Lournand | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | 264 / 71250 |
Habitants | 347 |
Lournand est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
Chronologie générale
- des vestiges gallo-romains existent à Collonges.
- vers la fin du 10e siècle : donation en précaire de l’église Sainte-Marie de Lournand, in villa Lournant, au chanoine Ornard par l’évêque de Mâcon.
- époque romane : datation de la première église de Lournand, dont ne demeure qu’une travée, probablement du chœur.
- 997-1007 : Lourdon est désigné comme la première obedentia de l’abbaye de Cluny. Charte n° 2046[1]
- vers 1100 : le chevalier Humbert de Sailly remet ses biens aux monastères, et prend l’habit (de moine) à Lourdon (Charte C3950).[2]
- 1106 : l’église Sainte-Marie de Lournand est rendue par les fils de Geoffroi de Cluny au chapitre de Saint-Vincent de Mâcon. La présentation en appartient au chapitre cathédral jusqu’en 1602.
- 1155 : Henri de Blois, évêque de Winchester, hôte de l’abbaye, et donateur, fait établir un inventaire des doyennés de l’abbaye, le Constitutio expensae cluniaci, dressant ainsi un bilan des mesures de redressement économique prises par Pierre le Vénérable. Les progrès sont incontestables. Mais le cheptel est insuffisant, et les forets demeurent sous-exploitées.
Dans cet inventaire, la decania (doyenné) de Lourdon est indiqué comme l’une des plus productives.[3]
- 1300 : Deux moines rebelles de Baume sont emprisonnés à Lourdon (C5495).
- 1378 : Le prévôt de Cluny prête serment de fidélité à l’abbé pour le fief de la prévôté, à Lourdon.
- 1393 : Reddition par les officiers monastiques des comptes de l’abbaye à Lourdon.
- 1397 : reddition par les officiers monastiques des comptes de l’abbaye à Lourdon.
- 1451 : la cour du juge-mage de Cluny se tient à Lourdon.[4]
- 1598 ou 1601 : fondation par Claude de Guise, abbé de Cluny, ou par Dom Claude Olier, trésorier de l’abbaye de Cluny, de la chapelle Saint-Claude sur le versant oriental de la colline de la Cras.
- 1602 (10 mai) : ordonnance de l’évêque de Mâcon, Gaspard Dinet, unissant la paroisse de Merzé à Lournand ; l’église de Merzé étant à la nomination de l’évêque, l’église de Lournand devient alternative entre l’évêque et le chapitre. Lournand est de l’archiprêtré de Rousset.
- 1675 (5 juillet) : Visite décomptant 350 communiants, tant à Lournand qu’à Merzé.
- 1746 : on ne décompte plus que 300 communiants tant à Lournand qu’à Merzé.
- 1746 : visite par l’évêque de Mâcon de la chapelle Saint-Claude (fondée par Claude de Guise, abbé de Cluny en 1598).
- 1746 : Mgr Rameau indique que le chapitre de Saint-Vincent de Mâcon a les 2/3 des dîmes, le curé l’autre tiers.
Cluny ne possède pas moins de 5 domaines sur la paroisse de Lournand.
- 1775 (7 décembre) : Le loup furieux des environs de Cluny s'attaque à deux personnes entre le Martray (à La Vineuse) et le village.
- 1775 (8 décembre) : A 5 heures, l'animal fait une nouvelle victime entre "Lournans" et Taizé.
- 1780 : établissement d’un plan terrier montrant l’enceinte extérieure et ses 12 tours, la vigne de La Plante, la futaie de chêne (Parc), le Verger de Nuzilly, la citerne, une grange, la fontaine, la Lièvrelière ….
- 1832-1842 : construction d'une première mairie-école ;
- 1884-87 : construction de la mairie-école actuelle ;
Château de Lourdon
- 888 ou « première année du règne du roi Eudes » (un jeudi de septembre) : première citation du château de Lourdon dans un acte de vente du recueil de chartes de Cluny n°34 : « in castello Lordono publice ».
- vers 920 : les moines de Cluny prennent possession (par un achat ?) de l’ancien castrum de Lourdon qui commande la vallée de la Grosne au nord de Cluny.
- XIe siècle : construction (reconstruction ?) du château de Lourdon, (un ancien castrum) au sommet de la montagne dominant Lournand. Il appartient à l’abbaye de Cluny et en protège les accès.
- vers 1018-1020 : Otte-Guillaume, comte de Mâcon, occupe le château de Lourdon, pour assurer son pouvoir sur la seigneurie monastique. Mais il en est chassé par Hugues de Chalon, comte de Chalon, agissant pour le compte du roi Robert le Pieux, en respect de l’édit de 1018.
