histoire et patrimoine

Clermain--grange-abbaye-cluny.JPG

Etymologie

La dénomination de Brandon probablement en rapport avec fanal servant de signaux de correspondance pour les légions romaines.[1]

Histoire

Vestiges

Sur les flancs de la montagne d’Aoust, des sarcophages monolithiques ont été découverts.[2]
Brandon semble avoir été un oppidum gaulois, positionné à côté d'un important carrefour routier. La voie pré-romaine de Lunna à Autun passe par Brandon, en des lieux qu'il est impossible de reconnaître aujourd'hui, sans doute sous la RCEA ; et de toute façon, dans la vallée de la Grosne en direction de Trambly. A Brandon, une autre voie partait vers le nord-est en direction de Cluny. [3]

  • Un important carrefour de voies

C'est ce que pensent plusieurs historiens :

« ...(Brandon) au carrefour de voies gallo-romaines... » [4]

« De Brandon, d’autre part, une liaison directe avec l’Ecousserie (Suin) est connue par un texte de 1708 (p.11, in H supplément Cluny 7, Archives départementales). Cette mention tardive d’un chemin réunissant la commune de Brandon à un simple hameau montagnard de la commune de Suin qui, à vol d’oiseau, en est distant de 10 bons km, ne peut guère s’expliquer que par la survivance d’un parcours beaucoup plus ancien, jalonné notamment par la station romaine de la Ville d’Allery (La Chapelle-du-Mont-de-France), et qui ne serait comme telle, que la suite de la voie vers le Charolais et Autun. Dès lors serait justifiée, avec la fonction de carrefour de la Haute-Grosne, celle, particulière, de Brandon, connu comme tête d’ager par une charte de Cluny de 917 (recueil n°208). »[5]

  • Pont de Montravent :

L’ancien pont de Montravent[6], entre Brandon et Trambly, passe, dans le pays, pour être de construction romaine. Il aurait permis le franchissement de la Grosne par la voie de Belleville à Autun. Un bloc de maçonnerie[7], de 20 (?) mètres cubes, existe encore sur la rive droite de la Grosne. 

Une voie romaine, appelée localement le "chemin des Romains", sans doute la voie de Belleville à Autun, l'aurait utilisé.

«(Le château de la Motte) situé ‘à peu de distance du chemin des Romains’, à peu près sur la quadruple limite des anciennes paroisses de Brandon, Tramayes, St Léger et Trambly. »[8]

  • Montagne d’Aoust :
Une tour coiffait encore en 1912 la montagne d'Aoust, une colline qui aurait accueilli un poste militaire à l'époque de Jules César - carte postale, collection Gérard Thélier

Vestiges d’un camp romain[9], signalés dès 1826, sur la montagne d’Aoust (dérivé d’Auguste) ; tuileaux antiques, fragments d’armures, médailles de Vespasien et autres empereurs. L’opinion générale, appuyée sur d’anciens terriers de l’abbaye de Cluny, attribue à César un camp ou un poste militaire romain[10], dont le vallum se fait encore remarquer à la sommité de cette jolie colline. Une baguette en pierre noire ‘plus longue que celle d’un fusil’, cassée en 3 morceaux, a été conservée quelques temps dans le cabinet de Mr d’Aubigny, au château d'Esmyards.

Les flancs de cette montagne, ayant été défrichés, ont laissé voir des cercueils de pierre, qui renfermaient des squelettes de grande stature. On y voyait aussi un puits très profond, qui a été comblé.

Epoque médiévale

Le hameau de Burnanceau recèle une ancienne grange de l'abbaye de Cluny, une acquisition des moines survenue entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècles.[11]

Patrimoine

Curiosité

Au bourg de Brandon, près de la fontaine-abreuvoir, une maison présente, juste sous le débord du toit, un masque grossièrement scupté dans le granit, d'origine inconnue mais vraisemblablement très ancienne (gauloise?)

