Brandon | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | Canton de La Chapelle de Guinchay |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Cyr Mère Boîtier |
Code Insee, postal | |
Habitants |
Brandon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
Etymologie
La dénomination de Brandon probablement en rapport avec fanal servant de signaux de correspondance pour les légions romaines.[1]
Vestiges gallo-romains
Brandon semble avoir été un oppidum gaulois, positionné à côté d'un important carrefour routier. La voie pré-romaine de Lunna à Autun passe par Brandon, en des lieux qu'il est impossible de reconnaître aujourd'hui, sans doute sous la RCEA ; et de toute façon, dans la vallée de la Grosne en direction de Trambly. A Brandon, une autre voie partait vers le nord-est en direction de Cluny. [2]
Un important carrefour de voies
C'est ce que pensent plusieurs historiens
« ...(Brandon) au carrefour de voies gallo-romaines... » [3]
« De Brandon, d’autre part, une liaison directe avec l’Ecousserie (Suin) est connue par un texte de 1708 (p.11, in H supplément Cluny 7, Archives départementales). Cette mention tardive d’un chemin réunissant la commune de Brandon à un simple hameau montagnard de la commune de Suin qui, à vol d’oiseau, en est distant de 10 bons km, ne peut guère s’expliquer que par la survivance d’un parcours beaucoup plus ancien, jalonné notamment par la station romaine de la Ville d’Allery (La Chapelle-du-Mont-de-France), et qui ne serait comme telle, que la suite de la voie vers le Charolais et Autun. Dès lors serait justifiée, avec la fonction de carrefour de la Haute-Grosne, celle, particulière, de Brandon, connu comme tête d’ager par une charte de Cluny de 917 (recueil n°208). »[4]
Pont de Montravant :
L’ancien pont de Montravant[5], entre Brandon et Trambly, passe, dans le pays, pour être de construction romaine. Il aurait permis le franchissement de la Grosne par la voie de Belleville à Autun. Un bloc de maçonnerie[6], de 20 (?) mètres cubes, existe encore sur la rive droite de la Grosne.
Une voie romaine, appelée localement le "chemin des Romains", sans doute la voie de Belleville à Autun, l'aurait utilisé.
Montagne d’Aoust :
Vestiges d’un camp romain[7], signalés dès 1826, sur la montagne d’Aoust (dérivé d’Auguste) ; tuileaux antiques, fragments d’armures, médailles de Vespasien et autres empereurs. L’opinion générale, appuyée sur d’anciens terriers de l’abbaye de Cluny, attribue à César un camp ou un poste militaire romain[8], dont le vallum se fait encore remarquer à la sommité de cette jolie colline. Une baguette en pierre noire ‘plus longue que celle d’un fusil’, cassée en 3 morceaux, a été conservée quelques temps dans le cabinet de Mr d’Aubigny, au château d'Esmyards.
Les flancs de cette montagne, ayant été défrichés, ont laissé voir des cercueils de pierre, qui renfermaient des squelettes de grande stature. On y voyait aussi un puits très profond, qui a été comblé.
Vestiges barbares
Sur les flancs de la montagne d’Aoust, des sarcophages monolithiques ont été découverts.[9]
Loisirs et culture
Agriculture
Espace et territoire
Notes
- ↑ p. 19, 20, in « Guide touristique de Matour et ses environs », de E. TRUCHOT
- ↑ (JEANTON, « Le Mâconnais gallo-romain II », p.59, 62 ; MONNIER, « Annuaire 1859 », p.228 - p. 243 à 246, in « Les voies romaines de la Cité des Eduens », de Emile THEVENOT
- ↑ p. 164, in FARGETON/extrait, de Barbara MONTORIO
- ↑ p. 10, in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales
- ↑ p. 331, in « Carte archéologique de la Gaule, S&L 71/4 » de Alain REBOURG, 1994.
- ↑ pp. 79-80, Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856.
- ↑ p. 120, in « Annuaire de S&L 1836 », de A.E.MONNIER.
- ↑ p. 79, in « Description des communes de S&L », de M.MONNIER, 1856
- ↑ in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81