Berzé-le-Châtel
Berzé-le-Châtel | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de Cluny |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clunisois |
Code Insee, postal | |
Habitants |
Berzé-le-Châtel est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Au Moyen Âge, un château-fort est construit en réponse aux raids des Normands qui se multiplient dans les terres.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
Anciens vocables :
Beraciacum, Beresiacum, Berriacum, Bergiacum, Berzaicum …
Gallo-romain
De nombreuses traces de constructions, paraissant remonter à l'époque romaine, ont été trouvées au lieu-dit "Sur Chaux", en haut de la montagne. [1]
Mérovingien
- des sépultures mérovingiennes sous dalles brutes ont été exhumées dans le bourg, au-dessous de l'école communale, vers 1880.
- de nombreuses sépultures mérovingiennes ont été mises au jour aux Grées, lors du minage d'une vigne à l'ouest du château féodal, vers 1890. Elles étaient formés de murs latéraux en pierres sèches et couvertes de dalles brutes.[2]
Château-fort médiéval
Vaste enceinte polygonale, pourvue de cinq tours circulaires. Tour-porte à mâchicoulis. Seconde enceinte flanquée de tours circulaires.
Deux donjons carrés. Logis et chapelle castrale. Jardins à la française.
Plusieurs époques de construction
- la chapelle est carolingienne
- Le donjon carré et la tour des Revenants datent du 11e siècle :
La tour prend ce nom après 1424, lors de la reprise du château par les Bourguignons aux Armagnacs. Les Bourguignons, qui connaissaient les passages souterrains, réussissent à y pénétrer par surprise et à en chasser les « français ». Ils surgissent comme des « fantômes » par les souterrains dont les Armagnacs n’ont pas connaissance, donnant son nom de Revenants à la tour[3]
- enceinte extérieure et tour carrée du 13e siècle ;
- La tour Montgirard, la porterie à herse et les mâchicoulis, le pont-levis proviennent du 15e siècle ;
- La façade a été érigée au 19e siècle.
Les seigneurs du château : les premiers connus sont identifiés au XIIe siècle : il s'agit de Hugues de Berzé (1110 - 1171)
On trouve trace des Berzé dès le début du X°siècle. Cette famille vassale des Rois de France voit ses membres se faire enterrer à l’abbaye Saint Philibert de Tournus. Les seigneurs de Berzé disposaient des droits de haute et de basse justice sur leurs terres.
Le Château est désormais privé mais des visites sont organisées, avec ou sans guide. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques.
Château des Thinons
Chronologie générale
- 989-993 : existence avérée d’un castrum à Berzé-le-Châtel, le "castrum bertiacum" dans une charte de Cluny de 991.[4] Ce château primitif consiste probablement en une tour de bois avec des palissades, également en bois, et une basse-cour[5].
- vers 1110-1171 : Hugues de Berzé possède justice pleine et entière sur Berzé, Pierreclos, Sologny, Serrières et Milly, dont les habitants doivent guet et garde au château. Un diplôme du roi Philippe Auguste reconnaît qu’Hugues de Berzé avait placé « sous la foi et l’hommage » du roi de France son château de Berzé, lequel « échappe ainsi à la souveraineté du comte de Mâcon », Jean Richard. Hugues de Berzé se croisa, tout comme son fils Hugues.[6]
- toutes premières années du 13e siècle : Hugues (II ?) de Berzé écrit un sermon moralisateur, la « Bible au seigneur de Berzé », poème révélant certains traits de la mentalité seigneuriale, mais également porteur de tous les lieux communs de la littérature chevaleresque de l’époque.[7]
- vers 1229 : Hugues (II ?) de Berzé emprunte 200 livres à Etienne de Berzé, prieur de Souvigny, puis un peu plus tard encore 120 livres, à ce même prieur, pour les employer dans les constructions de son château (in edificiis castri, charte de Cluny 4877).[8]
- 1250 : charte passée entre Hugues (II ?) de Berzé et l’Abbé de Cluny indiquant qu’Hugues possède aussi des droits de haute justice sur les terres de Berzé appartenant à l’abbaye.[9]
