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Eglise Saint-Quentin à Bray

Révision datée du 18 novembre 2020 à 22:02 par CEP (discussion | contributions) (Historique)

L’église Saint-Quentin est située à Bray, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une église paroissiale dont la fondation pourrait remonter à l’époque mérovingienne. C’est l’un des édifices en place les plus anciens de la région. Il est constitué d’un assemblage de constructions hétéroclites d’époques différentes qui rendent la reconstitution de sa chronologie malaisée. La partie la plus ancienne de l’édifice semble être le chœur, plus précisément les murs de l’ensemble oriental en forme de croix grecque. Ce bloc est délimité par quatre arcs en plein cintre, dont celui à l’ouest repose sur des colonnes avec chapiteaux sculptés. Ces dernières pourraient être des remplois et sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1932. La voûte de ce bloc, en coupole sur trompes, daterait plutôt du début du Xe siècle. La partie occidentale de l’église, c’est-à-dire la nef et la travée voûtée en berceau brisé qui mène au chœur, présente plusieurs phases de construction et de restauration difficiles à dater. La voûte sous le clocher pourrait dater du Xe siècle, et le reste en partie du XIIe siècle. Le clocher ne peut pas non plus être daté avec certitude, mais il pourrait remonter au XIVe ou au XVe siècle. L’église a par ailleurs été rénovée au XIXe siècle, époque à laquelle est vraisemblablement édifiée la sacristie au nord du chœur. Cet édifice constitue un exemple architectural tout à fait singulier de mélanges des styles et techniques.

Eglise Saint-Pierre (©CEP)
Adresse Le Clos de Bray, 71250 Bray
Coordonnées GPS 46°30'13.2"N 4°43'15.0"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint Augustin en Nord Clunisois
Protection Monuments Historiques Colonnes et chapiteaux inscrits en 1932

Sommaire

Historique

Plan de l'église à la fin du XIXe siècle / au début du XXe siècle ©Jean Virey

Le village de Bray est une zone de peuplement très ancienne. Plusieurs sites gallo-romains ont ainsi été découverts sur le territoire de la commune, au bourg et aux différents lieux-dits. Cette pluralité semble indiquer l’existence de plusieurs habitats-domaines gallo-romains[1] dans lesquels se serait rassemblée la population, et qui auraient fini par former un village à proprement parler. Plusieurs zones d’inhumations[2] remontant au Haut Moyen-Age ont également été mises au jour et supportent cette hypothèse. Bray est cité dès le Xe siècle dans des chartes de l’abbaye de Cluny : Breia, puis In pago Matisconensi…, in villa Breia[3]. Le nom Breia viendrait du celtique briga, « hauteur »[4], faisant référence au petit ressaut sur lequel se trouve le village. Le village est successivement un des fiefs des Guichard de Chazelle, puis des Gros de Brancion[5]. Ces derniers le cèdent au moines de Cluny au XIe siècle. A cette époque, l’abbaye installe un doyenné-ermitage au hameau de Coureau, dont il reste la chapelle, construite au XIIe siècle, à l’origine sous le vocable de Saint-Jean-du-Bois, ou Sancti Johannis. Le village est mentionné plusieurs fois au fil des siècles, tantôt Bray ou Saint-Quentin-de-Bray. En 1789, il dépend des baillages et recette de Mâcon. Le village rassemble de nos jours environ 120 habitants et mêle activité agricole, commerces et services. Bray est entouré de vignobles et offre de son promontoire une belle vue sur la vallée de la Grosne et le château de Cormatin. En plus de la chapelle du doyenné, le village concentre un patrimoine architectural (lavoirs, habitat rural de caractère…), naturel et culturel remarquable.

L’église du village en est le plus bel exemple. Il s’agit d’une des églises les plus anciennes de la région, avec la Chapelle Saint-Laurent à Tournus. Elle est néanmoins formée de parties très hétéroclites dont la datation est malaisée. Selon Alain Guerreau, « il s'agit probablement de l'unique cas dans la région où l'on trouve en place et en élévation des éléments appartenant à toutes les époques depuis la fondation à l'époque mérovingienne. Mais les difficultés de l'examen et la rareté des indices précis disponibles ne permettent d'aboutir qu'à une esquisse largement hypothétique. Seule une enquête archéologique approfondie permettrait d'améliorer vraiment nos connaissances. ».