Eglise Saint-Pancrace

L'église Saint-Pancrace, dont le clocher surplombe le village, a été édifiée au Xe siècle - photo Gérard Thélier

- 934 : premières mentions d’une église, appartenant aux chanoines de la cathédrale Saint Vincent de Mâcon.
- 1736 ( ?) : « le clocher fut rebâti, et c’est l’abbé Tardy qui financera les travaux pour 850 livres. »
- vers 1800 : l’église se composait d’une nef unique, d’un chœur droit et plus étroit, ainsi que d’une travée sous cloche et d’une chapelle au nord et au sud.
- 1816 : l’église fut agrandie de 15 pieds vers l’ouest. Un devis s’élevait à 3.360 Francs. «Cette somme fut destinée à la charpente, réfection des murs, remplacement des lauzes par des tuiles, agrandissement de la nef, réfection des portes. »
- 1842 : « l’état de l’église nécessite de nouveaux travaux. Le maire de l’époque, par délibération, indique au préfet que la commune n’en a pas les moyens. Jusqu’en 1851, la commune fit des travaux par petites étapes. »
- 1851 : agrandissement du chœur, pour lequel l’abbé Pelletier fait une donation.
- 1856 : le cimetière, qui entourait l’église, est transféré à son emplacement actuel.
- 1863 : montage de la façade actuelle, avec une porte romane à 2 colonnettes à chapiteaux sculptés, tympan en pierre de taille sans ornement et rosace au dessus.
- 1879 : « le conseil municipal approuva par délibération un devis de réparation de 1 200 Francs. le financement ne posa pas de problème, car l’abbé Pelletier dans son testament (1875) léguait la somme de 20.000 francs à la commune. »
- 1969 : l’église est entièrement restaurée à l’intérieur.[12]

La façade actuelle, avec une porte romane à 2 colonnettes à chapiteaux sculptés, tympan en pierre de taille sans ornement et rosace au dessus, date de 1863 - photo Gérard Thélier

- 2002 : installation d'un chauffage à gaz par l'entreprise DUTRION COLAS de Cluny
- 2017 : souscription à la Fondation du Patrimoine pour réfection de la flèche du clocher en tuiles d'ardoise (hauteur 26 mètres). Les travaux ont été réalisés par l'entreprise de charpente AUCORDONNIER de Autun .en 2018.
- 2019 : réfection des vitraux avec deux vitraillistes, Claire DUMOULIN de Massilly, et Fabienne DESMET de Tramayes

Claire DUMOULIN s'est chargée de la restauration de vitraux du XIXème siècle dont deux portant la signature de Pierre BESNARD, maître verrier à Chalon-sur-Saône entre 1905 et 1932.
Fabienne DESMET s'est inspirée de l'histoire du frère Hyacinthe, et de Saint-Pancrace, patron de l'église de Brandon pour créer des vitraux contemporains dans le choeur de l'édifice.
Saint-Pancrace de Rome est selon la tradition, né vers 290 d'une famille noble de Phrygie (ancien pays d'Asie Mineure). Il serait mort en martyr à l'âge de 14 ans, en 304, lors des persécutions de Dioclétien, empereur romain.
Il est représenté sur le vitrail comme un enfant heureux de vivre: sa fête est célébrée le 12 mai en plein coeur du printemps.
Frère Hyacinthe, de nom Joseph Châtelet, habitait le hameau "Sur la Roche" à Brandon : né le 13 mars 1817, il prend l'habit religieux après son noviciat à Vauban puis part en mission dans les îles Salomon, en Océanie où il meurt en martyr en 1847.

Château d'Esmyards

L'une des tours du château d'Esmyards - photo Gérard Thélier

Edifice classé à l'inventaire des monuments historiques.[1]

« Le château d’Esmyards fut au XIXe siècle remplacé par l’actuelle demeure qui n’en a rien laissé subsister. »[13] Visible depuis la voie expresse, au-dessus du Grand Moulin à Brandon.[14]

La seigneurie des Myards est demeurée entre les mains de la famille Bridet, depuis les premières années du XVIIème siècle, jusqu'à la Révolution : le domaine passa ensuite, par alliance, à la famille d'Aubigny, puis à celle de Larminat.
Etienne Bridet, fils de Claude Bridet, notaire à Cluny, est cité en 1602 comme seigneur des Myards : Thomas Bridet, procureur fiscal, puis capitaine de Cluny, fut anobli en 1658.
La seigneurie passa en ligne directe à Louis Bridet, puis à Philippe, écuyer, premier page de "Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Duc de Bourbon" en 1712.
Pierre-Louis Bridet, élu de la noblesse des Etats du Mâconnais en 1765, reprit le fief Esmyards et Burnanceau : sa soeur Ursula, mariée en 1759 à Jean-Baptiste Henrys, seigneur d'Aubigny, porta le château d'Esmyards à ce dernier.
Les derniers représentants de la famille d'Aubigny à Brandon furent Ferdinand d'Aubigny, puis son fils Oswald. A la mort de ce dernier, le château est devenu, par alliance, la propriété de la famille De Larminat.
Source : in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales

