Verzé
Verzé | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | / |
Habitants | |
Site web | Verzé |
Verzé est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- Dans la carrière de Rampon , des traces de dinosaure laissées 230 millions d'années plus tôt !
- Des tombelles avec du mobilier Halstatt ont été exhumées au lieu-dit "la Grande Chassagne". [1]
- Des vestiges de construction romaines ont été découverts : au lieu-dit "Les Lunes", avant 1927, avec des fragments de tuiles romaines ; à Melfy, non loin de l'ancienne voie antique de Mâcon à Autun, un site qui paraît avoir utilisé les minerais de fer disponible dans la région, avec de forte quantités de scories ; [2]
- plusieurs sites ont livré des sépultures : le Mont Perret, sous dalles brutes ; "sur le Mont", une cimetière de tombes en dalles brutes ; à "Ecole", creusées dans le roc ; à "La Cure", 3 tombes en caisson de dalles de chant, de plan trapézoïdal, mérovingiennes [3]; à "Lapalue", des tombes fermées par des dalles, datées de la fin du VIIe siècle ;
- la première mention du lieu est Ecclesia Sancti-Desiderii in villa Verciaco, en 916, selon la charte de Cluny n° 200 ;
- Après 1477, Verzé ressort du bailliage de Mâcon et de la châtellenie d'Igé ;
- 1576 : Le château d'Escolles, bâti au XIVe siècle, est incendié pendant l'époque mouvementée des guerres de Religion.
- En 1670, Verzé fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Mont-de-France ;
- En 1789, Verzé dépendait des bailliage et recette de Mâcon. Son église, sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, dépend du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Mont-de-France. Le chapitre cathédral qui partageait la seigneurie avec l'abbaye de Cluny. Les hameaux d'Escolles et Lapalue était alternativement des paroisses de La Roche-Vineuse et de Verzé.
Lieux cultuels :
Eglise de Saint-Jean-Baptiste :
Autres patrimoines :
- Château de Verzé :
Description d'après Perraud en 1912 : "Le vieux castel s'élève, à une petite distance [270 mètres], au nord de l'église, dans le bas d'un vallon sur les bords d'un ruisseau dont les eaux vives devaient constamment alimenter les fossés, aujourd'hui comblés. Il formait une cour carrée encadrées de bâtiments dont chaque face mesurait, au dehors, 25 m de développement. La muraille extérieure, épaisse de 1 m à la base, formait à l'intérieur, près de son sommet, une galerie ou chemin de ronde continu, porté, partie sur l'épaisseur de sa maçonnerie, partie sur des consoles, et que protégeait un parapet percé de meurtrières.
NOTE[il n'en reste rien, sinon une porte haute dans l'angle sud-est du bâtiment nord]
L'angle nord-est de ce quadrilatère était défendu par une tour ronde, toujours existante, dont la voûte en cul-de-four du rez-de-chaussée s'appuie sur des murailles de 1,40 m d'épaisseur. Près du haut de ces murailles se voient encore, çà et là, plusieurs consoles brisées, seuls restes de ces mâchicoulis [consoles à trois ressauts. La tour est équipée d'une latrine en encorbellement contre la courtine est, et de canonnières à mousquet dans la latrine et au rez-de-chaussée].
A l'angle opposé, au sud-ouest, s'élevait aussi une tour, mais de forme carrée, encore entière à l'époque de la Révolution, mais dont il n'en reste plus actuellement qu'un tronçon à sa base [plus visible en 2009] Tout le bâtiment, aménagé aujourd'hui en une habitation de cultivateur [restauré en maison urbaine fin XXe s.] montre un cellier au rez-de-chaussée et au premier et unique étage deux grandes salles. Elles ont conservé leurs vieilles cheminées, dont le manteau de l'une, décoré de diverses sculptures, mesure 4 mètres de longueur. Sur une poutre en bois de chêne de cette même pièce se lit le millésime de 1496 et tout à côté se voient un écusson et une petite inscription latine : Si qua vidit aus misi. En recouvrant d'une toiture unique partie du bâtiment avec la tour d'angle, on a enlevé tout cachet et tout aspect féodal à ces sombres murailles, en grande partie, aujourd'hui, tapissée de lierre."
Précisions de Guy Delorme : "Actuellement, seuls subsistent le corps de logis, la tour ronde arasée en angle nord-est et l'aile en retour à l'est. Les facades nord et est restent relativement préservées et interessantes malgré le percement tardif d'ouvertures assez sommaires. Présence de meurtrières, d'une bretèche-latrines, départs d'échauguettes (?) sur les trois côtés restants, chemin de ronde conservé en grande partie dans les greniers, négatif des merlons et créneaux, au moins deux poutres anciennes conservées (moulurées à même le bois) dans la grande salle, une porte et un fenestron linteau à accolade (utilisation du calcaire de la carrière de la Lie, Sommeré), et un corbeau en pierre dure sculpté, daté de 1496 portant la devise "Nisi si qua vidit avis" (adage d'Erasme, repris des Oiseaux d'Aristophane). La maison était entourée de fossés et le sol a été réhaussé d'un bonne soixantaine de centimètres depuis le début du XIXe".
- Escolles :
A 1450 mètres au sud-sud-ouest de l'église, la maison forte médiévale ne subsiste plus qu'en une petite plate-forme quadrangulaire partiellement artificielle, sur laquelle est bâtie un colombier du XVIe siècle. La demeure actuelle été reconstruite à partir de la fin du XVIIe siècle.
- Théodore Chavot[4] cite à Vaux-Verzé un château féodal avec chapelle. Il y a effectivement dans ce hameau une grande demeure seigneuriale, qui possède sans doute une chapelle, mais sans trace de fortifications médiévales
Loisirs et culture
- Le sport à Verzé ;
- Le Tourisme ;
- Les associations.
Economie locale
Espace et territoire
- Altitude : 501 mètres
- Superficie : ? hectares
- Densité :
Les points culminants de Verzé sont les monts Chevreuil et de la Fâ.
Des forêts de chênaie - charmaie, des pelouses calcicoles à orchidées des teppes et des buis alternent avec les paysages viticoles.
Notes
- ↑ A. Barthélémy, "La nécropole de la Bergerie à Verzé", in Bulletin du GAM, groupement archéologique du Mâconnais, 1969, n°5, pp. 10-15
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p.46 et tome IV, 1931, p.89
- ↑ , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, pp. 74-75
- ↑ un avocat et historien du Mâconnais