Eglise Saint-Paul à Bussières
L’église Saint-Paul est située à Bussières, dans le département de la Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. C'est une église paroissiale romane dont l'histoire est assez mal connue. Néanmoins, son architecture laisse percevoir différentes phases de construction. Ainsi, l’abside et la travée sous clocher ont probablement été construites au XIIe siècle, tandis que le clocher semble dater du XIIIe siècle et paraît avoir été plusieurs fois remanié. La nef pourrait dater du XIVe siècle et présente un exemple impressionnant de charpente médiévale. L’église a ensuite été plusieurs fois remaniée, notamment à la fin du XVIe siècle, pour réparer les dommages causés par les troupes protestantes lors des guerres de Religion. Plusieurs phases de rénovation se sont succédé au cours des siècles suivants. Les baies modernes de la nef ont ainsi vraisemblablement été percées au XVIIIe siècle, et le portail au XIXe. L’église a été classée Monument Historique en 1933 et est régulièrement entretenue. A l’intérieur, une bande noire décorée d’un blason fait tout le tour de l’édifice : il s’agit de la litre funéraire d’Antoine Alexandre de Pierreclau, mort en 1736. Elle a été peinte en sa mémoire et redécouverte en 1933. Alphonse de Lamartine, originaire de Milly, fréquentait Bussières et son église, où il y retrouvait son précepteur et ami l’abbé Dumont. Celui-ci est le héros de son ouvrage « Jocelyn » et est enterré au pied de l’église.
Adresse | Rue de l'Abbé Dumont, 71960 Bussières |
Coordonnées GPS | 46°20'18.8"N 4°42'04.3"E |
Paroisse de rattachement | Paroisse Saint Vincent en Val Lamartinien |
Protection Monuments Historiques | Classée en 1933 |
Sommaire
Historique
Le village de Bussières a une histoire très riche, dont les vestiges sont omniprésents sur le territoire de la commune. Une implantation humaine est attestée dès le néolithique, avec notamment le site de la Roche-Brégnat consacré à la production de haches. Le lieu-dit du Monsard[1] est un camp retranché de l’époque gallo-romaine où a été retrouvée de la monnaie romaine, entre autres vestiges archéologiques. L’enceinte de pierre serait, elle, protohistorique. La première mention du village n’est cependant faite que vers 928, dans la charte 234 du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon : In pago Matisconense, in agro Laliacense, in villa Busserias[2]. Le village est composé du Petit et du Grand Bussières. L’activité de la commune est variée : production viticole, entreprises…
L’église Saint-Paul est située au centre du Petit Bussières. Elle date vraisemblablement de la fin du XIIe siècle, bien qu’elle ait été remaniée plusieurs fois. L’édifice suit un plan typique des petites églises romanes de la région : une nef unique rectangulaire, une travée sous un clocher carré, et une abside. Néanmoins, les différents types d’appareil soutiennent l’idée d’une construction en plusieurs phases. Ainsi, la partie la plus ancienne de l’édifice semble être l’abside et la travée sous clocher, de la fin du XIIe siècle. Le clocher paraît pour sa part avoir été reconstruit au XIIIe siècle, et probablement assez lourdement remanié par la suite. Enfin, la nef et sa charpente en carène renversée datent vraisemblablement du XIVe siècle.
L’église Saint-Paul[3] est dès sa construction le centre de la paroisse de Bussières. Elle est alors à la collation du chapitre de Saint-Vincent de Mâcon. Peu de documents nous sont parvenus à son sujet, et son histoire demeure donc teintée d’incertitude. L’édifice n’est mentionné pour la première fois qu’au XVe siècle, dans un texte concernant la paroisse. Selon Mgr Rameau, le premier desservant connu est Gauthier du Bourg, vers 1490[4].
Au XVIe siècle, les Guerres de Religion sont particulièrement virulentes à Bussières et éprouvent durement le village et sa population. De nombreux foyers adoptent la foi protestante et prennent part aux luttes et destructions d’églises et monastères[5] de la région. L’église Saint-Paul est visiblement elle-même en partie détruite et pillée (comme de nombreuses autres églises de la région), puisque des travaux assez importants sont engagés vers 1570. Le clocher est notamment remanié à cette époque, au niveau du beffroi.
