2 009
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'''Les activités autour du cheval sont surtout concentrées à Cluny, et dans les alentours, du fait de la présence des Haras nationaux, en cours de restructuration. Mais le reste du Pays développe aussi des activités, notamment à et autour de Chaintré, où s'organisent de nombreuses compétitions équestres.'''
Les informations ci-dessous proviennent en grande partie de l'ouvrage "Cluny en 200 questions-réponses", de Gérard Thélier, paru en 2009 aux éditions Orphie.
==Le Haras de Cluny==
C’est Napoléon 1er qui a décidé en 1806 la construction du Haras. A l’époque, il s’agissait surtout de travailler à la remonte militaire, l’Empereur étant - comme chacun sait - grand consommateur de soldats, de cavaliers, et des montures qui vont avec. Le Haras national a été construit en partie sur l’emplacement de l’église de l’abbaye, avec les matériaux mêmes de la démolition.
===Où a-t-on hébergé les premiers étalons ?===
le 4 avril 1807, les 28 premiers étalons arrivèrent à Cluny. Dans l’attente de la construction de bâtiments pour les accueillir, ils furent accueillis dans les Ecuries de Saint Hugues. Ces étalons présentaient une grande diversité de races, car ils étaient le fruit des récentes campagnes de Napoléon en Autriche.
===Combien d’étalons le Haras accueillait-il ? Pour quels besoins ?===
Le nombre d’étalons a varié en fonction de l’époque, des besoins en chevaux, de leur spécificité. Aux périodes agitées correspondait la remonte militaire ; en temps de paix, l’activité se recentra sur l’agriculture, avant d’évoluer aussi vers le loisir et le sport. Principale activité durant les premières décennies, alimentée par les conflits de l’époque napoléonienne, et l’importance de la cavalerie pour l’Armée, la remonte mobilisa en moyenne de 40 à 50 étalons à Cluny. En 1882, après le choc de 1870, l’effectif atteignit 115 étalons, puis 130 en 1900. En 1914, la cavalerie n’était plus la reine des batailles, mais les Haras hébergeaient en 1918 quelques 152 étalons. Monsieur Radas, nouveau directeur, prôna le cheval charolais. Il contribuait ainsi à l’émergence de l’actuel AQPS (Autre-Que-Pur-Sang).
===Que fait-on aujourd’hui dans les Haras de Cluny ?===
Les Haras sont également situés à la charnière du sport équestre et d’une valorisation de la Culture et de l’abbaye. Il est un des éléments essentiels du vaste projet de pôle hippique soutenu par la municipalité, le Conseil général et le Conseil Régional : Equivallée. <br>
Ce projet reliera dans un même ensemble les haras, l’hippodrome et le club hippique. Véritable vitrine du cheval, le Haras accueille aujourd’hui au long de l’année de nombreuses manifestations, démonstrations, formations, animations et visites guidées.
===Qu’est-ce qu’Equivallée ?===
Dès 1980, l’idée de la création d’un pôle hippique national à Cluny avait émergé. Soutenue par la municipalité et le maire de Cluny, en association avec le directeur du Haras, elle chemina lentement mais sûrement. De 1994 à 2003, des financements de l’Etat, du Conseil Régional de Bourgogne, du Conseil Général de Saône et Loire, et de la ville de Cluny, permirent la réalisation par tranches de différents travaux. En décembre 2002, devant l’importance du projet, et à la demande des partenaires, le Conseil Général décida de reprendre la maîtrise d’ouvrage. Un projet global de Pôle Hippique National de Bourgogne fut précisé et accepté en avril 2003, et reconduit par la nouvelle majorité. Ce projet de Pôle Hippique, en cours de réalisation, est aujourd’hui piloté par un comité réunissant les différents partenaires. Ce comité a choisi en mai 2007 une nouvelle identité pour le projet : Equivallée Cluny.
==Quelle est l’importance du cheval à Cluny ?==
Conforté par la présence du Haras National, le cheval constitue aujourd’hui une dimension incontournable de Cluny. Dès 1888, les premières courses de chevaux furent organisées sous l’impulsion de la Société Hippique de Saône-et-Loire. En 1928, les tribunes en bois du terrain de Bellecroix furent remplacées par des tribunes fixes, à l’initiative de la municipalité et du colonel du Theil. Une école de dressage était installée dès le début du 20e siècle. Dans les années 1960, la création des sociétés hippiques rurales, et le développement de la pratique du sport équestre et des courses favorisèrent la production du demi-sang charolais. L’ancienne école de dressage, rachetée par le Haras, allait être utilisée comme club hippique. En 1973, la Société des courses de Mâcon fusionna avec celle de Cluny ; la nouvelle société acheta un terrain, qui deviendra en 1977 l’hippodrome de Cluny. La pratique du cheval s’est aujourd’hui démocratisée, et répandue parmi la population de la cité et des alentours. Le club hippique, récemment repris, se développe en concertation avec les partenaires du pôle. Des pédagogies innovantes sont proposées par le Haras en direction des jeunes, comme par exemple la « chevauchée des sens ». Enfin, les divers équipements accueillent de nombreux concours hippiques, d’élevage et d’attelage.
