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Cathédrale Vieux-Saint-Vincent à Mâcon

Révision datée du 27 septembre 2019 à 10:48 par CEP (discussion | contributions) (Inventaire décor et mobilier)

La cathédrale « Vieux Saint-Vincent » est la cathédrale primitive de Mâcon. Elle est située à l’emplacement d’un premier édifice carolingien, comme en témoignent les vestiges de mur en opus spicatum retrouvés dans les fondations de l’édifice. Il est difficile d’avancer une datation stricte de la cathédrale, tant ses vestiges semblent disparates, mais son origine romane est cependant indiscutable. De l’édifice roman, il ne reste aujourd’hui que le porche et les deux clochers octogonaux. Ainsi, la partie centrale, dont les tours jusqu’à mi-hauteur, pourrait avoir été édifiée entre 960 et 980. La chapelle haute et le porche pourraient remonter aux alentours de 1100, et les voûtes de ce dernier à la fin du XIIe siècle. La construction du reste des vestiges s’est probablement étalée du XIIIe au XVIe siècle : partie centrale de la nef (XIIIe), parties hautes des deux tours (nord : vers 1320, sud : XVe siècle), portail principal (fin XVe). Au XVIe siècle, la cathédrale est ravagée par des bandes protestantes. Malgré une tentative de restauration au XVIIe siècle, l’édifice reste en mauvais état, et sa destruction est décidée en 1797, à l’exception des parties encore visibles aujourd’hui. En 1855, une restauration de ces vestiges est engagée, et une chapelle est installée dans le porche. Elle y demeurera jusqu’au début de la Première Guerre Mondiale. La cathédrale est classée Monument Historique depuis 1862 (tours et peintures). Des travaux de rénovation et de mise en valeur sont entrepris dans les années 1970, et permettent l’ouverture au public de l’édifice. Il abrite aujourd’hui un petit musée lapidaire. La cathédrale Saint-Vincent est particulièrement célèbre pour ses chapiteaux sculptés et son tympan romans. Ce dernier représente des scènes du Jugement Dernier et est un des plus grands et plus anciens tympans romans de France. Le style du portail et des sculptures du porche est à rapprocher de l’art de Cluny, Charlieu, Perrecy-les-Forges ou encore de l’autel de l’église d’Avenas.

Ancienne cathédrale "Vieux Saint-Vincent"
Adresse 240 rue de Strasbourg, 71000 Mâcon
Coordonnées GPS 46°18'23.7"N 4°50'04.3"E
Paroisse de rattachement Paroisse Saint-Etienne de Mâcon
Protection Monuments Historiques Classée en 1862 (tours et peintures)

Sommaire

Historique

Le « Vieux Saint-Vincent » est la cathédrale primitive de Mâcon. Son histoire est émaillée de péripéties en tous genres, en parallèle de l’évolution de la ville. Mâcon est citée par Jules César dès le Ier siècle av. J.C., sous le nom de Matisco/Matiscone[1]. Elle se développe rapidement et est fortifiée au IVe siècle. Mâcon devient cité en 534, lorsque le royaume Burgonde est annexé par les Francs et partagée entre les successeurs de Clovis[2]. Un premier évêque, Placide, est désigné en 538. Un premier édifice est donc probablement construit sous son impulsion au VIe siècle. Il s’agit vraisemblablement d’une construction plus globale d’un « groupe cathédral ». Il est à l’époque en effet d’usage pour chaque cité épiscopale de comporter au moins deux cathédrales et un baptistère[3]. Plusieurs patrons sont supposés pour ces édifices : saint Gervais et saint Protais, saint Barthélémy, saint Jean, saint Vincent. En 543, le roi Childebert fait don au sanctuaire d’une partie de la tunique du martyr Vincent de Saragosse, auquel l’édifice est visiblement dès lors dédié.

En 742, un incendie accidentel détruit vraisemblablement la cathédrale. En conséquence, et dans le cadre de la restructuration générale de l’époque carolingienne, une nouvelle cathédrale est vraisemblablement construite. Cette édification pose alors les bases des différents remaniements postérieurs, et constitue encore aujourd’hui les fondations en place. Des pillages successifs au IXe (par Lothaire) et au Xe siècles (par les Hongrois) et un autre incendie par la suite entrainent visiblement de nombreux dommages. Vers 950, l’évêque Maimbaud commence une vaste reconstruction de l’édifice, qui se poursuit vraisemblablement pendant l’épiscopat de ses successeurs Adon et Jean. Ce chantier est favorisé par le développement agraire que connaît le Mâconnais à cette époque.

