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La Guiche
Département Saône et Loire
Territoire
Arrondissement Arrondissement de Mâcon
Canton
Intercommunalité
Code Insee, postal
Habitants 617

La Guiche est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Ce joli bourg blotti dans la verdure des prairies du bois de La Guiche, possède d’anciennes ruines féodales datant du Moyen Age, de belles maisons fortes du XVIIe.

Sommaire

Situation administrative

Histoire et patrimoine

  • La première mention du lieu remonte seulement au XIIe siècle, avec un Israeli de Laguichi, identifié en 1102, dans la charte de Cluny 3811 bis.[1]
  • En 1789, La Guiche était une dépendance de Champvent, situé dans le bailliage de Mâcon et la recette de Charolles.[2]

Gallo-romain

  • La voie romaine de Belleville ou Ludna à Autun passe au lieu-dit Pierrechamp et dans les bois de Marizy.[3]
  • L'existence d'une (autre ?) voie réputée romaine a été confirmée en 1986, au Bois de Montchappa par des sondages effectués par MM. Monnier et Guyot. Ils montrent une voie conservée sur 2 km et 14.50 mètres, et parfois 19 mètres, de largeur, étayée par des murets de pierres sèches, avec deux fossés[4].
  • Au lieu-dit Pierrechamp, des substructions gallo-romaines ont été découvertes. Elles contenaient des tuiles romaines ou tegulae, de la céramique, une camée en agate

Pendant la deuxieme guerre mondiale

- Le régime de Vichy transforma le sanatorium de La Guiche en camp d'internement de 1941 à 1944. En ce lieu, destiné aux soins des tuberculeux, il interna des étrangers, des juifs, des communistes, des patriotes… tous tuberculeux.
- Le 24 mars 1944, deux groupes de résistants "Jean Pierson-Sarcelotte" et "Léon Allain-Hector" attaquèrent cet établissement qui était devenu un centre de détention, mêlant des prisonniers de droit commun et des détenus politiques.
Menée sans coup férir et sans sang versé, l’opération permit de libérer 27 détenus politiques. Le coup de force a débuté avec l'arrivée d’une "traction" qui permit de maîtriser les gardes qui se sont rendus sur le champ. - un témoignage, celui de Gret Arnoldsen, Braun, "silence on tue", [5]

Eglise

L'église romane - photo Gérard Thélier

L'église romane date du 15ème siècle : la nef, le choeur et les chapelles à voûtes d'ogives, la statue de bois sont à découvrir.
Elle contient le tombeau du Duc d'Angoulême.

Autres patrimoines

  • Maison forte de Champvent :

C'est un bâtiment classique à un étage carré et deux pavillons d'angle, qui se dresse sur une terrasse entourée d'un étang au nord et d'un étang asséché au sud. Il se dresse à 250 m au sud-ouest de l'ancienne église paroissiale de Champvent (détuite) et à 2700 m au sud-ouest du nouveau chef-lieu : La Guiche.
Le château a été élevé en 1646 (millésime) et complété au XIXe siècle par des tourelles d'angle et une tourelle d'escalier exagonale demie-hors-œuvre au nord. Sur le cadastre de 1823, le château était précédé de deux corps de communs parallèles au sud.
La première maison forte se dressait sans doute à 70 m au sud-ouest du château, sur un petit tertre partiellement naturel, aménagé à la confluence de deux ruisseaux. Ce tertre a un plan en amande, long de 56 m et large de 30 environ. La pointe tournée vers le plateau au nord-est est la partie la plus accessible ; l'arrondi tourné vers la confluence au sud-est s'élève d'environ 4 m au dessus du sol environnant. Le tertre n'est pas à proprement parler entourés de fossés, mais d'une part par un replat aujourd'hui aménagé en chemin, d'autre part par les lits surcreusés des ruisseaux.

  • Château de Champvenot :

A flanc de coteau, à 1000 m au sud- est de Champvent, c'est une ancienne paroisse, qui disposait d'ailleurs d'une chapelle. Le site consiste en une plateforme de 40 mètres du nord au sud, 30 mètres d'est en ouest, entourée de fossés larges de 3 à 12 mètres, avec une dénivellation maximale de 1,5 mètre environ. Les fossés sont interrompus pour laisser des entrées à l'est et à l'ouest.

L'ancien couvent des minimes, accolé à l'édifice, abrite les restes du mausolée du duc d'Angoulême et de son épouse Henriette de La Guiche - photo Gérard Thélier
  • Château de La Guiche :

Le tertre quadrangulaire du château s'élève d'environ 3 mètres par rapport au niveau de la route actuelle. Il subsiste du château une tour d'angle et un pan de la courtine nord. La tour a été récemment restaurée : une chappe de chaux a été coulée sur l'arase du mur. Le site se trouve à 2,5 km au nord-ouest de l'église paroissiale.[6]

  • La Famille de la Guiche ou de Laguiche est liée à ce terroir ; elle a donné plusieurs nobles engagés intimement aux côtés de plusieurs rois de France.
  • L'ancien couvent des minimes, accolé à l'église, abrite les restes du mausolée du duc d'Angoulême et de son épouse Henriette de La Guiche. Certains villageois vous raconteront une histoire de souterrain qui conduirait à la grande église de Cluny...

Loisirs et culture

  • Foyer Rural

Personnalités locales

La famille noble de Laguiche épaula le roi de France dans ses actions militaires aux XVIe et XVIIe siècles.

Associations

  • Amicale du personnel du centre médical :
  • Chorale :
  • Club de l'amitié guichoise :
  • Comité des fêtes :
  • Foyer Rural :
  • Mutilés du travail :
  • TRADUEM :
  • Société de chasse :
  • Parents élèves :
  • Jazz et caetera : jazz.et.caetera@wanadoo.fr
  • U.S.B.G. - union sportive St-Bonnet-la-Guiche.

Economie

L'épicerie de La Guiche
Des questions posées sur l'avenir des commerces.
L'agriculture s'oriente presque exclusivement autour de l'élevage de vaches à viande.
Le petit marché du vendredi après-midi permet de s'approvisionner en produits du terroir : fromages, oeufs, volailles, légumes.

Espace et territoire

  • Altitude  : 412 mètres
  • Superficie : 537 hectares
  • Densité  : 30

Perché sur une colline de 400 m, le village est entouré de magnifiques forêts et de pâturages.

La Guiche accueille un centre hospitalier. Le bâtiment fut construit en 1918 à l’intention des soldats qui furent gazés lors de la Première Guerre mondiale. Par la suite, il devint sanatorium ouvert aux personnes atteintes de la tuberculose, puis en 1956 aux malades chroniques et convalescents.
Ce centre hospitalier compte 151 lits, pour le moyen séjour et L’Ehpad ; il regroupe 160 agents dont deux médecins.

Le carillon de l'Hôtel de Ville - photo Gérard Thélier

Notes

  1. tome 7 du cartulaire
  2. Dictionnaire topographique de Saône-et-Loire, par Jean Girault, 2008
  3. Fichier Sabatier, conservé à l'association "La Physiophile", à Montceau-les-Mines.
  4. Gallia Informations, 1987-88, 2, p. 44
  5. aux Editions La pensée universelle, 1981 - 278 pages
  6. descriptions par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014