Matour
Matour | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de La Chapelle-de-Guinchay |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boîtier |
Code Insee, postal | |
Habitants | Matourins |
Site web | Site officiel |
Sommaire
- 1 Situation administrative
- 2 Histoire et patrimoine
- 3 Loisirs et culture
- 4 Agriculture
- 5 Espace et territoire
- 6 Notes
Situation administrative
Histoire et patrimoine
Vestiges gallo-romains
Voies de circulation :
Au Carrouge, voie reliant la Via regia [1] à celle venant de Lyon par le col des Echarmeaux. [2]
Aux Villettes, (un) chemin gaulois, aujourd’hui disparu, empierré avec (des) pierres jointives, permettant de traverser à gué ; pierres pour l’irrigation subsistent grâce à prise d’eau ; passage protégé (par rapport à route des diligences plus haut).[3]
Hameau de La Mouille :
Des monnaies de bronze des empereurs romains ont été découverts.[4] On pouvait voir autrefois ces monnaies de bronze dans le vieux musée de Matour, longtemps abandonné, dans 2 petites salles de la mairie. [5]
A l’ouest du bourg, sur le versant de la colline appelée la Roche des Berres, on signale (en 1926) une enceinte de pierres [6], et à proximité de nombreux fragments de tegulae[7].
Tegula, ustensiles de fer, pièces de monnaie romaines furent trouvées près de La Mouille, au Crot-au-Loup, près de Champ Rouan (Rouan = Romain).[8]
Au lieu-dit La Crosse au Loup, près de l’écart de La Mouille, à quelques centaines de mètres du hameau de Nully, on a ramassé (avant 1928)[9] des débris de tegulae[10].
Lieu-dit Les Charbonnières :
Près d’une source, au sud-ouest du bourg, on a découvert (avant 1926) des substructions antiques et beaucoup de débris de tegulae, données au Musée de Mâcon par Alexandre BESSON.
Lieu-dit Vermore :
Au nord-est du bourg, sur le versant occidental de la commune, on aurait trouvé (au XIXe siècle) des armes et des débris d’armes.[11]
Le lieu-dit est mentionné Vermorel sur le terrier de Châteauthiers (XVIIe-XVIIIe s.). Il existe également un champ des Vermaures, très proche.[12]
Moyen-Age
- Xe siècle : « Au Xe siècle, moment où apparaît le nom de Matour, il est vraisemblable qu’un village existait déjà, groupé autour de son église. »[13]
- 946 : Une charte de l’époque donne à Matour le titre de vicus.[14]
- 979 : citée à cette époque, Matornensis vicaria (viguerie de Matour) est au centre d’un bassin de collines, entouré de nombreuses villae souvent citées à l’époque post-carolingienne.[15]
- 980 : Dès cette date, l’église de Matour dédiée à la Sainte Vierge est citée. Avec le titre de vicus cité dès 946, il n’y a pas de doute qu’un viguier y résida. Les sièges de viguerie sont tous près d’une voie antique importante, ou dans un site fort ou proche d’un site fort : Matour est proche de la forteresse de Château Thiers. Les chartes montrent que toutes les vigueries avaient une église dont le vocable dénote la première génération des paroisses rurales.[16]
- 1067 : « le seigneur Artaud Le Blanc, frère d’Hugues, vicomte de Mâcon », fait don de l’église de Matour à l’abbé de Saint-Rigaud (cette église romane, quelque peu modifiée, s’élevait encore le long de la place du bourg jusqu’à la construction de l’église actuelle, NDLR).[17]
- Epoque des croisades : existence d’une léproserie dans le hameau de La Prasle (Matour).[18]
- 1269 : parmi les anciens seigneurs possessionnés sur la terre et seigneurie de Matour, Hugues de La Bussière, chantre (du latin cantor, chanteur, dignitaire d’une cathédrale ou d’un monastère, chargé de diriger les chants) de Lyon, fait acte de foi et hommage à l’abbé de Saint-Rigaud.[19]
- XIIIe et XIVe siècle : la terre et seigneurie de Matour est située partie en Mâconnais, partie en Beaujolais (les allégeances des différents seigneurs de l’époque en rendent compte, NDLR).[20]
Seigneurie de Châteauthiers
Chronologie des lieux :
- Une forteresse créée là par un homme d’origine germanique semble être à l’origine du nom du hameau de Château Thiers.[21] - « Une motte, puis une maison forte, puis une forteresse, matérialisèrent la possession de Château-Thiers… »[22] - 1423 : Jean de Toulongeon, maréchal de Bourgogne, tente de s’emparer du château. Le gouverneur négociait, avec promesse de se rendre, lorsqu’apparaît Robert de Grolée, avec 500 lances et 1000 archers, qui bat les troupes du maréchal, et fait prisonnier celui-ci. L’année suivante, le maréchal ruinera le château. - 1424 : le château est ruiné par Jean de Toulongeon, maréchal de Bourgogne, dans une nouvelle tentative.[23] - 1609 (31 janvier) : bref dénombrement donné par dame Lucrèce de Sève, veuve de Roland de Foudras (renseignements sur l’importance des biens, la nature et le produit des droits de la terre). « La seigneurie consiste en la maison dudit Château-Thiers, située en la paroisse de Matour, avec un pré d’environ 30 charretées, un petit étang, la dîme d’Authiard et Préluaux en ladite paroisse, et la portion congrue de la dîme appartenant aux chanoines d’Aigueperse, en la même paroisse, 30 justiciables en la paroisse et lieux voisins, la justice haute, moyenne et basse dudit Matour et Château-Thiers, les cens et servis y relatés en gros, 3 foires et un petit servis et directe au village de Thelay valant 6 livres. »[24] - 1620 : le château est de nouveau incendié et ruiné. Saisi en 1699 ( ?) et vendu à Louis de Foudras ( ?).[25]
