Eglise Saint-Blaise à Mazille
L’église Saint-Blaise est une église paroissiale romane isolée au cœur de la vallée de Mazille, dans le département de la Saône-et-Loire en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située à l’emplacement probable d’un premier édifice dédié à saint Julien, qui était à l’origine le centre local de peuplement. Son architecture semble montrer deux phases de construction. La première phase pourrait dater de la seconde moitié du Xe siècle, époque à laquelle l’abbaye de Cluny obtient les terres environnantes. De cette construction, la nef, la façade, les murs nord et sud de la croisée et les murs de l’abside demeurent. La deuxième phase de construction pourrait remonter au début du XIIe siècle, et concerne le clocher, rebâti contre le mur sud de la travée sous clocher originelle, mais aussi les restes de cette travée et une partie de l’arc triomphal. Elle a probablement eu lieu par suite d’un affaissement de l’arc original, qui aurait entraîné l’effondrement du clocher. Cette reconstruction s’accompagne d’une restauration et de la décoration de l’édifice, comme en témoignent plusieurs chapiteaux sculptés. Elle pourrait avoir été prévue en conséquence – et peut-être compensation – de la réorganisation des lieux par Cluny au début du XIIe siècle. Il semble qu’à cette époque l’abandon de l’habitat de la vallée soit décidé au profit du bourg actuel, en hauteur autour du doyenné, qui devait concentrer activité et population. L’église, désormais dédiée à saint Blaise, est par la suite peu remaniée, peut-être protégée par sa position excentrée. Seule la porte du mur sud de la nef est ajoutée au XVIe siècle. Aux XIXe et XXe siècles, l’église est plusieurs fois rénovée et son aspect modernisé, notamment au niveau de la toiture et du portail principal. Elle est classée Monument Historique depuis 1913.
Adresse | Croisement de Moulin Thury et La ville, 71250 Mazille |
Coordonnées GPS | 46°23'49.1"N 4°36'18.4"E |
Paroisse de rattachement | Paroisse de Cluny Saint Benoît |
Protection Monuments Historiques | Classée en 1913 |
Sommaire
Historique
Le village de Mazille a des origines très anciennes. Les vestiges d’une villa romaine ont ainsi été retrouvés sur le territoire de la commune, tout comme de nombreuses tuiles et céramiques de la même époque. La première mention du lieu est faite en 893, dans un acte privé passé à Château, sous le nom Mazirias[1]. A cette occasion, Teotgrinus vend un champ situé dans la villa de Biérin. Une des limites de ce champ est désignée comme Mazirias, qui à cette époque semble être un vaste domaine comtal bien structuré, aux limites stables, composé de forêts et de terres cultivables.
En 908, Hugues vicomte de Mâcon, et sa femme Lilia, achètent des terres à Jalogny, Château et Biérin. L’acte d’achat est souscrit par Guillaume le Pieux (duc d’Aquitaine et comte de Mâcon, fondateur de l’abbaye de Cluny). En 926, Lilia désormais veuve donne aux moines de Cluny les terres qu’elle avait acquises à Château, Rufey et Biérin. Cette donation est faite avec la bénédiction de Guillaume le Jeune (neveu et héritier de Guillaume le Pieux). Les moines de Cluny se rapprochent ainsi du domaine comtal de Mazirias.
La même année, Guillaume le Jeune meurt. Il lègue le domaine de Mazille à Gislebert, comte de « Chalon », dont l’autorité s’étend sur toute la Bourgogne. Vers 950, ce dernier donne à son tour ces terres à son fidèle Aquin. Il s’agit là d’une manœuvre savamment orchestrée afin que l’abbaye de Cluny récupère le domaine de Mazille. En effet, Aquin prend au même moment l’habit monastique, et ses biens reviennent directement à l’abbaye. Cluny récupère donc un domaine immense composé de forêts et de terres cultivables.
En 962, Adon, évêque de Mâcon, ajoute l’église de Mazille aux terres données à Cluny. Vraisemblablement construite peu avant, l’église est alors dédiée à Saint-Julien, et correspond en partie à l’église actuelle (sous le patronage de saint Blaise[2]). L’édifice est le centre d’un premier groupe d’habitat[3]. Par la suite, le domaine de Mazille est mentionné dans de nombreux actes et chartes[4], ce qui témoigne de l’importance du lieu. Les moines s’installent alors dans un ensemble de bâtiments construit sur un éperon, et qui domine la vallée de Cluny et le bourg primitif de Mazille. Au XIe siècle, l’abbé Hugues de Semur érige Mazille en doyenné[5]. Dès cette époque, Cluny réorganise les terres de Mazille. L’abandon de l’habitat de la vallée est décidé au profit du bourg actuel, en hauteur autour du doyenné, qui devait concentrer activité et population.