Du XIe au XIIIe siècle, la région mâconnaise connaît une forte instabilité, notamment à cause de rivalités territoriales entre autorités ecclésiastiques et seigneurs locaux. La cathédrale subit à cette époque de nombreuses reconstructions et additions architecturales successives. Elle mélange dès lors les styles romans et gothiques. En 1180, le roi Philippe-Auguste autorise la fortification du bourg épiscopal[4]. La cathédrale se voit entourée d’un enclos qui fait d’elle et du quartier environnant une petite cité ecclésiastique. Le reste du Moyen-Age est relativement calme en ce qui concerne la cathédrale, qui est régulièrement complétée et vraisemblablement entretenue.

Au XVIe siècle, les troubles engendrés par les Guerres de Religion sont particulièrement intenses à Mâcon et ses alentours. La cathédrale est mise à sac en 1567 par les troupes protestantes, comme beaucoup d’autres édifices religieux. Les objets du culte disparaissent, les cloches sont enlevées, les vitraux brisés, l’édifice saccagé. C’est probablement à ce moment-là qu’est martelé le tympan de la cathédrale. Plus que les dommages directs assenés à la cathédrale, ce sont les répercussions de cette période désœuvrée qui seront les plus dramatiques, tant du point de vue matériel que de celui de la pratique religieuse[5]. Au début du XVIIe siècle, l’évêque Gaspard Dinet entreprend une première restauration de l’édifice, afin qu’il puisse de nouveau accueillir le culte de manière convenable. Ce n’est visiblement pas suffisant, puisqu’en 1725, la cathédrale est toujours dans un état précaire.

Vue de la cathédrale en 1780, d’après Lallemand. Source: Archives départementales de la Saône-et-Loire

C’est donc un édifice déjà instable qui voit arriver la Révolution française. La cathédrale, comme toute propriété ecclésiastique, devient à l’époque un bien national. Le culte continue cependant d’y être célébré jusqu’en 1791. En 1793, et après avoir servi de lieu de réunion, la cathédrale est transformée en Temple de la Raison[6] puis en temple de l’Etre Suprême, et ce jusqu’à la chute de Robespierre. A partir de 1794, plusieurs rapports sont faits sur l’été préoccupant de la cathédrale. En 1797, l’ingénieur du département Guillemot[7] est envoyé sur place pour évaluer ce qu’il reste de la cathédrale. En parallèle des volontés de restructuration et d’aménagement du quartier, la destruction partielle de l’édifice est décidée. Il préconise cependant de conserver les parties les plus anciennes de la cathédrale, à savoir massif occidental et le narthex.

Commencées en 1799, les destructions s’étalent jusqu’aux années 1850. Les vestiges sont alors restaurés et classés Monument Historique en 1862. Le Vieux Saint-Vincent devient en 1855 une chapelle, et ce jusqu’en 1904. Quelques travaux d’entretien sont entrepris au XXe siècle, jusqu’à ce que l’édifice face à partir des années 70 l’objet d’une rénovation complète et de recherches archéologiques, dans l’optique d’une mise en valeur patrimoniale et touristique. L’ancienne cathédrale devient alors un petit musée lapidaire.

Description architecturale

GLOSSAIRE : Bourgogne Romane

A l’origine, la cathédrale est un édifice impressionnant, à la fois par sa taille que par les détails de son architecture. Elle est à la fin du XVIIIe siècle composée d’éléments hétéroclites d’époques différentes, des ajouts gothiques ayant complété les bases romanes de l’édifice. Elle comporte alors un narthex, suivi de deux tours, puis d’une nef avec collatéraux et chapelles latérales, d’un transept et d’un chœur à chevet plat.

Plan de la cathédrale et de ses abords en 1797, par Guillemot. Source: Archives départementales de Saône-et-Loire
Plan reconstitué par Jean-François Garmier, 1988.
Le Vieux Saint-Vincent, par Lallemand (XVIIIe siècle). Source: Archives Départementales de la Saône-et-Loire

Selon les plans et la description dressée par l’ingénieur Guillemot en 1797, la cathédrale est à l’époque quasi entièrement accolée de maisons et autres bâtiments. L’intérieur est voûté d’ogives reposant sur des piliers gothiques. De larges contreforts et arcs-boutants soutenaient ces voûtes à l’extérieur. La cathédrale était ouverte de baies gothiques de taille variée. Le chœur, fort long pour pouvoir accommoder les chanoines lors du service, était long de trois travées et éclairés par deux grandes baies.