- 1166 (printemps) : Guillaume 1er, comte de Chalon, violemment opposé à l’abbaye de Cluny par un désaccord sur le prieuré de Paray-le-Monial, s’empare du château de Lourdon, et assiège puis ravage Cluny avec ses Brabançons (mercenaires impériaux) et massacre les moines et les bourgeois (500), qui se sont portés en armes ( ?) contre les agresseurs.
- 1181 : traité de Lourdon, signé par Guillaume II, comte de Chalon, avec l’abbé de Cluny, ratifié ensuite par le pape Alexandre III et le roi Philippe Auguste, plaçant sous la protection directe du roi et du duc de Bourgogne l’abbaye de Cluny et ses prieurés de Paray et de Marcigny.
- dès le XIIIe siècle (1200-1250 ?) : les abbés de Cluny font construire un château de plan Philippien (Philippe Auguste), doté d’une grosse tour dont la taille est en relation avec l’importance de l’abbaye.
- 1250 : le bailli de Mâcon fait occuper le château de Lourdon, prétextant que Cluny avait refusé de payer l’impôt du dixième que le clergé français s’était engagé à payer au roi de France pour 3 ans entre autres pour payer les frais de croisades.
- 1252 : le château de Lourdon est restitué par le bailli de Mâcon, suite à la démarche du pape Innocent IV auprès de Louis IX, le château étant protégé par son appartenance au ban sacré de Cluny.
- 1470-1471 : les troupes royales de Louis XI, venant de Lyon, pénètrent dans le sud du duché de Bourgogne et occupent Saint-Gengoux, Marcigny, Charolles et Paray-le-Monial.
Evitant d’affronter Mâcon, ils se dirigent sur Cluny, où l’abbé Jean de Bourbon est un partisan convaincu du roi.
Les Français prennent Cluny et les châteaux abbatiaux de Lourdon et Boutavant (ou Boutavent), malgré une résistance des bourgeois de la ville.
- fin 1471 : reprise de Cluny et des châteaux abbatiaux de Lourdon et Boute-Avant par les Bourguignons. Claude de Bled, seigneur de Cormatin, agissant pour le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, pille les 2 châteaux et occupe les doyennés clunisiens de la vallée de la Grosne.
- 1476 : l’abbé Jean de Bourbon récupère le château abbatial de Lourdon, évacué par les Bourguignons qui l’occupent depuis 5 ans, et fait réparer l’enceinte du donjon, érigeant notamment une tour au Midi, avec des édifices annexes.
- 1562 : les calvinistes assiègent le château de Lourdon, après avoir saccagé l’abbaye. Ils ne peuvent toutefois le prendre, Tavannes y ayant concentré des troupes pour soutenir la marche du duc de Nemours sur Mâcon.
- 1574 (30 décembre) : sollicité par le sieur de Puysaie, écuyer duc d’Anjou (frère de Henri III associé aux Calvinistes), Gabriel Filloux, procureur fiscal de Cluny et 16 complices Réformés se rendent maîtres du château de Lourdon par traîtrise, le livrent aux soldats du duc, et s’emparent du Trésor de l’abbaye, qu’on y avait abrité. Ils conservent le château jusqu’à la paix de 1576.
- 1576 : le château de Lourdon est libéré après versement d’une rançon de 1.200 écus, versés par l’abbé Claude de Guise.
- vers 1586 : un édit du roi Henri III rend officiellement le château de Lourdon à l’abbaye de Cluny.
- 1586 : l’abbé Claude de Guise agrandit le château de Lourdon. Conservant les bâtiments fortifiés au sommet de la colline, il leur adjoint un peu plus bas au sud un long corps de logis, doté sur sa façade sud d’une tour semi-cylindrique le séparant d’une bâtisse de même longueur, ajourée par de grosses piles de maçonnerie supportant un toit à double pente (grenier à céréales ?).
Il fait envelopper le domaine par une enceinte peu épaisse, de 3 200m, mais renforcée par 12 tours.
- probablement vers 1586 : selon la tradition, l’abbé Claude de Guise fait briser et fondre les grosses cloches des Tours Barabans, pour fournir des canons au château de Lourdon. Ce sont ces cloches qui auraient donné leur nom aux tours.
- 1586 environ : fondation par Claude de Guise, abbé de Cluny, de la chapelle Saint-Hubert, incluse selon la tradition romane dans l’enceinte extérieure du château, à l’Est.
- 1590 : l’abbé de Cluny Claude de Guise fait réaliser le canon de Lourdon, d’un calibre de 92mm, d’une longueur de 2,85m et d’un poids de 659 kg. Conservé aujourd’hui au Musée des Invalides.
- dès 1593 : le bâtiment ajouré de piliers du château de Lourdon (probable grenier à céréales) est affecté en Jeu de Paume, et conservera cette appellation.