L’église de Mazille est donc dès cette époque isolée au milieu du vallon du Repentir. Elle suit un plan relativement simple : nef unique rectangulaire, travée de chœur flanquée au sud d’une travée sous un clocher carré, et abside à l’est. Son architecture laisse paraître deux phases de construction . La première semble dater de la deuxième moitié du Xe siècle (c’est en tout cas ce que semblent indiquer la très grande épaisseur des murs et la facture du décor), certainement peu avant la donation d’une église Saint-Julien faite par Adon à l’abbaye de Cluny. Plusieurs parties de l’édifice actuel remontent visiblement à cette époque : la façade (en partie remaniée), la nef, les murs gouttereaux de la travée de chœur, et l’abside.
Le reste de l’édifice appartient à une seconde phase de construction, au plus tôt du début du XIIe siècle, comme le laissent penser l’usage de l’arc brisé et le décor intérieur de l’abside, semblable au style de Cluny III. Ce décor, l’ensemble du clocher, l’arc triomphal ainsi que la voûte et les arcs latéraux de la croisée semblent dater de cette reconstruction. La motivation de cette dernière est hypothétique, mais elle pourrait venir de l’affaissement de l’arc triomphal d’origine, qui aurait entraîné le clocher et détruit en partie la croisée. Cela expliquerait en tout cas pourquoi le grand arc de l’abside n’a pas été reconstruit. Le soin donné au décor de l’édifice pourrait avoir été entrepris en conséquence – et peut-être compensation – de la réorganisation du domaine de Mazille par Cluny au début du XIIe siècle, qui prévoit l’abandon de l’habitat de la vallée.
Dans les siècles qui suivent, l’église paroissiale désormais dédiée à saint Blaise est peu remaniée, peut-être protégée par sa position excentrée. Outre les travaux usuels d’entretien, seule la porte au sud de la nef est ajoutée au XVIe siècle, de style flamboyant. Une visite pastorale a lieu en 1675, et est menée par l’archiprêtre du Rousset Claude Bouteloup. On sait ainsi que le curé de l’époque est Thomas Animé et que la paroisse compte 200 communiants. Aux XIXe et XXe siècles, l’église est plusieurs fois rénovée et son aspect modernisé. Une nouvelle cloche est fondue en 1859, de nouveau remplacée en 1897-1898. A la fin du XIXe siècle, le clocher est repris, tout comme le plafond de la nef (aujourd’hui disparu).
Au début du XXe siècle, le village et ses habitants prennent conscience de la valeur patrimoniale de leur église, et donc de la nécessité de la protéger. En 1913, elle est donc classée Monument Historique. En 1937, une restauration générale de l’édifice est entreprise, notamment grâce à un emprunt de 15 000 francs contracté par la municipalité auprès de contribuables. Lors de ces travaux, les peintures de la nef sont découvertes. Dans les années 2000, l’église est plusieurs fois restaurée, notamment au niveau de la couverture en laves. En 2016 et 2017, de gros travaux d’assainissement et de rénovation intérieure de l’édifice sont entrepris . Ils sont financés par le fond de dotation Lapalus-Bidaut (donateurs privés), la Fondation du Patrimoine (à hauteur de 58750 euros), la commune et la DRAC (Direction Régionale des affaires Culturelles). L’église restaurée est inaugurée le 24 Juin 2017. En 2019, la restauration du mur en pierre sèche à côté de l’église est engagée, notamment grâce à des subventions de le DETR 30 % et du Conseil Départemental 20 %.
Anecdote : Michel Bouillot a vécu (au hameau des Varennes) et est enterré à Mazille.
Une stèle gravée sur une pierre de Saint-Martin-Belle-Roche a été installée près du hameau des Varennes en son honneur . On y lit : « On ne voit bien qu’à pied », phrase qu’affectionnait Michel Bouillot.