Reconstruction au XVIIe siècle
- 1666 : (nouveau château) construit par Roland de Foudras sur les ruines d’un ancien château du XIIe.[26] - Dans une vieille maison sise route de Saint-Pierre-le-Vieux, plusieurs marches de l’escalier du château ont été utilisées pour construire l’embrasure d’accès à un bûcher. Sur l’une d’elle on peut lire : « LE XV MARS MVICLXVI M.ROLAN DE FOUDRAS CONTE DE CHASTAUTIER ET DAME FRANCOISE CLEMENCE DE MONTEINARD ONT FAIT BASTIR CETTE MAISON. »[27] - « Nouvelle demeure construite en conservant les tours de l’ancien château (1666). Vestiges (marches) visibles dans une vieille maison route de St Pierre-le-Vieux, avec inscription sur l’une d’elle. »[28] « La légende raconte qu’un souterrain reliait les châteaux de Tiers et de La Bussière. Il est en tout cas certain qu’il y eut mariage entre les familles de Foudras et de La Bussière. »[29] - 1766 ( ?) : « …en 1766, lors de l’achat du comté par Esprit-François de Castelanne, on voit la grande importance que la seigneurie a prise par l’affiche de vente : La terre et comté de Château-Thiers, située à Matour, consistant en un château compos d’un grand corps de logis au milieu, 2 autres corps de logis en ailes, le tout flanqué de 4 tours et entouré de fossés remplis d’eau vive, jardin potager, 2 chapelles fondées par les anciens seigneurs de ladite terre. La terre et seigneurie de Saint-Pierre-le-Vieux, composée des domaines du grand et du petit Ecussole, domaine de la Place, asservissage de celui de la Farge, droits de justice haute, moyenne et basse, de guet et garde sur la paroisse de St Pierre-le-Vieux ; cens, rentes et redevances seigneuriales, tant en argent, qu’en grains, volailles et autres denrées. Les terres et seigneuries de Nay, Nagu, Montprésentin, situés sur les paroisses de Tramayes, Saint-Léger-sous-la-Bussière, Brandon, Trambly, St Antoine d’Ouroux consistant dans les domaines de Présentin, domaine du château de Nay etc. La terre et baronnie de La Bussière, située dans les paroisses de St Léger, Saint-Pierre-le-Vieux et Trambly, consistante en un château et colombier, domaine de La Cour, de Fontpelly, du Platre, du Bourg de la Garde, domaine près l’église de St Léger, domaine Cornier, domaine des Portes, papeterie de St Léger, fourneau de La Bussière ; droits de péage à Nogent et autres endroits où il se perçoit ordinairement, droits de foires et des halles de la Bussière, dîmes de Thelay, Flassières et Massery, droits de justice haute, moyenne et basse, droits de fourches patibulaires, droits de mainmorte et de banvin et autres droits seigneuriaux. Lors de ladite vente, le comté de Château-Thiers était estimé 290 000 livres, la terre de La Bussière 184 000 et celle d’Ouilly 46 000. p. 47, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
Les derniers temps de Châteauthiers
- vers 1835 (en fait 1841, NDLR) : description de Châteauthiers dans l’Album de Saône et Loire : « On arrive à l’esplanade du château par un chemin étroit et escarpé… Il ne reste des anciennes avenues que de vieux châtaigniers et de maigres charmilles. Les larges fossés, presque à sec, ne réfléchissent plus les vieilles tours. Les jardins sont couverts de ronces et de débris de toutes sortes ; le jet d’eau a été détruit, en 1793, avec tout ce qui restait de féodal. Parmi les nombreuses pièces qu’il renferme, 3 ou 4 seulement sont habitées, et tout le reste est abandonné aux oiseaux de nuit. Bien qu’en très mauvais état, Château-Thiers est encore tel qu’il a été rebâti il y a environ 2 siècles. Il est flanqué aux 4 coins de tours lourdes et massives, dont la construction paraît remonter à une époque beaucoup plus reculée que celle du bâtiment principal. On trouve encore à quelques mètres de distance les ruines d’une chapelle et d’une salle de spectacle qui n’existent plus. Le rez-de-chaussée se compose de 6 grandes pièces qui servaient de salon, de salle à manger, de chambres à coucher et de salle de jeu. Dans cette dernière existe encore une grande cheminée, surmontée d’un cadran d’horloge, au-dessus duquel on lit ce verset des Saintes Ecritures : In te domine speravi ; non confondar in aeternum. Au 1er étage, une immense galerie donne ouverture à une douzaine de petites chambres, séparées entre elles par de minces cloisons. Toutes les cheminées des chambres sont décorées, de légendes peintes à fresques, dans lesquelles se trouve un mélange du sacré et du profane. »[30] - 1839, 40, 41 ou 42 : description de Châteauthiers par Henri de Lacretelle (tirée de son livre « Lamartine et ses amis » (1878) : « Nous cherchions en vain la merveille promise. Une ruine sans caractère, celle d’une maison relativement moderne, s’élevait dans un paysage rétréci et incolore. Une aile du château du temps de louis XIV, une tour sortant d’un ancien mur de clôture, des vestiges d’un jardin français, pas autre chose. »[31]
Aujourd'hui