- 1593 (24 juin) : dans la nuit, un parti des troupes royales, mené par le maréchal de Biron, tente de surprendre le château de Lourdon. L’alarme étant donnée, l’ennemi est contenu jusqu’au lendemain. L’abbé Claude de Guise commande en personne la défense.
- 1593 (25 juin) : les magistrats de Cluny (partisans de la Ligue catholique dont la famille de Guise est le chef) envoient à la rescousse de Lourdon 120 arquebusiers, commandés par Claude Ducret (dit capitaine Baron) qui prennent à revers les troupes du roi de Navarre, qui doivent fuir en abandonnant les morts, les blessés, et de nombreuses armes (épées, cuirasses et pistolets). Les Navarrais « furent attaqués du côté du jeu de paume et des écuries ». Sur l’un des pistolets délaissés, on remarque les armes du sieur de la Guiche, l’une des premières familles du Charolais qui redeviendra amie avec l’abbaye.
- 1595 (avril) : l’armée du roi Henri IV, sous les ordres du maréchal de Biron, se présente également sous les murs du château de Lourdon. Elle est forte de 14.000 hommes, et possède des canons (4 pièces). Le château ne peut résister et se rend.
- 1613 : l’évêque de Mâcon, Daspard Dinet, demande que le château de Lourdon soit démantelé, craignant qu’il ne tombe une nouvelle fois aux mains des Protestants.
- 1631 (4 décembre) : Les Etats de Bourgogne décrètent le démantèlement du château de Lourdon, mais Richelieu, abbé de Cluny, n’accepte que contre la somme de 60 000 livres de dédommagement, et à l’exception des bâtiments non fortifiés : logis d’Amboise ( ?), tripot (Jeu de Paume), écuries, soit essentiellement les bâtiments construits par Claude de Guise.
- 1632 : Richelieu, ministre de Louis XIII et abbé de Cluny, ordonne la démolition (à la mine) du donjon et du château de Lourdon selon les termes de l’accord passé.
Description :
- Jeu de Paume ou « tripot »,
Neuf colonnes sur le mur Est, quatre sur le mur ouest. Les fenêtres sont larges de deux mètres et hautes de près de dix mètres.
Restes d’un ensemble de 12 baies de chaque côté, sans feuillure (fermées à l’origine par des filets ou du tissu), portant directement charpente (cas exceptionnel).
Hauteur sous charpente au moins 16 mètres ; dimensions : 40,10 à 40,40 mètres sur 13 à 13,20 mètres.
D’après l’abbé Raffin, le jeu de paume porte sur sa façade orientale les armes de l’abbé Claude de Guise, et le millésime 1586.
- Grosse tour XIIIe Philippienne
Bâtie en grand appareil, d'un diamètre d'environ 18 mètres (17,90 m), l’une des plus grosses tours de France, après Bourges (19,72 m), Laon (18,50m) et surtout Coucy (30 m), mais loin devant le Louvre (15,50 m).
Située à l’angle nord-ouest d’un ensemble carré formant cour avec 3 autres tours.
Elle comporte une salle hexagonale de 11,30 m de diamètre, entourée de murs épais de 3,3 à 4 mètres.
- Le Parc
Ceint d’un mur de pierre de 1200m, qui enclot un parc de 20 ha. Activités Cynégétiques : futaie de chêne et la « lèivrelière » (garenne ?).
- Enceinte extérieure :
Elle est longue de 3 200 mètres, comporte 12 tours[5], dont 4 ont survécu au temps, l'enceinte extérieure de Lourdon est percée de baies rectangulaires et de jours en archère, mais sans meurtrière de tir. Elle abrite la Vigne de la Plante, le Verger de Nuzilly, des citerne, grange, fontaine …
- Chapelle de Saint-Hubert :
Elle est bâtie, selon la tradition romane, sur le trajet de l’enceinte extérieure du château, à l’Est. Elle date de 1586 environ. Elle porte des créneaux du 19e siècle.
- Tour du Chêne
Edifiée vers 1586, elle se situe à l’angle sud-est du saillant englobant la ferme du Chêne. C'est une forte tour au fût cylindrique, en petit appareil de calcaire ocre, poivrière en tuiles plates. Elle comprend une porte rectangulaire du côté de la cour intérieure de la ferme.
Eglise de Lournand
L’église paroissiale de l’Assomption de la Sainte Vierge
- vers la fin du 10e siècle : donation en précaire de l’église Sainte-Marie de Lournand, in villa Lournant, au chanoine Ornard par l’évêque de Mâcon.
- époque romane : datation de la première église de Lournand, dont ne demeure qu’une travée, probablement du chœur.
- 1106 : l’église Sainte-Marie de Lournand est rendue par les fils de Geoffroi de Cluny au chapitre de Saint-Vincent de Mâcon. La présentation en appartient au chapitre cathédral jusqu’en 1602.