- 1346 : à la mort de Geoffroi, dernier seigneur de Berzé, deux prétendants se disputent son château et ses dépendances : Jean de Frolois, chevalier, seigneur de Molinot, mari deSimone, dame de Berzé, et donc beau-frère du défunt, et Guy de Saint-Trivier, seigneur de Beauregard, son neveu. La lutte est violente et prolongée. Un arrêt du Parlement déclare Frolois propriétaire de la seigneurie, et celui-ci arbore les panonceaux royaux sur les tours en signe de sauvegarde. Mais Saint-Trivier emporte le château par escalade, chasse les gens de Frolois et le met au pillage. Le Parlement maintient Frolois dans ses droits, et condamne son adversaire à des amendes.[10]
- 1350 : vente du château de Berzé aux sires de Beaujeu. Contrairement aux Berzé, ils ne vont pas y habiter.[11]
- 1362 : Antoine de Beaujeu, second propriétaire de cette famille du château de Berzé, donne la terre et seigneurie à ferme pour 3 ans à Guillaume de Maillé, chevalier, son vassal. Ce dernier promet de bien et fidèlement garder le château, de ne le rendre exclusivement qu’à Antoine de Beaujeu ou sur ses ordres, de défendre tous les hommes dépendant de ce château, d’y tenir avec lui un gentilhomme pour le défendre, mais en cas de guerre, s’il faut plus grande garnison, que le sire de Beaujeu l’entretiendrait à ses dépens.[12]
- avant 1420-1421 : le château de Berzé est à Pierre de Beaufremont, commandant des forces bourguignonnes.[13]
- 1420 (3 juillet ou 1421) : prise du château de Berzé par les Armagnacs aux Bourguignons de Pierre de Beaufremont.[14]
- 1424 : reprise du château de Berzé par les Bourguignons aux Armagnacs. Les Bourguignons, qui connaissaient les passages souterrains, réussissent à y pénétrer par surprise et à en chasser les « français ».[15]
- 1435 : le château de Berzé est donné par le duc de Bourgogne Philippe le Bon (1419-1467) à son écuyer, Macé de Rochebaron, également capitaine de Solutré.[16]
- 1471 : le château (forteresse) de Berzé résiste à l’offensive menée par les troupes de Louis XI contre le Mâconnais.[17]
- 1502 : consécration à Berzé-le-Châtel d’une chapelle (sur l’emplacement de l’actuelle mairie-écoles de 1884) par l’évêque de Mâcon, Etienne de Longwy, servant d’église paroissiale.[18]
- 1542 : première mention de la terre de Berzé-le-Châtel comme baronnie, dans un traité passé entre le seigneur Philibert de Rochebaron et sa femme Catherine de Rossillon.[19]
- 1562 : les Protestants tentent vainement de s’emparer du château de Berzé-le-Châtel, et sans doute pour se venger de cet échec (d’après Lorrain dans son « Histoire de l’Abbaye de Cluny »), brûlent vif le curé de la paroisse dans ses habits sacerdotaux.[20]
- 1591 (6 août) : capitulation du château de Berzé, défendu par René de Rochebaron, baron de Berzé, Cences et Joncy, fervent royaliste, assiégé par les 1200 hommes et l’artillerie du duc de Nemours attaquant pour le compte de la Ligue.[21]
Le duc de Nemours dispose également de 400 chevaux. Le détail de l’artillerie présente semble déterminant dans la décision de René de Rochebaron de capituler : 1 couleuvrine, 1 batarde, 1 moyenne et 2 fauconneaux ….. Il envoie donc le sieur de Locatel au duc de Nemours pour demander à capituler, ce à quoi le prince consent.[22]
- 1591 (9 août) : en vertu de sa capitulation, et des articles convenus, le sieur René de Rochebaron sort du château sur les 2h de l’après-midi, avec ses gentilshommes, capitaines, soldats et domestiques, avec leurs armes, chevaux et bagages pour aller où bon lui semblera. Il emmène aussi ses meubles, mais non les munitions, les pièces et les denrées nécessaires à la défense du château. Sa femme (Françoise d’Aumont, qui a souvent commandé le château en l’absence de son mari) et ses enfants peuvent se retirer à Joncy, sous la sauvegarde du duc de Nemours.
