===Histoire===
====Vestiges gallo-romains====Sur les flancs de la montagne d’Aoust, des sarcophages monolithiques ont été découverts.<ref>in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81</ref><BR>
Brandon semble avoir été un oppidum gaulois, positionné à côté d'un important carrefour routier.
La voie pré-romaine de Lunna à Autun passe par Brandon, en des lieux qu'il est impossible de reconnaître aujourd'hui, sans doute sous la RCEA ; et de toute façon, dans la vallée de la Grosne en direction de Trambly.
Les flancs de cette montagne, ayant été défrichés, ont laissé voir des cercueils de pierre, qui renfermaient des squelettes de grande stature. On y voyait aussi un puits très profond, qui a été comblé.
===Vestiges barbares===
Sur les flancs de la montagne d’Aoust, des sarcophages monolithiques ont été découverts.<ref>in « Peuplement du Mâconnais occidental à l’époque barbare », de Emile MAGNIEN, communication en séance du 8 janvier 1981, AAA de Mâcon, T.LVII, 1980-81</ref>
===Epoque médiévale===
Le hameau de Burnanceau recèle une ancienne grange de l'abbaye de Cluny, une acquisition des moines survenue entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècles.<ref>Doyennés et granges de l'abbaye de Cluny : Exploitations domaniales et résidences seigneuriales monastiques en Clunisois du XIe au XIVe siècles - MM. Garrigou-Grandchamp, Guerreau et Salvèque - Bulletin Monumental, 1999 - 157-1 ; pp. 71-113</ref>
===Patrimoine=======Curiosité====Au bourg de Brandon, près de la fontaine-abreuvoir, une maison présente, juste sous le débord du toit, un masque grossièrement scupté dans le granit, d'origine inconnue mais vraisemblablement très ancienne (gauloise?) ====Eglise Saint-Pancrace====
[[Fichier:Brandon--église-village.jpg|400px|thumb|right|L'église Saint-Pancrace, dont le clocher surplombe le village, a été édifiée au Xe siècle - photo Gérard Thélier]]
'''- 934 :''' premières mentions d’une église, appartenant aux chanoines de la cathédrale Saint Vincent de Mâcon.<br>
'''- 1969 :''' l’église est entièrement restaurée à l’intérieur.<ref>in « Bulletin municipal de Brandon » n°16, année 2004, article « la vie de notre église », de Georges RAY</ref>
[[Fichier:Brandon--facade-église.JPG|200px|thumb|right|La façade actuelle, avec une porte romane à 2 colonnettes à chapiteaux sculptés, tympan en pierre de taille sans ornement et rosace au dessus, date de 1863 - photo Gérard Thélier]]
'''- 2002 :''' installation d'un chauffage à gaz par l'entreprise DUTRION COLAS de Cluny
'''- 2017 :''' souscription à la Fondation du Patrimoine pour réfection de la flèche du clocher en tuiles d'ardoise (hauteur 26 mètres). Les travaux ont été réalisés par l'entreprise de charpente AUCORDONNIER de Autun .en 2018.
'''- 2019 :''' réfection des vitraux avec deux vitraillistes, Claire DUMOULIN de Massilly, et Fabienne DESMET de Tramayes
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Claire s'est chargée de la restauration de vitraux du XIXème siècle dont deux portant la signature de Pierre BESNARD, maître verrier à Chalon-sur-Saône entre 1905 et 1932.
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Fabienne s'est inspirée de l'histoire du frère Hyacinthe, et de Saint- Pancrace, patron de l'église de Brandon pour créer des vitraux contemporains dans le choeur de l'édifice.
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Saint-Pancrace de Rome est selon la tradition, né vers 290 d'une famille noble de Phrygie( ancien pays d'Asie Mineure). Il serait mort en martyr à l'âge de 14 ans, en 304, lors des persécutions de Dioclétien, empereur romain.
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Il est représenté sur le vitrail comme un enfant heureux de vivre: sa fête est célèbrée le 12 mai en plein coeur du printemps.
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Frère Hyacinthe, de nom Joseph Châtelet, habitait le hameau "Sur la Roche" à Brandon : né le 13 mars 1817, il prend l'habit religieux après son novicia à Vauban puis part en mission dans les îles Salomon, en Océanie où il meurt en martyr en 1847.
