==Richelieu==

Le cardinal soutint en 1621 l’élection de Jacques de Vény d’Arbouze comme abbé de Cluny. Il fut nommé coadjuteur par dom d’Arbouze en 1627, avant de devenir abbé de Cluny, après la démission de celui-ci en avril 1629. Richelieu voulait réunir Cluny, Saint-Vanne et Saint-Maur (190 monastères à elle seule, en 1690) dans une seule congrégation bénédictine centralisée en France. Il obtint l’union de Cluny et Saint Maur en 1634, mais sa mort sonnera le glas de cette union.

==Mandrin==

Le célèbre Mandrin, bandit populaire en révolte contre les institutions de son temps, et qui bénéficiait souvent d’une aide des populations locales, s’arrêta à Cluny le 15 octobre 1754. Il était sur le chemin du retour vers la Savoie, après une randonnée musclée de 700 km en Forez, Velay et Auvergne. Sa troupe, les « mandrins », campa sur la hauteur du Fouettin, sans entrer en ville. L’un de ses lieutenants, Bernard, dit « La Tendresse », blessé, resta en arrière de la troupe lorsque celle-ci repartit à travers bois et vignes vers Pont-de-Vaux. Il fut arrêté, et après jugement condamné à subir le supplice de la roue.

==Les papes==

Au moins deux papes ont été moines à Cluny. '''Grégoire VII''', fils de charpentier, moine à Cluny sous le nom d’Hildebrand, devint pape en 1073, et obligea l’empereur d’Allemagne Henri IV à s’humilier à Canossa, lors de la querelle des investitures. Parmi les nombreuses mesures ecclésiastiques que ce grand pontife promulgua, se trouve le célibat des prêtres.

'''Urbain II''', moine à Cluny dès 1075, fut grand prieur de l’abbaye sous le nom d’Odon de Lagery. Devenu un grand pape clunisien, il partit prêcher à Clermont la première croisade en 1095, après avoir au passage inauguré le chœur et les autels de la grande abbatiale.

==Les grands abbés==