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Blanot

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===Bâtiments de l’ancien « prieuré » ===
Appelé « prieuré », l'édifice ne porte pourtant aucun des caractères d’une construction religieuse.<ref>selon Gérard Thélier</ref><br>
[[Fichier:BlanotClJLMprieuré2PSB.jpg|400px|thumb|left|Des anciennes constructions du prieuré, du XIIe siècle, il ne reste peut-être que les massives assises du clocher - photo Jean-Luc Maréchal]]
''Vendue par lot comme biens nationaux à la Révolution.
C'est vraisemblablement au XIVe ou au XVe siècle que les bâtiments actuels situés à l'est de '''la tour quadrangulaire''' furent élevés en partie sur des assises plus anciennes dont les fondations d'environ 1,60 m s'élèvent encore jusqu'au niveau du premier étage. Le corps principal du bâtiment situé à l'est du passage fortifié était alors séparé de la grande tour donjon par un chemin. Des fenêtres à meneaux remplacèrent au XVIe siècle des ouvertures plus étroites dont les traces furent relevées lors des travaux de restauration. <br>
'''La tour ronde''' située au sud-ouest a probablement aussi été élevée en ces temps difficiles pour renforcer la défense ; elle est percée de meurtrières qui remplacent les archères ; cette tour se trouve à l'angle sud-est du mur d'enceinte. <br>
'''L'église''' est constituée d'une nef unique à charpente apparente, une croisée de transept qui porte le clocher et un chœur voûté en cul de four. Le clocher primitif était percé au dernier étage de baies géminées plein-cintre, encadrées chacune de deux doubles arcatures aveugles. Les baies romanes ont toutes été bouchées au XVIe s. Le clocher a alors été remonté d'un étage, lui-même ouvert de quatre baies géminées couvertes d'un arc surbaissé. Cet étage est dominé par un cordon de corbeaux à trois ressauts, qui pore aujourd'hui un toit de lâves très saillant, et qui a dû porter à l'origine un hourd ou un mâchicoulis. L'accès au clocher se fait par une baie percée au-dessus du chœur, au niveau des entais de la charpente. Un petit pallier de bois sur console permettait de poser une échelle ; un escalier est aménagé dans l'épaisseur du mur.<ref>Inventaire des châteaux forts et sites médiévaux fortifiés, centre de castellologie de Bourgogne (Cecab) - application http://193.52.240.114/gorria/QooQ4D/chateaux.html?tous - Hervé Mouilleouche Mouillebouche et alii, 2004</ref>
===Eglise paroissiale Saint-Martin===
[[Fichier:BlanotClJLMéglisePSB.jpg|400px|thumb|right|L'église du XIe siècle est caractérisée par un clocher haut à arcatures lombardes et mâchicoulis - photo Jean-Luc Maréchal]]
La paroisse relève du diocèse et du baillage de Mâcon, de l’archiprêtré de Vérizet ; les religieux de Cluny étaient seigneurs justiciers et décimateurs. Terrier renouvelé en 1600.<br>
Jusqu’en 1801, la paroisse se compose de la commune de Blanot et de Donzy-le-Pertuis.
====L'édifice roman====
'''11e siècle,''' étage sup supérieur du clocher gothique (15e-16e).<br>
Haut '''clocher''' à arcatures lombardes et mâchicoulis.<br>
'''Sur le clocher''', quelques modillons qui soutenaient la toiture primitive, saillant de la maçonnerie.<br>
La grotte de la Cailleverdière a été officiellement découverte par '''le médecin clunysois Benoît Dumolin''' en 1739.
[[Fichier:Blanot--Concretions-grotte.jpg|300px|thumb|left|A Blanot, les grottes ont longtemps été considérées comme une caverne légendaire - photo Gérard Thélier]]
'''* 1739 :''' 3 visites de Benoît Dumolin en un mois. 5 ou 6 amis l'accompagnent, plutôt en hiver, avec une provision de chandelles, cordes nouées et vin.
* « ''Des personnes sont venues avant lui'' ». Peut-être des paysans attirés par un récent éboulement à l’entrée de la Cailleverdière entraînant l’intervention de Benoît Dumolin ? <br>
====La salle de la Cailleverdière====
La grotte s’enfonce dans le sein de la montagne par un plan très rapide. « … Sans une grande attention à descendre avec beaucoup de peine à travers les rochers détaillés des débris de la voûte, on risquerait en plusieurs endroits une chute périlleuse, les gouttes d’eau qui tombent sans cesse, l’éclat des pierres qui se fait entendre à chaque instant, la faible lumière que les torches ou chandelles y répandent par rapport à l’air extrêmement humide, la facilité de glisser sur les rochers en pente et humectés, l’horreur qu’inspire ce lieu affreux, tout contribue à épouvanter même les personnes les plu plus téméraires. Ce qui frappa tellement un pauvre abbé qui nous avait accompagné à cette grotte qu’il nous abandonna à moitié chemin et remonta en faisant des vœux de n’en approcher jamais d’un quart de lieu si Dieu lui accordait d’en sortir sain et sauf. »
Eviter les morceaux qui se détachent en longeant la droite qui est plus solide.
Vitrine : venant de grottes voisines. Pas de traces animales ni d’occupation, ni d’occupation temporaire paléolithique (Néandertaliens ?) comme à la grotte des Renards par ex.
Ouverture communiquant avec une salle à voûte beaucoup moins élevée.
[[Fichier:EntréeGrotteBlanot1910.jpg|300px|thumb|right|La grotte s’enfonce dans le sein de la montagne par un plan très rapide. - photo Gérard Thélier]]
====La « salle des Morts »====
«  le rez-de chaussée … ainsi que la voûte, est partout hérissé de tufs et de congélations, dont la plupart imitent quelques figures naturelles qui coûteraient peu à l’art pour être conduites à la perfection. De la voûte de cette dernière (salle), comme de la première grotte, il tombe continuellement une pluie rare, d’une eau assez claire, mais imprégnée de terre glaise, qui privée de la partie la plus fluide de cet élément, devient la cause matérielle de ces congélations … »
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