« L’entrée actuelle du manoir du Parc à Matour (sur RN 487 vers La Clayette, NDLR), bâtie au XIXe, a été récupérée des démolitions de Château-Thiers, et date du XVIIe. » in « Projet de restauration du manoir du Parc », de Benoît GIRAUD, 1992 -En 1979 : Mme OURSEL note : « A l’exception d’un bâtiment de dépendances (écuries, NDLR) aménagé et réaffecté, rien ne subsiste de l’imposant château de Châteauthiers qui, avant sa démolition vers 1860, avait sauvegardé l’essentiel de sa structure féodale, profondément remaniée au XVIIIe siècle, et comportant depuis lors 3 logis en équerre, flanqués de 4 tours rondes et ceint de douves. » p. 15, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de OURSEL, d’après Archives Départementales
Chronologie des occupants :
- 1100 : les seigneurs de la Bussière figurent depuis 1100 (comme maîtres de Châteauthiers, NDLR)[32] - 1260 : mention du premier feudataire connu : Guillaume de Chazautiard, témoin dans un acte d’hommage de Renaud Deschaux, seigneur de La Bussière, à l’abbé de Cluny. - Avant 1396 : après le mariage d’Elise de Chazautiard (sans doute unique héritière) avec Renaud de Jantes, la châtellenie passe à la famille de Jantes (parfois orthographiée Gentes) qui règnera jusqu’à la fin du XVe siècle. p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995 - 1396 : Renaud de Jantes, chevalier, seigneur de Château-Thiers. Antoine de Jantes, fils du précédent, possède ensuite cette terre et la transmet au suivant. Renaud de Jantes, 2ème du nom, érige une chapelle en l’église de Matour, en 1469.[33] - 1469 : Renaud II, petit fils de Renaud de Jantes, érige l’église (en fait une chapelle, NDLR) de Matour.[34] - 1486 : Guichard de Foudras, seigneur de Courcenay, achète des terres à Matour.[35] Egalement vente de terrains sis à Matour par Jacques de Podenas, baron de Ligne, à Jean de Foudras, pour 2800 livres.[36] - XVIe siècle : « au XVIe siècle, le château devient la propriété de la famille de Foudras, et est agrandi. »[37] - 1538 : Jean de Foudras, chevalier de l’Ordre du Roi, épouse Jeanne de Choiseul de Traves, descendante de Jean de Chalon (prince d’Orange) et d’Alix de Dreux (arrière petite fille de Louis VI le Gros). Jeanne de Traves : scission des terres, St Huruge (sur Guye) passe aux Thiard (Thiars).[38] - Jean de Foudras, écuyer, seigneur de Château-Thiers, eut Matour par héritage de son oncle, Georges de Foudras… Jean de Foudras eut Saint-Hurugue par les droits de sa femme, Jeanne de Choiseul-Traves. La terre passait ensuite à René de Foudras, son fils, époux de Dyane de Thiars (1676 ?), fille de Claude de Thiars, seigneur de Bissy, qui en reprenait le fief au mois de juin 1584. La terre passait ensuite à Louis de Foudras, allié à Marie de Pontoux, dame de Maupas et de la Tour de Lux.[39] - 1560 : mariage d’Etienne de Foudras, fils de Jean II, avec Marguerite de Laurençin, dame de Bussière.[40] - 1580 : « le château est rétabli… » - 1583 : « … et appartient (le château) aux nobles de Laurençin en 1583.[41] - 1598 : Théode de Foudras, chanoine de l’église St Pierre de Mâcon et curé de Montagny, fait faire une cloche pour l’église de Montagny : « … Il y eut dans la famille de nombreux religieux, et la cloche de Montagny cite l’un d’entre eux ; elle porte en effet l’inscription suivante : IHS MARIA SANCTE FIACRI ORA PRO NOBIS JE FUS FAICTE L AN MIL CCCCC LXXXX VIII NOBLE THEODE DE FOUDRAS CHANOINE EN L ESGLISE SAINT PIERRE DE MACON ET CURE DE MONTAGNY NOUS A FAICT FAYRE. Le texte est accompagné d’une représentation succincte … des armes des Foudras… : « d’azur à 3 fasces d’argent ». La date est écrite en chiffres romains bâtards : elle devrait être M D XC VIII, soit 1598. Est-ce pour cela, ou parce que l’ascension du clocher a rebuté les auteurs, mais les dates indiquées dans la littérature sont toutes fausses : selon M. Oursel, la cloche classée serait de 1597 ; Mgr Rameau reproduit presque intégralement l’inscription, mais avec la date MIL CCCCC XXX VIII, soit 1538, et Denis Grivot parle de 1448, comme l’Annuaire de Saône & Loire pour 1900, qui note la date MIL CCCC XXXX VIII, soit 1448 ![42] - 1599 : Roland de Foudras, seigneur de Matour et Châteauthiers[43] - 1602 : Marguerite de Laurençin, veuve d’Etienne de Foudras, obtient l’autorisation royale de rénovation des terriers.[44] - 1621 (23 avril) : « il (Roland de Foudras) cède à messire Claude III Gaspard, abbé de St Rigaud, les droits seigneuriaux à Meulin, en échange de ceux de Croux, Crozet, Auvreau, Neuilly.[45] - 1660 : Roland (II ?) de Foudras obtient les autorisations royales de rénovation des terriers. La réfection des terriers fut certainement entreprise, mais, pour ce qui est de la dernière (entre 1660 et 1666), elle ne fut jamais menée à son terme.[46] - Années 1660 : Roland II de Foudras épouse Clémence de Monteynard. On lui attribue la reconstruction du château.[47] - « Fils aîné, héritier des terres et seigneuries, eut aussi Chénas et le fief du chef de sa femme, Clémence de Monteynard. »[48] - 1680 (juin) : en juin 1680, (Roland II de Foudras) obtient que les terres de Châteauthiers, Matour et dépendances, soient érigées en comté sous le nom de Châteauthiers.[49] - 1694 (16 décembre) : Louis de Foudras, héritier universel de son père, chevalier, comte de Châteauthiers et seigneur dudit lieu, reprit le fief.