Après le départ de René de Rochebaron, la Ligue installe une garnison de 32 hommes et un magasin de guerre.[23]
- vers 1600 : Henri IV récompense René de Rochebaron de ses services en érigeant sa terre de Berzé en comté.[24]
- 1605 : René de Rochebaron fait donation plusieurs maisons, avec jardins et dépendances, toutes à Cluny, à l’un de ses capitaines, « noble François Dulemont, en considération des services qu’il lui rendait- depuis 22 années ».
- 1616 : René de Rochebaron fait renouveler son terrier de Berzé.[25]
- 1617 (4 avril) : René de Rochebaron teste à Rochetaillée, instituant sa femme, Françoise d’Aumont, comme légataire universelle, à condition de léguer à son tour tous les biens à un de ses parents ou des siens, à l’exception du sieur d’Aumont son frère, avec condition de porter armes et noms de Rochebaron.[26]
- 1623 (25 mars) : François d’Aumont, veuve de René de Rochebaron, teste en demandant à être inhumée près de son époux en la chapelle de l’église de Rochetaillée, et institue pour héritier de tous ses biens Antoine d’Aumont son neveu.[27]
- 1642 (1er juillet) : Antoine d’Aumont de Rochebaron afferme la terre et le comté de Berzé, consistant entre autre en un château à Berzé-le-Châtel, se réservant la chasse des bêtes fauves et le droit de loger au château quand il vient au pays. Il habite alors Paris, en son hôtel, Place Royale.[28]
- 1675 (5 septembre) : visite de la chapelle-église de Berzé-le-Châtel, appartenant à l’archiprêtré du Rousset et à la présentation de l’abbé de Cluny. Le procès-verbal indique l’état de pauvreté : « Le chœur non voûté n’a qu’une ouverture fermée avec du papier, la nef n’est ni lambrissée ni carrelée ».[29]
- 1713 (1er juin) : vente du château de Berzé à Antoine-Alexandre Michon, seigneur de Pierreclos par dame Olympe de Brouilly de Pienne, femme séparée de biens de Louis d’Aumont de Rochebaron, duc d’Aumont et pair de France, pour la somme de 96 000 livres. Le château continue à servir de résidence à des fermiers.[30]
- 1732 (12 mars) : lègue par testament par la dame de Pierreclos, Antoinette Brossier, de 2 000 livres pour réparer la chapelle-église de Berzé-le-Châtel. Lègue qui n’eût apparemment pas de suite.[31]
- 1739 : construction de l’église de Berzé-le-Châtel.[32]
- Hiver 1787-1788 : La communauté du village demande "qu'on les débarrassât de ces animaux très nuisibles (les loups), qui se sont fort multipliés dans cette partie du pays."[33]
- 1789 (28 juillet) : selon le témoignage d’Antoine Carreau, maître maçon de Pierreclos, qui se rendait de Vaux-Verzé au Vernay, il voit de loin une foule de gens qui travaillaient à « démolir » le château de Berzé-le-Châtel, « mais sans pouvoir en connaître aucun ».[34]
- 1789 (29 juillet) : selon le témoignage de A.Patouillard, jardinier du seigneur de Pierreclos, dans la bande d’une soixantaine d’hommes qui envahit le château de Pierreclos à cette date, il n’en reconnaît qu’un, Debiaune, habitant de Sologny portant une hallebarde « par lui prise au château de Berzé ».[35]
XIXe siècle
- 1866 : Creusement d'un tunnel au Bois-Clair, dans le cadre des travaux d'aménagement de la ligne ferroviaire entre Mâcon et Moulins. Le projet de l'ouvrage s'étend sur 1602 mètres entre l'embouchure est, au pied du château médiéval et la porte côté Cluny.