En 1612 et en 1675, deux visites pastorales sont conduites, respectivement par l’évêque Dinet et l’archiprêtre du Rousset Bouteloup[6]. Ce-dernier rapporte qu’en 1675, la moitié des foyers de Bussières sont protestants, et que le village ne compte que 80 communiants catholiques. La fin du XVIIe siècle est donc axée, pour les autorités catholiques, sur la répression des protestants et sur les conversions plus ou moins volontaires au catholicisme. En 1693, les biens des Huguenots (protestants) ayant fui le village sont confisqués au profit de l’hôpital de Mâcon. Un brevet du roi adjuge sur ces fonds 50 livres par an pour les réparations et l’entretien de l’église[7].
Au XVIIIe siècle, l’église Saint-Paul connaît plusieurs vagues de travaux, plus ou moins importants. Ceux-ci voient les baies de l’édifice élargie (elles prennent leur aspect actuel), l’église rénovée et décorée, et du mobilier installé. Les premiers travaux ont lieux en 1732, comme en atteste la gravure présente dans l’abside. En 1736, la litre funéraire aux armes des Michon de Pierreclos est peinte. La même année, l’église est de nouveau visitée par Jean Jeambon, curé de Mazille. A la fin du siècle, l’église est une nouvelle fois restaurée, puisque très délabrée (et ce peut-être en conséquence des événements révolutionnaires). La nef est plafonnée, et l’oculus le plus bas de la façade est donc percé (celui du haut se retrouve à éclairer les combles).
Tous ces travaux sont notamment rendus possibles grâce aux libéralités faites par la famille de Lamartine, à laquelle est concédé un banc en gage de reconnaissance. Les parents du poète, installés au village voisin de Milly, fréquentent régulièrement Bussières. Ils envoient leur fils Alphonse y faire son catéchisme, et y apprendre le français et le latin au presbytère auprès de son précepteur, l’Abbé Dumont. Ce-dernier devient un ami proche du poète, et est l’inspiration derrière son roman Jocelyn. A sa mort en 1832, Alphonse de Lamartine fait ériger une stèle en son honneur, visible près de la porte de la sacristie.
Au XIXe siècle, l’église connaît un moment de flottement, des différends opposant la fabrique et la municipalité au sujet du financement de l’entretien de l’édifice. Quelques rénovations ont cependant lieu, notamment au niveau des portails, remaniés à cette époque. En 1835, une rénovation globale de l’édifice est engagée, et c’est probablement à ce moment-là que sont réalisées les niches des autels latéraux, dites « troubadour ». Ces niches ressemblent fortement au décor de l’église de Saint-Point, dont les rénovations ont en partie été financées par Lamartine, qui y avait son château. Il se pourrait donc que les niches de Bussières soient un autre cadeau du poète[8]. Les abords de l’église sont assainis à cette époque, le cimetière étant déplacé en dehors du bourg.
Le XXe siècle voit émerger une prise de conscience patrimoniale au sein de la population de Bussières. En 1932, alors que l’édifice est dans un état précaire, l’Académie de Mâcon ouvre une souscription pour le protéger et le rénover. Des travaux importants sont envisagés, sous la direction de l’architecte Pinchard. Ils concernent notamment la toiture, le plancher du clocher, la reconstruction de la sacristie et une restauration globale de l’église. En 1933, grâce à l’impulsion de l’Académie, l’église est classée Monument Historique. Cette protection influe dès lors sur les travaux projetés : ils doivent être supervisés à la fois par l’architecte Pinchard, mais également par l’Inspecteur des Monuments Historiques, Paul Gélis[9]. Les travaux sont menés par l’entrepreneur Sainty, et son financés par la souscription publique (24 000 francs) et par une subvention de l’Etat (10 000 francs) adjugées grâce au classement de l’édifice. A l’occasion de la restauration intérieure, la litre funéraire datant de 1736 est redécouverte, alors qu’elle avait été masquée par de l’enduit au siècle précédent.