[50] - 1699 : (Louis de Foudras) achète la terre de La Bussière pour 61 000 livres.[51] - En 1699 : la seigneurie s’étendait depuis longtemps au-delà de Matour, sur Trambly, Trivy, Saint-Pierre-le-Vieux. Louis de Foudras l’accroît en reprenant à St Léger le fief de La Bussière (propriété des Laurençin). - 1714 : Louis de Foudras rachète à Montigny-sur-Grosne les terres d’Ouilly appartenant déjà à une branche de la famille.[52] - 1729 : le péage de La Bussière ( ) est cédé (à Louis de Foudras), moyennant l’entretien du pont et des rivières.[53] - 1731 (10 novembre) : (Louis de Foudras) teste à Châteauthiers, et donne la jouissance de ses biens à sa femme Louise de Turtelin ( ?) épousée en 1705. Il institue pour héritières ses filles : Alexandrine, mariée à François de Lusignan (capitaine dans le régiment du Roi), et Henriette, qui eut pour partage Châteauthiers.[54] « Louis de Foudras, tout en laissant l’usufruit de ses biens à sa veuve, les lègue à ses filles Alexandrine et Henriette. Le comté représente à l’époque une fortune considérable. Si Alexandrine, mariée au marquis Lusignan de Lezay, quitte Matour pour le Berry, Henriette restera à Châteauthiers, recevant de nombreux artistes dont Carle van Loo. Il est dit que le peintre aurait pris cette jolie femme (selon les témoins de l’époque) comme modèle pour 3 tableaux qui ont disparu. c’est sans doute parce que fortement endettées que les 2 héritières se décidèrent à vendre le château. »[55] - 1765 (22 novembre) : Esprit-Henri-François, marquis de Castelanne, maréchal de camp des armées du Roi, chevalier d’honneur de Mme de France, achète le comté, au prix de 520 000 livres, plus 10 000 livres de pot de vin.[56] « les 2 héritières du domaine, Henriette et Alexandrine (épouse du marquis de Lusignan) vendent leur propriété au prix de 520 000 livres. Henriette dut, malgré cette somme élevée, rester ruinée, puisqu’elle termina ses jours au couvent royal de Panthémont, à Paris. »[57] - 1769 (16 février) : Esprit-François de Castellane reprend le fief (du comté, pour partie).[58] - 1772 : Esprit-François de Castellane obtient du roi les lettres de rénovation du terrier de Châteauthiers (conservé à la Maison du Patrimoine, NDLR). Accompagné d’un registre de fascicules intitulés ‘terriers de la rente de Matour’ et ‘terriers de la rente de la Bussière’, datés de 1469 à 1604, mais avec écriture du XVIIe siècle, et simplifications montrant qu’il s’agit plutôt de copies à l’usage des notaires.[59] « Sur chaque fascicule, on peut lire en tête le nom des notaires ayant vécu à la fin du XVIe et au XVIIe siècle. Il s’agirait donc de schémas relevés d’après un terrier véritable conservé au château. Ainsi les notaires n’avaient pas à importuner le seigneur lors des diverses transactions, ou pour percevoir les impôts féodaux en son nom. Un terrier du XVe ou du XVIe siècle a donc dû exister, mais ne nous est pas parvenu. D’autres tentatives de rénovation montrent son existence (1602, 1660, voir ci-dessus les dates concernées, NDLR).[60] - 1778 (18 mai) : le futur héritier du comté, petite de Castelanne, épouse Adélaïde-Louise de Rohan-Chabot.[61] - 1781 (23 janvier) : Esprit-François de Castellane reprend le fief (du comté, autre partie ?).</ref>in B 1256, Archives Départementales de S&L - p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON - p. 196, in « Les fiefs du Mâconnais », de L.LEX</ref> - 1789 (7 janvier) : petite de Castelanne, héritier du comté, reprend le fief. Il est représenté aux Etats (Généraux) du pays en 1789 par le comte d’Escoraille, seigneur de Flacé (p.237, in « Les fiefs du Mâconnais », de L.LEX). Il avait épousé le 18 mai 1778 Adélaïde-Louise de Rohan-Chabot. Il fut colonel en second au régiment de Ségur-Dragon. - 1789 : la Révolution de 1789 épargne Châteauthiers, peu de déprédations, et les Castellane peu inquiétés. - 1801 : Boniface-Louis, fils d’Esprit-François de Castellane, se sépare de ses propriétés de Châteauthiers, lesquelles sont vendues à un avocat ou notaire, J.B. Bonnetain, de Trivy.[62] - Vers 1826 : quelques ‘esprits forts’ de Matour testent la présence du diable à Châteauthiers, venu habiter selon la légende une chambre située au dernier étage d’une tour du château.[63] - 1827 : le château échoit par héritage à Antoine Chassipolet.[64] - vers 1830-1840 : « Visite de Mr de La Cretelle ou Lacretelle avec Alphonse de Lamartine, et de leurs épouses avec équipage et chevaux à Chateauthiers, pour revoir une ‘merveille’ selon les dires de Lamartine. En fait, visite généreuse à une ancienne servante au château de Saint-Point (Jeannette). »[65] - 1841 : revente ( ?) par Mme Chassipolet, devenue veuve.[66] - 1841, description : « on lit l’inscription suivante gravée sous le grand escalier de pierre : - le 25 mars MVILXVI Mr Rolan de Foudras, comte de Château-Thiers, et dame Françoise-Clémence de Monteinard, sa femme, ont faict bastir cette maison. – Il est évident qu’il ne s’agit que de la reconstruction de la maison telle qu’on la voit aujourd’hui ; car à cette époque, le château, tel qu’il est représenté dans notre premier dessin, existait depuis longtemps.