Le premier témoin de l’ancienneté de l’édifice est son vocable, Saint-Quentin. Il est assez rare dans la région, mais en usage dès le VIe siècle. La partie la plus ancienne de l’édifice semble être le chœur, plus précisément les murs de l’ensemble oriental en forme de croix grecque. Ce bloc est délimité par quatre arcs en plein cintre, dont celui à l’ouest repose sur des colonnes avec chapiteaux sculptés de feuillages, inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1932. Ce chœur pourrait remonter à la fondation mérovingienne de l’édifice, au VIe ou VIIe siècle. A cette époque, l’édifice en place semble avoir été soit un lieu de culte bâti près d’une zone cimétériale, soit un édifice funéraire situé sur un tombeau important[6].

L’édifice est vraisemblablement remanié une première fois au Xe siècle. A cette époque, l’édifice cruciforme est agrandi et prend la forme d’une petite église romane typique de celles de la région. Le chœur est muni d’une nouvelle voûte formée par une coupole sur trompes. Le poids de cette dernière semble avoir entraîné le renfort des murs du chœur, comme le suggère la présence d’opus spicatum dans la maçonnerie. Une travée étroite est ajoutée en avant du chœur. Elle est voûtée d’un berceau brisé et est encore en place aujourd’hui. Au Xe siècle, une petite nef est visiblement aussi ajoutée. Il ne semble en rester que le bas des murs, très épais.

L’église Saint-Quentin est citée pour la première fois au début du XIe siècle dans une charte du chapitre Saint-Vincent de Mâcon : Ecclesia beati Quintini… in villa Brigia[7]. Elle est alors paroissiale, et à la collation de l’évêque de Mâcon. Cette charte rend compte de la donation de l’édifice en précaire à une certaine dame Ragemodis, par l’évêque Gauzlin. Il semble donc probable qu’à cette époque l’église dispose de biens en quantité répartis dans les terres environnantes (la terra sancti quintini), tout du moins des biens assez conséquents pour que leur exploitation soit intéressante. Au XIIe siècle, l’église est visiblement remaniée une nouvelle fois. Les parties hautes de la nef semblent dater de cette époque. En 1238, la Parrochia de Brey est mentionnée.

Au XIVe ou XVe siècle, le clocher de l’église est construit, ou au moins largement remanié. Il n’a pas de style architectural précis mais n’appartient pas à la construction romane, bien qu’il soit d’apparence assez homogène avec le reste de l’édifice. Une inscription sur le linteau[8] de la porte d’accès au clocher semble soutenir la datation du XIVe siècle. En 1452, les premiers desservants de la paroisse sont cités. En 1513, un pouillé révèle que l’église relève de plein droit de l’évêque. Elle appartient à l'archiprêtré de Vérizet, mais c'est l'abbaye de Cluny qui rend la justice et perçoit le produit des dîmes. Des pierres aux inscriptions gothiques[9] rendent compte de la vie quotidienne de la paroisse à cette époque (XVe et XVIe siècle). Elles sont alors réalisées en l’honneur de la famille Desbois, grande famille du Mâconnais, dont les « descendants furent les derniers grands baillis d’épée du Mâconnais »[10], et dont au moins deux membres furent curé de Bray. Ces pierres retracent notamment l’arbre généalogique de la famille. Au même moment, l’église est vraisemblablement assez largement rénovée, comme le suggèrent les baies à ébrasement intérieur, alors reprises. La famille Desbois pourrait avoir participé au financement de ces travaux.

Au siècle suivant, l’édifice connaît de nouvelles reprises, notamment la baie nord de la nef, qui porte la date de 1607. Les contreforts de la nef pourrait aussi avoir été ajoutés à ce moment-là. En 1692, 1705 et 1728, des visites pastorales sont organisées à Bray, dont le curé est Charles Bernerd[11]. Il est dit que ce dernier possède la moitié des dîmes, cédée par les moines de Cluny, ainsi que cinq prés donnés pour fondation de messes. En 1736, une nouvelle visite mentionne les statues encore en place, ainsi que des tableaux aujourd’hui disparus. En 1780, le curé Paul Martin obtient la réfection du presbytère. A la Révolution, l’église est toujours à la collation de l’évêque, et la seigneurie des terres à Cluny. En 1791, le curé prête serment à la constitution civile du clergé. En 1793, il est néanmoins arrêté et emprisonné aux Ursulines à Mâcon. Il est finalement libéré en 1795. En 1799, l’église est vendue comme bien national pour 26 400 francs[12]. Elle n’est rendue au culte qu’en 1803, avec pour curé le père Hugues Martin.