A la fin du XXe siècle, l’église est régulièrement entretenue, notamment grâce à la création en 1968 d’une association de sauvegarde et mise en valeur patrimoniale, les Amis de Bussières. Des travaux d’entretien sont ainsi réalisés dans les années 1970, puis une grande vague de rénovations est engagée de 1989 à 1993[10]. La 1ère phase prévoit la rénovation extérieure de l’édifice : toitures en laves, charpente, entourages en pierre des portes, portes et vitraux. Elle est financée par la commune, les Bâtiments de France et le conseil Général. La 2ème phase prévoit une rénovation intérieure globale : suppression du plafond en plâtre pour laisser la charpente apparente, installation électrique, travaux dans le chœur, etc. Ces travaux sont financés par la commune, le diocèse, et les Amis de Bussières.
L’église de Bussières est encore aujourd’hui l’objet d’un soin constant de la part de la municipalité et des habitants de la commune. Les derniers travaux ont eu lieu en 2018. L’entreprise Les Laviers de Bourgogne est chargée de nettoyer et restaurer la toiture de laves de l’église, ainsi que de remplacer la pierre de seuil (au sud)[11]. Ces travaux ont coûté 63 308 euros (HT), et ont été financés par la commune, la DRAC, le conseil départemental et la réserve parlementaire. Les peintures des portes ont également été refaites, et financées par les Amis de Bussières. L’association s’est aussi chargée du nettoyage de l’escalier, des pierres de seuil et des bancs en pierre, par l’intermédiaire de Joël Bosset, artisan peintre du village. L’entreprise Antoine Merle s’est occupée de remettre en état le petit volet visible au sud de l’église.
Toujours en 201, et dans le cadre d’une opération de mise en valeur touristique du village en partenariat avec les élèves de l’école de Bussières, des QR codes imprimés sur des plaques ont été installés près des monuments incontournables de la commune. L’église a ainsi son propre code, qui permet d’accéder à des commentaires et explications des écoliers sur l’édifice .
Description architecturale
GLOSSAIRE : Bourgogne Romane
L’église de Bussières, bâtie en grès ocre[12], est orientée à l’est et suit un plan roman typique, constitué d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside. La seule addition faite à la construction romane d’origine est la sacristie, au sud de la travée sous clocher. Seul le chevet appartient à la construction primitive, bien que la nef et le clocher (reconstruits postérieurement) aient gardé un certain caractère roman.
La façade de l’église est relativement simple. Remaniée au XIXe siècle, elle est composée d’une porte en plein cintre moulurée et de deux oculi. Le premier, moderne et assez large, est juste au-dessus du portail. Le second, plus ancien et petit, est percé en haut du pignon et éclaire désormais les combles. La nef, reconstruite au XIVe siècle, est bâtie en petit appareil irrégulier[13] et visiblement plus vaste qu’à l’origine : ses dimensions ne sont pas en harmonie avec celles du chevet roman[14]. Le gouttereau nord est nu, simplement flanqué d’un gros contrefort à l’extrémité est. Le gouttereau sud est épaulé de deux contreforts plats, et ouvert de deux grandes baies modernes en plein cintre, ainsi que d’une petite porte similaire à celle de la façade. Une petite baie ancienne assez étroite a été rouverte à la fin du XXe siècle, juste au-dessus de l’escalier en pierre qui mène au clocher. Celui-ci est plaqué contre le mur et passe juste au-dessus d’une pierre tombale. Le long des gouttereaux, de gros modillons nus supportent la corniche de la lourde toiture de laves. La travée sous clocher est épaulée de chaque côté de deux gros contreforts, qui ont été relevés (vraisemblablement lors de la reprise du beffroi du clocher) et sont désormais à même hauteur que la nef. Au sud, ces contreforts sont englobés dans la petite sacristie rectangulaire et encadrent l’accès au clocher. Celui-ci comporte un seul niveau de baies géminées à retombée médiane sur colonnettes, dont le profil octogonal appuie la datation plus récente du beffroi, coiffé d’une courte pyramide à quatre pans. L’abside vient compléter l’édifice à l’est. Bâtie en moyen appareil de moellons bien équarris[15], sa couverture a visiblement été relevée[16]. Deux larges baies latérales en plein cintre éclairent l’abside, tout comme une fenêtre axiale rectangulaire assez étroite et ancienne (rouverte à la fin du XXe siècle). Quatre contreforts peu saillants encadrent ces baies (le plus au sud est encastré dans la sacristie).