Maison Saint-Joseph

Le 7 février 1845, la Congrégation de Saint Joseph de Cluny achète à Monsieur Pelletier, curé de Brandon, une maison récemment construite pour en faire une école.
L'école se développe et compte jusqu'à une centaine d'enfants, dont plusieurs pensionnaires. Les soeurs s'occupent également de l'église, du chant et visitent les malades.
En 1888, s'ouvre un petit postulat qui reçoit de 20 à 30 jeunes filles qui se préparent à la vie religieuse.
En 1903, survient le décret d'expulsion des religieuses. Elles quittent Brandon et l'école est supprimée.
En 1905, quelques soeurs reviennent pour enseigner le cathéchisme, et s'occuper de l'église et des visites aux malades.
Pendant la guerre de 1914-1918 et après, les soeurs reçoivent les réfugiés du nord de la France et de Belgique.
Après la seconde guerre mondiale, les soeurs ouvrent un centre de formation ménagère rural qui dure jusqu'en 1964.
Au fil du temps, la maison Saint-Joseph sera transformée en établissement d'accueil pour personnes âgées.
Actuellement, en propriété privée.


Source : in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales

Les lavoirs

Le lavoir et la fontaine du Bourg
  • Conseil municipal du 22 août 1869
   "Le Maire (Monsieur le Comte d'Aubigny) expose au conseil municipal les faits suivants :
   Que la commune de Brandon a amodié ses communaux de l'étendue de 9ha96a60 et que le prix de ferme doit être employé à la construction d'une fontaine, d'un lavoir et d'un abreuvoir publics au Bourg de Brandon.
   Qu'il faudra longtemps à la commune de Brandon pour avoir en caisse l'argent nécessaire à cette construction.
   Que cette construction pense être évaluée à près de 2400 francs vu qu'il faudra amener l'eau de loin.
   Qu'il est presque d'urgence parce qu'en cas d'incendie, il serait impossible de trouver de l'eau et que pour abreuver le bétail, il faut aller à la rivière à environ un kilomètre du Bourg.
   Que pour parfaire la somme nécessaire, y compris le prix de ferme des communaux, on pourrait y joindre la vente d'une parcelle de chemin située derrière le cimetière et de la contenance de 10 ares.
   Le Maire propose au conseil de voter la vente de cette parcelle de chemin et de demander à Monsieur le Préfet, l'autorisation de la mettre aux enchères le plus tôt possible.
   Le conseil, après mûrement réfléchi aux propositions de Monsieur le Maire, ayant reconnu l'utilité des choses ci-dessus mentionnées, prend partie en faveur de la mise en vente de cette parcelle de chemin".
  • Conseil municipal du 4 septembre 1870
   "Le Maire (Monsieur le Comte d'Aubigny) expose au conseil que le 28 mai 1870, il a été pris une délibération pour approuver les plans et devis relatifs à la construction d'une fontaine, d'un lavoir et d'un abreuvoir publics, et il avait été arrêté que pour acquitter cette dépense, on prendrait les revenus de l'amodiation des communaux pendant les neuf ans de la durée du bail et la somme de 280 francs provenant de la vente de la parcelle de terrain dont l'acte a été passé le 10 janvier 1870.
   Or, une lettre du Monsieur le Préfet du 27 juillet mentionne que la commune est endettée, que les budgets sont en déficit, que le budget supplémentaire est en déficit de 1176.56 francs et qu'il faut absolument que la commune impose si elle veut faire des dépenses.
   Le conseil, après avoir pris connaissance de toutes les pièces mentionnées, de la lettre de Monsieur le Préfet, des articles du bail et de ceux de l'acte de vente, puis des budgets, prend les décisions suivantes:
       Les revenus des communaux appartenant au Bourg lui sont totalement réservés pour faire les constructions urgentes qu'il demande. La somme de 280 francs provenant de la vente de la parcelle de terrain se rajoute.