Au XIXe siècle, l’église est rénovée plusieurs fois. En 1827, la foudre endommage le clocher. Ce dernier est donc restauré l’année suivante, selon le devis établi par Gabriel Berlière, géomètre habitant Cortevaix. Les travaux sont réalisés sur les plans de l’architecte Jacquelot Cadet, de Cluny, pour 1604.80 francs. D’autres réparations sont vraisemblablement effectuées à la même époque. A cette occasion, quarante pièces d’or à l’effigie de Charles VIII, Louis XII et François 1er sont retrouvées sous le dallage de l’église. En 1841, il est décidé que le trésor serait partagé entre la commune (pour moitié) et les ouvriers l’ayant découvert, Vincent Dediane (maître-maçon à Toury) et Antoine Le Rouge. En 1873, la toiture de l’église est en partie emportée par une tempête. Elle est rénovée l’année suivante par Mr Vanot, maître-couvreur, pour 386.92 francs[13]. A une date inconnue, une petite sacristie est ajoutée au nord du chœur, ainsi que des contreforts contre le chœur et la façade.

Au XXe siècle, l’édifice est régulièrement entretenu. En 1909, le cimetière qui entourait jusqu’alors l’édifice est déplacé en dehors du bourg. Les abords de l’église sont ainsi assainis. Les travaux de clôture et d’aménagement du nouveau cimetière sont confiés à François Morin. En 1956, la toiture de l’édifice est restaurée : la couverture de laves est alors remplacée par de simples tuiles. En 1989 et 1990, l’église est finalement entièrement rénovée. Ces travaux prévoient notamment : la réfection de la toiture (retour des laves), la reprise des enduits intérieurs et extérieurs, le dégagement de la charpente de la nef etc. La commune obtient une subvention de 30 000 francs de la part de la Sauvegarde de l’Art Français[14] afin de réaliser ces travaux. En 2005, le maire doit néanmoins prendre un arrêté de péril concernant l’église, la toiture étant déjà très délabrée. Des réparations sont réalisées par la suite.

  • Saint Quentin[15] :

« Martyr romain mort dans le Vermandois au IIIe siècle. Parti pour la Gaule avec saint Lucien de Beauvais et plusieurs compagnons, ils entendent évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie. Selon les 'Actes' de sa vie, son succès provoqua la colère du préfet romain Rictiovare qui l'arrêta à Soissons, lui fit subir interrogatoires et supplices, le fit enfin décapiter, le 31 octobre. Sur le lieu de son martyre, s'éleva une ville qui prendra son nom: Saint-Quentin. »

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

L’église Saint-Quentin est un petit édifice trapu partiellement roman situé au bourg du village de Bray, sur un petit ressaut, entouré d’une pente à l’ouest et au sud. Il est composé de parties hétéroclites dont la datation est malaisée. De l’extérieur, l’église associe deux blocs clairement distincts : un large ensemble à l’ouest (nef), et un plus étroit et court à l’est (chœur). Le clocher de l’édifice se trouve à cheval sur les deux blocs, juste à leur jointure. A l’intérieur, on discerne en fait trois espaces différents : une large nef rectangulaire à l’ouest et un chœur plus étroit à l’est, reliés par une sorte de couloir voûté assez exigu.

Plan des parties anciennes de l'édifice ©Alain Guerreau

A l’extérieur, l’église est entièrement enduite, ce qui masque l’appareil irrégulier des murs ainsi que les différents matériaux qui les composent. La façade de l’édifice est assez simple. Elle est percée d’un portail en plein cintre bas, sans décor, formé de blocs de calcaire chanfreinés. Ce portail est surmonté d’un oculus. De minces contreforts diagonaux épaulent la façade aux angles. Les murs gouttereaux de la nef sont dissemblables. Au sud, il est percé d’une large baie en plein cintre moderne à l’ouest[16], et d’une petite baie de même forme à l’est, ébrasée à l’intérieur. Une petite porte est également ménagée au centre du gouttereau. Le mur nord de la nef est épaulé par trois larges contreforts doublés et percé d’une baie doublement ébrasée, comportant la date « 1607 ». La partie est des gouttereaux est différente du reste : réhaussée au sud, plus épaisse au nord.