La nef de l’église est entièrement dallée. Bien que plus vaste qu’à l’origine, elle conserve une atmosphère chaleureuse, notamment grâce à sa charpente remarquable, en carène renversée. Les murs sont scindés par la litre funéraire, qui fait le pourtour de l’édifice. L’arc triomphal en cintre brisé est flanqué des autels latéraux et de leurs niches stuquées. Il est marqué par une poutre de gloire en fer forgé. Au-dessus de l’arc, on distingue encore l’ancien accès au clocher, qui donnait autrefois sur le plafond de l’édifice. La travée sous clocher est voûtée d'un berceau brisé dont l’arc est très aigu. Le berceau retombe sur des consoles allongées. La travée abrite l’autel moderne, encadré par des stalles en bois. L’abside semi-circulaire est surélevée par rapport au reste de l’édifice, et est fermée par une grille en fer forgé. Elle est sensiblement plus large que la travée qui la précède et voûtée d’un cul-de-four fortement brisé. Des stalles de bois sont installées de part et d’autre, de même style que la porte d’accès vers la sacristie, au sud. L’abside abrite un autel massif et est décoré d’une peinture moderne bleutée. Un décor mouluré du XVIIIe siècle encadre les baies.
Inventaire décor et mobilier
- Charpente en carène renversée, XIVe siècle
- Encadrement stuqué[17] des baies de l’abside, du XVIIIe siècle
- Peintures murales du cul-de-four : voûte bleutée avec au centre une colombe
- Litre funéraire d’Antoine Alexandre Michon de Pierreclau, décédé en 1736. La litre a été redécouverte en 1933 et court sur tout l’intérieur de l’édifice. Le blason du seigneur est bien visible : d’azur au losange d’or accompagné de trois besants d’argent posés deux et un[18]. La litre est jalonnée de nombreux écus surmontés d’une couronne de comte[19].
- Autels latéraux, surmontés de niches ornées de stucs néo-gothiques (XVIIIe siècle), ressemblant au décor de l’Eglise Saint-Donat à Saint-Point (il s’agit là peut-être d’un cadeau de Lamartine)[20].
- Maître-autel sculpté : saint Paul (avec l’épée), saint Jean-Baptiste (avec le mouton) et saint Jean (avec l’aigle)
- Tableaux [21]:
Copie non datée du « Ravissement de saint Paul », de Nicolas Poussin (1594-1665). Après avoir été restauré par Caroline Stil (Atelier du Regard à Chânes), le tableau a été installée dans l’église de Bussières en 2007 (mur gauche de la nef).
Copie de la « Vierge au raisin » (à droite de l’entrée principale), de Pierre Mignard (1612-1695, tableau peint en 1640).
Paul terrassé sur le chemin de Damas (gauche de l’entrée principale) : représentation du saint recevant la Révélation, qui le conduira à se convertir.
- Statuaire :
Vierge à l’Enfant, XVIe siècle (nef), en bois. Elle est habillée de soie blanche, et une grappe de raisin a été ajoutée dans sa main à l’époque moderne[22].
