2 009
modifications
Modifications
Blanot
,→Bâtiments de l’ancien « prieuré »
Le seul accès à cet ouvrage défensif était la porte située à la base du côté sud. On pouvait accéder au sommet par des échelles de bois fixées à l'intérieur et permettant ainsi de relier les trois niveaux successifs. Au deuxième étage du côté est, une haute et étroite ouverture aujourd'hui fermée par la gaine d'une cheminée débouchait autrefois au dessus du passage fortifié. Sa fonction : un élément du système de défense. Elle pouvait s'ouvrir sur une sorte de hourd dominant le passage. Une ouverture identique se trouve sur la façade opposée, murée également par une cheminée pouvait remplir les mêmes fonctions. Au XIIe ou XIIIe siècles, il a peut-être existé une enceinte comprenant les bâtiments du "prieuré" et de l'église : pour preuve l'assise d'un mur très épais dont on retrouve les fondations et le tracé des rues Charles et de Saint-Gengoux en bordure de laquelle une très vieille maison romane comporte un linteau de pierre décoré. <br>
C'est vraisemblablement au XIVe ou au XVe siècle que les bâtiments actuels situés à l'est de '''la tour quadrangulaire''' furent élevés en partie sur des assises plus anciennes dont les fondations d'environ 1,60 m s'élèvent encore jusqu'au niveau du premier étage. Le corps principal du bâtiment situé à l'est du passage fortifié était alors séparé de la grande tour donjon par un chemin. Des fenêtres à meneaux remplacèrent au XVIe siècle des ouvertures plus étroites dont les traces furent relevées lors des travaux de restauration. <br>
'''La tour ronde''' située au sud-ouest a probablement aussi été élevée en ces temps difficiles pour renforcer la défense ; elle est percée de meurtrières qui remplacent les archères ; cette tour se trouve à l'angle sud-est du mur d'enceinte. <br>'''L'église''' est constituée d'une nef unique à charpente apparente, une croisée de transept qui porte le clocher et un chœur voûté en cul de four. Le clocher primitif était percé au dernier étage de baies géminées plein-cintre, encadrées chacune de deux doubles arcatures aveugles. Les baies romanes ont toutes été bouchées au XVIe s. Le clocher a alors été remonté d'un étage, lui-même ouvert de quatre baies géminées couvertes d'un arc surbaissé. Cet étage est dominé par un cordon de corbeaux à trois ressauts, qui pore aujourd'hui un toit de lâves très saillant, et qui a dû porter à l'origine un hourd ou un mâchicoulis. L'accès au clocher se fait par une baie percée au-dessus du chœur, au niveau des entais de la charpente. Un petit pallier de bois sur console permettait de poser une échelle ; un escalier est aménagé dans l'épaisseur du mur.<ref>Inventaire des châteaux forts et sites médiévaux fortifiés, centre de castellologie de Bourgogne (Cecab) - application http://193.52.240.114/gorria/QooQ4D/chateaux.html?tous - Hervé Mouilleouche et alii, 2004</ref>
===Eglise paroissiale Saint-Martin===