La Roche-Vineuse | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | |
Habitants | sorlinois |
Site web | La Roche-Vineuse, site officiel |
La Roche-Vineuse est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Autrefois nommée Saint-Sorlin, sauf pendant la Révolution Française.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- Nom de la commune :
Le village a changé de nom plusieurs fois. En 1793, le village prend le nom de Roche Vineuse. En 1801, avec le Concordat, Roche Vineuse disparaît et Saint-Sorlin revient. En 1907, la commune reprend le nom de « La Roche Vineuse » et les habitants celui de Sorlinois.
- une station néolithique a été mise en évidence au lieu-dit La Belouze.[1]
- des traces d'anciennes exploitations métallurgiques, notamment des scories, ont été découvertes à Nancelle, avant 1881. [2]
- deux sépultures présumées mérovingiennes, orientées, contenant un homme et une femme ont été découvertes à la Boisserolle, en dessous de l'église, en 1923. Plusieurs tombes sous dalle ont été découvertes au nord de Nancelles, à proximité d'Hurigny, avant 1862. Erreur de référence : Balise fermante
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XIXe siècle :
- Alphonse de Lamartine séjourne au château de Monceau et notamment, en quête d'inspiration, au pavillon de La Solitude.
- Août 1870 : Ouverture de la gare de Saint-Sorlin, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial.
Lieux de culte
- L'Eglise Saint-Sorlin
- Chapelle de Nancelle : C'est l'ancienne église Saint-Martin, construite au XIe siècle par les moines de Cluny à l'emplacement d'un sanctuaire chrétien édifié au VIIIe siècle. Aujourd'hui, c'est une chapelle privée.
Ses premières traces apparaissent au Xe siècle : Nantel en 934, puis Nova cella, capella Sancti-Martini en 962, dans les chartes de Cluny.
Autres patrimmoines
- Les carrières de la Lie, à proximité de Somméré : Ces carrières d'un calcaire blanc, du Rauracien supérieur, facile à travailler et qui durcit à l'air furent exploitées depuis les gaulois jusqu'à une période récente, pour l'extraction de sarcophages et de pierres servant à la construction [3]. Les visites guidées font découvrir les statues, inscriptions et la salle souterraine dégagée en 1995.
– Le vieux village : le quartier Saint Sorlin
– Les lavoirs
– La colline de Monceau : le site a été mis en valeur, avec l'aménagement du sommet avec une vigne présentant les différents cépages cultivés en Mâconnais, un verger, des tables d'explication du paysage. Cette colline sert de point de départ à un circuit de randonnées qui permet de voir des cadoles restaurées.
– Le musée de la vigne.
Loisirs et culture
- Culture : le village compte une bibliotheque, une école de musique et une salle d'expositions.
- Les associations sportives.
- Les autres associations
Personnalités liées à la commune
- Alphonse de Lamartine.
- le Général Jules-Aimé Bréart[4]
- L'acteur et metteur en scène Roland Chalosse, qui réside ici depuis quelques années.
Economie
Les commerces et services Les entreprises
Agriculture
La viticulture a une place importante dans la commune. La Roche-Vineuse comptait 21 exploitations agricoles sur son territoire en 2010, contre 30 en 2000 et 41 en 1988. La superficie agricole utilisée s’étend sur 662 hectares en 2010, contre 579 ha en 1988. La surface moyenne utilisée par exploitation ne cesse de croître depuis 1988, passant de 14 ha en 1988, à 19 ha en 2000, à 32 ha en 2010.
Espace et territoire
- Altitude du bourg : 299 mètres
- Point culminant : 422 mètres
- Superficie : 1196 hectares
- Densité : 116.63
Points remarquables
- Les carrières de la Lie
Notes
- ↑ Albert Barthélémy, station de La Belouze, in GAM Info - groupement archéologique du Mâconnais, 1985, n°2, pp. 12-14
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p.42
- ↑ Albert Barthélémy, Aux carrières de la Lie, in GAM Info - groupement archéologique du Mâconnais, 1984, n°4
- ↑ mort en 1913 à La Roche-Vineuse, c’est lui qui fait signer au bey de Tunis, Sadok Bey, le traité du Bardo instaurant le protectorat français de Tunisie, , le 12 mai 1881.