Varennes-lès-Mâcon

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Varennes-lès-Mâcon
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal 566 / 71000
Habitants 538
Site web Varennes-les-Mâcon

Varennes-les-Mâcon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. Le village se trouve entre la Bresse, les monts du Beaujolais, les vendanges du Mâconnais, à proximité du Massif central.

Situation administrative

En 1760, Varenne devient Varenne-près-Mâcon puis Varenne-sous-Mâcon en 1780. Selon les archives nationales, Varennes est le nom de la commune en 1790. Selon la même source, ce nom est Varennes lès Mâcon en l'an II (1793-1794). Le bulletin des lois utilise le nom de Varennes en l'an X. On trouve une mention du nom actuel de Varennes-lès-Mâcon en 1892.

Histoire et patrimoine

  • La Saône a livré plusieurs objets de l'Age du Fer, au niveau de "l'Ile d'Emprunt" : de très grands vases à cordons ; une épée et son fourreau de fer, du IIIe siècle avant JC. [1] ;
  • une agglomération antique a été mise au jour au sud du hameau "des Morats", avec des tuiles, murs, bétons, céramique commune et sigillée. Des matériaux si nombreux qu'ils ont été réutilisés pour la construction et l'empierrement des routes. En 1927, ce site est connu sous le nom de Ville de Jéricho.
  • lors de la mise en exploitation des gravières, le groupement archéologique du Mâconnais a découvert une série de gisements archéologiques, une station de la fin du Paléolithique, un site halstattien, village gaulois, des gallo-romains. [2]
  • Au port d'Arbigny, en 1917, les vestiges d'une habitation ont été vus, avec des murs parallles à la rivière, des tessons de céramique rouge et grise, un col de vase, des tuiles romaines et du verre. En ce lieu auraient été découvertes des monnaies. Au lieu-dit d'Arbigny, la même année, M. Jeanton a observé de nombreux tessons de céramique gallo-romaine.[3]
  • Au "Pont-Curé", la voie Agrippa traverse la Petite Grosne sur un pont qui était visible avant 1927, appelé "pont romain" dans le pays, et qui portait une inscription Césars
  • Quatre stations gallo-romaines sont signalées par Adrien Arcelin, entre le "port d'Arciat" et "l'Ile d'Emprunt", en 1875. [4]
  • la première mention du lieu remonte à 866-927, avec In fine Varenna, dans la charte de Saint-Vincent de Mâcon n° 121 ;
  • Après 1477, Varennes-lès-Mâcon ressort du Parlement de Paris, du bailliage de Mâcon et de la châtellenie de Chânes et Crèches ;
  • En 1670, Varennes-lès-Mâcon fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré de Vauxrenard ;
  • En 1789, Varennes-lès-Mâcon dépendait des bailliage et recette de Mâcon. Son église, sous le vocable de Saint-Marcel, du diocèse de Mâcon, archiprêtré de Vauxrenard, à la collation de la collégiale Saint-Paul de Lyon.
  • Le passé vu à travers des cartes postales.

Eglise

Eglise Saint-Marcel à Varennes-lès-Mâcon

L'église Saint-Marcel, qui date du xie siècle, dans laquelle est notamment visible un « retable de la Sainte Famille », œuvre de l'artiste Michel Bouillot.

Autres patrimoines

  • En plaine, à 1400 mètres au nord-ouest de l'église, le château de Beaulieu est actuellement un beau bâtiment bâti en 1666, à un étage carré sous soit à quatre pans, cantonné de deux pavillons. Sur le plan terrier de 1650, ce château est bâti à l'est d'une plate forte fossoyée carrée. Cette plate forme est encore visible en photographie aérienne, immédiatement à l'est du site.

Le Château de Beaulieu présente toutes les caractéristiques des châteaux à la française du XVIIe siècle. Le corps principal de plan rectangulaire est couvert d'une haute toiture à croupes percée de lucarnes à ailerons et frontons. Il est flanqué à ses extrémités de deux ailes un peu plus élevées en légère avancée sur chacune de ses façades. Elles comportent un comble à surcroît éclairé par des lucarnes pendantes à croisillon de pierre couronnées de frontons cintrés et sont coiffées de toitures à croupes dont le faîte est au même niveau que celui du corps central. Les deux façades principales sont rythmées par de grandes fenêtres à meneau et croisillon. Au centre de chacune d'elles, s'ouvre une petite porte donnant accès à un escalier de pierre rampe sur rampe à deux volées droites : celle de l'ouest est surmontée d'un fronton cintré, celle de l'Est, d'un fronton triangulaire.

  • A 4500 mètres au sud de Mâcon, à 700 mètres à l'ouest de la Saône, à côté de l'église. Le château de Varennes-les-Mâcon est une imposante forteresse néo-gothique, constitué de quatre bâtiments à un étage formant un carré de 30 mètres de côté, flanqué de tourelles rondes, avec une tourelle rectangulaire sur le milieu du côté ouest et une tour porche portant pont-levis sur le côté nord.

Si l'on regarde le plan de 1830, on s'aperçoit que le château moderne est plus grand que le château médiéval. Toute la façade nord — celle qui porte le pont-levis — a été avancé d'environ 5 mètres. Le château primitif était constitué d'un rectangle de 34 mètres du nord au sud sur 24 mètres d'est en ouest. Il était précédé au nord d'une vaste basse cour, aujourd'hui disparue.

  • L'ancienne maison forte d'Arbigny est bâtie au milieu de la prairie de Varenne, entourée d'un petit champ de terre dont les haies forment le rideau de verdure qui l'encadre. Elle s'élève sur un plan quadrangulaire, cave au rez-de-chaussée et deux étages au dessus avec une pièce unique à chaque étage.

La porte du rez-de-chaussée et celle du premier étage ont leurs angles décorés d'une gorge et leurs linteaux surmontés d'un arc en accolade. La croisée du deuxième étage qui montre aussi une gorge à ses angles est en outre divisée dans sa longueur par un meneau. Les murailles mesurent 0,75 mètre d'épaisseur à la base. Ces diverses décorations, ainsi que la niche ogivale rapportée dans un des murs de la chapelle, permettent d'assigner à cette construction la date du XIIIe ou du XIVe s. Au nord de ce bâtiment s'allonge la chapelle, mesurant autrefois 9 mètres sur 5, mais actuellement réduite de la moitié de sa grandeur. Elle est surmontée d'un simple plafond blanchi et ses murs sont sans décoration aucune.
Aujourd'hui dédiée à saint Criard, on voit à côté de l'autel une petite niche ogivale, rapportée dans un mur. Elle est destinée à recevoir la poussière de brique pilée qui a, dit-on, la vertu de guérir les coliques des petits enfants lorsqu'on la mélange à leurs aliments. L'arc plein cintre que l'on voit seul employé dans une ancienne croisée de cette chapelle, placée au nord, dans son clocher arcade et dans une niche décorant la façade, ferait remonter sa construction à la période romane du XIe ou du XIIe s. »

Loisirs et culture

Quelques clubs sportifs sont actifs :
- Varennes - Sports et Loisirs, avec une section masculine qui propose du badminton, du basketball, du football et du handball. La section féminine ne propose que du badminton.
- l'ASLV, qui propose la gymnastique et le yoga.
Le complexe Henri Denuziller est une salle qui permet d'accueillir des événements sportifs.

Agriculture

Espace et territoire

Notes

  1. Mâcon, Musée des Ursulines, n° inventaire 13 129
  2. A. Barthélémy, in GAM info, groupement archéologique du Mâconnais, 1974, n°4, pp. 5-6
  3. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, pp.53-54
  4. Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p.54