[67] - « A sa mort (forcément après 1846, date de l’arrivée des reliques de Ste Angélique), les biens de Mme Chassipolet furent partagés entre ses héritiers. » - 1854 : le château appartient encore à une descendante de la famille Chassipolet. - Vers 1860 : « Le bâtiment est en mauvais état lorsqu’il échut, après revente en 1860, à Mr Nugues, de Matour, qui, peu soucieux de conserver le patrimoine, le fit démolir. C’est à ce moment que furent dispersées les pierres, mais aussi que ‘s’égarèrent’ les documents, les archives, et les livres d’une très importante bibliothèque. »[68] Au moment de sa démolition, « la construction comprenait un vaste corps de logis, développant sa façade principale au Matin avec 2 ailes en fer à cheval au Nord et au Midi ; aux angles Nord et Sud de la face Matin, 2 grandes tours rondes… chacune des 2 ailes était également flanquée à son coin extérieur d’une tour plus petite… Cinq jacobines rompaient au-dessus du corps de logis et des ailes la monotonie sévère d’une toiture à croupes trop peu élancées. » Le rez-de-chaussée comprenait 6 pièces, et le premier étage une douzaine de chambres. - 1865 : Rachat (des ruines, NDLR) par la famille Vouillon, construction d’une maison d’habitation.[69] - vers 1980 : « Actuellement du Château-Thiers vu par Lamartine et ses amis, il ne reste depuis 1860 que le bâtiment d’habitation et d’exploitation (la petite ferme d’où Janette – voir à Janette, in personnages célèbres, NDLR 2006 - sort avec un gros pain) qui après la Révolution a été aménagé dans l’écurie (entre deux tours à droite sur la gravure –gravure fausse avec le jardin à gauche, NDLR 2006 -). Se voient encore à l’extérieur un porche cintré en pierre, le même existe au sortir du passage ; sur la façade de l’intérieur deux écussons datés 1744, un blason détérioré daté 1619. Du chemin qui monte on peut apercevoir les restes du mur de soutènement de la terrasse aux jardins. Avec raison on écrit aujourd’hui Thiers et non plus Tiers, le mot original étant Thiars qui avait cours au XVIe siècle. »[70]
XIXe siècle
Il existait avant 1870 un service de diligences à Matour, où était implantée une entreprise qui réalisait des navettes hebdomadaires entre : - Matour et La Clayette, - Matour et Cluny, - Matour et Beaujeu.
Loisirs et culture
Théâtre
Le séjour de la Belle Otéro à Matour
La Belle Otéro a vécu à Matour. Caroline OTERO, née le 26 avril 1869 à Cadix (Espagne), de nationalité espagnole, se fait inscrire au registre d’immatriculation des étrangers de Matour le 2 juillet 1935 pour un séjour d’un mois. Deux ans plus tard, la belle revient : Le 25 juin 1937 (arrivée le 24), sans indication de durée, à chaque fois pour ‘se reposer et y séjourner’."[71] « La Belle Otéro a vécu de 1939 à 1948 (environ) à Matour. … Pourquoi avoir choisi Matour ? Le hasard voulait que sa dame de compagnie soit de la commune, et c’est grâce à elle que Caroline Otéro a séjourné ici : d’abord sur le Matray, puis dans une maison qui se situe sur la route de La Clayette (photo). La maison dans laquelle la Belle Otéro a séjourné à Matour était celle de Marius Malatier. C’est sa fille Maria, toujours vivante à 99 ans (2003), qui louait 2 pièces de cette maison à la Belle Otéro.[72]
Religion
Les pélerinages et dévotions particulières :
- « A l’église de Matour, dévotion particulière avec apport du peuple à Saint-Antoine et à Saint-Blaise, pour la conservation du bétail, et à la conversion de Saint-Paul pour les convulsions des enfants. »[73]
- Pèlerinage à la Madone de Montillet, tombé en désuétude (dans les années 1960 ?) : l’accès au sommet est rendu difficile par la privatisation des chemins, et la vue est bouchée par la plantation de douglas du sommet, malgré un projet de réouverture du chemin d’accès au début des années 2000.[74]
- « … la Vierge dressée sur la colline de Montillet date de 189(8 ?), toujours en souvenir d’une Mission. »[75]
- Pèlerinage à Chateauthiers :
« C’est sous un beau soleil que dimanche 30 septembre (2007), le père Lecomte a béni et placé sous la protection de la Vierge Marie, la nouvelle croix installée à Chateauthiers en présence des habitants du hameau et de nombreux paroissiens.
L’ancienne croix installée par le grand-père de Pierre Lapalus est tombée au mois de juin. Aussitôt les habitants de Chateauthiers ont décidé de la remplacer. Un ami menuisier leur a fabriqué cette nouvelle croix en bois et c’est Arnaud et Thierry qui ont eu la charge de la poser et de la sceller jeudi dernier sous la pluie… »[76]
Agriculture
L'agriculture d'autrefois
Les femmes et l’activité agricole :
1958 : « les femmes, qui prenaient une grande part aux travaux des champs, n’y travaillent plus que pour les gros travaux : ramassage des pommes de terre, foins et moissons.[77]
Les productions gérées par les femmes : volailles, lapins, beurre, fromage. En dehors de quelques occasions de consommation festive (battage, communion), la volaille est unique ment destinée à la vente. Chaque jeudi, les fermières se rendaient au marché pour écouler leur production, et le revenu était utilisé pour les besoins du ménage et de la vie quotidienne.