Description architecturale[6]
GLOSSAIRE : Bourgogne Romane
L’église Saint-Blaise, bien orientée à l’est, est bâtie en calcaire doré. Elle est composée d’une nef unique rectangulaire, d’une travée de chœur et d’une abside accolée à la sacristie. La travée de chœur est flanquée au sud d’une travée sous un clocher carré. L’édifice a des proportions harmonieuses et impressionne notamment par l’épaisseur des murs (plus d’1m pour la façade et les gouttereaux, 1.25m pour l’abside).
Plans ©CEP
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La façade de l’édifice, remaniée au XIXe siècle, mêle éléments romans et reprises modernes. Le portail à encadrement toscan[7] est intégré dans un décor de bandes et arcatures lombardes. Les arcatures sont très irrégulières, et celle au-dessus du portail est allongée sur toute la largeur du linteau. Les arcatures retombent sur des modillons sculptés. Au-dessus du portail, un oculus éclaire la nef. Le gouttereau nord est ouvert de trois baies plein cintre ébrasées, assez étroites. Au sud, trois autres baies similaires éclairent la nef (celle à l’ouest a été visiblement remaniée et est plus large que les autres), en plus d’une plus petite à l’est (récemment rouverte). Ces baies sont encadrées par des contreforts plats, qui servent plus de décor que de réel soutien. Au sud de la nef, un porche (petit auvent à deux pentes) du XVIe siècle protège l’accès latéral.
La travée de chœur est ouverte au nord d’une petite baie plein cintre ébrasée, en hauteur du mur, lui-même épaulé par de larges contreforts. Au sud, la travée est flanquée par la travée soutenant le clocher hors-œuvre. Celle-ci est épaulée par deux contreforts plats, et percée d’une porte plein cintre en retrait d’un arc brisé, à côté d’une petite meurtrière. Le clocher est composé d’un soubassement aveugle et de deux niveaux, séparés par un cordon de pierre. Le soubassement est accolé à une construction surmontant la croisée, permettant d’accéder au clocher. Le premier étage de la tour est ouvert de deux baies plein cintre par face, en retrait du parement du mur. Le deuxième étage comporte une baie géminée par face, avec retombée médiane sur doubles colonnettes aux chapiteaux sculptés. Sur chaque face, une bande lombarde court sur toute la hauteur du clocher, et se termine au sommet par une série d’arcatures. Le clocher est coiffé d’une pyramide de pierre à quatre pans, reposant sur une corniche en pierre munie de frises en dents d’engrenage.
A l’est, l’abside hémicirculaire complète l’édifice. Elle est décorée de cinq bandes lombardes dans lesquelles s’intègrent au centre trois baies plein cintre ébrasées. Au nord, on distingue encore les contours d’une ancienne fenêtre rectangulaire désormais murée. Au sud, la sacristie masque et remplace une baie ancienne. Une corniche à modillons nus court le long de la nef et de l’abside, et supporte la lourde couverture de laves.
On accède à l’intérieur de l’édifice via plusieurs marches, le niveau du sol dallé étant plus bas que les abords de l’église. Les parties du sol accueillant les chaises sont par ailleurs surélevées. La nef longue de trois travées est charpentée, le plafond du XIXe siècle ayant été détruit lors de la dernière restauration de l’édifice. Au nord, les vestiges de peintures du XVIe siècle sont visibles. Au sud, une arcade en plein cintre est creusée au niveau de la dernière travée, à l’emplacement de l’ancienne porte romane. A l’est, l’arc triomphal en plein cintre est très bas. De chaque côté de cet arc, un autel latéral est surmonté d’une niche accueillant une statuette. Au-dessus de l’arc, le dégagement de la charpente permet d’apercevoir l’ancien accès au clocher au centre, désormais muré, et l’accès actuel, à droite.
L’arc triomphal s’ouvre sur la travée de chœur, surélevée d’une marche et délimitée par une grille de communion en fer forgé. Cette travée est voûtée d’arêtes et encadrée latéralement par des arcs brisés. Au sud, elle communique avec la travée sous clocher via une petite porte en plein cintre, juste en-dessous d’une petite baie ébrasée. La travée sous clocher est une salle voûtée en berceau légèrement brisé. Un accès pour personnes à mobilité réduite a été aménagé dans cet espace : un plan incliné est installé pour accéder à la travée de chœur, à l’emplacement d’un ancien accès à l’édifice, probablement celui du desservant[8]. La travée de chœur s’ouvre sur l’abside via un arc brisé doublé. L’abside est voûtée d’un cul-de-four, et décorée d’un ensemble de cinq arcatures sur colonnettes avec chapiteaux sculptés, autour des baies.