       La commune restreindra ses autres dépenses de manière à ce que l'exercice 1870 ne présente pas de déficit".
  • Conseil municipal du 25 février 1872
      "En vertu d'une délibération en date du 28 mai 1871, relative à la construction d'une conduite d'eau au Bourg de Brandon, pour une fontaine, un abreuvoir et un lavoir publics, autorisée par Monsieur le Préfet par lettre du 10 juin 1871, le Maire ( Monsieur Lapalus François) établit une dépense s'élevant à la somme de 1200 francs et 118 francs de prestations en journées volontaires faisant en totalité 1318 francs.
       Pour faire face à cette dépense de 1200 francs, Monsieur le percepteur invite les conseillers à voter un emprunt immédiat de 400 francs pour payer le Sieur Lambourot, tailleur de pierre en vue de la confection de l'abreuvoir et un autre emprunt de 500 francs destiné à la construction du lavoir public.
       Ce dernier seulement après son achèvement et qui ne commencerait aussitôt l'approbation de Monsieur le Préfet.
       Le conseil, après avoir mûrement réfléchi, approuve la dépense faite jusqu'à ce jour et est d'avis de voter un emprunt qui sera couvert par les revenus des communaux".
Lavoir des Cours
  • Conseil municipal du 29 janvier 1893
       "Le Maire (Monsieur Delorme Emiland)soumet au conseil municipal le traité de gré à gré qui a été fait entre le maire de la commune de Brandon et le Sieur Tisserand dit Fargeot, maître maçon, demeurant à Brandon pour la construction d'un lavoir au hameau Les Cours. Ce traité de gré à gré s'élève à la somme de six cent quatre-vingt francs, somme pour laquelle ledit Tisserand s'engage à faire tous les travaux et à fournir les matériaux nécessaires, sauf la pierre qui sera fournie par les habitants du hameau.
       Le conseil municipal, considérant les sacrifices consentis par les habitants des Cours, prie Monsieur le Préfet de vouloir bien approuver cette délibération le plus tôt possible.
       Le dixième de la somme de six cent quatre-vingt francs, soit soixante huit francs ne sera payé au Sieur Tisserand qu'une année après la réception des travaux par le Maire et les conseillers pour garantir la bonne exécution des travaux."
       En 2018, la municipalité de Brandon a décidé de rénover la toiture du lavoir dans son intégralité.
       Les travaux de maçonnerie ont été exécutés par Cyril PRUNOT, maçon professionnel avec une équipe de bénévoles, principalement des habitants du hameau. Les matériaux ont été achetés grâce aux bénéfices de manifestations organisées par l'association 1000 Eclairs. Le déversoir a été réalisé par Alexandre BERMOND, tailleur de pierre.
Lavoir de La Ferdière du Bas

XIXe siècle

Un relais de diligences existe à l’Auberge du Soleil Levant, dont l'enseigne subsiste au dessus de la Poste. C'est le relais le mieux conservé et important, dans la région, dont il existe encore deux grandes portes.[15]

Autres patrimoines

  • Fontaine-abreuvoir datant de 1870 en état de fonctionnement ;
  • Maisons typiques avec galerie sur caves, dans le bourg ;
  • Nombreuses croix routières

Loisirs et culture

Loisirs

  • Pêche : la Grosne est classée en 1ère catégorie jusqu’au pont de Clermain et la Noue est classée en 1ère catégorie.
  • Sur la place, l’Espace loisirs "Marguerite Collonge" vous accueille : terrain de boules, table de pique-nique, jeux pour enfants, terrain Agorespace... Les enfants peuvent jouer en toute tranquillité à l’abri des voitures et les plus grands profitent de l’Agorespace pour jouer aux jeux de balles et ballons (tennis, foot, basket ...)