====Château d'Esmyard====
[[Fichier:Brandon--Tour-château-Esmyards.JPG|200px|thumb|right|L'une des tours du château d'Esmyards - photo Gérard Thélier]]
Edifice classé à l'inventaire des monuments historiques.[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA71000035]
Visible depuis la voie expresse, au-dessus du Grand Moulin à Brandon.<ref>Note G.THELIER, 1999</ref>
La seignerie des Myards est demeurée entre les mains de la famille Bridet, depuis les premières années du XVIIème siècle, jusqu'à la Révolution : le domaine passa ensuite, par alliance, à la faille d'Aubigny, puis à celle de Larminat.<br>Etienne Bridet , fils de Claude Bridet, notaire à Cluny , est cité en 1602 comme seigneur des Myards : Thomas Bridet, procureur fiscal, puis capitaine de Cluny, fut anobli en 1658.<br>La seigneurie passa en ligne directe à Louis Bridet, puis à Philippe, écuyer, premier page de "Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Duc de Bourbon" en 1712.<br>Pierre-Louis Bridet, élu de la noblesse des Etats du Mâconnais en 1765, reprit le fief Esmyards et Burnanceau: sa soeur Ursula, mariée en 1759 à Jean-Baptiste Henrys, seigneur d'Aubigny, porta le château d'Esmyards à ce dernier.<br>Les derniers représentants de la famille d'Aubigny à Brandon furent Ferdinand d'Aubigny, puis son fils Oswald. A la mort de ce dernier, le château est devenu , par alliance, la propriété de la famille De Larminat.<BR>Source : in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales ====Maison Saint-Joseph====Le 7 février 1845, la Congrégation de Saint Joseph de Cluny achète à Monsieur Pelletier, curé de Brandon, une maison récemment construite pour en faire une école.<br>L'école se développe et compte jusqu'à une centaine d'enfants, dont plusieurs pensionnaires. Les soeurs s'occupent également de l'église, du chant et visitent les malades.<br>En 1888, s'ouvre un petit postulat qui reçoit de 20 à 30 jeunes filles qui se préparent à la vie religieuse.<br>En 1903, survient le décret d'expulsion des religieuses. Elles quittent Brandon et l'école est supprimée.<br>En 1905, quelques soeurs reviennent pour enseigner le cathéchisme, et s'occuper de l'église et des visites aux malades.<br>Pendant la guerre de 1914-1918 et après, les soeurs reçoivent les réfugiés du nord de la France et de Belgique.<br>Après la seconde guerre mondiale, les soeurs ouvrent un centre de formation ménagère rural qui dure jusqu'en 1964.<br>Au fil du temps, la maison Saint-Joseph sera transformée en établissement d'accueil pour personnes âgées.<br>Actuellement, en propriété privée. <br>Source : in « Canton de Matour, Histoire et monuments », de R.OURSEL, d’après Archives Départementales ====Les lavoirs=========Le lavoir et la fontaine du Bourg=====*Conseil municipal du 22 août 1869<br> " Le Maire ( Monsieur le Comte d'Aubigny) expose au conseil municipal les faits suivants : Que la commune de Brandon a amodié ses communaux de l'étendue de 9ha96a60 et que le prix de ferme doit être employé à la construction d'une fontaine, d'un lavoir et d'un abreuvoir publics au Bourg de Brandon. Qu'il faudra longtemps à la commune de Brandon pour avoir en caisse l'argent nécessaire à cette construction. Que cette construction pense être évaluée à près de 2400 francs vu qu'il faudra amener l'eau de loin. Qu'il est presque d'urgence parce qu'en cas d'incendie, il serait impossible de trouver de l'eau et que pour abreuver le bétail, il faut aller à la rivière à envion un kilomètre du Bourg. Que pour parfaire la somme nécessaire, y comprisle prix de ferme des communaux, on pourrait y joindre la vente d'une parcelle de chemin située derrière le cimetière et de la contenance de 10 ares. Le Maire propose au conseil de voter la vente de cette parcelle de chemin et de demander à Monsieur le Préfet, l'autorisation de la mettre aux enchères le plus tôt possible. Le conseil, après mûrement réfléchi aux propositions de Monsieur le Maire, ayant reconnu l'utilité des choses ci-dessus mentionnées, prend partie en faveur de la mise en vente de cette parcelle de chemin". <br>*Conseil municipal du 4 septembre 1870 " Le Maire ( Monsieur le Comte d'Aubigny) expose au conseil que le 28 mai 1870, il a