Inventaire décor et mobilier
- Peintures murales des XVIe et XVIIe siècles, classées en 1922, restaurées en 2016-2017 [9]:
Sur le mur nord, donateur en prière présenté par saint Christophe, portant l’Enfant-Jésus, à la Vierge de Pitié, personnage devant un crucifix avec le squelette de la Mort brandissant une flèche, croix de consécration ; à l’angle, tête d’évêque avec sa crosse
Sur le mur sud, faux joints et litre funéraire à blason : on discerne un blason qui pourrait être celui de la famille de Montchanin, châtelaine à Mazille au XVIe siècle[10].
Décor de chevrons sur l’arc triomphal.
- Bandes et arcatures lombardes de la façade (irrégulières), retombant sur des culots sculptés
- Décor du clocher :
Bandes et arcatures lombardes.
Baies géminées à retombée médiane sur colonnettes aux chapiteaux sculptés (feuillages, atlantes)
Frises en dents d’engrenage (corniche).
- Décor de l’abside :
Extérieur : bandes et arcatures lombardes encadrées par des contreforts
Intérieur : cinq arcatures sur colonnettes avec chapiteaux sculptés de feuillages. Le style sculptural est celui de Cluny III.
- Porte latérale flamboyante : linteau sculpté d’un blason, possiblement celui de la famille de la Garde-Marzac[11], ancienne propriétaire du château de la Garde : « échiqueté d’or et de gueules ».
- Statuaire :
Saint Blaise, en bois doré, du XVIIIe-XIXe siècle (dans une niche, à gauche de l’arc triomphal) : en habit d’évêque.
Vierge à l’Enfant, en bois doré, du XVIIIe-XIXe siècle (dans une niche, à droite de l’arc triomphal) : la Vierge tient un sceptre, et l’Enfant Jésus le globe terrestre.
Christ en Croix, en bois (au-dessus de l’arc triomphal)
Jeanne d’Arc (nord de la nef)
Saint Blaise, du XVIIe siècle (au-dessus de l’accès à la sacristie, précédemment sous l’auvent de la porte latérale)
Ange agenouillé (entrée ouest de la nef)
Sainte Philomène, en bois doré, du XVIIIe-XIXe siècle (sud de la nef, de même type que les statuettes dans les niches)
Sacré-Cœur (abside)
Notre-Dame de Lourdes (abside)
Saint Joseph (abside)
- Grille de communion en fer forgé, du XVIIIe siècle (marque l’entrée du chœur, juste avant la travée droite)
- Maître-autel en bois (abside)
- Autels latéraux, décor marbré (de chaque côté de l’arc triomphal)
- Chaire à prêcher, en bois sculpté (nord de la nef)
- Confessionnal (contre le mur ouest)
- Plaque commémorative dédiée aux soldats morts aux combats (contre le mur ouest)
- Chemins de croix (dessins)
- Bénitier sur pied, en pierre blanche (entrée latérale), XVIIIe siècle, dont la cuve est sculptée :
« Jesu Maria Joseph Sieur Claude Nonain an 1710 ». La famille Nonain était une famille notable du village[12].
- Tabernacle en bois peint et doré (entrée ouest de la nef), début du XIXe siècle
- Cuve baptismale en pierre (à côté du tabernacle, derrière une grille en fer forgé)
- Crédence flamboyante (mur sud de la nef, près de l’autel)
- Vitraux, restaurés en 2016-2017
- Dans le cimetière, pierre tombale de Michel Bouillot, qu’il a lui-même dessinée. On y lit : « La nuit même est lumière, A celui qui sait voir »
Rénovations / Etat
- Rénovations :
XIXe :
1830 : construction de la croix de cimetière (devis de 202.77 francs)
1859 : fonte d’une nouvelle cloche (décompte de 3523.85 francs)
1861 : réparations provisoires pour consolider les poutres permettant de monter au clocher (pour assurer la stabilité du clocher)
1866 : changement du mécanisme permettant la sonnerie de la cloche
1882 : réparations faites au clocher de l’église
1885 : réparation de la toiture du clocher et de la chapelle (devis de 323 francs de Mr Poulachon, couvreur)
1891 : réfection du plafond de la nef (devis de 1900 francs par Pinchard, architecte de Mâcon)
1897+1898 : cloche cassée par accident ; installation d’une nouvelle cloche (2250.70 francs, entreprise Monet & Cie)
XXe :
Vers 1937 : restauration de l’église
Travaux d’entretien et de modernisation
XXIe :
2011 : Relevés architecturaux réalisés par une équipe d’étudiants japonais du Kyoto Institute of Technology, sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.