Sainte Marie Alacoque (droite de l’abside)
Le Sacré Cœur (gauche de l’abside)
Notre-Dame (autel à droite de l’arc triomphal)
Saint Paul (autel à gauche de l’arc triomphal)
- Chaire à prêcher, en bois (mur gauche de la nef)
- Confessionnal (à gauche de l’entrée principale)
- Fonts baptismaux en marbre, probablement du XVIIe siècle (encastrés dans le mur ouest à droite de la porte d’entrée)
- Petit bénitier encastré, en pierre (gauche de l’entrée latérale)
- Poutre de gloire en fer forgé, avec un Christ en croix en bois (XVIIIe siècle)
- Clôture en fer forgé du chœur, XVIIIe siècle
- Porte de la sacristie et stalles en bois de style Louis XV[23], datant de la restauration de 1732
- Plaque commémorative en l’honneur des soldats morts au combat originaires de Bussières et de Milly-Lamartine (à gauche de l’entrée principale)
- Chemin de croix
- Vitraux modernes (nef et abside), offerts par les familles Boulay et Prunier :
Sainte Adélaïde
Sainte Hélène
Saint Jean-Baptiste (signé d’un certain Louis Debord)
Sainte Marie
Vitrail de l’oculus : la conversion de saint Paul. Paul tombant de son cheval sur le chemin de Damas, ayant reçu la Révélation.
- Pierres tombales :
Pierre tombale de l’Abbé Dumont, près de l’entrée de la sacristie :
« A la mémoire de F. Dumont, curé de Bussières et de Milly, pendant près de 40 ans, né et mort pauvre comme son divin maître, Alphonse de Lamartine, son ami a consacré cette pierre près de l’église, pour perpétuer parmi le troupeau, le souvenir du bon pasteur, 1832. »
Pierre tombale en mémoire d’Emilien Bruys, fermier général du XVIIIe siècle, de sa femme Suzanne et de ses filles Françoise Magdeleine et Marie Couronne. Le monument a été élevé en 1856 par le petit fils et neveu, Bruys des Gardes, habitant de Bussières[24]. Elle est située en-dessous de l’escalier de pierre menant au clocher, contre le gouttereau sud de l’église.
- Deux cloches [25]: baptisées en 1810 en présence de l’Abbé Dumont. Elles sont données par Catherine-Françoise de Pierreclau.
La première se nomme Françoise-Marie-Alexis.
La deuxième se nomme Philiberte-Françoise-Antoinette.
Rénovations / Etat
Rénovations :
XIXe :
1826 : des travaux chiffrés à 818 francs sont réalisés, sans précision sur leur nature
1835 : travaux de réparation, sans précision (dommages laissés par l’usure et par la Révolution)[26]
XXe :
1932-1933 : travaux importants : reprise des toitures, du plancher du clocher, reconstruction de la sacristie ; restauration globale ; découverte de la litre funéraire
Années 1970 : travaux d’entretien
1989-1993 : réfection des extérieurs (toitures, pierres…) et restauration intérieure globale (suppression du plafond en plâtre, chœur…).
XXIe :
Mai 2015 : analyse de l’état sanitaire de l’église effectué par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles)
2018 : restauration et nettoyage de la couverture en laves ; réfection des peintures des portes, nettoyage des pierres de l’escalier, des bancs…
2018 : installation d’une plaque avec QR code près de l’église, en partenariat avec les écoliers de Bussières. Ce code permet d’écouter les commentaires explicatifs des élèves sur l’édifice.
Etat :
L’église est en bon état et est régulièrement entretenue par la commune et l’association de sauvegarde.
Classement :
L’église a été classée Monument Historique en 1933.
Actualités
Pour suivre l’actualité de l’église et de la commune, consulter le site internet officiel de Bussières (les bulletins municipaux sont disponibles en ligne).
Visite
L’église de Bussières est ouverte tous les jours par des bénévoles de 9h à 18h, et donc libre de visite.
L’église n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite (les deux entrées sont précédées par des marches assez hautes).
Association engagée
Les Amis de Bussières
Association créée en 1968.
Elle a pour but la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine historique de Bussières, ainsi que l’organisation d’événements culturels et artistiques.
Président : Guillaume Gillet
Contact via la mairie.
Mesdames Dorry (Marie-Anne et Marie) sont particulièrement engagées dans l’entretien et la sauvegarde de l’église.