C’est en partie sur ce segment de mur que repose le petit clocher de l’église. De plan carré, il est sobre et modeste et ne comporte aucun décor. Il compte un seul étage ouvert d’une baie allongée en plein cintre par face. Le clocher est coiffé d’une flèche à quatre pans sur une corniche à modillons nus. Il repose à l’est sur le chevet à fond plat de l’église. Ce bloc de construction est la partie la plus ancienne de l’église. Plus étroit de la nef, il est épaulé d’un gros contrefort au sud et d’un à l’est, chacun près d’une baie allongée en plein cintre. Au sud, on distingue également le contour d’une ancienne porte. De l’opus spicatum est visible dans la maçonnerie au-dessus de cette ancienne ouverture, tout comme sur la face est, en hauteur du mur. La face nord du chœur et sa baie sont quant à elles masquées par une sacristie moderne, éclairée par une fenêtre à l’est. Tout l’édifice est couvert de laves, à l’exception du clocher, en tuiles plates.


A l’intérieur, l’église Saint-Quentin est toute en sobriété. Elle est enduite et dépourvue de décor, hormis quelques pièces de mobilier. Entièrement dallée, la nef a été dépourvue du plafond de plâtre qui la couvrait jusqu’au siècle dernier, dégageant sa belle charpente. La dernière travée accueille deux autels secondaires, chacun surmonté d’un retable sculpté composé d’arcatures stylisées reposant sur des colonnes aux chapiteaux sculptés. La nef s’ouvre sur un petit couloir étroit via un arc brisé. Ce couloir est surélevé d’une marche et est délimité par une grille de communion en fer forgé. Le couloir est voûté d’un berceau brisé dont la base est soulignée par un cordon de pierre. cette voûte est délimitée à l’est par un arc en plein cintre assez bas qui retombe sur deux colonnes monolithes aux chapiteaux sculptés.

Cet arc marque l’entrée dans le chœur. Il s’agit d’un espace quadrangulaire voûté d’une coupole sur trompes, séparées par des paires d’arcatures en plein cintre. La coupole repose sur quatre épaisses arcades en plein cintre de profil outrepassé, ancrées sur de solides massifs de maçonnerie aux angles. Le chœur est éclairé par trois petites baies à ébrasement intérieur et accueille le maître-autel. Au nord, une petite porte en bois fait communiquer le chœur et la sacristie. La maçonnerie du chœur est assez hétéroclite : tout petits moellons assez réguliers pour les arcs du chœur, petits moellons mais appareillage beaucoup plus irrégulier pour les murs…Ces disparités permettent d’identifier les différentes périodes de construction (en l’occurrence, Xe et XIIe siècle).

Inventaire décor et mobilier

  • Colonnes monolithes aux chapiteaux sculptés de feuillages, sur lesquels on distingue encore quelques traces de peintures anciennes.
  • Maître-autel[17], surmonté d’un retable sculpté composés d’arcatures stylisées reposant sur des colonnes torses aux chapiteaux sculptés, avec de part et d’autre des statuettes inscrites dans des niches (XVIIIe siècle)
  • Autel moderne en bois
  • Grille de communion en fer forgé
  • Autels latéraux, avec retables sculptés composés d’arcatures stylisées reposant sur des colonnes aux chapiteaux sculptés (XVIIIe siècle)
  • Statues :

-Vierge à l’Enfant (autel latéral droit)

-Saint Quentin, début XIXe siècle (autel latéral gauche)

-Statuettes de chaque côté du maître-autel :

Une représente un évêque et porte au dos la date de 1668 et la signature de Thomas Cointet ; l'autre représente la Vierge Marie et est vraisemblablement de la même époque

  • Bénitier encastré (porte latérale)
  • Fonts baptismaux (près de l’entrée principale)
  • Chemin de croix (cadres)
  • Crucifix
  • Plaque commémorative des soldats morts au combat (nef)
  • Pierre gravée d’inscriptions gothiques, plaquée contre le mur de la nef, XVIe siècle[18] (nef)
  • Pierre gravée d’inscriptions gothiques, XVe siècle (couloir vers le chœur), en latin :

« Donc en 1447, Jocerand Desbois fonde un « libera me» à dire tous les dimanches en l’église de Bray. Il donne en échange une charrette de foin à prendre dans le pré situé sur la Grosne, en la paroisse de Chazelle »[19]

  • Dalles funéraires (chœur)
  • Vitraux modernes :

-Représentation de la Sainte Famille, atelier C. Bertrand et ses fils, de Chalon-sur-Saône (nef)

-Motifs végétaux (nef)

-Motifs géométriques et flammes (chœur)

  • Ancienne croix de cimetière, près de l’église, élevée par Benoît Mazoyer et sa femme Jeannette Châtelot[20] au XIXe siècle.

