Pressy-sous-Dondin
| Pressy-sous-Dondin | |
|---|---|
| Département | Saône et Loire |
| Territoire | |
| Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
| Canton | |
| Intercommunalité | |
| Code Insee, postal | |
| Habitants | 95 perchirons |
Pressy-sous-Dondin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté, un village qui contient pas moins de trois châteaux chargés d'histoire.
Sommaire
Situation administrative
Du canton de St-Bonnet-de-Joux en 2014, le village passe au canton de Cluny en 2015. Le changement d'arrondissement est intervenu en 2017.
Histoire et patrimoine
- La première mention du village : In pago Matisconensi, in villa Prisciaco, dans la charte 295 de Cluny, écrite pour les années 927-942. La charte n° 297 précise les mêmes termes, mais dans in fine Donziacense [1].
- En 1477, Dondin est le centre d'une châtellenie, qui couvre aussi le village de Pressy ainsi que 8 autres villages, au sein du bailliage de Charolles. Mais une partie du village ressort de la châtellenie de Cluny.
- En 1670, le village fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Rousset ;
- En 1789, Pressy-sous-Dondin était partagé entre les Bailliages et recettes de Charolles et de Mâcon. Son église (au bailliage de Charolles, sous le vocable de Saint-Pierre, du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Rousset, dépendait du pouvoir de l'évêque.
Château de Dondin :
- les premières mentions datent du XIIIe siècle, comme castrum de Dundano en 1255 ;[2]
- En 1419, le château appartient au duc de Bourgogne. Il a une fonction défensive.
- Le château soutint plusieurs sièges durant les guerres de religion.
- 1593 : destruction du château de Dondin par le comte de Tavannes ;
- Aujourd'hui ne subsistent que les ruines de l'ancien château féodal ;
- Le manoir de Dondin date du XIXe siècle.
Le château de Dondin se dressait sur une étroite butte, dominant de 150 mètres la vallée de la Gande. L'ancien village de Dondin, bâti au sud de la butte, a quasiment disparu. Le château, en ruine, se réduit actuellement à quelques pans de murs. Le sommet de la butte a été plus ou moins emmotté et des fossés secs entourent une plate-forme sommitale d'environ 50 m de diamètre.
Au sud-est de cette plate-forme, un tertre plus élevé évoque la ruine d'une tour maîtresse. Une seconde enceinte, à l'extérieur des fossés, semble avoir été flanquée de tours carrées.[3]
Château de Marchiseuil :
Le nom de Marchizeuil est celui d'une famille de nobles du Charolais.
- En 1362, Guillaume de Marchizeuil reprend la terre de Pressy-sous-Dondin. Il passe à la famille de Fautrières par le mariage de Louise de Marchizeuil avec Thibaud de Fautrières de Courchevel.
- Le château a été entièrement reconstruit en 1751.
- Lors de la période révolutionnaire, le nouveau propriétaire modifia profondément la construction et transforme le château en une belle maison d’habitation (comblement des fossés, enlèvement des pierres sculptées…).
- Il subsiste une tour circulaire de l'ancien château-fort ;
A 1000 mètres au nord de Pressy, et 200 mètres au sud-est du hameau éponyme, sur une petite colline, La tour de Marchizeuil est une ferme composée de plusieurs bâtiments autour d'une tour trapézoïdale. L'ensemble s'étend sur 50 m du nord au sud et 45 d'est en ouest.
Le logis seigneurial, au nord du trapèze, est un pavillon carré, bâti en 1751, dont la façade nord est flanquée de deux pavillons. Ces pavillons étaient couverts d'un toit pyramidal au XIXe s. Ils sont aujourd'hui décapités, et couverts par une extension du toit du bâtiment central. Près du flanc ouest de ce corps de logis se dresse une tourelle ronde isolée, peut-être plus ancienne. L'angle sud-est de la cour est défendu par une tour ronde à cordon de noblesse qui a servi de pigeonnier. La cour est fermée au sud par une muraille en ruine, avec trace de rubéfaction, qui pourrait être un vestige médiéval. Dans le pré au nord-est du site, une petite butte de terre indique peut-être l'emplacement de la forteresse primitive.
Château de Pressy :
- Construit aux XVIII et XIXe siècles ;
Autres patrimoines :
- Domaine des Henrys, XVIIIe siècle ;
- Belles habitations rurales, XVII et XVIIIe siècle ;
- Eglise Saint-Pierre, d'époque romane et reconstruite au XIXe siècle ;
- Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, de 1838 ;
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Pierre-qui-Vire, de 1851 ;
- Presbytère, de 1872 ;
- 4 croix de chemin ;
- cimetière et grilles, XIXe siècle ;
- puits public, XIXe siècle ;
- moulin.
Loisirs et culture
- 1972 : Au domaine des Henrys, fut tourné le film réalisé par Henri Graziani, « Poil de Carotte », avec Philippe Noiret et Monique Chaumette. Plusieurs habitants de la région, de tous âges, participèrent au tournage comme figurants.
- Le comité des fêtes "Perchirons" assure l'organisation de quelques événements annuels.
Agriculture
L'élevage bovin allaitant domine l'activité économique.
Espace et territoire
Altitude : 315 mètres
Superficie : 1238 hectares
Densité : 6
Nombreux points de vue depuis le village sur la vallée.