Iconographie ancienne et récente
Plans cadastraux
Bibliographie
- CLERC, Georges, L’église de Bussières (Saône-et-Loire), 1975.
- LEUSSE, Georges (comte de), « Bussières, son église, sa litre », In : Annales de l’Académie de Mâcon, 1935.
- MAURICE, Marguerite, Bussières commune lumière, Ed. Bourgogne Rhône Alpes, Mâcon, 1975, 175p (en vente à l’office de tourisme de Pierreclos).
- RIGAULT, Jean, Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire, 2008.
Sources
- Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1974 :
Archives départementales de Saône-et-Loire
- Fiche édifice de la Bourgogne Romane :
- Fiche édifice de l’Académie de Mâcon :
- Etude et plans de Georges Clerc, extraits de sa thèse de 1975 consacrée à l’église de Bussières, et réédités par les Amis de Bussières lors de la restauration de 1987.
- Bulletins municipaux de Bussières (disponibles en ligne sur le site de la mairie)
Propriétaire / Contact
Commune de Bussières
03 85 37 70 07
mairie.de.bussiere@wanadoo.fr
Patrimoine local et/ou folklore
Pour plus d’informations sur le patrimoine de la ville, voir la rubrique « Patrimoine » du site de la commune.
- Jocelyn d’Alphonse de Lamartine :
Alphonse de Lamartine, originaire de Milly, fréquentait Bussières et son église, où il y retrouvait son précepteur et ami l’abbé Dumont, natif du village. Prêtre contestataire lors de la Révolution, celui-ci fut contraint de se réfugier au château de Pierreclos, où il devint l’amant de Jacqueline Marguerite de Pierreclos, fille du seigneur. L’ouvrage Jocelyn de Lamartine s’inspire ainsi de l’histoire de l’abbé. Il est enterré au pied de l’église.
- Lavoir :
En bordure de la route départementale, rénové par les Amis de Bussières.
- Le Monsard :
Éperon barré à double fossé, culminant à 406 mètres autour d'un paysage vallonné. Le site mêle des camps néolithique et romain ainsi que des vestiges de structures médiévales, et dessine une ellipse de 136 mètres du nord au sud sur 75 mètres d'est en ouest. Un poste de télégraphe à bras a été installé sur une base de tour qui pourrait être médiévale.
Notes et références
- ↑ Classé site Natura 2000.
- ↑ Rigault, Jean, Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire, 2008.
- ↑ Comme à Sancé, un pèlerinage avait lieu à l’église chaque année lors de la fête du saint patron, pour la guérison des peureux.
- ↑ Oursel, Anne-Marie et Raymond, Fiche d’inventaire départemental, 1974 (informations tirées de l’ouvrage de Mgr Rameau, Les paroisses de l’ancien diocèse de Mâcon)
- ↑ Oursel
- ↑ Ibidem
- ↑ Ibidem
- ↑ Georges Clerc.
- ↑ Les plans de l’église réalisés par ces professionnels sont conservés aux archives départementales de la Saône-et-Loire.
- ↑ Brochure éditée par l’association en guise de remerciement aux donateurs de leur souscription. Elle comporte notamment les plans et les remarques de l’architecte Georges Clerc, tirés de sa thèse sur l’édifice.
- ↑ Le détail des travaux est donné dans le bulletin municipal de 2018.
- ↑ Georges Clerc
- ↑ Georges Clerc.
- ↑ Le raccord entre les deux parties est assez rudimentaire, ce qui selon Georges Clerc pourrait suggérer une volonté initiale de reconstruire également le chevet.
- ↑ Académie de Mâcon.
- ↑ Georges Clerc
- ↑ Oursel
- ↑ Georges Clerc
- ↑ Oursel
- ↑ Georges Clerc
- ↑ Note de Pierre Vissière, consultable sur place.
- ↑ Oursel
- ↑ Georges Clerc
- ↑ Document de l’Académie de Mâcon.
- ↑ Une notice plus complète sur l’histoire des cloches est consultable sur place.
- ↑ Georges Clerc