Les informations ci-dessous proviennent en grande partie de l'ouvrage "Cluny en 200 questions-réponses", de Gérard Thélier, paru en 2009 aux éditions Orphie.
==Le Haras de Cluny==
C’est Napoléon 1er qui a décidé en 1806 la construction du Haras. A l’époque, il s’agissait surtout de travailler à la remonte militaire, l’Empereur étant - comme chacun sait - grand consommateur de soldats, de cavaliers, et des montures qui vont avec. Le Haras national a été construit en partie sur l’emplacement de l’église de l’abbaye, avec les matériaux mêmes de la démolition.
===Où a-t-on hébergé les premiers étalons ?===
le 4 avril 1807, les 28 premiers étalons arrivèrent à Cluny. Dans l’attente de la construction de bâtiments pour les accueillir, ils furent accueillis dans les Ecuries de Saint Hugues. Ces étalons présentaient une grande diversité de races, car ils étaient le fruit des récentes campagnes de Napoléon en Autriche.
===Combien d’étalons le Haras accueillait-il ? Pour quels besoins ?===
Le nombre d’étalons a varié en fonction de l’époque, des besoins en chevaux, de leur spécificité. Aux périodes agitées correspondait la remonte militaire ; en temps de paix, l’activité se recentra sur l’agriculture, avant d’évoluer aussi vers le loisir et le sport. Principale activité durant les premières décennies, alimentée par les conflits de l’époque napoléonienne, et l’importance de la cavalerie pour l’Armée, la remonte mobilisa en moyenne de 40 à 50 étalons à Cluny. En 1882, après le choc de 1870, l’effectif atteignit 115 étalons, puis 130 en 1900. En 1914, la cavalerie n’était plus la reine des batailles, mais les Haras hébergeaient en 1918 quelques 152 étalons. Monsieur Radas, nouveau directeur, prôna le cheval charolais. Il contribuait ainsi à l’émergence de l’actuel AQPS (Autre-Que-Pur-Sang).
===Que fait-on aujourd’hui dans les Haras de Cluny ?===
Les Haras sont également situés à la charnière du sport équestre et d’une valorisation de la Culture et de l’abbaye. Il est un des éléments essentiels du vaste projet de pôle hippique soutenu par la municipalité, le Conseil général et le Conseil Régional : Equivallée. <br>
Ce projet reliera dans un même ensemble les haras, l’hippodrome et le club hippique. Véritable vitrine du cheval, le Haras accueille aujourd’hui au long de l’année de nombreuses manifestations, démonstrations, formations, animations et visites guidées.
===Qu’est-ce qu’Equivallée ?===
Dès 1980, l’idée de la création d’un pôle hippique national à Cluny avait émergé. Soutenue par la municipalité et le maire de Cluny, en association avec le directeur du Haras, elle chemina lentement mais sûrement. De 1994 à 2003, des financements de l’Etat, du Conseil Régional de Bourgogne, du Conseil Général de Saône et Loire, et de la ville de Cluny, permirent la réalisation par tranches de différents travaux. En décembre 2002, devant l’importance du projet, et à la demande des partenaires, le Conseil Général décida de reprendre la maîtrise d’ouvrage. Un projet global de Pôle Hippique National de Bourgogne fut précisé et accepté en avril 2003, et reconduit par la nouvelle majorité. Ce projet de Pôle Hippique, en cours de réalisation, est aujourd’hui piloté par un comité réunissant les différents partenaires. Ce comité a choisi en mai 2007 une nouvelle identité pour le projet : Equivallée Cluny.
==Quelle est l’importance du cheval à Cluny ?==
Conforté par la présence du Haras National, le cheval constitue aujourd’hui une dimension incontournable de Cluny. Dès 1888, les premières courses de chevaux furent organisées sous l’impulsion de la Société Hippique de Saône-et-Loire. En 1928, les tribunes en bois du terrain de Bellecroix furent remplacées par des tribunes fixes, à l’initiative de la municipalité et du colonel du Theil. Une école de dressage était installée dès le début du 20e siècle. Dans les années 1960, la création des sociétés hippiques rurales, et le développement de la pratique du sport équestre et des courses favorisèrent la production du demi-sang charolais. L’ancienne école de dressage, rachetée par le Haras, allait être utilisée comme club hippique. En 1973, la Société des courses de Mâcon fusionna avec celle de Cluny ; la nouvelle société acheta un terrain, qui deviendra en 1977 l’hippodrome de Cluny. La pratique du cheval s’est aujourd’hui démocratisée, et répandue parmi la population de la cité et des alentours. Le club hippique, récemment repris, se développe en concertation avec les partenaires du pôle. Des pédagogies innovantes sont proposées par le Haras en direction des jeunes, comme par exemple la « chevauchée des sens ». Enfin, les divers équipements accueillent de nombreux concours hippiques, d’élevage et d’attelage.