La cathédrale est à l’époque entièrement couverte de tuiles. La tour sud[8], munie de quatre cloches, communique avec la tour nord via une passerelle en bois. La tour septentrionale abrite quant à elle huit cloches, et est coiffée d’une flèche gothique. Au XVIIIe siècle, la crypte de l’édifice est encore visible. Elle est voûtée et supportée par des colonnes gothiques, et décorée de peintures murales[9].


De cet édifice, il ne reste aujourd’hui que les parties les plus anciennes, c’est-à-dire le bloc à l’ouest de la nef, communément appelé massif occidental.

La partie la plus ancienne est probablement l’unité centrale, composée d’un vestibule et des deux tours octogonales, jusqu’à mi-hauteur. Cette construction date vraisemblablement de la seconde moitié du Xe siècle. Cette partie est constituée de murs assez épais[10], entre 1.30 et 1.50 m, bâtis d’un appareil de moellons de taille modeste. Au rez-de-chaussée, la tour nord et le vestibule sont voûtés d’arêtes, tandis que la tour sud accueille un escalier hélicoïdal permettant l’accès aux niveaux supérieurs. La façade est de l’édifice, qui donnait donc sur la nef, laisse entrevoir la hauteur de la nef romane, plus basse que la reconstruction gothique. Le niveau supérieur du vestibule devait vraisemblablement donner sur la nef par une baie en plein cintre.

La partie ouest des vestiges, correspondant au narthex, porte les marques de différentes phases de construction et de restauration : des éléments romans et gothiques se mélangent, tout comme plusieurs types d’appareil de maçonnerie. Le porche semble avoir été construit vers 1100, à la suite d’une reprise de la façade d’origine. La chapelle haute qui surmonte le vestibule central date également de cette construction. Les voûtes du narthex, d’arêtes sur les côtés et d’ogives au centre, datent probablement de la fin du XIIe siècle.

Le reste des vestiges est un assemblage de réfections gothiques. A l’est, des restes des deux premières travées de la nef du XIIIe siècle sont encore visibles, notamment des arcatures en berceau brisé. Les parties hautes des tours sont également gothiques et pourraient avoir été édifiées afin de respecter les dimensions de la nef gothique, plus haute que la précédente. Le haut de la tour nord pourrait avoir été édifié vers 1320 (le clocher est déclaré « nouveau » en 1325[11]), tandis que le haute de la tour sud n’est pas datable précisément. Sa construction peut être ramenée à une fourchette allant de 1400 à 1530. Enfin, le portail flamboyant de la façade ouest semble dater de la fin du XVe siècle, mais a été remanié par la suite. Il sert à sa construction de contrefort, afin de bloquer le narthex qui s’éloignait de la façade d’origine, puisque très lourd et non fixé au mur.

Inventaire décor et mobilier

  • Décor de bandes et arcatures lombardes et chapiteaux sculptés :

Les murs extérieurs de l’ancienne cathédrale sont recouverts de bandes et arcatures lombardes. Ce décor devait à l’origine constituer un ensemble homogène et cohérent, mais il laisse désormais paraître de nombreuses irrégularités, du fait des nombreuses reprises du bâtiment.

De nombreux chapiteaux romans sont également visibles, notamment en soutien des arcs du narthex.

  • Peintures du vestibule, arcs nord et sud :

Fresques du XIIe ou XIIIe siècles. Assez mal conservées, elles sont rénovées au XIXe siècle. On y reconnait le thème du Jugement Dernier : d’un côté l’enfer, de l’autre le paradis[12].

  • Tympan sculpté :

C’est l’élément le plus connu de l’ancienne cathédrale. Martelé par les Huguenots au XVIe siècle, puis enduit dans du plâtre au siècle suivant, il est finalement démonté et remonté vers 1848. Son interprétation n’est donc pas aisée. Il s’agit en tout cas d’un des plus grands tympans romans de France, proche stylistiquement parlant de l’autel de l’église d’Avenas.

