Ouvrir le menu principal

Wiki Mâcon Sud Bourgogne β

Les peintres

Révision datée du 9 août 2017 à 10:34 par Frédéric (discussion | contributions) (Page créée avec « ==Jean-Baptiste Greuze, l’illustre enfant de Tournus== Né à Tournus en 1726, Jean-Baptiste Greuze fut l’un des maîtres de l’Ecole Française du XVIIIe siècl... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Sommaire

Jean-Baptiste Greuze, l’illustre enfant de Tournus

Né à Tournus en 1726, Jean-Baptiste Greuze fut l’un des maîtres de l’Ecole Française du XVIIIe siècle. Sans être découragé par les réticences de son père, l’adolescent se rendit à Lyon, puis se fixa à Paris où il suivit les cours de l’Académie, avec de tels résultats que ses maîtres lui contestèrent la paternité de certaines œuvres. Après un séjour à Rome, il commença à peindre des tableaux historiques. Comblé d’honneur, il garda jusqu’à sa mort (1805) un goût prononcé pour les jeunes femmes et jeunes filles. "L’accordée de village", sujet rural, compte parmi ses meilleurs tableaux. Visuel 17.1 – CD GT 10 Planche 17 Tête de jeune femme, fusain de J.B.Greuze Jean-Baptiste Greuze, l’illustre enfant de Tournus

Prud’hon, à Cluny

Pierre-Paul Prud’hon, fils d’un tailleur de pierre, est né à Cluny le 4 avril 1758. Joseph Besson, curé de Saint-Marcel, fut son premier protecteur, et il put suivre l’instruction dispensée par le collège des Bénédictins à l’abbaye. Ses dons pour le dessin furent signalés par les moines à Monseigneur Moreau, évêque de mâcon. En 1774, il fut envoyé à Dijon, aux frais des Etats du Mâconnais, pour suivre les cours de l’Ecole de dessin dirigée par François Devosge.

En 1784, il fut lauréat du prix de Rome des Etats de Bourgogne, et partit pour Rome. En 1808, Prud’hon reçut de Napoléon 1er la légion d’honneur pour son œuvre. Prud’hon devint membre de l’Institut en 1815. En 1821, Constance Mayer, son élève et amie depuis 1802, se suicida devant son refus de se remarier si sa femme venait à mourir. Prud’hon mourut en 1823, chez son élève et ami Boisfremont. Une plaque indique aujourd’hui l’emplacement présumé de sa maison natale, rue Prudhon.

Joseph Carraud, à Cluny

Joseph Carraud, également Clunisois de naissance, acquit une grande notoriété comme peintre sous l’Empire. Ses toiles comme « Louis XV et Mme Dubarry, Marie-Antoinette au Trianon, la Naissance, le Baptême », lui valurent de nombreuses récompenses.

Edouard Sain, à Cluny

Edouard Alexandre Sain, peintre célèbre en son temps, est également né à Cluny en 1830.