Vie associative

La cantine
  • Restaurant scolaire : gestion de la restauration scolaire en lien avec le SIVOS de la Noue.
  • Anim'école : organisation de manifestations au profit des écoles pour des sorties scolaires éducatives ou voyages.
  • Association Murmures : organisation de concerts pour récolter des fonds au profit de la commune en vue de favoriser la restauration du patrimoine local.
  • Comité des fêtes Brandon-Montagny-sur-Grosne : organisation de manifestations et d'animations favorisant le lien social,la randonnée des rois le 1er week-end de Janvier et la fête de la Saint-Jean mi-juin sont très appréciées.
  • Club La Belle Epoque : rencontre des ainés le 1er mardi de chaque mois et organisation de 2 concours de belote par an.
  • Amicale des chasseurs de Brandon-Montagny : organisation d'un vide-grenier le jeudi de l'Ascension.
  • Sono 1000 Eclairs : organisation de soirées festives

Economie

Artisanat

  • Bourgogne Sud TP

L'entreprise Bourgogne Sud TP fondée et dirigée par David Soufflot est une entreprise de travaux publics basée à La Ferdière du haut. Son domaine d'activité est principalement les travaux de terrassement et d'assainissement.

  • SARL DTF

L'entreprise Denojean Travaux Forestiers est installée depuis juillet 2016 au hameau de Montravent. Elle s'adresse aux professionnels tout comme aux particuliers. Elle est spécialisée dans les travaux de débardage mais propose également la vente de bois de chauffage.

  • La Main à l'Arbre

Baptiste Poirier installé aux Cours est spécialiste des travaux d'élagage. Son entreprise conseille et accompagne les particuliers dans la gestion du patrimoine arboré.

Agriculture

  • fromages de chèvre de la ferme Dufour.

Tourisme

  • Restaurant "Le Moulin de Brandon", route de Montagny-sur-Grosne.

Joeri et Sarah, tous deux cuisiniers et amoureux des bons produits s'inspirent de traditions culinaires internationales avec cuisson sur braise selon une technique sud-africaine.

  • Chambres d'hôtes :

- La Grange de la Ferdière, La Ferdière du Bas. David a quitté sa vie parisienne pour offrir aux touristes des chambres d'hôtes dans une ancienne grange datant de 1810.
- La Cure de Brandon est une grande bâtisse située juste derrière l'église : Jean et Annick ont rénové le grenier en deux belles chambres donnant sur la vallée de la Grosne.

Espace et territoire

L’école, située au bourg du village, derrière l’église. Elle appartient au R.P.I (Regroupement Pédagogique Intercommunal) de la Noue, formé avec La Chapelle du Mont de France, Clermain, Montagny sur Grosne et Trivy.

La Croix de Brandon en 1912 - carte postale, collection Gérard Thélier

La commune de Brandon compte 4 exploitations agricoles développant des activités de polyculture et d'élevage bovin, ovin et de volailles. Elle est située dans le périmètre de la zone Natura 2000.

Certains agriculteurs proposent la vente de leurs produits en circuit court (viande et fromages fermiers principalement). Les changements climatiques amènent les exploitants à élever des races de vaches plus rustiques telles que limousines, salers et aubracs en complément des charolaises.
La vallée de la Grosne, avec ses bocages et ses paysages est appréciée par les touristes passionnés de la nature et adeptes de randonnées pédestres. Les gîtes et chambres d'hôtes offrent un accueil chaleureux, calme et reposant pour se ressourcer des aléas de la vie quotidienne.

Notes

  1. p. 19, 20, in « Guide touristique de Matour et ses environs », de E. TRUCHOT
  2. in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81
  3. (JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain II », p.59, 62 ; MONNIER, « Annuaire 1859 », p.228 - p. 243 à 246, in « Les voies romaines de la Cité des Eduens », de Emile THEVENOT
  4. p. 164, in FARGETON/extrait, de Barbara MONTORIO
  5. p. 10, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales
  6. p. 331, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG, 1994.
  7. pp. 79-80, Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856.
  8. p. 80, in « Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856
  9. p. 120, in « Annuaire de S&L 1836 », de A.E.MONNIER.
  10. p. 79, in « Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856
  11. Doyennés et granges de l'abbaye de Cluny : Exploitations domaniales et résidences seigneuriales monastiques en Clunisois du XIe au XIVe siècles - MM. Garrigou-Grandchamp, Guerreau et Salvèque - Bulletin Monumental, 1999 - 157-1 ; pp. 71-113
  12. in « Bulletin municipal de Brandon » n°16, année 2004, article « la vie de notre église », de Georges RAY
  13. p. 15, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de OURSEL
  14. Note G.THELIER, 1999
  15. p. 169, in FARGETON/Extrait