Pierreclos
Pierreclos | |
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Département | Saône et Loire |
Territoire | |
Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
Canton | |
Intercommunalité | |
Code Insee, postal | |
Habitants | 931 pierrecloutis |
Site web | Site officiel |
Pierreclos est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté. Sous l’Ancien Régime, l’histoire de la commune est intimement liée à celle du château.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- Etymologie : « petra clausa », qui signifie pierre fermée, autrement dit tombeau.
- C’était peut-être une nécropole consacrée aux hommes illustres de cette province romaine ;
- La première mention du lieu : In pago Matisconense, in agro Priacense (Prissé), in villa Dipgiaco, alias Clipgiaco remonte à 887-926 dans une charte de Saint-Vincent de Mâcon ;
|200px|thumb|right|La vocation initiale défensive du château transparaît sur cette vue - photo Gérard Thélier]]
- 1140 : Hugues de Berzé, le plus ancien seigneur connu du lieu, est évoqué dans une transaction concernant Petraclausa [1] ;
- 1282 : Etienne de Berzé est le seigneur de Pierreclos ou Pierre Cloux ;
- 1403, 1er juillet — Louis de Savoie, prince de Morée, seigneur de Berzé, donne « tout le fief et chastel de Pierreclos à Humbaud de Bletterens… »
- 1422 : Les Bourguignons, maîtres de Mâcon, ne purent défendre Pierreclos contre les Armagnacs qui tenaient la campagne sous les ordres d'Humbert de Grolée, bailli de Mâcon, sénéchal de Lyon. Les Armagnacs réussirent à y pénétrer le 4 du mois d'août, ainsi que dans ceux de Vinzelles, Chevignes et Germolles.
- 1562 : « Les religionnaires alloient par les villages prendre les cloches et ornements des églises et quand ils trouvoient des prestres les mettoient à mort, et brûlèrent un chasteaul près de cette ville appelée Pierrecloux. »
- En 1789, Pierreclos dépendait des bailliage et recette de Mâcon. Son église, sous le vocable de Saint-Martin, du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Mont-de-France.
Eglise
La Chapelle du Château de Pierreclos date du XIIe siècle, détruite en 1562 (il n'en reste aujourd’hui que le chœur et elle sert de chapelle) ;
En 1736, "il y a au château de Pierreclos une chapelle séparée des bâtiments et qui a été ci-devant église paroissiale, mais à présent
échangée et dont il ne reste plus que le sanctuaire et le chœur."
On voit de loin son haut clocher quadrilatère barlong construit avec deux hauteurs de baies, mais la particularité de cette église castrale est qu'elle n'a plus de nef. Ce lieu à proximité du château a été amené à subir différents pillages au cours des siècles. Il fût incendié par Louis XI et pillé en 1562 par les Huguenots.
La chapelle castrale a été privée de sa nef, sans doute à l'époque ou les habitants de Pierreclos, qui n'avaient pas d'autres édifices consacré au culte, firent ériger l'église actuelle (1775).
La deuxième, à la place de l'actuelle quincaillerie, fut fermée vers 1735, car menaçant d’effondrement ;
La troisième et dernière a été construite de 1771 à 1779, sur le modèle de la première.
L'église Saint-Martin
Autres patrimoines
- Château de Pierreclos
Sur un socle rocheux, à 450 m au sud du village, le château de Pierreclos, aujourd'hui isolé, occupe l'angle sud-est d'un socle rocheux (de 200 x 400 m) qui domine d'une trentaine de mètres la rive ouest de la Grosne.
Il est constitué de deux corps de logis en retour d'angle au nord et à l'ouest d'une cour carrée, flanqués de deux tours maîtresses au nord-ouest et sud-ouest, et complété par une chapelle au sud et des dépendances à l'est. L'entrée se fait au nord, face au village, par un porche plein cintre moderne surmonté des corbeaux d'une bretèche.
Le porche est dominé à l'est par les communs, et à l'ouest par le corps de logis moderne, à deux étages carrés sous toit en pavillon, qui ferme la cour haute au nord. A l'ouest, le bâtiment en retour d'angle est également moderne. Il est flanqué de plusieurs tours et bâtiments. Au nord-ouest, une première tour maîtresse, basse et massive, de 12 x 13 m à la base. Elle contient un rez-de-chaussée et deux étages voûtés, plus un pseudo-étage de tir percé d' "oculus". Cette tour vient s'appuyer sur le logis, qui forme un angle rentrant dans le plan de la tour. Cette disposition, et d'autres indices, montrent que cette tour n'est pas antérieure aux XVIe s. Les tuiles glaçurées du toit de pavillon datent du XXe s. ; les tourelles d'angle sont des ajouts du XIXe s.
Au sud-est, une seconde tour, plus étroite et plus haute, est constituée d'une tour à fenêtre de tir qui a été surélevée de deux étages. Le 4e étage est percé de baies à accolade, et est surmonté d'une chaîne de corbeaux à ressauts qui ont sans doute porté un mâchicoulis. Au milieu de la façade ouest, une curieuse tour rectangulaire barlongue est peut-être une ancienne tour-porche. La chapelle, dans l'angle sud-est de la cour, est constituée du chœur d'une église romane, qui fermait sans doute la cour au nord.[2]
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