« On y creuse une cheminée verticale à mi-parcours, d’une profondeur de 86 m, de façon à disposer de 4 points d’attaque. Cette cheminée sera utilisée plus tard pour l’évacuation des fumées. »[36]
- avant 1884 : le bâtiment désaffecté de l’ancienne chapelle-église de Berzé le Châtel devient communal.[37]
- 1884 : construction sur l’emplacement de l’ancienne chapelle de la Mairie-Ecoles de Berzé-le-Châtel.[38]
Deuxième guerre mondiale
La libération du département en août 1944 se joue partiellement sur le territoire de la commune.
- 1944 (11 août, 7h) : Les compagnies Lucien et Du Chauffaut, détachées à la Coix-Montmain par le commandant Laurent, ainsi que quelques éléments Gérard (Genevès ?), s’installent silencieusement en lisière de la forêt dominant le château de Berzé-le-Châtel, situé à l’intérieur du dispositif allemand.
- 1944 (11 août, en fin de matinée) : les Allemands, tenant le Col du Bois Clair, les carrefours des RN 79 et 80 et de La Valouze, lancent à partir de la Croix-Blanche un convoi d’une vingtaine de véhicules (autocars, camions, voitures), pour déboucher sur Cluny.
- 1944 (11 août, 12h) : les deux compagnies FFI (Lucien et Du Chaffaut) installées à hauteur de Berzé-le-Châtel le long d’une ligne droite de la route, stoppent avec 13 fusils mitrailleurs le fort convoi allemand. Ils tirent jusqu’à épuisement de leurs chargeurs (12 par arme), durant une vingtaine de minutes environ. Faible riposte des Allemands, avec un canon de 37 et une mitrailleuse lourde qui cherche vainement son objectif.
- 1944 (11 août, 13 h) : Les deux compagnies Lucien et Du Chaffaut se replient silencieusement vers la Croix-Montmain où le commandant Laurent les gardera en réserve.[39]
Histoires, personnages et anecdotes
Hugues de Berzé
* vers 1110-1171 : Hugues de Berzé possède justice pleine et entière sur Berzé, Pierreclos, Sologny, Serrières et Milly, dont les habitants doivent guet et garde au château. Un diplôme du roi Philippe Auguste reconnaît qu’Hugues de Berzé avait placé « sous la foi et l’hommage » du roi de France son château de Berzé, lequel « échappe ainsi à la souveraineté du comte de Mâcon », Jean Richard. Hugues de Berzé se croisa, tout comme son fils Hugues (II).[40]
* toutes premières années du 13e siècle : Hugues (II ?) de Berzé écrit un sermon moralisateur, la « Bible au seigneur de Berzé », poème révélant certains traits de la mentalité seigneuriale, mais également porteur de tous les lieux communs de la littérature chevaleresque de l’époque.[41]
Jean de Frolois et Guy de Saint-Trivier
1346 : à la mort de Geoffroi, dernier seigneur de Berzé, deux prétendants se disputent son château et ses dépendances : Jean de Frolois, chevalier, seigneur de Molinot et beau-frère du défunt, et Guy de Saint-Trivier, seigneur de Beauregard, son neveu. La lutte est violente et prolongée. Un arrêt du Parlement déclare Frolois propriétaire de la seigneurie, et celui-ci arbore les panonceaux royaux sur les tours en signe de sauvegarde. Mais Saint-Trivier emporte le château par escalade, chasse les gens de Frolois et le met au pillage. Le Parlement maintient Frolois dans ses droits, et condamne son adversaire à des amendes.[42]
Pierre de Beaufremont
- avant 1421 : le château de Berzé est à Pierre de Beaufremont, commandant des forces bourguignonnes.[43]
- 1421 : prise du château de Berzé par les Armagnacs aux Bourguignons de Pierre de Beaufremont...[44]
Macé de Rochebaron
- 1435 : le château de Berzé est donné par le duc de Bourgogne Philippe le Bon (1419-1467) à son écuyer, Macé de Rochebaron, également capitaine de Solutré.[45]
René de Rochebaron