- 1844 (11 mai) : projet de l’architecte Jacquelot cadet pour la réédification de l’église paroissiale de Lournand. Devis estimatif de 19 846,56 francs approuvé, à la condition que les deux fenêtres figurées sur le plan pour éclairer le chœur soient remplacées par un « ciel ouvert » comme dans l’église de Saint-Vincent de Mâcon.[6]
- 1846 (5 janvier) : réception d’œuvre des travaux de réédification de l’église paroissiale de Lournand effectués par Louis Guérin, entrepreneur. Ils ne comprennent pas le clocher, édifié une dizaine d’années plus tard.
- 1858 (30 mai) : projet et détail estimatif pour l’édification d’un clocher pour l’église paroissiale de Lournand, sur la souche romane conservée.
- 1858 (21 novembre) : adjudication de l’édification du clocher de l’église paroissiale de Lournand à Guérin, entrepreneur à Cluny.
- 1860 (6 mai) : décompte des dépenses de l’édification du clocher de l’église de Lournand.
- 1860 (26 décembre) : réception d’œuvre du clocher de l’église de Lournand ; M.Belost est maire de Lournand).
- 1887 (10 février) : rapport de l’architecte Dulac, de Savianges, portant sur l’impérieuse nécessité de restauration de l’église paroissiale de Lournand (réfection des toits, reconstruction des corniches et du fronton de façade.
- 1888 (29 avril) : adjudication des travaux de restauration de l’église de Lournand à P. Guillemin-Brevet, maître-maçon à Lournand. Travaux financés par la Fabrique (200 francs), la commune (100 francs), l’Etat (400 francs) et le curé de Lournand, Louis Vitteault pour le reste (558,37 francs).
Description :
D’une devancière romane, l’église rebâtie au 19e siècle n’a conservé qu’une travée (de chœur ?) qui forme aujourd’hui le rez-de-chaussée du clocher-porche et que couvre une coupole octogonale à trompes, délimitée par 4 arcs profonds en plein cintre.
A l’est, petite baie murée en plein cintre.
A gauche de la porte, jolie armoire flamboyante encadrée par une archivolte dont l’accolade est décorée de choux et surmontée d’une croix. Rinceaux en faible relief décorant la pierre d’appui.
Le presbytère semble daté du 18e siècle.
Ancienne grange du dîme
Construite au XVIIIe siècle, puis agrandie au XIXe. Possédée sur cette paroisse par le chapitre de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Au moins jusqu’en 1840-1843 (relevé cadastral), de corps rectangulaire augmenté de 2 saillants au Nord, et d’un appendice carré à l’angle Sud-Ouest. Remodelé au XIXe et agrandi du côté Ouest. Ancien colombier, haut de 2 étages sur rez-de-chaussée. - 1746 : Mgr Rameau indique que le chapitre de Saint-Vincent de Mâcon a les 2/3 des dîmes, le curé l’autre tiers.
Autres patrimoines
- Château de Chevagny, mentionné en 889 ;
- Château de Collonges, XIXe siècle ;
- Domaines agricoles ; maisons vigneronnes à meurot et habitations rurales ;
- Chapelle-oratoire de Collonges ; chapelle Saint-Albain ;
- Chapelle de Cotte, XI et XIIe siècles ;
- Ancienne grange aux dîmes ;
- 5 lavoirs ; fontaine de dévotion à la Wivre ;
Loisirs et culture
Lournand Notre Patrimoine :
Agriculture
Espace et territoire
- Altitude : 315 mètres
- Superficie : 1122 hectares
- Densité : 28.43
Espaces naturel s
Rives de la Grosne et bois
Notes
- ↑ p.100 in « Paix et communautés autour de l’abbaye de Cluny, Xe-XVe siècle », Didier MEHU, Presses Universitaires de Lyon, 2001, ed. de 2010
- ↑ p.101 in « Paix et communautés autour de l’abbaye de Cluny, Xe-XVe siècle », Didier MEHU, Presses Universitaires de Lyon, 2001, ed.de 2010
- ↑ p.100 in « Paix et communautés autour de l’abbaye de Cluny, Xe-XVe siècle », Didier MEHU, Presses Universitaires de Lyon, 2001, ed. de 2010.
- ↑ p.101 in « Paix et communautés autour de l’abbaye de Cluny, Xe-XVe siècle », Didier MEHU, Presses Universitaires de Lyon, 2001, ed.de 2010
- ↑ sur le plan terrier de 1780
- ↑ p. 126 in « Histoire et Monuments de Saône et Loire, canton de Cluny », 4e volume Rose, de R. et A.M OURSEL, Conseil Général de S&L, 1991