Les peintures des murs et des voûtes ont été réalisées par l'entreprise Mâconnaise BUSSIERES.
Parmi les différents tableaux, on retrouve celui de la "Pieta" signé par le peintre Mâconnais Honoré HUGREL (1880 - 1924).
Les vitraux sont de Lucien BEGULE (1848 - 1935), maitre verrier lyonnais. L'un de ses vitraux se retrouve, en identique dans une chapelle à Santiago du Chili.Devant l'église, sur la place du même nom, une croix érigée en janvier 1867, en l'honneur de Saint-Joseph, en janvier 1867, et ce lors de l'achèvement de la construction de la chapelle.
Travaux effectués en l'église d'Hurigny, au fil du temps :
- 1977 : réfection du toit de l’église.
- 1991 : électrification des cloches avec sonnerie automatique des heures.
- 2021 : la façade de léglise l'église et son cquetoire caquetoire sont entièrement rénovés.
L'inauguration eu lieu le 29 mai 1921, Godefroy DE LEUSSE y fut l'unique discours de sa vie (renseignements issus du livre de son ami Jean MICHOUD : Godefroy DE LEUSSE)
La place de l'église a subi plusieurs transformations au fil du temps : les ifs ont été enlevés (après plus de cinquante ans) afin de dégager la vue et la . La place fut complètement réhabilitée en 2020.<ref>Source: Association de sauvegarde du patrimoine d'Hurigny</ref>
'''Chapelle du château''' 1625 : une chapelle destinée au culte catholique est bâtie dans l'enceinte du château (mentionnée dans l’inventaire annuel). Jean d’HURIGNY, seigneur du lieu à cette date, fonde une messe du Saint-Esprit à célébrer par le curé d’Hurigny, le jeudi de chaque semaine.
A l'intérieur sa décoration (voûtes, corniches, pilastres, moulures) est inspirée de décors XVIIè. Ensemble très représentatif de l'architecture et de décoration Régence du XVIIè ce qui est très rare dans la région.
La chapelle a été totalement restaurée, en grande partie par les "mains en or" de M Pierre BENOIT , gueulati, épaulé par l'Association de Sauvegarde du Patrimoine d'Hurigny tout juste créée et présidée par M Michel BRAILLON. Le travail sera effectué en partenariat avec l'association REMPART , entre autres , et de nombreux bénévoles. Un projet qui n'a comme résultat qu'une magnifique réussite qui ravit les promeneurs du parcet les amoureux du patrimoine.
Les travaux s'étalent sur plusieurs années : de 2002 à 2005.
La chapelle Sainte-Juste fut pillée et en grande partie détruite. En ce lieu existait un pélerinage dont Gabriel JEANTON a écrit : "Au village de Salornay, commune d'Hurigny, existait jadis "prope castrum", c'est-à-dire à côté du château des sires de Salornay, une chapelle dédiée à Sainte-Justine. Cette chapelle fut l'objet en 1530, de diverses fondations faites par les sires de Salornay et les habitants du lieu, était assez spacieuse et surmontée d'un clocher. Il y existait un pélerinage où l'on se rendait pour les palpitations du coeur. Son renom s'étendait au loin puisque l'on venait même de Lyon. Lorsque la chapelle fut détruite, on alla sur ses ruines. Il y a peu d'années le pélerinage persistait encore. La statue Sainte-Justine qui est d'une relative ancienneté, a été transportée dans l'église d'Hurigny".
De cette chapelle, il ne reste que 2 vestiges : la statue de Sainte-Juste et une fenêtre gothique réemployée dans une bâtisse proche du château féodal de Salornay (notifiée par B. REBUFFET dans un ouvrage de 1970 consacré aux édifices religieux). Cette bâtisse est nommée "l'Abbaye".
De son nom, Sainte-Juste n'a avait pas qu'un clos ; même le chemin qui mène à Levigny a changé de dénomination. Désormais il se nomme "chemin de Salornay".
'''Chapelle d'Arlempdes''' toujours présente dans le parc du Prado (anciennement parc du château d'Arlempdes). Autrefois cette Cette chapelle domestique appartenait à la famille d'Arlempdes. Le culte n'était célébré qu'à intervalle irrégulier Des cérémonies religieuses ont été faites pour les personnes inhumées ( LAVAL d'ARLEMPDES, BONNETAIN DE LESSART, CHANEL) dans les caveaux de la crypte, à laquelle on accède par un escalier extérieur.La petite chapelle regorge de petits "trésors" : boiseries, chapiteaux, vitraux... A la création du Prado, ce furent les prêtes qui dirent la messe. Puis, pendant la guerre, en 1943, de nouveaux bâtiments ont été construits dont une chapelle plus moderne qui remplaça pour les messes dites, et durant quelques temps celle d'Arlempdes. La petite chapelle regorge de petits "trésors" : boiseries, chapiteaux, vitraux...En collaboration le Prado et , l'ASPH entreprennent entreprant l'entretien intérieur de la crypte et de la chapelle. Le projet est lancé en 2021.
'''Chapelle du Prado'''
Comme dit précédemment, cette chapelle ne fut pas utilisée très longtemps et servie de hangar de stockage. Et ceci Ceci est fort dommage , car on peut y admirer une fresque murale dont le père REBUFFET cita : "En ouvrant la porte de la chapelle, on est saisi d’admiration devant une fresque murale qui domine l’autel. “Symbolisant des scènes de l’évangile, elle est l’oeuvre d’un couple de jeunes artistes, plus ou moins camouflés eux aussi, P. PAULIN et R. BESSON.” Retrouvez l'histoire de ces chapelles, des photographies dans l'ouvrage "les 3 chapelles de Salornay" édité par l'ASPH. Le fils des auteurs de la fresque, Michel PAULIN transmet par le biais de ce livret des écrits résumant l'admirable travail de ses parents peintres décorateurs : "En 1944, ce fut le décor de la chapelle de l'Orphelinat Agricole du Prado à Salornay (71). Ce travail - le seul qu'ils aient réalisé à la fresque - les autres étant de la peinture à l'huile ou à la colle - mettaient en scène les thèmes de la rédemption des pauvres, de la crucification et de l'eucharistie..." L'enfant agenouillé qui y est représenté n'était autre qu'un des orphelins de l'époque...
Retrouvez les histoires de ces chapelles, des photographies de leur intérieur dans l'ouvrage "les 3 chapelles de Salornay" édité par l'ASPH.