Baron de Berzé, Cenves et Joncy. Cette dernière baronnie avait été portée dans sa famille par le mariage de Claude de Rochebaron, échanson du duc de Bourgogne, avec Jeanne, nièce de Guie d’Anglure.[46]
- 1591 (6 août) : capitulation du château de Berzé, défendu par René de Rochebaron, baron de Berzé, Cences et Joncy, fervent royaliste, assiégé par les 1200 hommes et l’artillerie du duc de Nemours attaquant pour le compte de la Ligue.[47]
Le duc de Nemours dispose également de 400 chevaux. Le détail de l’artillerie présente semble déterminant dans la décision de René de Rochebaron de capituler : 1 couleuvrine, 1 batarde, 1 moyenne et 2 fauconneaux ….. Il envoie donc le sieur de Locatel au duc de Nemours pour demander à capituler, ce à quoi le prince consent.[48]
- 1591 (9 août) : en vertu de sa capitulation, et des articles convenus, le sieur René de Rochebaron sort du château sur les 2h de l’après-midi, avec ses gentilshommes, capitaines, soldats et domestiques, avec leurs armes, chevaux et bagages pour aller où bon lui semblera. Il emmène aussi ses meubles, mais non les munitions, les pièces et les denrées nécessaires à la défense du château. Sa femme (Françoise d’Aumont, qui a souvent commandé le château en l’absence de son mari) et ses enfants peuvent se retirer à Joncy, sous la sauvegarde du duc de Nemours.[49]
- vers 1600 : Henri IV récompense René de Rochebaron de ses services en érigeant sa terre de Berzé en comté.[50]
- 1605 : René de Rochebaron fait donation de plusieurs maisons, avec leurs jardins et dépendances, toutes situées à Cluny, à l’un de ses capitaines, « noble François Dulemont, en considération des services qu’il lui rendait- depuis 22 années ».[51]
Antoine d’Aumont de Rochebaron
Héritier de René de Rochebaron, par l’intermédiaire de la femme de celui-ci, Françoise d’Aumont, dont il est le neveu.
Comte de Berzé, baron de Cenves et de Joncy, seigneur de Rochetaillée , petit-fils de Jean d’Aumont, maréchal de France qui servit sous 6 rois.
Il servit dans l’armée pendant 51 ans, assistant à grand nombre de sièges et de batailles ; créé maréchal de France en 1651. Nommé gouverneur de Paris en 1662, duc et pair en 1665.
Il meurt à Paris en 1669, à 68 ans.[52]
- 1642 (1er juillet) : Antoine d’Aumont de Rochebaron afferme la terre et le comté de Berzé, consistant entre autre en un château à Berzé-le-Châtel, se réservant la chasse des bêtes fauves et le droit de loger au château quand il vient au pays. Il habite alors Paris, en son hôtel, Place Royale.[53]
Légende de la Tour du Bœuf
« Une tradition conservée dans le pays veut qu’un seigneur de Berzé, menacé d’un long siège, ait fait enfermer sous les sombres voutes de cette tour et sans aucune nourriture un homme et un bœuf. Il voulait par là s’assurer lequel des deux vivrait le plus longtemps. »[54]
Patrimoine
Ancienne chapelle-église et église paroissiale :
- 1502 : consécration à Berzé-le-Châtel d’une chapelle (sur l’emplacement de l’actuelle mairie-écoles) par l’évêque de Mâcon, Etienne de Longwy, servant d’église paroissiale.
- 1675 (5 septembre) : visite de la chapelle-église de Berzé-le-Châtel, appartenant à l’archiprêtré du Rousset et à la présentation de l’abbé de Cluny. Procès-verbal état de pauvreté : « Le chœur non voûté n’a qu’une ouverture fermée avec du papier, la nef n’est ni lambrissée ni carrelée ».
- 1732 (12 mars) : legs testament dame de Pierreclos, Antoinette Brossier, 2 000 livres pour réparer chapelle-église Berzé-le-Châtel. Un don resté sans suite …
- avant 1884 : le bâtiment désaffecté de l’ancienne chapelle-église devient communal.
- 1884 : construction sur l’emplacement de l’ancienne chapelle du bâtiment Mairie-Ecoles.