2016-2017 : assainissement et restauration intérieure de l’église, dégagement de la charpente, mise en norme de l’électricité, système de chauffage des bancs, sonorisation de la nef, restauration des peintures.
2019 : restauration du mur en pierre sèche à côté de l’église
- Etat :
L’église est en très bon état et a récemment été entièrement restaurée. Elle fait l’objet d’un soin constant de la part de la commune.
- Classement :
L’église est classée Monument Historique depuis 1913.
Actualités
Pour suivre l’actualité de l’église, consulter le site internet de la commune :
Visite
L’église Saint-Blaise est d’ordinaire fermée, sauf lors des Journées du Patrimoine.
Pour visiter l’édifice en dehors de cette période, se renseigner auprès de la mairie.
L’église est entièrement adaptée aux personnes à mobilité réduite (un plan incliné est installé à l’entrée de la travée sous clocher).
Association engagée
Les Amis de Michel Bouillot :
Association dédiée à Michel Bouillot, artiste et érudit local.
En septembre 2015, les A.M.B. ont publié un premier ouvrage intitulé Connaître Mazille, village de Bourgogne du Sud. Cet ouvrage reprend des dessins et des textes de Michel Bouillot parus dans le bulletin municipal de Mazille entre 1984 et 1990.
En 2018, une stèle a été érigée en l’honneur de Michel Bouillot par la commune et l’association.
Plus largement, l’association s’engage pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine de la commune (notamment lors des Journées du Patrimoine).
Président : Jean-Claude VOUILLON
Contact : jean-claude.vouillon@orange.fr
03 85 50 84 23
Iconographie ancienne et récente
Plans cadastraux
Bibliographie
- GUERREAU, Alain, Notes d’observation, 2011.
- RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
- SAPIN, C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon, Faton, 2006, 311p.
- VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.
Sources
- Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1973 :
Archives départementales de Saône-et-Loire
- Brochure de la Fondation du Patrimoine :
- Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
- Fiche édifice de la Pastorale du tourisme 71 :
- Plans des étudiants japonaise du Kyoto Institute of Technology, dressés en 2011 sous la direction du professeur Masatsugu Nishida.
- Documents rédigés par la commune :
Dépliant de visite
Fiches présentation de l’église
Historique du village
- Articles du JSL :
Propriétaire / Contact
Commune de Mazille
03 85 50 81 17
mairie.mazille71@orange.fr
Patrimoine local et/ou folklore
Ancien doyenné clunisien dont la construction remonte aux XIe et XIIIe siècles. Il abrite une chapelle gothique aux sculptures délicates. Il est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1964. C’est une propriété privée qui se visite pendant la saison estivale.
Eglise romane construite en plusieurs phases, aux Xe et XIIe siècles. Elle est classée Monument Historique depuis 1940, de même que les parcelles de terrain qui l’entourent.
Eglise romane datant de la fin du Xe siècle ou du début du XIe, et en partie reconstruite au XIIIe. Elle faisait partie d’un doyenné clunisien.
L’église est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1929.
- Michel Bouillot a vécu à Mazille, au hameau des Varennes, et y est enterré. Une pierre tombale a été érigée en son honneur par la commune.
Notes et références
- ↑ Garrigou-Grandchamp Pierre, Guerreau Alain, Salvèque Jean-Denis, Impey Edward, « Doyennés et granges de l'abbaye de Cluny. Exploitations domaniales et résidences seigneuriales monastiques en Clunisois du XIe au XIVe siècles », In : Bulletin Monumental, tome 157, n°1, année 19, « Demeures seigneuriales dans la France des XIIe-XIVe siècles. », pp. 71-113.
- ↑ Saint Blaise de Sébaste, saint guérisseur, martyr en Arménie en 316. Voir : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/553/Saint-Blaise-de-Sebaste.html
- ↑ Avec la zone autour de Néronde.
- ↑ Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
- ↑ Voir la fiche dédiée au doyenné de Mazille
- ↑ Description en partie établie à partir des notes d’Alain Guerreau
- ↑ Fiche de la Pastorale du tourisme 71
- ↑ Document de l’association.
- ↑ Fiche de la Pastorale du Tourisme 71
- ↑ Document de l’association
- ↑ Document de l’association
- ↑ Document de l’association