Dompierre-les-Ormes
Dompierre-les-Ormes | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | Mâconnais Sud Bourgogne |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de La Chapelle de Guinchay |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Cyr Mère-Boîtier |
Code Insee, postal | 71520 |
Habitants | 916 Dompierrois |
Site web | Site officiel |
Dompierre-les-Ormes est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Situation actuelle
Situé au creux du mont Saint-Cyr sommet le plus élevé de Bourgogne du Sud, le village de Dompierre-les-Ormes se trouve entre Cluny et Charolles, en Saône-et-Loire. En 2016, 916 dompierrois vivaient dans la commune.
Fusion
En 1965, la commune de Dompierre-lès-Ormes et celle de [Meulin/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Meulin] ont fusionné. Messieurs François DUFOUR (Dompierre) et Thomas PETRUS (Meulin) étaient les maires de l'époque. Ils ont été les artisans de se rapprochement avec M. Philippe MALAU, qui est devenu le 1er maire de la commune de Dompierre élargie. Originaire de Dompuerre, il était à l'époque secrétaire d'Etat auprès de M. COUVE DE MURVILLE, ministre des affaires étrangères.
Cette fusion a eu un impact important par la suite puisqu'elle a permis à la municipalité de créer la zone artisanale et industrielle, près de la Nationale 79, dont la 1ère pierre a été posée le 8 septembre 1973. Elle est dénommée actuellement Zone des Prioles.
Histoire et patrimoine
Vestiges gallo-romains
- Voie romaine : De Trambly vers l’ouest, cette voie (...) grimpait par le vallon d’Audour, puis par le lieu-dit opportunément baptisé Grand Chemin, à l’assaut du seuil de Montmelard, qu’elle franchissait vers la Maison Brûlée (...). » [1]
- au Hameau de Frouge : Des médailles romaines et objets antiques ont été trouvés dans les ruines du château.[2]
Sur l’emplacement de l’ancien château, dans une terre appelée anciennement Saint Eustache, puis Lamotte, à l’intersection des chemins de Frouges à Dompierre et de Frouges à Audour, Mr DEVOLUET a recueilli des monnaies anciennes.[3]
- A Meulin : Avant 1956, on a mis à jour des vases de l’époque gallo-romaine, des monnaies et différents objets.[4]
- Au hameau de Goujon, on pouvait voir jusqu'au siècle dernier, d'énormes blocs granitiques disposés en amphithéâtre qui ont pu servir d'hôtel druidique [5]
Moyen-Age
- La premiere mention du lieu remonte à 951 et une charte de Cluny qui mentionne "in Aeduenensi pago... ad Domnum Petrum".
- En 1477, Dompierre se situe dans la châtellenie de Bois-Sainte-Marie, elle-même comprise dans le bailliage du Mâconnais dit Brionnais. Mais certains hameaux dépendaient du Beaujolais et de la sénéchaussée de Villefranche.
En 1789
Dompierre dépendait pour sa plus grande partie du bailliage de Mâcon et de la recette de Semur-en-Brionnais. Mais certains hameaux, Audour, Frouges, Le Grand Chemin, Les Bruyères, dépendaient du Beaujolais et du bailliage de Villefranche.
XIXe siècle
Un relais de diligences existe à ‘l’Hôtel du bœuf couronné’, à l’emplacement actuel de l’épicerie sur la place.[6]
Les Châteaux
- « Le château actuel d'Audour date de 1775, précédé d’un château fort vers 1380, puis d’un 2ème château mentionné en 1767 comme ‘plus beau de la province’.[7]
« Construit en 1775 sous la direction de l’architecte milanais Jean-Pierre Caristie, à la demande du comte de Damas, marquis d’Audour, sur l’emplacement d’une forteresse du XIIIe siècle.[8]
« … Le meilleur fleuron monumental du canton a survécu en son entier, tel qu’il fut réédifié à partir de 1775, en 2 étapes, par l’architecte valsésien ( ?) Jean-Pierre Caristie. ( ) Le château, d’imposante et sobre venue classique, se compose d’un logis principal dont la longue façade, donnant au Midi, est coupée de 3 pavillons en légère saillie (celui du milieu doté d’un fronton sculpté et d’un élégant perron à grille en ferronnerie), et d’une aile en retour d’angle au Nord, plus basse sous sa toiture aiguë, et qui ne fut jamais totalement terminée. Aujourd’hui propriété de la commune de Dompierre (1979 ?). »[9]
- Château de Frouge : Il n'en reste aucun vestige ; il se situait peut-être au sud du hameau de Frouges, sous la ferme appelée "la Tour".