Description des comportements du marché.[78]
Evolution des techniques :
* Livret « les progrès de l’agriculture à travers les âges ».
* 1949 : techniques d’agriculture, engrais etc. Outillage des récoltes, nombreux dessins au trait de machines agricoles.[79]
* Années 1950 :
Les innovations technologiques, comparaison Trambly-Matour :
« Une facilité dans le travail, des terrains plus fructueux (à Trambly) permettaient d’être plus au fait des dernières innovations technologiques, notamment dans les années 1950.
Trambly a démarré très vite par rapport à Matour, qui a mis plus de temps. La progression de Matour a été très lente pour arriver au niveau de Trambly. Aujourd’hui, les 2 communes se valent à peu près au niveau des exploitations. »[80]
« Gestes anciens et lente mécanisation :
La main et le savoir-faire manuel, étaient encore largement sollicités, il y a 50 ans.
La mécanisation de certains gestes, comme le fauchage, le battage ou l’arrachage de pommes de terre, s’était répandue depuis la fin du XIXe siècle. Les appareils à javeler sur faucheuses mécaniques, puis les moissonneuses-javeleuses, lieuses et enfin batteuses, avaient successivement pris possession des champs pour les moissons.
La machine à vapeur entraînait des équipements collectifs, comme la batteuse mécanique, d’abord gourmande en personnel, puis associée à des mécanismes, trieurs, vans centrifuges et ensacheurs. Mais les anciens gestes n’étaient pas oubliés, la main d’œuvre restait indispensable, la faux, le râteau, la fourche, le fléau (battage) et la vanneuse à main jouaient encore leur rôle. La motorisation était faible et la traction animale restait prédominante dans cette région de ‘montagne’ qui doutait encore des capacités du tracteur dans les pentes (les 4 roues motrices n’existent pas encore, les 2 petites roues avant sont uniquement directionnelles).
L’abandon de la polyculture pour l’élevage, dans les années 1960-70, laissa progressivement au hangar tout ce matériel, aujourd’hui remplacé par des engins agricoles modernes, adaptés au bocage. »[81]
- 1912 : première faucheuse mécanique herbe et céréales, de marque Frost et Wood (importée du Canada), par MYARD et LAPALUS, aux Bôts.
[82]
- 1970 : grand choc de l’évolution des techniques ( ) : la génération de paysans nés après la guerre, et passée par les écoles d’agriculture, reprend les exploitations avec de nouvelles méthodes. Le développement des engrais, que les conseillers agricoles poussent à utiliser en quantités que l’expérience montrera abusives, fait basculer l’agriculture vers la production de masse.[83]
- 1973 : « Il y eut un virage en 1973. Entre 1965 et 1980, on a commencé à avoir une ‘mécanisation beaucoup plus importante, à avoir des élevages industriels, à utiliser les engrais, les produits chimiques etc.’ » [84]
La viticulture
La vigne a probablement été présente sur le canton dès la période gallo-romaine, et les grandes villae installées près des vici de Matour et Saint-Pierre-le-Vieux.[85]
La Bourgogne fut un moment entièrement colonisée par la vigne. Par exemple essais de plantation en pays d’Uchon, terroir granitique, à 700 m d’altitude, en 1867 (durant la grande attaque de Phylloxéra). Travaux de la vigne et techniques anciennes.[86]
« Pressoir Marmonier (produit à l’arsenal de Cherbourg), objets ayant servi, bouteilles, 12 pièces de vin… J.B Lapalus, les Bôts en 1896. »[87]
Implantation des vignes à Matour :
Repérage Adrienne BLATTEL sur carte IGN - mai 1999 ;
Cadole sur le flanc de Montillet.
3 photos de travail
« Des vignes également à la Croix de Trézières, Montillet, Les Bôts, Les Villettes. »[88]
« Chacun sa vigne :
Qui croirait, à voir le paysage contemporain de bocage et de forêts, que la vigne occupait autrefois les coteaux. Pourtant, elle était présente depuis les Romains. Au XIXe siècle, chacun avait encore sa vigne, sur une pente bien exposée, parfois très loin de son habitation. La production, familiale, était destinée à la consommation domestique. La terre, très acide, donnait un vin de qualité relativement médiocre, en majorité rouge ou rosé, que l’on allongeait d’eau le plus souvent. Les 2 vignobles les plus importants de Matour étaient situés sur la butte de Montillet, qui porte encore les ruines d’une cadole. En Argaud, un propriétaire vendait son vin sur Matour. Aux grandes occasions, on consommait le vin de Serrières (près de Tramayes), qui existe encore aujourd’hui. Le Phylloxera amorcera le déclin de la vigne, accentué par l’évolution de l’agriculture. Le train amènera le vin de l’extérieur… » [89]
Implantation importante également aux Bôts, 30 ares.[90]
« Des signes à retrouver :
Les pentes assez fortes et le sol aride des sommets entraînaient des ruissellements importants. Des murs de soutènement furent souvent montés pour retenir la terre. Des cadoles de pierres sèches, montées en dôme comme les puits, abritaient parfois le cultivateur et ses outils. Certaines maisons furent construites à galerie, sur le modèle vigneron. Les caves, très basses et voûtées, construites directement sur le granit, abritaient le vin comme les récoltes potagères et fruitières, et le saloir. »[91]
Vendanges en Beaujolais :
« Chaque année, en septembre, des équipes de vendangeurs se rendaient dans le Beaujolais. Ces bandes étaient créées par les anciens, qui embauchaient des jeunes. Le travail était bien payé, à prix double si l’on était assez fort pour être porteur. Une bonne opportunité d’argent de poche, surtout pour les jeunes qui habitaient chez leurs parents. Des bandes de femmes existaient également. La mère Philibert, de Trécourt, est restée dans les mémoires, sévère, et ‘défendant la vertu des filles du mieux qu’elle pouvait’. On allait, parfois à pied, vers Beaujeu, Brouilly ou Saint-Léger-sous-la-Bussière. En 1955, on comptait encore 3 ou 4 bandes. C’est en 1960 que les dernières bandes organisées firent le voyage. »[92]
Histoire chronologique :
- 1867 ( ?) : Viticulture et Phylloxera, dossier.[93]
- Fin du XIXe siècle : « les 2 vignobles de Matour les plus importants ( ) étaient situés sur Montillet (Matour). Ils produisaient un vin ‘pas désagréable’ (selon Eugène GOYAT).[94]
- Vers 1880 : « le Phylloxera a accéléré l’abandon des vignes. »[95]
- 1892 : 8 hectares de vignes dans la commune. 1 hectare attaqué par le Phylloxera mais résistant encore, mais 4 autres hectares détruits par la maladie.
