Sologny
| Sologny | |
|---|---|
| Département | Saône et Loire |
| Territoire | |
| Arrondissement | Arrondissement de Mâcon |
| Canton | |
| Intercommunalité | |
| Code Insee, postal | 525 / 71960 |
| Habitants | 586 Slonirons |
| Site web | Sologny |
Sologny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région de Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
Situation administrative
Histoire et patrimoine
- Le lieu-dit "Blanda", au sommet d'un piton isolé, entre le "château des Bois" et Berzé-le-Châtel, est signalé en 1927 pour de nombreux murs en pierres sèches, paraissant provenir d'anciennes constructions et peut-être d'une enceinte. "La légende y voit une ancienne ville fortifiée détruite nommée Jéricho". Vers 1860, en creusant une carrière, on a mis au jour des sépultures.[1]
- Des maçonneries antiques et des tuiles romaines ont été découvertes près du "château des Bois" en 1867 ; mêmes trouvailles, avec une meule, des tuyaus en plomb et des bétonnages en "Fontenille", au nord du village, à diverses époques avant 1927 ;
- Des sépultures sous dalles brutes ont été mises au jour "au Jonchat", vers 1885, lors du minage d'une vigne, avec les pieds au sud ; et aussi au "Paradis", actuellement dans le parc du château de "la Tour de Bionne", vers 1872, mais les corps avaient les pieds vers l'est.[2]
- la première mention du lieu cite in villa Soloniaco… Ecclesiam Sancti-Vincentii… in villa… Suliniaco, en 864-873, selon la charte de Saint-Vincent de Mâcon n° 407 ;
- Après 1477, Sologny ressort du bailliage et de la châtellenie de Mâcon ;
- En 1670, Sologny fait partie du diocèse de Mâcon et de l'archiprêtré du Mont-de-France ;
- Hiver 1787-1788 : La communauté du village demande "qu'on les débarrassât des loups, ces animaux très nuisibles, qui se sont fort multipliés dans cette partie du pays."[3]
- En 1789, Sologny dépendait des bailliage et recette de Mâcon ; son église, sous le vocable de Saint-Vincent, du diocèse de Mâcon et l'archiprêtré du Mont-de-France.
- Durant toute la première moitié du XIXe siècle, la montagne du Bois Basselas disposa de l'une des onze stations du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853.
- Août 1870 : Ouverture de la gare de Sologny, sur la ligne Mâcon - Paray-le-Monial.
- Août 1944 : Le col du Bois-Clair est le théâtre d'un sanglant affrontement entre les résistants de la région de Cluny et les allemands dont un convoi semblait se diriger sur Cluny.
Patrimoine
L'église de Sologny, présentation de la pastorale du tourisme
A l'est du village, sur un versant orienté à l'est, l'église Saint-Vincent de Sologny est un bâtiment en partie roman, constitué d'une nef rectangulaire unique, un transept saillant et un chœur semi-circulaire. Un clocher-beffroi se dresse sur le transept sud. Il s'agit d'une tour rectangulaire oblongue, de plus de 20 m de haut. Elle est constituée d'un grand premier étage aveugle, un deuxième étage, primitivement destiné aux cloches, ouvert d'une baie géminée plein-cintre par face, et d'un étage de tir, séparé du reste par un cordon, qui est ouvert de deux baies-créneaux sur les petits côtés est et ouest, et de trois baies sur les grands côtés nord et sud. On accède au clocher depuis la nef par une porte intérieure. L'église occupe l'angle nord-est d'une enceinte villageoise fermée par les maisons, de 75 mètres du nord au sud et 53 mètres d'est en ouest.[4]
- Le pittoresque village ancien.
- Le château de Byonne.
- Le château de Charnay ou des Bois, maison bourgeoise entourée de vigne.
- Lavoirs et puits anciens.
- Architecture sacrée ; Calvaires.
Loisirs et culture
Agriculture
Exploitation forestière. Vignes, pâturages. Bovins, ovins. Cave coopérative.
Espace et territoire
- Collines boisées. Passage de la voie verte, grotte, chauve-souris.
- Col du Bois-Clair : panorama sur la vallée de la Saône, le Jura et les Alpes du nord (mont Blanc).
- Sources (parmi lesquelles la source Saint-Jacques, dont l'eau, au XIXe siècle, « était réputée très bonne », qualité qui la faisit rechercher par les passants comme par les travailleurs de la terre
Notes
- ↑ Gabriel JEANTON, in « Le Mâconnais gallo-romain », tome I, 1927, p. 85
- ↑ , in « Cimetières mérovingiens », de H.GAILLARD de SEMAINVILLE, 1980, p. 69
- ↑ Raymond Oursel, in « La Bête du Gévaudan en Saône-et-Loire ? », Entre Saône et Loire - revue du conseil général, 1972, n°2, p. 40-41.
- ↑ description par le centre de castellologie de Bourgogne (Cecab), base de données - 2600 châteaux-forts de Bourgogne - 2014