- La motte de la Frouge : Dans les années 70, Alain Guerreau a vu au nord-est de la ferme de Frouge une petite surélévation, sur laquelle il a ramassé de la céramique grise micacée. Aujourd'hui, cette butte est en pré et haute de moins de 1 mètre.[10]
Les églises
- L’église primitive, que la tradition locale fait remonter à quinze cents ans, était dédiée à Saint-Pierre. Ce fut probablement vers la fin du XVIe siècle que l’on construit une chapelle avec voûte en arcade, dédiée à Saint-Philibert et Saint-Hubert.
- L’église actuelle est dédiée à Saint-Antoine d’Egypte. Rebâtie en 1847, cette église se distingue par son style ogival pur du XIIIe siècle, inhabituel au pays des églises romanes. Elle possède un clocher à flèche octogonale couverte d’ardoises, et un intérieur à trois nefs.
- Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul à Meulin (Dompierre-les-Ormes)
L'église de Meulin est d’une époque romane primitive, elle possède un chevet plat.
Le chemin de croix est un des plus anciens spécimens de l’imagerie d’Epinal du XVIIe siècle : 14 gravures coloriées à la main. Ce chemin de croix, offert à l’église de Meulin par Monseigneur Roquette, évêque d’Autun au XVIIe siècle, est conservé maintenant à l’église actuelle de Dompierre.
Autres patrimoines
- Le château de la Faye :
Plusieurs auteurs, ont pensé qu'il s'agissait d'un vieux château médiéval. En fait, d'après Oursel, le château n'est pas attesté avant 1731.
- L’Arboretum de Pézanin
Sur 26 hectares dont 5 ha d’étangs, l’arboretum de Pézanin permet la découverte de 400 espèces d’arbres et d’essences rares dans un cadre remarquable. Créé en 1903 par la famille de Vilmorin, il est propriété de l’état depuis 1935 et géré par l’O.N.F. (Office National des Forêts) depuis 1969.
Trois circuits balisés et un étiquetage des végétaux permettent une visite didactique de l’arboretum, l’un des plus riches de France.
Loisirs et culture
C'est un site du Département de Saône-et-Loire, conçu pour apprendre en s’amusant sur la thématique du développement durable. De nombreux ateliers scientifiques, pédagogiques et interactifs permettent aux jeunes d’explorer l’univers des sciences, de l’innovation et des cultures. Des expositions temporaires, techniques et artistiques (en période estivale) sont proposées et permettent de découvrir les nombreux sujets du développement durable.
Religion : pèlerinages
Saint-Antoine, saint patron de Dompierre est toujours représenté avec un cochon (d’où une dévotion particulière visant à la prospérité des porcs, à Trivy par exemple).[11]
Economie
Dompierre-les-Ormes compte aussi encore quelques exploitations d'élevage bovins allaitants. Le village a aussi été choisi par Thierry Chevenet pour accueillir un des sites de production des fromages Chevenet.
Espace et territoire
Notes
- ↑ p. 8, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales
- ↑ p. 172, in « Annuaire de S&L 1836 », de A.E.MONNIER
- ↑ p. 332, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG
- ↑ p. 53, in « Nouvelles découvertes gallo-romaines, article de M.BONNEFOY et R.PERRAUD, Revue La Physiophile n°45, juillet 1956
- ↑ p.11, Entre la Mère-Boitier... et la montagen St-Cyr, 2 cantons : Matour et Tramayes çàç-1979 par Antoine Fargeton, dépôt légal n°201, édition de 1980.
- ↑ p. 169, in FARGETON/Extrait
- ↑ Historique détaillé, p. 16, 17, in « Guide touristique de Matour et ses environs », de E.TRUCHOT
- ↑ p. 44, in « Guide des randonnées pédestres FRANCK »
- ↑ p. 15, 16, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de OURSEL, d’après Archives Départementales
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014
- ↑ d’après p. 40, in « Le pays de la Noue, patois et traditions », de Eric CONDETTE