Aucune vigne n’était traitée au sulfure de carbone.
3 hectares et demi de vignes américaines ont cependant été mises en place dans la commune.[96]
- 1899 : la valeur moyenne des vignes à l’hectare est de 2000 francs. 12 ares de vignes sur Othellos ( ?) ; 10 ares en 1896.[97]
- 1900 : à Matour (Annuaire de Saône & Loire), on produit des vins acidulés (pas de superficie de vignes indiquée).[98]
40 hectares de vigne à Matour, sur les côteaux, donnant un vin de qualité médiocre destiné à la consommation domestique.[99]
- 1902 (5 août) : une partie de la commune est atteinte par la grêle ou la gelée.[100]
- 1915 : la vigne est arrachée aux Bôts, « les Roches » (« Champ Texier »).[101]
- 1961 : A Matour, 8 cultivateurs déclaraient encore quelques 2 800 litres de vin rouge.[102]
Les Concours Agricoles :
Voir : - Rubrique 3F7 des Archives Municipales. - Bulletin de la Société d’Etudes (1913) concernant le Concours Agricole de 1913.
Avant la guerre de 1914-1918, nombreuses cartes postales d’époque montrant la décoration des rues et les banderoles du Concours. Participation de l’Union Musicale, regroupée autour de son fanion. Décoration abondante des rues, avec guirlandes préparées longtemps à l’avance par les habitants. [103]
Espace et territoire
Notes
- ↑ de Cluny à Bois Ste Marie
- ↑ p. 2, in manuscrit « petite Histoire de Matour », de Raymond BARAULT
- ↑ p. 1, in transcription entretien Mr CHAPELIER (interview Barbara MONTORIO), janvier 1999
- ↑ p. 2, in manuscrit « petite Histoire de Matour », de Raymond BARAULT
- ↑ p. 18, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ p. 332, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG
- ↑ tuile plate qui servait à couvrir les toits, faite ordinairement d'argile cuite au four, signe de l'occupation romaine dans notre région.
- ↑ 1F73, in « archives de la commune de Matour », recueil par Adrienne BLATTEL (archives 06.07.1999)
- ↑ p. 75, 76, in « Mâconnais gallo-romain IV », de Gabriel JEANTON
- ↑ tuile plate qui servait à couvrir les toits, faite ordinairement d'argile cuite au four, signe de l'occupation romaine dans notre région.
- ↑ p. 332, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG
- ↑ Note G.Thélier, 08.07.2003
- ↑ p. 19, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ in « Le Mâconnais occidental à l’époque carolingienne », de Emile MAGNIEN, synthèse de Barbara MONTORIO, AAM, 3e série, T.LVII, 1980-81
- ↑ in « Le Mâconnais occidental à l’époque carolingienne », de Emile MAGNIEN, synthèse de Barbara MONTORIO, AAM, 3e série, T.LVII, 1980-81
- ↑ in « Le Mâconnais occidental à l’époque carolingienne », de Emile MAGNIEN, synthèse de Barbara MONTORIO, AAM, 3e série, T.LVII, 1980-81
- ↑ p. 19, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ in 1F73 (Hydrographie), Archives Départementales, balisage Adrienne BLATTEL 06.07.1999
- ↑ p. 49, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ p. 49, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ in « Le Mâconnais occidental à l’époque carolingienne », de Emile MAGNIEN, AAM, 3e série, T.LVII, 1980-81
- ↑ in « Projet de restauration du manoir du Parc », de Benoît GIRAUD, 1992
- ↑ p. 11, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET
- ↑ p. 95, in « les fiefs du Mâconnais », de L.LEX - p. 46, 47, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ p. 11, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET, sous-titre de photo
- ↑ p. 10, in « le canton de Matour en 1900 », de J.BONNAMOUR, texte sur gravure
- ↑ p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ p. 6, in manuscrit « petite Histoire de Matour », de Raymond BARAULT
- ↑ p. 38, in « Guide des randonnées pédestres Franck »
- ↑ p. 48, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ in « Un témoignage sur la générosité de Lamartine, le goûter chez la Janette de Château-Thiers », article de l’abbé FRAGETON, non daté, journal non identifié.