été pris une délibération pour approuver les plans et devis relatifs à la construction d'une fontaine, d'un lavoir et d'un abreuvoir publics, et il avait été arrêté que pour acquitter cette dépense, on prendrait les revenus de l'amodiation des communaux pendant les neuf ans de la durée du bail et la somme de 280 francs provenant de la vente de la parcelle de terrain dont l'acte a été passé le 10 janvier 1870. Or, une lettre du Monsieur le Préfet du 27 juillet mentionne que la commune est endettée, que les budgets sont en déficit, que le budget supplémentaire est en déficit de 1176.56 francs et qu'il faut absolument que la commune impose si elle veut faire des dépenses. Le conseil, après avoir pris connaissance de toutes les pièces mentionnées, de la lettre de Monsieur le Préfet, des articles du bail et de ceux de l'acte de vente, puis des budgets, prend les décisions suivantes: Les revenus des communaux appartenant au Bourg lui sont totalement réservés pour faire les constructions urgentes qu'il demande. La somme de 280 francs provenant de la vente de la parcelle de terrain se rajoute. La commune restreindra ses autres dépenses de manière à ce que l'exercice 1870 ne présente pas de déficit". *Conseil municipal du 25 février 1872 "En vertu d'une délibération en date du 28 mai 1871, relative à la construction d'une conduite d'eau au Bourg de Brandon, pour une fontaine, un abreuvoir et un lavoir publics, autorisée par Monsieur le Préfet par lettre du 10 juin 1871, le Maire ( Monsieur Lapalus François) établit une dépense s'élevant à la somme de 1200 francs et 118 francs de prestations en journées volontaires faisant en totalité 1318 francs. Pour faire face à cette dépense de 1200 francs, Monsieur le percepteur invite les conseillers à voter un emprunt immédiat de 400 francs pour payer le Sieur Lambourot, tailleur de pierre en vue de la confection de l'abreuvoir et un autre emprunt de 500 francs destiné à la construction du lavoir public. Ce dernierseulement après son achèvement et qui ne commencerait aussitôt l'approbation de Monsieur le Préfet. Le conseil, après avoir mûrement réfléchi, approuve la dépense faite jusqu'à ce jour et est d'avis de voter un emprunt qui sera couvert par les revenus des communaux". =====Lavoir des Cours=====*Conseil municipal du 29 janvier 1893 "Le Maire (Monsieur Delorme Emiland) soumet au conseil municipal le traité de gré à gré qui a été fait entre le maire de la commune de Brandon et le Sieur Tisserand dit Fargeot , maître maçon, demeurant à Brandon pour la construction d'un lavoir au hameau Les Cours. Ce traité de gré à gré s'élève à la somme de six cent quatre-vingt francs, somme pour laquelle ledit Tisserand s'engage à faire tous les travaux et à fournir les matériaux nécessaires, sauf la pierre qui sera fournie par les habitants du hameau. Le conseil municipal, considérant les sacrifices consentis par les habitants des Cours, prie Monsieur le Préfet de vouloir bienapprouver cette délibération le plus tôt possible. Le dixième de la somme de six cent quatre-vingt francs, soit soixante huit francs ne sera payé au Sieur Tisserand qu'une année après la réception des travaux par le Maire et les conseillers pour garantir la bonne éxécution des travaux." En 2018, la municipalité de Brandon a décidé de rénover la toiture du lavoir dans son intégralité. Les travaux de maçonnerie ont été éxécutés par Cyril PRUNOT , maçon professionnel avec une équipe de bénévoles, principalement des habitants du hameau. Les matériaux ont été acheté grâce au bénéfices de manifestations organisées par l'association 1000 Eclairs. Le déversoir a été réalisé par Alexandre Bermond, tailleur de pierre. ===== Lavoir de La Ferdière du Bas===== ====XIXe siècle====
Un relais de diligences existe à l’Auberge du Soleil Levant, dont l'enseigne subsiste au dessus de la Poste.
C'est le relais le mieux conservé et important, dans la région, dont il existe encore deux grandes portes.<ref>p. 169, in FARGETON/Extrait <ref>
====Autres patrimoines====
* Fontaine-abreuvoir datant de 1870 en état de fonctionnement ;
* maisons Maisons typiques avec galerie sur caves, dans le bourg ;* Nombreuses croix routières
== Loisirs et culture ==