Eglise actuelle 1739, vocable Saint-Sébastien
- 1739 : construction de l’église de Berzé-le-Châtel.
Maître-autel 18e bois sculpté peint style baroque, gradin porte-cierges rinceaux, tabernacle fronton, antependium 3 médaillons, agneau pascal au centre.
Siège curial 18e fond du chœur, art populaire, bois sculpté peint.
Statue Vierge à l’enfant 15e (à gauche) pierre peinte gris, thème à l’oiseau, visage Vierge pré-Renaissance.
Statue Sainte femme 16e (à droite) pierre peinte gris, avec petit donateur soutane surplis.
Bustes reliquaires 18e angles chœur, bois sculpté peint.
Statue saint Sébastien 18e bois peint sculpté.
Statuette sainte Agathe (prem. moitié 18e) ds la nef, ouest, bois sculpté peint.
Pierre gravée dédicace 1502 lettres gothiques rappelant dédicace ancienne chapelle par évêque de Mâcon Estienne de Longvy.
Fonds baptismaux (porte 15e). Porte bois baptême du Christ par St Jean-Baptiste[55]
Croix du cimetière :
Le cimetière communal a été agrandi en 1924 par une parcelle de 2 ares vendue par le comte Enguerrand-Jean-Jacques-Joseph de Thy de Milly.
Une première concession demandée en juin 1926 par le comte pour sa famille.
La croix est d'époque classique (17e siècle probablement).
- Socle en granit massif, aux arêtes amorties.
- Fut terminé par un chapiteau corinthien.
- Croix sculptée grès Christ en croix, bras grêles à l’horizontale, face entrée cimetière,
- avec Vierge à l’enfant tenant objet que saisit l’enfant en face opposée.
- Extrémité bras de la croix en chou.
Lavoir :
Construit au XIXe siècle. Travaux de réfection http://www.example.com/ en 2015-2016
Loisirs et culture
Agriculture
Espace et territoire
- Altitude = 349 mètres
- Superficie = 553 hectares
- Densité = 12.48 hab / km²
Notes
- ↑ p. 51, in « Mâconnais gallo-romain IV », 1931, de Gabriel JEANTON.
- ↑ p. 8, in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980
- ↑ recherches de Gérard Thélier
- ↑ p. 31 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ La basse-cour des châteaux seigneuriaux du Xe au XIe siècles comportent, non pas des enclos à volailles, mais divers bâtiments de service, situés en contre-bas de la tour. Ils sont également protégés par une enceinte et par un fossé
- ↑ p. 31 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p.8 in « La société aux XIe et XIIe siècles dans la région mâconnaise », Georges DUBY, Editions Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1988
- ↑ p.52 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.31 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.52 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.53 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.54 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 17 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p.31 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.54 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p.54 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ pp.54 et 56 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.48 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.48 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.49 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.49 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.49 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p. 17 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p.37, 50, 58 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p. 17 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 17 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ Raymond Oursel, in « La Bête du Gévaudan en Saône-et-Loire ? », Entre Saône et Loire - revue du conseil général, 1972, n°2, p. 40-41.
- ↑ p.58 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.58 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p. 72, in « Un peu d’Histoire locale », manuscrit de Henri LATHUILLERE, 1992
- ↑ p. 17 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 17 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ pp.52-55 in « Fault pas y crainsdre », COLLECTIF 4e CHOC, 2e éditions Bourgogne-Rhône-Alpes, Mâcon, 1er trimestre 1975
- ↑ p. 31 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p.8 in « La société aux XIe et XIIe siècles dans la région mâconnaise », Georges DUBY, Editions Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1988
- ↑ p.52 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p. 32 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991
- ↑ p.54 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.54 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.48 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.48 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.49 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.49 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ p.59 in « Le Mâconnais Historique, Seigneurs et Châteaux, cantons de Mâcon sud et nord, La Chapelle de Guinchay, Tramayes », PERRAUD, François, Protat Frères Imprimeurs, 1912, Mâcon
- ↑ description in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 6e volume Or, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991