Le tympan est composé de cinq registres horizontaux superposés sur lesquels figurent des scènes du Jugement Dernier et des représentations de saints et d’évêques. Tous les personnages sont inclus dans le demi-cercle du tympan, suivant une hiérarchie stricte, dominés par le Christ. Les thèmes et la stricte organisation du tympan sont à mettre en parallèle avec le contexte local et régional du moment de sa construction, au XIIe siècle. Selon Alain Guerreau, les sculptures du tympan visent à réaffirmer l’autorité hiérarchique épiscopale sur le peuple chrétien, à une époque marquée par l’opposition virulente entre l’évêque de Mâcon et l’abbé de Cluny. Si les techniques observées pour le grand tympan de Cluny III sont comparables à celui du Vieux Saint-Vincent, la composition des thèmes représentés est différente, et représentative du contexte régional.

Sur les registres du tympan figurent [13]:

1er registre : les élus sont devant la Jérusalem céleste, accueillis par le Christ (et non, comme il est d’usage, par Saint Pierre). L’archange Michel sépare les élus et les damnés, poussés vers l’enfer par un diable ailé.

2ème registre : le jour de la Résurrection. Les morts sortent de leurs tombeaux (sarcophages alignés), les mains jointes en supplication.

3ème registre : 24 personnages auréolés, qui rappellent les 24 vieillards de l’Apocalypse, sans pour autant que l’on retrouve leurs attributs habituels. Ils constituent le tribunal céleste. On reconnaît des parchemins et livres, plutôt associés aux prophètes, d’ordinaire non présents sur les scènes du Jugement Dernier.

4ème registre : la Vierge et Saint-Jean, les avocats des âmes, sont aux pieds de la mandorle, chacun épaulé d’un ange. Deux séries de cinq personnages auréolés représentent les apôtres (Judas n’est pas présent).

5ème registre : au centre de la mandorle, on distingue le contour de la figure du Christ. La mandorle est encadrée en son sommet par des anges et chérubins, au milieu des nuages, et surmontée de ce qui devait être la main de Dieu.

Les deux premiers et le cinquième registres sont assez traditionnels. L’originalité du tympan tient en ses 3ème et 4ème registres : les représentations ne sont pas habituelles, les attributs et symboles ne correspondent pas à l’imagerie traditionnelle du Jugement Dernier. Ils sont par ailleurs difficilement analysables, puisque martelés au XVIe siècle. Il est intéressant de noter que seuls les représentations des saints ont été systématiquement détruites. Les scènes du Jugement Dernier n’ont pas été altérées, alors qu’il est plus facile d’y accéder. Les destructions des protestants étaient donc bien ciblées.

Le narthex abrite désormais un petit musée lapidaire ainsi qu’une maquette représentant la cathédrale avant sa destruction partielle, réalisée par J.P Charbon. Une partie du décor et du mobilier (notamment des tableaux[14]) de l’ancienne cathédrale est exposée au musée des Ursulines.

Rénovations / Etat / Classement

  • Début du 17e siècle : l’évêque Dinet engage les premières rénovations de la cathédrale pour réparer les dommages du temps et des Guerres de Religion. Ces rénovations concernent notamment le pavement, les stalles, l’orgue ou encore les autels.
  • Années 1850 : Après la destruction de la majeure partie de l’édifice, la restauration des parties restantes est entreprise : toitures, piliers, mise à jour du tympan…
  • 1973 : démontage des arcades de l’ancien cloître remonté devant l’église.
  • 1986 : vitrage du grand arc oriental pour figurer la perspective de l’ancienne nef.
  • 2014 : stage de relevés architecturaux des étudiants Hongrois de la « Budapest University of of Technical and Economic Sciences », sous la direction du professeur Laszlo Darago et de son assistant Daniel Bakonyi, et en collaboration avec le C.E.P de Saint-Christophe-en-Brionnais. Les plans des vestiges sont dressés par les étudiants et analysés par Alain Guerreau.


Le Vieux Saint-Vincent est dans un état convenable, mais nécessite une étude plus approfondie des vestiges ainsi qu’un entretien régulier.


Le Vieux Saint-Vincent est classé Monument Historique depuis 1862.

Actualités

Pour suivre l’actualité de l’ancienne cathédrale, consulter le site de la mairie ou celui de l’office du tourisme :

Mâcon

Office du tourisme

Visite

La visite du narthex de la cathédrale est libre.