Rénovations / Etat

  • Rénovations :

XIXe :

1803 : église rendue au culte après avoir été vendue pendant la Révolution

1827 : clocher endommagé par la foudre

1828 : réfection du clocher

Travaux d’entretien

1873-1874 : réparation de la toiture

XXe :

1909 : déplacement du cimetière en dehors du bourg, assainissement des abords de l’église

1932 : inscription des colonnes avec chapiteaux sculptés au titre des Monuments Historiques

1956 : réfection de la toiture de l’édifice : couverture de laves remplacée par des tuiles

1989-1990 : rénovation complète de l’édifice (intérieur et extérieur)

XXIe :

Travaux d’entretien

2005 : le maire prend un arrêté de péril à cause du mauvais état de la toiture

Rénovation de la toiture

  • Etat :

L’église est en bon état général et est régulièrement entretenue.

  • Classement :

Les colonnes et les chapiteaux de la travée de chœur sont inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1932.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’édifice, contacter directement la mairie ou l’association attachée à la sauvegarde de l’église.

Visite

L’église est d’ordinaire fermée. Pour planifier une visite, contacter la mairie.

L’édifice est accessible aux personnes à mobilité réduite, en passant par la porte ouest.

Association engagée

  • Association « Les Amis de l’église de Bray » :

Association créée en 1999 et dédiée à la sauvegarde, à l’entretien et à la mise en valeur de l’église de Bray.

Iconographie ancienne et récente

Carte postale ancienne, collection privée
Carte postale ancienne, collection privée


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Bibliographie

  • GUERREAU, Alain, Notes d’observations, 2016.
  • RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  • VIREY, Jean, Les églises romanes de l’ancien diocèse de Mâcon, Mâcon, Protat, 1935, 474p.

Sources

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1972 et 1985 :

Archives départementales de Saône-et-Loire

  • Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :

Eglise Saint-Quentin

  • Fiche édifice de la Bourgogne Romane :

Eglise de Bray

  • Fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français :

Eglise Saint-Quentin - Bray

Propriétaire / Contact

Commune de Bray

03 85 50 02 05

mairie.bray@wanadoo.fr

Patrimoine local et/ou folklore

Eglise romane construite en plusieurs phases, aux XIe et XIIe siècles. Elle est notamment remarquable pour son clocher orné de bandes lombardes et percé de baies trigéminées.

L’église est classée Monument Historique depuis 1913.

Eglise romane construite au XIIe siècle, en deux phases. Au XIXe siècle, un large chœur néo-roman est ajouté à l’édifice contre la façade d’origine. L’abside romane est détruite.

L’église présente un décor roman riche : chapiteaux sculptés de la nef et du portail, modillons sculptés, décor du clocher…

La partir orientale romane est classée Monument Historique depuis 1935.

Eglise romane dont la construction semble remonter au milieu du XIIe siècle.

La voûte de l’abside est ornée de peintures anciennes représentant le Christ en Gloire.

Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1938.

Notes et références

  1. Guerreau, Alain, Notes d’observation, 2016.
  2. Fragments de sarcophage, restes humains, objets…
  3. Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
  4. Guerreau
  5. Fiche de l’Académie de Mâcon
  6. Guerreau
  7. Rigault
  8. Il s’agit d’une dalle funéraire partielle, en remploi – Alain Guerreau
  9. Installées dans l’église
  10. Fiche de l’Académie de Mâcon
  11. Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental.
  12. Ibidem
  13. Ibidem
  14. Voir la fiche édifice de la Sauvegarde de l’Art Français.
  15. Fiche Nominis
  16. « formée de blocs bouchardés avec arêtes dressées au ciseau » - Alain Guerreau
  17. Oursel
  18. Voir la retranscription dans l’inventaire Oursel
  19. Fiche de l’Académie de Mâcon
  20. Oursel