- ↑ p. 11, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET, sous-titre de carte postale
- ↑ in G383, Archives Départementales de S&L
- ↑ in G383, Archives Départementales de S&L
- ↑ in notes, Archives Départementales de S&L
- ↑ in Pièces détachées, série IV contrats de vente et d’achat, 5, Archives Départementales de S&L
- ↑ p. 38, in « Guide des randonnées pédestres Franck »
- ↑ in « testament de jean de Foudras et Jeanne de Traves (1582), série F.5, Archives Départementales de S&L
- ↑ p. 193, 194, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ in H 163, Archives Départementales de S&L
- ↑ p. 11, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET, sous-titre de photo
- ↑ in « La Gazette Montagnonne », rédaction : J.C RIBES, D.SAUVAGEOT, S.TARLET,note de JC.RIBES, 4e édition du bulletin municipal de Montagny-sur-Grosne, 2004
- ↑ in H 163, Archives Départementales de S&L - p. 21, in « Guide touristique de Matour et ses environs », de E.TRUCHOT
- ↑ p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ in H 163, Archives Départementales de S&L
- ↑ p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ in Archives Départementales de S&L
- ↑ p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ in Archives Départementales de S&L
- ↑ p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ in B 1375, Archives départementales de S&L - p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ in B 1256, Archives Départementales de S&L - mentionné p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ in B 1256, Archives Départementales de S&L p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON - p. 196, in « Les fiefs du Mâconnais », de L.LEX
- ↑ p. 8, in manuscrit « petite Histoire de Matour », de Raymond BARAULT
- ↑ p. 20, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ p. 10, in manuscrit « petite Histoire de Matour », de Raymond BARAULT
- ↑ p. 10, in manuscrit « petite Histoire de Matour », de Raymond BARAULT
- ↑ p. 162, in « Annuaire de S&L 1841 »
- ↑ p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ Note de Michel LAPALUS, d’après Antoine FARGETON, 02.2004
- ↑ p. 46, in « Le Mâconnais historique », de Gabriel JEANTON
- ↑ p. 164, in « Annuaire de S&L 1841 »
- ↑ p. 21, in rubrique « Histoire locale », de Raymond BARAULT, Images de S&L 71 n°102, septembre 1995
- ↑ p. 10, in « le canton de Matour en 1900… », de J.BONNAMOUR
- ↑ in « Un témoignage sur la générosité de Lamartine, le goûter chez la Janette de Château-Thiers », article de l’abbé FRAGETON, non daté, journal non identifié.
- ↑ in Registres d’immatriculation des étrangers, Archives Municipales de Matour
- ↑ Note G.Thélier, entretien avec Eugène VOUILLON du 10.07.2003
- ↑ p. 102, in « Le Mâconnais traditionnaliste et populaire, pélerinages et légendes sacrées », de Gabriel JEANTON
- ↑ Note G.THELIER, 22.05.2003
- ↑ in «Journal dactylographié du curé de Matour », nov.et déc.1982
- ↑ in Matour, Avis et communiqués, La Renaissance, hebdomadaire, 5 oct.2007
- ↑ p. 116, in « Matour… », manuscrit de Mme CROZET
- ↑ p. 40, in rapport d’isabelle CHAVANON
- ↑ p. 404 à 414, in « Sciences appliquées » de A et C. CHABANAS et R. RENOULT, 1949
- ↑ in « modernité », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°2, Mme BACOT, Mme CROZET, Eugène VOUILLON
- ↑ in « Le monde rural, il y a 50 ans », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000
- ↑ Note Michel LAPALUS, 01.2004
- ↑ Note G.THELIER, d’après Bernard DURY, à la ferme des Bajais, 1999
- ↑ in « modernité », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°14, Gérard DUCERT
- ↑ Note G.THELIER, 20.05.2003
- ↑ p. 117 à 119, in « Vieux métiers et pratiques oubliées… », de Georges BERTHEAU
- ↑ Note Michel LAPALUS, 01.2004
- ↑ Note Michel LAPALUS, 01.2004
- ↑ in « Le vin et la vigne, traces vivaces d’un mode de vie », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000
- ↑ Note Michel LAPALUS, 01.2004
- ↑ in « Le vin et la vigne, traces vivaces d’un mode de vie », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000
- ↑ in « Le vin et la vigne, traces vivaces d’un mode de vie », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000
- ↑ in Archives Municipales de Matour, Balisage Barbara MONTORIO
- ↑ in 1F73, Archives Départementales, balisage Adrienne BLATTEL du 06.07.1999
- ↑ in « modernité », synthèse Adrienne BLATTEL, d’après K7 n°14, Gérard DUCERT
- ↑ in 3F14, « enquêtes sur le vignoble », Archives Municipales 1888-1903, note Adrienne BLATTEL
- ↑ in 3F14, « enquêtes sur le vignoble », Archives Municipales 1888-1903, note Adrienne BLATTEL
- ↑ p. 162, in « De la Mère Boitier à la montagne St Cyr », de Antoine FARGETON, extrait
- ↑ p. 47, in rapport d’isabelle CHAVANON
- ↑ in 3F14, « enquêtes sur le vignoble », Archives Municipales 1888-1903, note Adrienne BLATTEL
- ↑ Note Michel LAPALUS, 01.2004
- ↑ in « Le vin et la vigne, traces vivaces d’un mode de vie », panneau d’exposition de la Maison du Patrimoine de Matour, de Gérard THELIER, 2000
- ↑ Note G.THELIER, 22.05.2003