Le site est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Ouverture du 1er Juin au 30 septembre, tous les jours sauf lundi et dimanche matin, de 10h à 12h et de 14h à 18h.

La visite du Musée des Ursulines, ayant les mêmes horaires, est payante.

Association engagée

Association « Les Amis des Musées de Mâcon »

20, rue des Ursulines 71 000 Mâcon

03 85 39 90 37

Bulletin d'adhésion

Iconographie ancienne et récente

Collection privée de Monsieur Luc Denis
Collection privée de Monsieur Luc Denis


Crédit Photos: CEP

Plans cadastraux

Cadastre actuel, cadastre.gouv

Bibliographie

  • ANGHEBEN, Marcel, L'iconographie du portail de l'ancienne cathédrale de Mâcon : une vision synchronique du jugement individuel et du jugement dernier, Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, 2001.
  • CAVELL, Leslie Joan, Social and Symbolic Functions of the Romanesque Facade: The Example of Mâcon's Last Judgment Galillee, University of Michigan, 1997.
  • GARMIER, Jean-François, Les Monuments de Mâcon, Le Vieux Saint-Vincent, Mâcon, 1988.
  • GOUJON, Pierre, Histoire de Mâcon, Toulouse, 2000.
  • GUERREAU, Alain, Notice sur l’ancienne cathédrale Saint-Vincent, 2014.
  • SAPIN, Christian, Bourgogne Romane, Dijon, 2006.
  • VIREY, Jean, Les Eglises Romanes de l’Ancien Diocèse de Macon, Cluny et sa région, Mâcon, 1935.

Sources

  • Fiche édifice du site Bourgogne Romane :

Bourgogne Romane, "Mâcon"

  • Oursel, Anne-Marie et Raymond, Notice d’inventaire sur le Vieux Saint-Vincent :

Archives départementales de Saône-et-Loire

Propriétaire / Contact

  • Commune de Mâcon

Site de la commune

03 85 39 71 00

  • Contact monument :

musees@ville-macon.fr

03 85 39 90 38

Patrimoine local et/ou folklore

  • Le Musée des Ursulines : situé à Mâcon dans l’ancien couvent des Ursulines du XVIIe siècles, des sculptures romanes et gothiques de la région y sont exposées et conservées, notamment des pièces provenant de l’ancienne cathédrale.
Musée des Ursulines

Dossier de presse:

Musée des Ursulines Dossier de presse.jpg Musée des Ursulines Dossier de presse2.jpg Musée des Ursulines Dossier de presse3.jpg Musée des Ursulines Dossier de presse4.jpg

  • L’Eglise Saint-Clément à Mâcon: site archéologique qui permet d’observer les cinq constructions successives de l’édifice. On y retrouve des restes de la nécropole des évêques édifiée au VIe siècle, des sarcophages mérovingiens, les vestiges de la construction romanes du XIe siècle… Le tout au sein d’une église rebâtie au XIXe siècle, désaffectée en 1973 et désormais ouverte aux visiteurs.

Notes et références

  1. Sur l’histoire de la ville de Mâcon en elle-même, se rapporter à la bibliographie en fin d’article.
  2. GUERREAU, Alain, Notice sur l’ancienne cathédrale Saint-Vincent, 2014.
  3. Ibidem
  4. SAPIN, Christian, Bourgogne romane, Dijon, 2006.
  5. GARMIER, Jean-François, Les Monuments de Mâcon, Le Vieux Saint-Vincent, Mâcon, 1988.
  6. Ibidem. Les Temples de la Raison sont des monuments chrétiens reconvertis au moment de la Révolution en temples athées voués à organiser le « culte de la Raison ». Il s’agissait pour les révolutionnaires de contrer l’omniprésence et l’ingérence de la religion catholique au sein de la population. Ces temples visaient à unir les français autour des valeurs de la République et des idées des philosophes des Lumières.
  7. Les plans de l’ingénieur sont conservés aux Archives Départementales de la Saône-et-Loire.
  8. Garmier.
  9. Guillemot, Rapport d’inspection, 1797, Archives départementales de Saône-et-Loire.
  10. Guerreau.
  11. Ibidem
  12. Sapin.
  13. Garmier.
  14. J.F. Garmier en a fait la description dans son ouvrage.