===[[Eglise Notre-Dame-de-l'Assomption à Hurigny]]===
L'église d'Hurigny est placée sous le vocable de l'Assomption de la Vierge Marie et dépend de la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul. Elle est dotée d'une architecture romane. Elle dispose d'un clocher octogonal qui pourrait dater de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Ce clocher qui abrite trois cloches est situé à la croisée du transept.
Sur une des arêtes du clocher, on remarque un visage sculpté. Les gueulatis soufflent une anecdote à ce sujet qui traverse les temps : "un ouvrier serait tombé du toit lors de la construction et ses collègues, pour lui rendre hommage, auraient sculptés son visage".<br>
La première trace écrite de l’église de Hurigny se trouve dans un cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon datant de la fin du Xe siècle :
* Chapelle de la Vierge
L’autel est dominé par une statue de Vierge à l’enfant, qui présente la Vierge Marie avec Jésus et Jean-Baptiste enfants. La scène est entourée par les statues de Saint-Louis et d’un évêque.
Puis, il y a Sainte-Juste SAINTE JUSTE provenant de la chapelle (détruite de Salornay) du même nom. La statue Sainte-Juste nommée aussi Sainte-Justine fut cachée en notre église pendant la Révolution par les habitants de Salornay. La chapelle Sainte-Justine fut pillée et en grande partie détruite. En ce lieu existait un pélerinage dont Gabriel JEANTON a écrit : "Au village de Salornay, commune d'Hurigny, existait jadis "prope castrum", c'est-à-dire à côté du château des sires de Salornay, une chapelle dédiée à Sainte-Jusitne. Cette chapelle fut l'objet en 1530, de diverses fondations faites par les sires de Salornay et les habitants du lieu, était assez spacieuse et surmontée d'un clocher. Il y existait un pélerinage où l'on se rendait pour les palpitations du coeur. Son renom s'étendait au loin puisque l'on venait même de Lyon. Lorsque la chapelle fut détruite, on alla sur ses ruines. Il y a peu d'années le pélerinage persistait encore. La statue Sainte-Justine qui est d'une relative ancienneté, a été transportée dans l'église d'Hurigny".
La nef fut rebâtie en 1898 dans un style néo-gothique flamboyant. Le porche repose sur les fondations d'origine. Cet important caquetoire est composé d'un auvent couvert de tuiles rondes, supporté par des colonnes cylindriques.
Les peintures des murs et des voûtes ont été réalisées par l'entreprise Mâconnaise BUSSIERES.