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Blanot

4 644 octets ajoutés, 21 août 2017 à 17:00
Espace et territoire
== Espace et territoire ==
===Benoît Dumolin, l'inventeur des grottes Les Grottes de Blanot===
La grotte de la Cailleverdière a été officiellement découverte par '''le médecin clunysois Benoît Dumolin''' en 1739.
'''- 1801 (20 octobre) :''' Achat par Emilien-Gilbert-Philibert Bruys des Gardes, propriétaire à Nouville.'''- * 1739 :''' 3 visites de Benoît Dumolin en un mois. 5 ou 6 amis l'accompagnent, plutôt en hiver, avec une provision de chandelles, cordes nouées et vin. « Des * « ''Des personnes sont venues avant lui »lui'' ». Peut-être des paysans attirés par un récent éboulement à l’entrée de la Cailleverdière entraînant l’intervention de Benoît Dumolin ? <br>
L'ouverture entre les rochers, par laquelle on est obligé de se glisser, représente environ 2 pieds de hauteur (pied du roi = 324,8406mm jusqu’en 1799), soit environ 32,48cm x 2 = 64,96 cm. Ces 65 cm font de Benoit Dumolin sans doute le premier spéléologue du Clunisois.
La grotte se révèle ensuite horizontale, avec une largeur considérable sur un plan un peu incliné. Puis les rochers s’élèvent à 20, 30, 40 pieds !<br>
A Blanot, c'est une caverne légendaire, où l’on venait jeter des blocs jusqu’à 30 mètres en dessous de l’entrée. La coulée stalagmitique où Benoît Dumolin grave son nom en 1739 est d'ailleurs fracassée pour cette raison.
'''* 1801 (20 octobre) :''' Achat par Emilien-Gilbert-Philibert Bruys des Gardes, propriétaire à Nouville.<br>
'''* En 1997,''' aménagement de l’entrée actuelle.
 
====La salle de la Cailleverdière====
La grotte s’enfonce dans le sein de la montagne par un plan très rapide. « … Sans une grande attention à descendre avec beaucoup de peine à travers les rochers détaillés des débris de la voûte, on risquerait en plusieurs endroits une chute périlleuse, les gouttes d’eau qui tombent sans cesse, l’éclat des pierres qui se fait entendre à chaque instant, la faible lumière que les torches ou chandelles y répandent par rapport à l’air extrêmement humide, la facilité de glisser sur les rochers en pente et humectés, l’horreur qu’inspire ce lieu affreux, tout contribue à épouvanter même les personnes les plu téméraires. Ce qui frappa tellement un pauvre abbé qui nous avait accompagné à cette grotte qu’il nous abandonna à moitié chemin et remonta en faisant des vœux de n’en approcher jamais d’un quart de lieu si Dieu lui accordait d’en sortir sain et sauf. »
 
Eviter les morceaux qui se détachent en longeant la droite qui est plus solide.
Vitrine : venant de grottes voisines. Pas de traces animales ni d’occupation, ni d’occupation temporaire paléolithique (Néandertaliens ?) comme à la grotte des Renards par ex.
Ouverture communiquant avec une salle à voûte beaucoup moins élevée.
 
====La « salle des Morts »====
«  le rez-de chaussée … ainsi que la voûte, est partout hérissé de tufs et de congélations, dont la plupart imitent quelques figures naturelles qui coûteraient peu à l’art pour être conduites à la perfection. De la voûte de cette dernière (salle), comme de la première grotte, il tombe continuellement une pluie rare, d’une eau assez claire, mais imprégnée de terre glaise, qui privée de la partie la plus fluide de cet élément, devient la cause matérielle de ces congélations … »
L’étage supérieur, au-dessus, sans traces d’érosion, issu d’effondrements. Salle du Chaos et salle des chauves-souris (patois local : « ratevolrèche »)
 
=====La faune :=====
Les chauve-souris étaient autrefois par milliers. Elles vivent en colonie à Blanot, avec 300 à 400 individus qui se fixent dans l’étage supérieur.
Grands rhinolophes principalement ; grands Murins également présents ; pipistrelles isolées dans les fissures proches de l’entrée.
 
====Le « bateau », environ 1000 m3====
Marque le début de la galerie du « Précipice »
Descente avec corde à nœuds, tronc d’arbre ébranché.
… « le fond est une vase ou terre glaise extrêmement molle, qui retient aisément l’empreinte de tout ce qui la presse. Nous y pûmes ici reconnaître à nulle marque, qu’aucun mortel où nul animal n’y avait jamais parvenu,.
Et nous soupçonnâmes que c’était ici l’endroit que les personnes qui y étaient venues avant nous, avaient regardé comme un précipice. »
54 m de profondeur par rapport au niveau de l’entrée.
 
Au fond, le ruisseau de la Mangette, qui ressurgit près du hameau du Vivier. A caractère torrentiel, ne lève qu’en été à la faveur de violents orages.
 
===Benoît Dumolin, l'inventeur des grottes de Blanot===
 
Benoît Dumolin habite à Cluny, à l’angle rue de l’Abbaye et rue d’Avril.
* 1713 (6 janv) : naissance à Cluny de Benoît Dumoulin (Dumolin), fils de Jacques Dumolin, seigneur de la Bruyère (Igé) et d’Etiennette Pailler, mariés en 1708 à Cluny. 3 frères, Jacques, Claude, et Louis (avocat au Parlement).
* 1737/1738 : Benoît Dumolin revient à Cluny après des études de médecine à Montpellier.
* 1739 (fin mars) : après le décès du docteur Bardet, médecin des moines, le docteur Benoît Dumolin prend fonctions de médecin de l’abbaye, jusqu’en 1790.
* 1739 (7 avril) : Benoît Dumolin devient également médecin à l’Hôtel-Dieu.
'''* 1739 :''' le médecin de l’abbaye de Cluny, Benoît Dumolin, explore les grottes de la Cailleverdière à Blanot, et rédige une relation de son exploit.
* 1748 (25 nov) : Benoît Dumolin, médecin de l’abbaye, épouse Elisabeth Berthelot Demeurzeau, fille de Nicolas Berthelot (seigneur de Demeurzeau, Chemilly et Bellefond).
* 1749 à 1778 : Benoît Dumolin produit manuscrit intitulé « Description historique et topographique de la ville, abbaye et banlieue de Cluny».
* 1791 (oct) : Expulsion 41 moines, fin mission Benoît Dumolin.
* 1798 (6 janv, ou 17 nivôse An VI) : mort de Benoît Dumolin, le jour de ses 85 ans.
* 1930 : manuscrit de Benoît Dumolin retrouvé par le comte Godefroy Leusse dans la bibliothèque de M. de Surigny, à Prissé.
== Notes ==
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